Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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La Traite des personnes est un fléau qui constitue une violation des droits de l’homme. Conscient de ce phénomène multiforme dont la manifestation porte atteinte à la dignité humaine (les victimes subissent des mauvais traitements d’ordre physique, sexuel et psychologique), le gouvernement ivoirien a mis en place un arsenal institutionnel et a pris des mesures reflétant son engagement renouvelé à lutter contre la traite des êtres humains.

La traite des êtres humains désigne généralement le processus par lequel des personnes sont placées ou maintenues en situation d’exploitation à des fins économiques. De 2019 à 2021, la Côte d’Ivoire a enregistré 1 382 victimes de traite des personnes dont 636 mineurs et 746 adultes.

Face à la gravité de ce crime, l’Etat ivoirien a mis en place un dispositif institutionnel et juridique de lutte contre la traite des personnes: une Stratégie nationale de lutte contre la Traite des personnes 2016-2020. Ce dispositif est un cadre de référence de toutes les interventions en matière de lutte contre le fléau.

Les efforts du gouvernement dans l’optique d’éradiquer le phénomène de la traite des personnes se traduit également par la création du Comité national de lutte contre la traite des personnes.

L’installation des cellules régionales de lutte contre la traite des Personnes dans les régions du Sud-Comoé, Gontougo et du Poro vient en soutien de ces actions de lutte contre le fléau.

Du point de vue juridique, l’adoption de la loi nº2016-1111 du 8 décembre 2016 vise à prévenir et à réprimer la traite et l’exploitation des personnes, notamment celles des jeunes filles.

Le pays a aussi ratifié la Convention de Palerme en 2012, avec ses protocoles additionnels.

La législation ivoirienne prévoit des sanctions pécuniaires et préventives aux individus coupables de traite de personne. La traite des personnes est sévèrement punie par la loi allant d’un emprisonnement de 10 à 20 ans et d’une amende de 5 à 20 millions de FCFA.

Pour intensifier le combat contre la traite des personnes, le pays a procédé à la formation de 99 Magistrats, 363 Officiers de la Police Judiciaire et Agents de la Police Judiciaire, ainsi que 157 Diplomates.

De même, un investissement global de 8,802 milliards de FCFA a été fait par le gouvernement pour financer la stratégie nationale de lutte contre ce phénomène, couplée à un plan d’actions quinquennal.

À cela s’ajoute, le renforcement de la coopération internationale et sous-régionale avec certains pays dans le cadre de la protection et de la prise en charge des victimes de traite.

L’objectif de toutes ces initiatives est de promouvoir une approche holistique et multisectorielle dans la lutte contre la Traite des personnes en renforçant les stratégies de prévention, de protection, de répression, de poursuite et de prise en charge des victimes témoins.

Les résultats sont encourageants. De 2019 à 2021, le nombre de plaintes enregistrées s’élève à 419 pour 115 individus poursuivis, 88 condamnés pour traite.

En 2022, ce sont 1 234 victimes qui ont été secourues et prises en charge en Côte d’Ivoire. 56 d’entre elles ont pu être mises en apprentissage quand 49 trafiquants ont été poursuivis.

Déjà en 2015,107 ressortissants ivoiriens, en transit dans des pays voisins ou victimes de traite dans leur pays d’accueil, ont été rapatriés en Côte d’Ivoire.

La prise en charge holistique de victimes de traite est estimée à 2 165 personnes en 2022.

La Côte d’Ivoire continue la lutte contre ce phénomène criminel et accentue la sensibilisation des populations sur ses conséquences. Cette lutte connaît des avancées. L’Ivoirien étant au cœur de la Côte d’Ivoire Solidaire, le gouvernement appelle à une synergie d’actions à l’effet de dénoncer les auteurs de ces actes ignobles. 

KI

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En termes de trésorerie, le secteur de l’électricité a enregistré un déficit de 33,32 milliards de FCFA à fin décembre 2022 contre 57,099 milliards de FCFA en 2021, en dépit de la subvention de l’Etat et des facilités de trésorerie qui ont été mobilisées, a indiqué le porte-parole du gouvernement Amadou Coulibaly, dans le compte rendu du Conseil des ministres tenu le mercredi 03 mai 2023 à Abidjan-Plateau.

À l’en croire, la production totale de l’électricité à fin décembre 2022 s’établit à 12 139 GWh dont 76,41% de source thermique et 23,59% au titre de la production hydroélectrique. Cette production enregistre une hausse de 6,25% par rapport à son niveau à fin décembre 2021, s’est-il félicité.

Par ailleurs, a-t-il relevé, les achats de combustibles pour la production d’électricité de source thermique évalués à 354,08 milliards de francs CFA dont 309,25 milliards de FCFA pour l’achat de gaz naturel, sont en hausse de 16,27% par rapport à la même période de 2021.  

km

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Le Conseil des ministres a adopté, le mercredi 03 mai 2023 à Abidjan, un décret portant approbation du contrat de partenariat entre l’État de Côte d’Ivoire et la Société Ivoirienne des Eaux et de l’Environnement pour l’exploitation et la maintenance de l’usine de production d’eau potable de la Mé.

Selon le porte-parole du gouvernement, Amadou Coulibaly, qui l’a rapporté au terme du Conseil des ministres, la réalisation de l’usine de production d’eau potable de la Mé, d’une capacité de production journalière de 240 000 m3, vise à répondre durablement à la demande croissante d’eau potable dans le District d’Abidjan, par prélèvement d’eau dans la rivière Mé. « Á pleine capacité, l’usine fournira environ 25% des besoins journaliers de consommation en eau de la ville d’Abidjan », a déclaré Amadou Coulibaly.

La convention permettra d’assurer la pérennité de l’exploitation de l’ouvrage et des équipements associés et de les maintenir dans un état de fonctionnement optimal, a-t-il conclu.  

KM

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La Chine a appelé, jeudi 27 avril 2023, à la normalisation de la gestion des questions liées aux frontières du pays avec l’Inde pour servir la paix et la stabilité dans la région.

La Chine et l’Inde doivent normaliser la gestion de leurs frontières et promouvoir les intérêts communs des deux pays, a indiqué le ministre chinois de la Défense, Li Shangful, lors d’une rencontre avec son homologue indien, Rajnath Singh, en marge de la réunion du Conseil des ministres de la Défense des États membres de l’Organisation de coopération de Shanghai (OCS) à New Delhi.

En tant que pays voisins, la Chine et l’Inde partageaient bien plus d’intérêts communs que de différences, a dit le responsable chinois.

Les deux parties doivent envisager les relations bilatérales sur la base d’une perspective globale, à long terme et stratégique, et renforcer conjointement la paix et à la stabilité mondiales et régionales.

Actuellement, la situation à la frontière sino-indienne est généralement stable et les deux parties ont maintenu la communication par les voies militaires et diplomatiques, a-t-il indiqué, ajoutant que les deux parties devraient adopter une vision à long terme et placer la question frontalière sur une trajectoire appropriée des relations bilatérales.

Le responsable chinois a émis le souhait de voir les deux pays travailler ensemble pour renforcer la confiance mutuelle entre leurs armées et apporter des contributions appropriées au développement des relations bilatérales.

Lundi dernier, l’Inde et la Chine ont convenu de maintenir la sécurité et la stabilité le long de la ligne de contrôle effectif (LAC) dans l’est du Ladakh et de poursuivre le dialogue par les voies militaires et diplomatiques afin de trouver une solution mutuellement acceptable des questions restantes et ce lors du dernier round de pourparlers militaires tenus dimanche.

Malgré quatre opérations de retrait de la vallée de Galwan, de Pangong Tso, de Gogra et de Hot Springs, les armées indienne et chinoise comptent toujours plus de 60.000 soldats chacune et des armes avancées déployées dans la région frontalière du Ladakh.

La tension est montée d’un cran entre les deux géants de l’Asie depuis les affrontements qui avaient eu lieu en juin 2020, faisant 20 morts du côté indien et quatre dans les rangs chinois.

Les deux pays mènent depuis des décennies une rude concurrence pour s’accaparer le contrôle de la connectivité routière et aérienne dans les tronçons contestés à haute altitude le long des 3.488 km de la LAC, du Ladakh (ouest) à l’Arunachal Pradesh (est), riche en eau et en minerais.

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Le chef du groupe terroriste dit “État islamique” (EI), Abou Hussein al-Qourachi, a été neutralisé lors d’une opération conduite par les services de renseignement turcs dans le nord de la Syrie, ont annoncé dimanche 30 avril 2023 soir les autorités turques.

Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a déclaré, lors d’une interview télévisée, que les services de renseignements turcs suivaient la trace du dirigeant de l’EI “depuis longtemps”, sans fournir davantage de détails sur les circonstances de l’opération.

Le 30 novembre dernier, l’EI avait annoncé la mort de son précédent chef, Abou Hassan al-Hachimi al-Qourachi.

Selon des sources médiatiques, les services de renseignement turcs et la police militaire locale soutenue par la Turquie avaient bouclé samedi une zone située près de la localité Jindires, dans la région d’Afrine (nord-ouest).

Malgré sa défaite territoriale en Syrie, l’EI mène toujours des attaques dans le pays.

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Le Parlement arabe a appelé à un retour à l’accord-cadre au Soudan dans le but de rétablir la voie pacifique et parvenir à une solution politique définitive à la crise dans le pays.

Dans la Déclaration finale qui a sanctionné les travaux de sa quatrième réunion, tenue dimanche au siège de la Ligue des États arabes au Caire, le Parlement arabe a appelé à un cessez-le-feu immédiat et permanent pour épargner le sang des Soudanais, protéger leurs biens et favoriser le retour de la sécurité et de la stabilité.

Il a également mis l’accent sur la nécessité de préserver l’unité des territoires soudanais et de l’armée, rejetant fermement toute ingérence extérieure dans les affaires intérieures soudanaises visant à prolonger la crise et à alimenter le feu de la sédition parmi le peuple.

Par ailleurs, le Parlement arabe a exhorté la communauté internationale et les donateurs à fournir rapidement toute l’assistance médicale et économique possible au Soudan pour l’aider à sortir de la situation sanitaire tragique actuelle, en particulier après que plus de la moitié des hôpitaux du Soudan ont été fermés en raison des affrontements.

Le Maroc était représenté à cette réunion par Mohamed Bakkouri, président du groupe du Rassemblement national des indépendants (RNI) à la Chambre des conseillers, membre du caucus parlementaire du Parlement arabe et président du Comité arabe de la sécurité alimentaire, Khadija Hajjoubi (groupe parlementaire de l’Authenticité et de la modernité), députée de la Commission des affaires sociales, éducatives, culturelles, de la femme et de la jeunesse au Parlement arabe, Mohamed Ayach (RNI), membre de la Commission des affaires législatives, juridiques et des droits de l’Homme et Mohamed Lahmouch (MP), membre de la Commission des finances et du développement économique.

Les quatre commissions permanentes du Parlement arabe, à savoir la Commission des affaires étrangères et politiques et de la sécurité nationale, la Commission des affaires économiques et financières, la Commission des affaires législatives, juridiques et des droits de l’Homme et la Commission des affaires sociales, éducatives, culturelles, de la femme et de la jeunesse, ont conclu leurs rencontres samedi.

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La ministre de la Solidarité et de la Lutte contre la Pauvreté, Myss Belmonde Dogo, a révélé que 1.234 victimes de la traite des personnes ont été secourues et prises en charge en Côte d’Ivoire en 2022. Elle a donné l’information lors de la conférence régionale initiée par la CEDEAO sur la lutte contre la traite des êtres humains en Sierra-Leone du 24 au 27 avril 2023.

« En matière de lutte contre la traite des personnes, malgré les efforts individuels des pays, le nombre de victimes ne cesse de croître. À titre d’exemple, en 2022, ce sont 1234 victimes qui ont été secourues et prises en charge en Côte d’Ivoire. 56 d’entre elles ont pu être mises en apprentissage quand 49 trafiquants ont été poursuivis », a affirmé Myss Belmonde Dogo.

La ministre a rappelé les points clés de la stratégie ivoirienne visant à endiguer le fléau. « La Côte d’Ivoire a présenté son plan d’actions et le pays a aussi adopté la feuille de route », a-t-elle précisé.

Selon elle, il s’agit d’éléments importants qui alignent cette feuille de route sur quatre Points, à savoir : la prévention, la protection des victimes, la poursuite des trafiquants et le partenariat. Et d‘indiquer que la Côte d’Ivoire a pu introduire dans son dispositif la formation des agents de police sur la traite des personnes.

En plus de la police et de l’éducation nationale, les formations au niveau du social et de la justice sont également ciblées. « Nous travaillons à ce que cela se fasse également dans les écoles pour que l’enfant, dès son plus jeune âge, sache que cette thématique existe et que c’est un fléau à combattre car il décime l’humanité », a-t-elle expliqué.

Cette rencontre était d’une grande importance car elle a permis un échange d’expériences qui a abouti à l’élaboration et à l’adoption de la feuille d’actions conjointes pour une lutte encore plus efficace contre la traite des êtres humains.

IK

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Le ministre d’État, ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Kobenan Kouassi Adjoumani, conduira une forte délégation ivoirienne à la 15ème édition du Salon International de l’Agriculture de Meknès (SIAM), au Maroc, du 2 au 7 mai 2023. Le SIAM 2023 aura pour thème « Génération Green : Pour une souveraineté alimentaire durable ».

La délégation du ministre d’État sera composée d’acteurs du monde agricole, des forestiers, ainsi que des différentes structures sous tutelle des deux ministères et des coopératives de transformation de produits agricoles.

Kobenan Kouassi Adjoumani saisira cette plateforme pour inviter les investisseurs à se rendre en Côte d’Ivoire où plusieurs opportunités se présentent à eux dans les filières agricoles. Il présentera également aux investisseurs présents à ce Salon les performances et les potentialités de modernisation du secteur agricole ivoirien, à travers les neuf Agropoles créés pour booster notre agriculture.

Le ministre va aussi en profiter pour promouvoir la 6ème édition du Salon International de l’Agriculture et des Ressources Animales d’Abidjan (SARA), prévu du vendredi 29 septembre au dimanche 8 octobre 2023, au nouveau Parc des Expositions d’Abidjan. Les activités promotionnelles constituent, en effet, un pan important de la mise en œuvre de la politique agricole du ministre. Elles visent à renforcer la coopération avec les autres pays et à rechercher des partenariats pour le développement du secteur agricole qui représente l’un des piliers de l’économie ivoirienne.

Ce salon annuel a lieu à Meknès et rassemble les principaux acteurs de l’industrie agricole, y compris les producteurs, les fournisseurs de matériel, les chercheurs et les décideurs politiques.  

km

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Après sa prestation de la première journée qui a gravé positivement le nom du Bénin dans le cœur des Ivoiriens, le Ballet National du Bénin (BNB) a bouclé en beauté ce 30 avril 2023, sa participation à la première édition du Carnaval Manhindi qui a réuni plusieurs pays ce week-end en Côte d'Ivoire. 

À la suite d'un géant carnaval qui a drainé du monde à travers la ville, la troupe artistique béninoise a présenté une kyrielle de tableaux bien riches au public ivoirien, le dimanche 30 avril 2023 dans la région d'Agboville. De la danse Gblô aux démonstrations des Zangbéto (Gardiens de la nuit) en passant par Guèlèdè, Tipenti et  Sakpata. Tout a été bien épicé sous le contrôle du grand Maître de la chorégraphie, Adolphe Coffi ALLADE pour faire vivre un spectacle inoubliable aux participants. 

Sur la scène pour le medley show brassage des pays invités, les danseurs et percussionnistes béninois ont rivalisé d'ardeur pour marquer le passage du Bénin à l'édition 2023 de ce festival. 

Devant les officiels dont le Ministre en charge de la Santé, Monsieur Pierre DIMBA, les autorités régionales et traditionnelles et un public devenu très exigeant, les gardiens de la tradition du Ballet National du Bénin ont exposé la richesse patrimoniale du pays à travers leurs différentes démonstrations. 

À cette occasion, le Directeur de l'Ensemble Artistique National (DEAN), Monsieur Marcel ZOUNON a souligné tout l'intérêt pour le Bénin de participer à cet évènement qui a enregistré la participation d'une dizaine de pays africains. Une participation qui, à en croire ses propos, entre dans la droite ligne de la vision de partage d'expériences entre les pays et surtout de sauvegarde et de promotion du patrimoine culturel africain. 

Il faut noter que pendant son séjour sur la terre ivoirienne, la délégation béninoise a également pris part aux débats scientifiques organisés sur les potentiels touristiques de la ville et le mécanisme de leur mise en tourisme pour le développement de l'économie nationale. Le chef de la délégation est surtout intervenu sur l'apport du tourisme en lien avec le patrimoine culturel au développement socioéconomique, culturel des pays africains. 

Le Carnaval Manhindi d'Agneby-Tiassalé, c'est aussi une exposition d'objets d'art et d'articles artisanaux. Et le Bénin n'y a pas fait piètre figure. Des artisans béninois y ont exposé plusieurs objets pendant les 96 heures qu'a duré cette première édition.

km

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Dans le cadre de ses activités, le Programme National de Cohésion Sociale (PNCS) a organisé, le jeudi 27 avril 2023 à Kaniasso (630 km au nord), dans la région du Folon, un atelier de renforcement des capacités techniques des acteurs et des leaders sociaux sur la gestion de la rumeur, de la prévention et la lutte contre les discours de haine.

Après les départements de Diawala et Ougangolodougou le mois dernier, le PNCS poursuit sa croisade à Kaniasso pour sensibiliser les populations sur les dangers des discours de haine dans un contexte d’année électorale et promouvoir le vivre-ensemble. 

Les électeurs ivoiriens sont appelés aux urnes le 2 septembre prochain pour élire les conseillers municipaux et régionaux. En règle générale, les discours de haine et fausses informations prospèrent pendant les périodes électorales sur le continent. 

En présence des autorités administratives, politiques, coutumières et religieuses ainsi que de nombreux jeunes et femmes de la localité, Dr Théodore Konimi, Directeur général du PNCS, a animé un atelier sur le thème de sa tournée. Il est d’abord revenu sur le contexte de création du PNCS qui, au sortir de la crise post-électorale de 2011, a été pensé pour ‘’ressouder le tissu social, promouvoir le vivre-ensemble’’. 

‘’Dans le souci de consolider la paix et de renforcer les liens de confiance et la cohabitation pacifique entre les différentes communautés, de nombreux efforts ont été entrepris par le Gouvernement dans la conduite de dialogues inter-communautaires et socio-sécuritaires’’ a instruit Dr Konimi. Des initiatives qui ont, selon lui, contribué au renforcement de la cohésion sociale dans le pays.

Pour le DG du PNCS, les discours de haine qui désignent des boucs émissaires, créent des stéréotypes, stigmatisent et utilisent un langage dégradant, servent souvent de base à des théories complotistes, à la désinformation, ainsi qu’au déni et à la déformation d’événements.

‘’Les discours de haine sont utilisés pour déshumaniser des personnes. Il est le fondement du chaos de la cohésion sociale. Il ne devrait pas y avoir de tolérance pour les discours de haine ou les stéréotypes ethniques, raciaux ou religieux’’, a mis en garde le premier responsable du PNCS. 

Après le discours introductif de Dr Théodore Konimi, une communication sur deux modules a été faite par l’expert Séka Michel, Directeur de l’Unité nationale.

Sur le premier module concernant la gestion de la rumeur, Séka Michel, a invité les participants à définir en langue locale la rumeur et identifier ses caractéristiques. 

Après cette phase de manipulation et d'échanges participatifs et interactifs, le formateur a relevé les conséquences de la rumeur sur la cohésion sociale et les stratégies pour contenir le phénomène de la rumeur.

Concernant le deuxième module intitulé "prévention et lutte contre les discours de haine" le formateur a  sensibilisé les leaders communautaires, les responsables des associations de jeunesse et des femmes sur l'usage responsable des réseaux sociaux qui diffusent souvent des messages de haine fragilisant la cohésion sociale.

Au total, les deux modules qui cadrent  avec la réalité de Kaniasso, une zone de fragilité au nord de la Côte d'Ivoire ont permis aux populations de comprendre les dangers que représentent ces fléaux pour la société.

Source: Top News Africa

 

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