Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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Le ministre des Sports, Monsieur Oswald HOMEKY et son homologue de la Fédération de Russie, Oleg MATYTSIN, ont procédé, au nom de leurs pays respectifs, à la signature d'un accord de partenariat. Il s'agit d'un Mémorandum d'entente entre les deux nations pour matérialiser la coopération et la formation dans le domaine de l'éducation sportive et physique pour le Bénin. C'était le mardi 25 avril 2023 dans la salle fleuve jaune du Ministère des affaires étrangères. 

Cette signature intervient dans le cadre de la visite de travail au Bénin du Ministre des sports de la Fédération de Russie. Le Bénin peut aussi désormais compter sur l’expertise de la Russie notamment les aspects de coopération, de formation et de partenariat entre différentes associations sportives.

Heureux de voir formaliser un partenariat, pour le ministre des Sports Russe, Monsieur Oleg MATYTSIN, « c'est un pas très important que le Bénin et la Russie viennent de faire. Nous allons coopérer dans le domaine du sport et de la culture physique. Le sport est une force qui nous unit tous. C'est aussi la volonté du Président Vladimir POUTINE qui a signé récemment un document conceptuel dans ce sens ». Il a fait savoir que le sport est une force qui unit. "Si on parle le langage de la diplomatie, le sport c'est l'ambassadeur de la paix... Nous constatons aujourd'hui qu'il y a certaines turbulences dans les relations internationales. En signant donc ce genre de Mémorandum, nous rendons le monde plus stable ". 

Monsieur Oswald HOMEKY, quant à lui, s'est dit heureux de savoir que l'action menée humblement par le gouvernement du Président Patrice TALON, suscite de l'intérêt auprès des grandes Nations comme la Russie. Il ajoutera que « la signature de ce Mémorandum est un acte fondateur qui est pour nous, le début d'une marche que nous devons faire ensemble. Le Bénin est un pays rempli de talents dans l'ensemble de nos 77 communes et aussi au sein de la diaspora... Je suis heureux que le Mémorandum que nous avons signé, comprenne principalement les aspects de coopération, en ce qui concerne la formation ainsi que la coopération entre les différentes associations sportives. C'est un bonheur de vous avoir à nos côtés ». 

L'hôte du Ministre Oswald HOMEKY a par la suite visité le stade Général Mathieu KEREKOU où il a vu le joyau, objet de toutes les convoitises dans la sous-région. C'est a Grand-Popo à 70 km de Cotonou que le ministre des Sports Russe, Oleg MATYTSIN a terminé son périple. Il a apprécié le stade de Grand-Popo qui accueille les matchs du championnat Beninois de football, stade construit dans le cadre du projet des 22 stades dans nos pays. 

Il faut rappeler que c'est une première fois qu'un ministre des Sports Russe foule le sol Beninois.

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Ecobank Côte d’Ivoire, filiale de banque panafricaine Ecobank a tenu ce jour - son Assemblée Générale ordinaire annuelle en présence de M. Michel Aka-Anghui, Président du Conseil d’Administration et de M. Paul-Harry Aithnard, Directeur Général de Ecobank Côte d’Ivoire et Directeur Exécutif pour la zone UEMOA.

Ecobank Côte d’Ivoire a réuni ses actionnaires lors de son Assemblée Générale ordinaire annuelle. Après présentation du rapport de gestion du Conseil d’Administration, du rapport général et des rapports spéciaux des Commissaires aux comptes, l’Assemblée Générale Ordinaire a approuvé sans réserve lesdits rapports, les comptes et les états financiers de synthèse de Ecobank Côte d’Ivoire au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2022.

Ainsi, il ressort de l’analyse des comptes un résultat net bénéficiaire d’un montant de quarante-quatre milliards cinq cent quatre-vingt-dix-sept millions six cent cinquante-deux mille deux cent vingt-trois (44 597 652 223) Francs. Sur ce résultat net, l’Assemblée Générale a approuvé la distribution d’un dividende de Trente-trois milliards cinq cent quatre-vingts millions huit cent soixante-six mille Francs CFA (33 580 866 000) Francs CFA, qui correspond à un montant brut de six cent dix (610) Francs, et un montant net par action de cinq cent quarante-neuf (549) Francs CFA.

Au niveau de la gouvernance, l’Assemblée Générale Ordinaire a pris acte de la démission de Monsieur Adonis Raphaël Séka, de sa fonction d’Administrateur de Ecobank Côte d’Ivoire intervenue le 29 juillet 2022. L’Assemblée Générale Ordinaire a également décidé de renouveler les mandats d’Administrateurs de Ecobank Transnational Incorporated (ETI), de Madame Alice Anthony Diomandé et de Monsieur Jean-Pierre N’Guessan, pour une durée de trois ans. Enfin, l’Assemblée Générale Ordinaire, sous réserve de l’avis favorable de la Commission Bancaire de l’UEMOA, nomme Madame Marjorie Saint Lot et Monsieur Semiyou Wilfrid Lauriano Do Rego, en qualité d’Administrateurs de Ecobank Côte d’Ivoire.

« Avec un produit net bancaire de 99 milliards, et un résultat net de 45 milliards, Ecobank est fière de présenter à ses actionnaires un résultat en constante croissance depuis plusieurs années. Ces résultats positifs s’inscrivent dans l’exécution du plan de notre institution « Réussir Ensemble » porté par l’ensemble des Ecobanquiers » explique Paul Harry Aithnard, Directeur Général de Ecobank Côte d’Ivoire et Directeur exécutif pour la région UEMOA.

« Le dividende proposé aux actionnaires représente un ratio de 75% du résultat net, ce qui reflète la volonté de rémunérer les actionnaires à un niveau adéquat tout en continuant à renforcer les fonds propres de la banque. Ce niveau de dividende est en progression de 32% par rapport à l’exercice précédent. Quant au montant net par action, il se traduit par un rendement  net de 11 % par rapport à un cours de l’action de Quatre mille neuf cent quarante-cinq (4945) Francs CFA au 31 décembre 2022 » conclu M. Michel Aka-Anghui, Président du Conseil d’Administration.

A propos de Ecobank Côte d'Ivoire :

Ecobank Côte d’Ivoire est une filiale du Groupe Ecobank, le principal groupe bancaire panafricain indépendant. Ecobank Transnational Incorporated (ETI) est la société mère du Groupe Ecobank, le premier groupe bancaire panafricain indépendant. Le Groupe Ecobank emploie plus de 13 000 collaborateurs au service d’environ 32 millions de clients dans les secteurs de la banque des particuliers, la banque commerciale et la banque de grande clientèle dans 33 pays africains. Le Groupe possède un agrément bancaire en France et dispose de bureaux de représentation à Addis Abeba en Éthiopie, à Johannesburg en Afrique du Sud, à Beijing en Chine, à Londres au Royaume-Uni et à Dubaï aux Émirats Arabes Unis. Le Groupe offre une gamme complète de produits, services et solutions bancaires notamment les comptes bancaires et de dépôt, la gestion de trésorerie, le conseil, les opérations de trading, la négociation des valeurs et la gestion de patrimoine. ETI est cotée en bourse sur plusieurs marchés boursiers, à savoir le Nigérian Stock Exchange à Lagos, le Ghana Stock Exchange à Accra et la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières à Abidjan.

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L’Union Africaine de Radiodiffusion (UAR), organisation professionnelle incontournable en Afrique, devient membre de l’Association Convergence, engagée en faveur de la protection et de la valorisation des contenus audiovisuels sur le continent africain. À travers cette adhésion, l’UAR affirme ainsi son soutien à la création audiovisuelle, notamment à travers la lutte contre le piratage.

À travers la signature d’un accord, le 3 avril 2023, l’Union Africaine de Radiodiffusion (UAR) a officialisé son adhésion à l’Association Convergence. Organisation professionnelle de premier plan en Afrique qui rassemble 80 acteurs de l’audiovisuel sur le continent, l’UAR est également la seule organisation africaine membre de la World Broadcasting Union (WBU), fédération internationale de ce secteur.

Compte tenu de l’engagement de l’Union Africaine de Radiodiffusion dans le développement des médias africains et de leur rayonnement, l’Association Convergence a aussi admis cette organisation en tant que neuvième membre de son Conseil d’administration. L’UAR a en effet sollicité l’appui de l’Association Convergence dans le but de sensibiliser et de mobiliser les chaînes publiques africaines contre le piratage, lequel entraîne chaque année des pertes significatives estimées à 120 milliards de francs CFA (183 millions d’euros) pour le secteur audiovisuel.

« En rejoignant l’Association Convergence, nous souhaitons envoyer un signal fort en faveur de la production audiovisuelle et de son développement pérenne sur le continent africain. Nous partageons une ambition commune, celle de faire rayonner les médias et les contenus innovants. Et pour cela, il est nécessaire de travailler ensemble autour de solutions et d’actions destinées à valoriser le potentiel de l’audiovisuel en Afrique » déclare Grégoire Ndjaka, directeur général de l’Union Africaine de Radiodiffusion (UAR).

« Il est crucial que les professionnels du secteur de l’audiovisuel et leur travail puissent être reconnus, telle est la raison d’être de l’Association Convergence et le sens de cette nouvelle adhésion de l’Union Africaine de Radiodiffusion » rappelle Béatrice Damiba, présidente de l’Association Convergence. « Nous agissons au quotidien pour la protection et de la valorisation des contenus audiovisuels en Afrique. En accueillant le réseau UAR, nous sommes convaincus qu’ensemble, nous pourrons porter cet engagement et soutenir les acteurs de l’audiovisuel africain. » 

L’Union Africaine de Radiodiffusion contribuera de manière effective à l’ensemble des activités de l’Association Convergence, notamment en jouant un rôle actif d’information, de sensibilisation et de formation auprès de ses membres à travers le continent et des membres des associations partenaires dans le monde entier.

À propos de l’Union Africaine de radiodiffusion (UAR)

L’Union Africaine de Radiodiffusion est le plus grand organisme professionnel des médias en Afrique qui rassemble les organismes de radio et de télévision nationaux et privés des États Africains. L’UAR est chargé de développer tous les segments de l’industrie de la télévision et de la radiodiffusion en Afrique.

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La Côte d’Ivoire se prépare à abriter la première édition de la Rencontre Régionale de formation des journalistes des médias en ligne francophones de l’Afrique de l’ouest, sur la question de la liberté d’expression et des droits humains. Cette rencontre qui se tiendra du 27 au 28 avril et qui s’inscrit dans le contexte des 75 ans de la célébration de la déclaration Universelle des Droits de l’Homme et à la veille de la journée mondiale de la liberté d’expression portera une attention particulière à la sécurité des journalistes en tenant compte de la dimension genre.

Selon Robert Kotchani, Représentant régional du HCDH pour l’Afrique de l’Ouest « Cette activité constitue le résultat d’une collaboration entre le Haut-Commissariat des Nations unies aux Droits de l’Homme, le bureau régional pour l’Afrique de l’Ouest (HCDH-BRAO), les agences des Nations unies que sont : UNESCO et ONU Femmes et les partenaires nationaux que sont le CNDH-CI et le REPPRELCI ».

Une quarantaine de participant-es sont attendu-es en provenance du Burkina Faso, du Benin, de la Guinée, du Mali, du Togo et du Sénégal, 20 reporters de Côte d’Ivoire et 11 journalistes régionaux. Il s’agira des Président-es des réseaux de médias en ligne et des pionniers de la presse en ligne régionale.

La protection des journalistes est l’objet d’un large cadre de coopération entre le HCDH-BRAO et l’UNESCO. En novembre 2019, les deux entités de l'ONU ont conclu un protocole d'accord décrivant une coopération renforcée pour promouvoir la sécurité des journalistes. 

Ce protocole s’inscrit dans un large spectre de protection de la liberté des médias et des droits des journalistes, notamment en coordonnant la mise en œuvre du Plan d'action de l'ONU sur la sécurité des journalistes et la question de l'impunité, qui a été élaboré en 2012.   

Ce projet global est le fruit de la Conférence mondiale sur la liberté de la presse de 2020 et de l'Engagement de La Haye à accroître la sécurité des journalistes. Sa mise en œuvre est effective dans le cadre de la coopération entre le HCDH-BRAO et l'UNESCO, qui vise à intensifier les efforts pour favoriser des médias indépendants et libres, et la reconnaissance publique de la valeur de l'accès à l'information, ainsi que la prévention et la protection des journalistes, à l’encontre des violations qu’ils subissent, avec un accent sur les femmes journalistes, mais aussi les médias en ligne.

La tenue de cette rencontre régionale des acteurs de la presse, permettra de favoriser la mise en place d’un collectif régional de médias sensibilisés aux Droits de l’Homme ; pour accentuer le plaidoyer en faveur de médias indépendants et libres et la reconnaissance publique de la valeur de l'accès à l'information dans le contexte des 75 ans de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme.

Ainsi les journalistes contribueront à rendre compte de la liberté d'expression, de la liberté des médias, de la sécurité des journalistes et d'autres questions relatives aux droits de l'Homme, y les questions liées au genre et leur manifestation dans les médias, y inclus la violence en ligne, et comment éviter les stéréotypes surtout dans des situations et contextes spécifiques (élections, manifestations, justice raciale, conflits armés et pandémies).

La tenue de ces deux jours de rencontre est précédée par une grande conférence publique marquant le lancement de la célébration des 75 ans de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, à Abidjan. La conférence se tient le 25 avril, à la Maison de la Presse de Côte d’Ivoire sous forme de panel coanimé par M. Robert Kotchani, Représentant régional du HCDH BRAO, Mme Antonia Sodonon, Représentante pays d’ONU Femmes et M. Mame Oumar Diop Représentant du bureau de l’UNESCO en Côte d’Ivoire. Ce panel constitue une tribune regroupant des centaines d’élèves des écoles de journalisme d’Abidjan, organisée par le Réseau des Professionnels de la Presse en Ligne de Côte d’Ivoire présidé par M. Lassina Serme en présence de la Présidente du Conseil National des Droits de l’Homme de Côte d’Ivoire, Mme Namizata Sangaré.

Sercom

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Donner du sourire aux personnes en difficultés financières tout en leur permettant de se ravitailler à moindre coût dans les magasins solidaires, c’est le pari qu’entend relever l’ONG Smiling Africa Our Dream (SAOD) à travers son projet dénommé « My Charity Shop ».

Le lancement officiel est prévu le 29  avril  2023 à Cocody, à Inday’s, non loin de l’école EPP Château. Avec la phase pilote qui se fera en collaboration avec onze (11) magasins (points relais) dont sept (7) dans le district d’Abidjan et quatre (4) dans les villes de Bouaké, Yamoussoukro et Daloa.

Il s'agit également, pour ce projet de sensibiliser les populations sur l'importance de la solidarité et de mobiliser personnes physiques et morales au soutien de l'action de l'ONG SAOD en faveur des plus vulnérables.

Le projet est calqué sur le modèle des magasins de bienfaisance anglo-saxons. En effet, ces magasins de seconde main commercialisent des articles reçus gratuitement des particuliers et entreprises afin de financer des œuvres de bienfaisance et des projets sociaux.

MY CHARITY SHOP consistera donc en la collecte de dons auprès de personnes ou entités généreuses et les offrir à vil prix aux personnes vulnérables à travers des magasins solidaires et les foires de rencontre entre l’offre et la demande.

MY CHARITY SHOP est une réponse aux problématiques réelles des personnes en difficultés financières car leur offrant, à des prix abordables, des produits de première nécessité et valorisant le don des philanthropes qui est redistribué de manière équitable aux personnes qui en ont le plus besoin. D’un autre regard, le projet permet de réduire le gaspillage et financer des projets caritatifs à partir des bénéfices générés.

A travers le projet MY CHARITY SHOP, l’ONG SAOD vise à contribuer à la réduction de la pauvreté ainsi que de l'exclusion sociale.

A long-terme, l’ONG compte travailler avec les autorités et les organismes de lutte contre la pauvreté pour étendre le projet au maximum de zones vulnérables.

mc

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Le président Gabonais Ali Bongo a entamé, le mercredi 19 avril 2023, une visite officielle de 48 heures en Chine destinée à renforcer la coopération entre les deux pays.

Au cours de ce séjour chinois, Ali Bongo sera reçu par son homologue chinois Xi Jinping avec qui il discutera de l’économie et de la politique. La signature de plusieurs accords dans divers domaines dont l’agriculture est au menu de cette visite.

La coopération entre le Gabon et la Chine a été nouée en 1974. Depuis lors, la Chine est devenue un partenaire économique stratégique pour le Gabon.  

En effet, le Gabon exporte vers la Chine, du bois, du pétrole et du manganèse, quand en retour la Chine exporte vers le Gabon des produits manufacturés. 

En 2022, le commerce entre le Gabon et la Chine a connu une augmentation de 51%, soit 4,55 milliards de dollars (plus de 2250 milliards FCFA).

La balance commerciale est largement favorable au Gabon dont les exportations vers la Chine se sont élevées à 3,97 milliards de dollars. 

TnA

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Conduite par Camille Grenier, Directeur des opérations et comprenant Mme Julie Pailhès, Chargée de projet, une délégation du projet Forum Information et Démocratie a séjourné à Abidjan où elle a remis, le jeudi 20 avril 2023, au Réseau des Professionnels de la Presse en Ligne de Côte d'Ivoire (REPPRELCI), partenaire local du Forum, son dernier rapport sur le partenariat pour l’information et la démocratie.

La rencontre qui s’est déroulée dans un réceptif hôtelier d’Abidjan a été l’occasion pour Camille Grenier, Directeur des Opérations de rappeler que le partenariat international pour l’information et la démocratie a été officiellement lancé en 2019 en marge de l’Assemblée générale des Nations Unies qui est, à ce jour, endossé par 50 Etats à travers le monde.

‘’Il s’appuie sur une Déclaration de la société civile sur l’information  et la démocratie rédigée par 25 personnalités de 18 nationalités dont de nombreux lauréats du prix Nobel’’, a-t-il indiqué.

Selon lui, cet engagement intergouvernemental stipule que ‘’l’espace d’information et de communication est un bien public partagé d’une grande valeur démocratique’’, espérant que la Côte d’Ivoire qui n’a pas encore endossé, jusque-là, le texte, le fera bientôt.

A ce sujet, le président du REPPRELCI, Lassina Sermé a exploré des pistes visant à faire des plaidoyers auprès des autorités ivoiriennes, notamment, le ministère de la Communication et de l’économie numérique, et le ministère d’Etat, ministère des affaires étrangères, de l’intégration et de la diaspora.

Le Forum, selon M. Grenier, est en train de créer l'Observatoire sur l'information et la démocratie, l’équivalent de ce que le GIEC (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat) représente pour le changement climatique, afin  d’évaluer ‘’les moyens, les normes et l'architecture de l'espace d'information et de communication et leurs impacts sur la démocratie’’.

Concernant les perspectives de l’année 2023, Mme Julie Pailhès, la Chargée de projet a annoncé la rencontre du groupe de travail en septembre suivie d’entretiens individuels des experts en octobre et novembre pour mettre le cap en janvier 2024 avec la publication du rapport dont l’édition 2022 a été remis au président du REPPRELCI, Lassina Sermé, par Camille Grenier, pour enrichissement. 

Au nom du REPPRELCI et des experts, Mme Evelyne Deba, journaliste, présentatrice télé a exprimé la gratitude du Réseau à la délégation hôte, soulignant la fierté de l’organisation d’être associée à cet important projet au service de l’information et de la démocratie. 

‘’C’est une rencontre fructueuse. Hormis le rapport qui nous a été remis en tant que partenaire au projet, nous avons échangé sur les perspectives à dégager pour l’année 2023’’, a indiqué M. Sermé à l’issue de la rencontre qui a mobilisé une dizaine d’experts du REPPRELCI et de la société civile ivoirienne.

Après l’atelier de présentation du rapport aux experts, la délégation du Forum a été reçue par le président de l’Autorité Nationale de la Presse (ANP, le régulateur de la presse imprimé et numérique), M. Samba Koné entouré pour l’occasion par quatre de ses collaborateurs. 

Au cours des échanges enrichissants, M. Camille Grenier, Directeur des Opérations du Forum a relevé qu’il s’agit notamment à travers cette initiative de « sensibiliser la population à s’autoréguler en matière d’information, mais également de mettre en relief la nécessité pour la population de comprendre que nous avons un bien commun qui doit être utilisé avec prudence ».

A la Haute Autorité de la Communication audiovisuelle (HACA, régulateur de la communication audiovisuelle) où la délégation a été reçue par le Président de l’institution, Me René Bourgoin, les échanges ont été également enrichissants. 

 « C’est un projet qui ne peut qu’emporter notre adhésion », a déclaré le président de la HACA après la présentation du Forum, de ses activités et de ses perspectives.  Selon lui, l’enjeu des réseaux sociaux aujourd’hui, est qu’ils sont à la fois pour la démocratie et contre la démocratie quand ils sont mal utilisés. 

L’une des recommandations fortes du Forum Information et Démocratie est de créer une plateforme d’échanges avec les GAFAM, un acronyme qui renvoie aux cinq plus grandes plateformes numériques, célèbres essentiellement pour leur moteur de recherche (Google), leur matériel informatique et leurs appareils mobiles (Apple), leurs réseaux sociaux (Facebook devenu Méta), leur place de marché (Amazon) et leurs systèmes d'exploitation (Microsoft).

Le Directeur général de l’Agence de Soutien et Développement des Médias (ASDM), Sindou Méïté a également reçu la délégation en présence de son Comité directeur. Les recommandations du Forum relatives au financement des médias et leur viabilité ont retenu l’attention de l’ASDM.

En outre, la délégation du Forum Information et Démocratie a été reçue par le Porte-parole du ministère d’Etat, ministère des affaires étrangères, de l’intégration africaine et de la diaspora, Sam Wakouboué Dago, également Directeur de la communication de ce ministère.  

Saluant le Forum et ses objectifs, M. Dago a promis de rendre compte à la ministre d’Etat, ministre des affaires étrangères, de l’intégration africaine et de la diaspora, Kandia Camara. L’adoption du texte du Forum qui n’est pas contraignant passe généralement par le ministère des affaires étrangères. 

Enfin, Camille Grenier et Julie Pailhès ont été reçus le vendredi 21 avril 2023 par l’ambassadeur de la France en Côte d’Ivoire, Jean-Christophe Belliard.

La délégation a achevé sa mission en Côte d’Ivoire ce dimanche 23 avril 2023. Elle est attendue à Cotonou au Bénin pour le même exercice à partir ce lundi 24 avril 2023.

Initié par Reporters sans frontières (RSF), le Partenariat international sur l'information et la démocratie vise à développer des réponses systémiques pour faire face au chaos informationnel, à la désinformation et fournir des garanties démocratiques dans l'espace mondial de l'information et de la communication.
 
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En vue de garantir aux populations ivoiriennes l’accessibilité à une meilleure protection sociale, le gouvernement ivoirien, sous l’impulsion du Président de la République, a mis en place trois nouveaux produits de sécurité sociale. Il s’agit de la Retraite Complémentaire par capitalisation dénommée La Complémentaire, du Régime social des travailleurs indépendants (RSTI) et de la Couverture maladie universelle (CMU).

Ces trois instruments qui participent du Programme social du Gouvernement, ont récemment fait l’objet de la "Ronde du social", une caravane de sensibilisation de proximité initiée par le Ministère de l’Emploi et de la Protection sociale. A cette occasion, les populations ont été exhortées à s’approprier ces nouveaux outils qui visent à améliorer leurs conditions de vie.

La retraite est un projet d’avenir qui se prépare dès le premier jour d’activité professionnelle. C’est pourquoi le Gouvernement, au terme d’un processus de dialogue social avec l’Institution de Prévoyance sociale de la Caisse générale de Retraite des Agents de l’Etat (IPS-CGRAE) et l’ensemble des représentants syndicaux de la Fonction publique, a élaboré La Complémentaire. Destiné aux fonctionnaires et agents de l’Etat en activité, La Complémentaire offre la possibilité de constituer une épargne sécurisée qui vient compléter leur régime de base, notamment la retraite de base par répartition. Ce nouveau produit donne la possibilité aux fonctionnaires et agents de l’Etat de bénéficier d’une pension de retraite supplémentaire qui leur assurera, ainsi qu’à leur famille, un niveau de vie confortable, une fois à la retraite. Avec La Complémentaire, le fonctionnaire ou agent de l’Etat épargne à son rythme au cours de sa phase d’activité pour financer sa propre retraite et consommer son capital le moment venu, en complément de sa retraite de base par répartition.

Pour ce qui est des modalités d’adhésion, elles sont systématiques pour tout fonctionnaire ou agent de l’État recruté après la date exécutoire du décret portant création du régime (10 août 2020), et volontaires pour tout fonctionnaire ou agent de l’État déjà en activité à la date du 10 août 2020. Adoptée par le Gouvernement depuis le 24 juin 2020 et officiellement lancée le 2 novembre 2021, ce sont environ 40 500 fonctionnaires qui ont souscris à la Complémentaire, en février 2023.

Concernant le Régime social des Travailleurs indépendants (RSTI), il concerne les travailleurs de l’informel qui pourront ainsi bénéficier, à l’instar des travailleurs du secteur formel, d’une protection sociale plus complète. Le RSTI a pour cibles, entre autres, les agriculteurs, artisans, commerçants, transporteurs, sportifs, artistes, libéraux, consultants, exploitants miniers ou dirigeants non-salariés d’entreprise, guides religieux et les Ivoiriens travaillant à l’étranger. Institué par l’État de Côte d’Ivoire par l’Ordonnance n°2019-636 du 17 Juillet 2019 et lancé en mars 2020, le Régime social des Travailleurs indépendants est la couverture sociale obligatoire pour tous les travailleurs indépendants de Côte d’Ivoire.

Le RSTI protège le travailleur indépendant en cas de maladie, d’accident, de maternité et de vieillesse en lui servant des prestations sociales. Il offre deux principales prestations sociales au travailleur indépendant qui sont les indemnités journalières (revenu de remplacement) et la pension de retraite.

Les indemnités journalières sont payées à tout travailleur indépendant en cas de maladie ou d’accident occasionnant une incapacité de travail de plus de 14 jours. Elles sont également versées à la femme travailleuse indépendante en cas de maternité lorsqu’elle arrête de travailler pendant 3 mois (congé de maternité). La pension de retraite, quant à elle, est payée au travailleur indépendant jusqu’à son décès. Elle est doublée si le travailleur indépendant à la retraite a également cotisé à la retraite complémentaire.

Pour bénéficier des prestations du régime social, le travailleur indépendant doit se déclarer à la Caisse nationale de Prévoyance sociale (CNPS) en précisant son métier et le montant de la cotisation sociale qu’il s’engage à payer par mois. Le travailleur indépendant doit avoir cotisé au moins pendant dix ans pour bénéficier de la pension à vie. A fin 2022, ce sont plus de 160 000 personnes qui ont été enrôlées au RSTI.

Afin d’assurer à l’ensemble de la population vivant en Côte d’Ivoire un accès aux soins de santé de qualité et aux médicaments et de réduire les disparités entre les différentes couches sociales, La loi 2014-131 du 24 mars 2014 a institué la Couverture Maladie Universelle (CMU). Cet outil de protection sociale est rentré dans sa phase active avec le début de prélèvement des cotisations en juillet 2019 et le démarrage des prestations en octobre 2019.

La Couverture maladie universelle, épicentre du programme "Une Côte d’Ivoire solidaire", s’inscrit dans le cadre de l’amélioration continue du pouvoir d’achat des populations. L’enrôlement est gratuit et le coût de la cotisation mensuelle est fixé à de 1 000 FCFA. Elle permet de bénéficier de 70% de remise sur plusieurs actes médicaux. L’assuré assume le "ticket modérateur" qui de 30%. La CMU couvre les consultations, les examens de laboratoire, les interventions chirurgicales, les soins bucco-dentaires, les hospitalisations, les examens d’imagerie, les médicaments…

Sur instruction du Chef de l’État Alassane Ouattara, les cotisations CMU des planteurs affiliés aux Conseils Café-Cacao, Coton-Anacarde et Hévéa-Palmier à Huile seront payées par lesdits Conseils.

Depuis février 2023, un nouveau système d’enrôlement à la CMU permet la production de la carte d’assuré en 10 minutes. Ainsi, la personne enrôlée peut désormais recevoir sa carte sur place.

Avec le vaste programme de construction, de réhabilitation et d’équipement des établissements sanitaires en cours dans le pays, le réseau de soins CMU, qui était de 1 296 établissements sanitaires agréés CMU en 2022, va être élargi à 2 948 établissements sanitaires.

Les statistiques de la CMU au 30 novembre 2022 produites par, la Caisse Nationale d’Assurance Maladie (CNAM), indiquaient 3 644 275 personnes enrôlées, 3 460 562 cartes produites, 2 555 860 cartes distribuées, plus de 690 000 actes médicaux délivrés et un taux de service des médicaments à 37,83%.

Au total, la réalisation de toutes ces actions contribue à l’amélioration de la couverture sociale de la Côte d’Ivoire. Ainsi, les fonctionnaires et agents de l’Etat sont invités à souscrire à La Complémentaire, les travailleurs indépendants à la RSTI et toutes les populations ivoiriennes à la CMU.  

km

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Les marines chinoise et singapourienne mèneront des exercices militaires conjoints à Singapour conformément à un accord conclu entre les deux pays, a annoncé lundi 24 avril 2023 le ministère chinois de la Défense.

Le ministère n’a pas précisé exactement quand l’exercice aura lieu, mais a indiqué que les forces de la marine de l’Armée populaire de libération (APL) resteront à Singapour de fin avril à début mai, période au cours de laquelle elles prendront également part à l’IMDEX Asia, plus important événement de défense maritime en Asie, qui devrait avoir lieu du 3 au 5 mai à Singapour.

Une délégation de la marine de l’APL participera également à des séminaires sur la sécurité maritime internationale lors de l’événement, a fait savoir le ministère chinois.

ng

 
 

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L’Inde et les 15 pays de la Communauté Caribéenne (Caricom) vont tenir un sommet commercial annuel, a annoncé samedi 22 avril 2023 le ministre indien des Affaires étrangères indien, Subrahmanyam Jaishankar à Georgetown, capitale du Guyana, où se trouve le siège de l’organisation régionale.

Ce sommet aura lieu alternativement en Inde et dans un pays des Caraïbes, a souligné M. Jaishankar après une réunion des responsables de la Caricom.

Le ministre indien effectue une visite de quatre jours au Guyana, pays du nord-est de l’Amérique du sud dont près de 40% de la population est d’origine indienne.

Le président de la Confédération industrielle d’Inde (CII), Jai Shroff a appelé à une plus grande coopération entre son pays et les Caraïbes et l’Amérique latine: “L’Inde et l’ALC (Amérique latine et Caraïbes) partagent des aspirations et des défis communs et il y a eu de nombreuses interactions politiques malgré la distance. L’industrie indienne s’efforce de renforcer sa présence sur le marché latino-américain”, a-t-il déclaré.

M. Shroff a noté que le Guyana suscite un intérêt international croissant. “La découverte récente de pétrole et de gaz au Guyana a ouvert d’immenses perspectives de coopération et de développement”, a-t-il dit, précisant qu’il existe d’autres opportunités dans le domaine de l’agriculture et de la production alimentaire.

Le ministre guyanien des Finances, Ashni Singh a encouragé les entreprises indiennes à s’installer et investir au Guyana soulignant que “tout producteur basé au Guyana bénéficie d’un accès privilégié au marché de la Caricom”.

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