Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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La 20e Exposition internationale de l’industrie automobile de Shanghai (Auto Shanghai 2023) s’est ouverte mardi 18 avril 2023 dans cette métropole située à l’Est de la Chine, avec la participation de plusieurs pays dont le Maroc.

Un stand marocain a été inauguré à cette occasion par le ministre délégué auprès du Chef du gouvernement chargé de l’Investissement, de la Convergence et de l’Évaluation des Politiques Publiques, Mohcine Jazouli, qui conduit un roadshow en Chine, accompagné par le directeur général de L’Agence marocaine de développement des investissements et des exportations (AMDIE), Ali Seddiki.

Le pavillon présente les atouts qui font du Maroc une destination de choix pour les industriels du secteur de l’automobile. Des explications sont fournies sur place aux différents visiteurs et opérateurs en quête d’informations sur le marché marocain et sur les opportunités qu’offre le Royaume en tant que marché prometteur et plateforme vers d’autres régions en Europe, en Afrique, au Moyen-Orient et en Amérique.

Le secteur de l’industrie automobile est devenu l’un des secteurs les plus prometteurs de l’activité économique au Maroc. Avec près de 100 milliards de dirhams d’exportations en 2022, il s’est imposé comme pilier de l’économie marocaine et des exportations du pays.

Le Maroc est aujourd’hui le 1er producteur de véhicules passagers en Afrique avec une capacité installée de près de 1 million de véhicules par an. Avec plus de 65% de composants 100% made in Morocco, l’écosystème automobile national composé de plus de 250 sous-traitants, opère sur l’ensemble de la chaîne de valeur et produit localement 9 modèles de voitures à ce jour.

Le Maroc est également fortement engagé dans une démarche de réduction de consommation énergétique à travers l’utilisation des énergies renouvelables par le secteur. En 2022, 41% de la capacité installée de voiture était issue d’une production décarbonée et l’objectif pour 2030 est de passer à 64%.

Par ailleurs, le stand offre des informations sur le climat général des affaires au Maroc et les avantages qu’offre le Royaume ainsi que les grandes infrastructures du pays, dont le réseau autoroutier développé et le port Tanger-Med, qui font la force du Maroc, aux côtés d’autres atouts.

L’accessibilité qu’offre le Maroc, qui dispose de 54 accords de libre-échange soit un marché de 1,3 milliard de consommateurs, est également mise en relief lors de ce salon, qui devra durer jusqu’au 27 avril.

Par ailleurs, un film institutionnel est diffusé au stand, retraçant les avancées réalisées par le Maroc au niveau du développement des infrastructures et mettant en exergue les opportunités qui s’offrent à la coopération entre le Maroc et la Chine, deux pays liés par un partenariat stratégique depuis 2016.

Dans une déclaration à la presse, M. Jazouli a mis en avant l’importance de la participation du Maroc à ce salon, qui demeure la plus grande manifestation de l’industrie automobile au monde.

Il a souligné que l’industrie automobile au Maroc a atteint une capacité de production d’un million de véhicules grâce à la vision de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, qui a fait de cette industrie un secteur moteur de l’exportation et de la création d’emploi.

Rappelant les grandes innovations que connait le secteur, notamment celui des véhicules à nouvelles énergies, le ministre a fait savoir que des investissements sont prévus dans ce segment. Des échanges très poussés ont été engagés, à l’occasion du salon de Shanghai, dans l’objectif de drainer des investissements chinois dans la mobilité électrique au Maroc.

L’Auto Shanghai est le premier salon international de l’automobile de classe A à se tenir en Chine depuis que le pays a démantelé sa stratégie de lutte contre la pandémie du Covid-19.

Plus de 1.000 entreprises du monde entier prennent part au salon, qui se tient au Centre national des expositions et des congrès (Shanghai), présentant les dernières nouveautés d’une industrie automobile à la pointe de la technologie.

Avec 13 salles d’exposition intérieures, il dispose d’une superficie d’exposition totale de plus de 360.000 mètres carrés.

En marge du salon, l’AMDIE organise lundi une conférence Morocco Now sous le thème « China-Morocco : Bridging our economies through trade and investment », une opportunité pour présenter les atouts du Royaume en faveur des investisseurs chinois et notamment la compétitivité de ses écosystèmes industriels, la qualité de son capital humain, son potentiel de décarbonation et l’amélioration continue du climat des affaires.

« Sous l’impulsion de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, Que Dieu l’Assiste, le Maroc aborde une phase nouvelle de son développement. De nombreuses et nouvelles opportunités affleurent. Elles peuvent servir de base au développement des entreprises chinoises » souligne dans ce sens M. Jazouli.

Après Shanghai, M. Jazouli se rendra à Beijing pour tenir plusieurs rencontres d’affaires avec des grands décideurs de l’économie chinoise. Il tiendra également des rencontres bilatérales de haut niveau avec des officiels du pays.

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Les divers avantages qu’offre le Maroc aux investisseurs étrangers, les atouts qui font la force de frappe du Royaume et sa vocation en tant que hub industriel et financier ont été présentés, mardi 18 avril 2023 soir à Shanghai, à un vaste parterre formé de représentants des plus grandes entreprises chinoises.

Prenant la parole lors d’une conférence « Morocco Now » sous le thème « China-Morocco : Bridging our economies through trade and investment », le ministre délégué auprès du Chef du gouvernement chargé de l’Investissement, de la Convergence et de l’Evaluation des Politiques Publiques, Mohcine Jazouli, a, de prime abord, mis en avant l’excellence des relations entre le Maroc et la Chine, une excellence qui forme le socle pour hisser la coopération bilatérale à des niveaux supérieurs.

« La Chine et le Maroc partagent une histoire profonde, soutenue par le leadership visionnaire de Sa Majesté le Roi Mohammed VI et Son Excellence le Président Xi Jinping », a-t-il dit, rappelant la conclusion, à l’occasion de la visite de Sa Majesté le Roi en Chine en 2016 d’un partenariat stratégique pluridimensionnel, propulsant les excellentes relations diplomatiques entre les deux pays vers de nouveaux horizons.

Cette initiative, a fait observer M. Jazouli, a eu pour effet de baliser le chemin pour davantage d’investissements chinois au Maroc. Il a cité, dans ce contexte, la Cité Mohammed VI Tanger Tech qui dispose de la plus grande zone industrielle au Maroc et en Afrique.

Le projet est à présent « un succès phénoménal » et plusieurs entreprises industrielles chinoises sont en train de s’installer dans la cité, a-t-il dit, soulignant que le Maroc offre les perspectives les plus prometteuses aux entreprises chinoises.

Il a cité, dans ce contexte, la vocation du Maroc en tant que partenaire fiable et compétitif qui dispose de nombreux atouts dont une énergie verte la moins coûteuse au monde, des ressources humaines hautement qualifiées et de riches ressources naturelles.

Le réseau étoffé de plus de 50 accords de libre-échange que le Maroc a conclus avec les partenaires économiques les plus importants positionne le Maroc pour jouer le rôle de plateforme vers des marchés de près de 2 milliards de consommateurs, a souligné M. Jazouli, qui n’a pas manqué de mettre en avant le positionnement stratégique du Royaume à proximité de l’Europe et en tant que porte d’entrée privilégiée vers le continent africain.

A ces atouts s’ajoute un cadre juridique qui vient d’être enrichi avec l’adoption d’un nouveau package de mesures incitatives pour les investisseurs, a ajouté le ministre, faisant remarquer que d’importantes opportunités d’investissement existent entre le Maroc et la Chine dans le domaine de l’industrie automobile, en particulier dans le segment des véhicules à énergie nouvelle.

Pour sa part, Ali Seddiki, directeur général de L’Agence marocaine de développement des investissements et des exportations (AMDIE), a mis en avant les avantages qu’offre le Maroc en termes de stabilité, de compétitivité et de projection pour les entreprises.

Le Maroc est un pays stable qui dispose d’une vision pour son développement, a-t-il dit, mettant l’accent sur la solidité des fondamentaux macroéconomiques du Maroc dont le Produit intérieur brut a triplé durant les 20 dernières années.

Pour renforcer la base de son décollage économique, le Maroc s’est attelé à renforcer ses infrastructures, se hissant aux devants de la scène africaines en termes de modernité et d’efficacité de ces infrastructures, a-t-il dit, citant à cet égard le Port Tanger Med, premier port à conteneurs en Afrique et en Méditerranée.

Le Maroc a également réussi à mettre en place un écosystème de grande qualité pour son industrie automobile, qui dispose désormais d’un chiffre d’affaires d’exportation de plus de 10 milliards de dollars, a encore indiqué le responsable de l’AMDIE, qui s’est également attardé sur d’autres secteurs dont le textile et l’aéronautique.

Les participants à cette conférence ont également suivi un exposé sur Casablanca Finance City, désormais le hub financier le plus important et le plus prometteur en Afrique.

Le message de cette conférence, tenue à Shanghai, premier hub financier de la Chine, était clair : le Maroc avance avec confiance sur la voie de renforcer son positionnement en tant que hub industriel et financier vers lequel les entreprises chinoises doivent se tourner pour renforcer leur projection vers de vastes marchés.

Plusieurs représentants des entreprises chinoises présents lors de la conférence se sont félicités de la tenue de cette rencontre, soulignant que les deux pays doivent désormais donner le coup d’accélérateur nécessaire au partenariat stratégique qu’ils avaient conclu en 2016.

Après Shanghai, M. Jazouli se rendra à Beijing pour des rencontres d’affaires avec de grands décideurs de l’économie chinoise. Il tiendra également des rencontres bilatérales de haut niveau avec des officiels du pays.

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L’usine de transformation de fruits séchés tropicaux de Assié (commune de Bonoua) a été mise en service en avril 2021. Bâtie sur une superficie de 4 ha, cette unité est dotée d’une capacité de production de près de 8 000 tonnes de fruits de qualité par an.

L’usine est spécialisée dans le traitement de bananes, de noix de coco, de mangues, de papayes et d’ananas. « Le projet permet de développer un écosystème pour la transformation des produits fruitiers sur place et d’accroître la valeur ajoutée de la filière », témoigne Jacques-Molière Zagadou, ingénieur.

Composée d’une administration, d’une chaîne de transformation, d’un parking de conditionnement et d’exportation, la réalisation de cette infrastructure traduit l’engagement du gouvernement à promouvoir la transformation des matières premières locales et de faire de l’agro-industrie, l’un des moteurs de la transformation structurelle de l’économie nationale.

« La région du Sud-Comoé est une grande zone productrice de fruits. Les populations locales n’arrivaient pas à conserver ces fruits périssables. L’installation de l’usine à Bonoua est bénéfique aussi bien pour les paysans que pour l’économie locale », se réjouit Georges Hoba, cadre de la région.

L’usine implantée contribue à la diminution du taux de chômage, notamment, à la réduction de la pauvreté. Elle génère plus de 450 emplois directs, dont des femmes.

« Les retombées socio-économiques de ce projet sont importantes. L’unité de production représente une importante source de revenus pour un grand nombre d’agriculteurs et renforce la contribution de la filière à la croissance économique », observe Yao Eunice Békanty, opératrice économique

« Nous saluons l’implantation de cette usine à Bonoua. La transformation locale des fruits participe à la création de richesses. Grand merci au gouvernement qui œuvre à l’amélioration du bien-être des populations », renchérit Coulibaly Sonfolo Marc, instituteur.

Fruit de la coopération ivoiro-suisse, cette usine a nécessité un investissement de plus de 3 milliards de FCFA.  

IK

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Les travailleurs sociaux en milieux hospitaliers regroupés au sein du Syndicat National des Professionnels du Médico-Social, Fonctionnaires de Côte d’Ivoire (SYNAP-MESOFCI) ont organisé leur première rentrée syndicale ce samedi 15 Avril 2023 à INSP (Adjamé) sous la présidence de Pierre N’gou Dimba, Ministre de la santé de l’Hygiène Publique et de la Couverture Maladie Universelle, représenté par Dr Kouadio Samira, Conseiller technique au sein dudit ministère en charge des syndicats et les ONG.

Désormais reconnus comme des personnels professionnels techniques du travail social par leur ministère de tutelle, ils étaient considérés auparavant comme un personnel administratif. Ainsi, les travailleurs ivoiriens en milieu hospitaliers changent de statut.

« Je me réjouis aujourd’hui de ce changement de statut qui va avec tous les avantages y afférant, marquant un nouveau départ pour une catégorie professionnelle de fonctionnaires utiles et faisant foi de se rendre davantage utile, au péril de leur vie car exposés aux risques sanitaires dans l’exercice de leur fonctions », s’est rejoui le Secrétaire Général National, Dimitri Hyacinthe KPAKRE au cours de cette première rentrée syndicale.

M. Dimitri n’a pas manqué de saluer et féliciter le Président de République de Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara pour son initiative de réformer le système de santé ivoirien par la loi N°2019-618 du 23 juillet 2019 portant réforme hospitalière, qui est dans sa mise en œuvre. Ils se sont engagés également à jouer pleinement leur partition dans la mise en œuvre et le succès de la reforme hospitalière.

Tout en rassurant son ministre de tutelle du respect de leurs engagements, le SYNAP-MESOFCI a profité de l’occasion pour formuler quelques doléances à l’endroit du gouvernement qui se résument en 9 points à savoir :

Le reclassement des travailleurs sociaux en milieux hospitaliers dans la catégorie des professions soignantes ou paramédicales selon les normes du Bureau International du Travail (OIT) en son chapitre 97 relatif aux établissements et services de santé et non comme une profession administrative.

SYNAP-MESOFCI souhaite l’octroi, à l’instar des personnels soignants et techniques : l’indemnité de risques sanitaires, et de l’indemnité paramédicale aux travailleurs sociaux en milieux hospitaliers pour leur implication dans le circuit de l’offre de soins de santé aux malades. Egalement, la reconnaissance à terme de la profession du Médico-Social dans l’organigramme des structures sanitaires relevant du Ministère de la santé, de l’Hygiène Publique et de la Couverture Maladie Universelle.

Le SG et ses camarades réclament le renforcement quantitatif des travailleurs sociaux en milieux hospitaliers estimés actuellement à 380 agents pour une projection de 4000 établissements sanitaires selon les prévisions de la Réforme Hospitalière d’ici à 2025. Ce sous-effectif, représentant 95% de couverture nationale en travailleurs sociaux, est une faiblesse qu’il convient de relever pour un système de santé performant en y ajoutant une  dotation d’une ligne budgétaire aux services sociaux des établissements de santé publics pour répondre aux besoins médico-sociaux, des démunis, des accidentés non accompagnés et des malades abandonnés.

Dans ces doléances, les travailleurs sociaux réclament la prise en compte des activités des travailleurs sociaux en milieux hospitaliers dans les rapports SIG mensuels car, selon OMS la santé est « complet état de bien-être physique, mental et social et non pas une absence de maladie ou d’infirmité. Aussi, leur participation en milieux hospitaliers aux instances de direction et de politiques sociales des établissements de santé publics. Ce qui pourrait aider les EPH à bien exécuter leurs missions sociales.

Non sans oublier l’uniformisation de la tenue de travail, des travailleurs sociaux en milieu hospitaliers qui les distinguerait : des médecins, des infirmiers et du personnel technique. Cette blouse se présente sous la forme rayure, précisément de couleur « Bleue-Blanc » comme partout ailleurs notamment en occident. Et de l’insertion des travailleurs sociaux en milieux hospitaliers dans les programmes de garde et permanence. Ce qui contribuerait à une meilleure prise en charge médico-sociale, des malades, des accidentés et des patients non accompagnés.

Dr Kouadio Samira, représentante du Ministère de la santé, de l’Hygiène Publique et de la Couverture Maladie Universelle a dit prendre acte des différentes doléances énumérées. Et de poursuivre : « Ce nouveau départ entre le ministère et vous travailleurs sociaux est une véritable opportunité qui vous permet de redonner un nouveau visage humanisé de l’hôpital », a-t-elle déclaré.

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En visite de travail en France, la ministre ivoirienne de la Culture et de la Francophonie, Françoise Remarck, a été reçue par son homologue française, Rima Abdul Malak, avec qui elle a évoqué plusieurs questions, surtout celle du retour en Côte d’Ivoire du Tam Tam parleur, le « Djidji Ayokwè ».

Tout en se félicitant d’avoir « le soutien de l’État français » pour le retour rapide du « Djidji Ayokwè », Françoise Remarck a présenté à Rima Abdul Malak les belles perspectives dans le secteur de la Culture pour la Côte d’Ivoire autour de la jeunesse. A l’en croire, la culture ivoirienne est « créative » et visible « dans différents domaines dont la mode, la musique, l’humour, la gastronomie et permet d’avoir des champions nationaux dans ces domaines ».

Plusieurs autres pistes de coopération autour des Industries créatives et culturelles (ICC) ont été partagées et des points de convergence dans les domaines de la formation des jeunes, du renforcement de capacités, d’échanges entre experts des deux pays ont été également trouvés.

Les deux ministres se sont réjouies de la qualité de « la Coopération culturelle entre les deux pays, qui est au beau fixe ». « Nous venons d’échanger sur toute la créativité qui est en pleine effervescence en Côte d’Ivoire basée sur un entreprenariat culturel très dynamique », a déclaré la ministre Rima Abdul Malak. 

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Dans le cadre du recrutement des militaires de la classe 2023 1/A, le Chef d’Etat-Major général des Armées (CEMGA) informe la population que la date limite des inscriptions en ligne, initialement fixée au samedi 15 avril 2023, est prorogée au samedi 22 avril 2023.

Cette information émane d’un communiqué produit par l’Etat-Major général des Armées, le vendredi 14 avril 2023.

Selon ce communiqué, les candidats audit recrutement pourront toujours continuer l’inscription en ligne sur le site comme prévu et soumettre leur candidature dans les meilleurs délais afin de participer au processus de sélection.

Le Chef d’Etat-Major Général des Armées précise que le processus de recrutement est totalement gratuit en toutes ses étapes. Par conséquent, il invite les candidats à s’abstenir de toute tentative de corruption et à dénoncer toute proposition de ce type. Les candidats présentant les meilleurs profils (aptitudes physique, morale, intellectuelle ou professionnelle) seront retenus.

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En Côte d’Ivoire, environ 400 000 jeunes rejoignent, chaque année, la population en âge de travailler. Cependant, une frange importante de cette population ne dispose pas toujours des compétences demandées sur le marché du travail. Parvenir à l’adéquation Formation-Emploi est l’une des priorités du gouvernement ivoirien, qui entend renforcer le capital humain du pays.

Dans ce contexte, le Président de la République, Alassane Ouattara, a confié au gouvernement du Premier Ministre Patrick Achi la réalisation de sa vision consistant à doter le pays d’une main-d’œuvre qualifiée et compétente, en vue de la transformation structurelle de l’économie. Le Ministère de l’Enseignement technique, de la Formation professionnelle et de l’Apprentissage (METFPA) est l’organe principal pour exécuter cette mission. Ainsi, dans le cadre de la deuxième phase de son Programme Social (PSGouv2), le gouvernement ivoirien a initié deux projets destinés à apporter une solution à tous ces jeunes en quête d’insertion professionnelle. Il s’agit de l’Ecole de la Deuxième Chance (E2C) et de l’Académie des Talents (ACT). L’Ecole de la Deuxième Chance (E2C) est destinée à reconvertir des diplômés sans emploi, des jeunes déscolarisés ou non scolarisés, en leur proposant, en collaboration avec le secteur productif, des formations aux métiers afin que ceux-ci puissent s’insérer dans le monde du travail ou s’auto-employer. L’E2C se déploie à travers les projets « Garage Ecole », « Champ Ecole », « Chantier Ecole », « Grande distribution », autant de programmes qui visent à offrir des formations qualifiantes aux jeunes et à accompagner leur insertion professionnelle.

L’Académie des Talents, quant à elle, est un programme regroupant plusieurs initiatives, notamment la réhabilitation des infrastructures de formation, la construction de nouveaux établissements, la rénovation des plateaux techniques, le renforcement des compétences des différents personnels, la définition de nouveaux parcours de formation en lien avec les besoins nationaux, la recherche de partenariats fructueux...

Le gouvernement a également décidé d’améliorer l’accès et l’offre de formation dans le domaine de l’Enseignement technique, de la Formation professionnelle et de l’Apprentissage (ETFPA). Dans ce sens, le Premier Ministre a lancé, en 2022 et en ce début d’année 2023, la construction et l’équipement de plusieurs établissements d’enseignement technique et professionnel sur tout le territoire national. Ces centres, qui accueilleront chacun des centaines d’apprenants, seront installés, entre autres localités, à Botro, Dabakala, Diabo, Gbéléban, Korhogo, Kong, Ebimpé-Anyama et à Yamoussoukro. Ils offriront des formations dans les filières à fort potentiel d’employabilité comme l’Agriculture, l’Elevage, l’Agro-alimentaire, la Mécanique agricole, la Mécanique moto, la Mécanique agricole, le Froid-climatisation, l’Electricité, l’Electronique, la Maintenance véhicule et engin, la Chaudronnerie et Soudure, les Bâtiments et travaux publics.

En plus de ces lancements de construction, des établissements de l’Enseignement technique, de la Formation professionnelle et de l’Apprentissage (ETFPA) ont été inaugurés. Inauguré en octobre 2022 le Lycée professionnel sectoriel (LPS) de formation aux métiers de l’Agro-industrie et de la Maintenance industrielle de Yopougon assure la formation initiale d’ouvriers, de techniciens et de techniciens supérieurs destinés aux Industries de transformation de produits agricoles, aux Industries de conditionnement des produits commerciaux, aux Services associés, aux Industries du bois et du cuir et aux Industries de produits de nettoyage et de désinfection.

Dans le but de réussir sa mission, le ministre N’Guessan Koffi multiplie les rencontres avec les acteurs du secteur productif et avec les opérateurs nationaux et internationaux. En février 2023, une délégation du groupe japonais DAIKIN a été reçue pour un projet de développement des formations qualifiantes pour les jeunes ivoiriens avec le projet d’implantation d’un Centre Froid-Climatisation au sein du Lycée technique d’Abidjan.

Dans le cadre d’une coopération avec le Ministère, le Rectorat du Grand Est (France) a remis, en mars dernier, son rapport de fin de mission d’imprégnation au ministre N’Guessan Koffi pour la rénovation des filières sanitaire sociale et cosmétique esthétique (services d’aide et de soins à la personne) en Côte d’Ivoire. Le tout autour de quatre cibles : le personnel enseignant, les élèves, les établissements de l’ETFP (les Lycées professionnels des métiers de la Mode et du Social (LPMMS) de Bouaké, Port Bouët et Agboville) et les partenaires.

Dans le but d’optimiser le lien entre l’offre de formation professionnelle et les besoins du secteur privé, le ministre de l’Enseignement technique, de la Formation professionnelle et de l’Apprentissage a procédé, début avril, au lancement officiel du Projet VET TOOLBOX II. Ce projet va appuyer les acteurs de la formation professionnelle pour développer leurs compétences et mieux adapter l’offre de formation professionnelle aux besoins des entreprises.

Le METFPA initie des missions de formations des formateurs et des apprenants à l’extérieur. Dans le domaine de l’hôtellerie, c’est une trentaine d’enseignants de l’ETFPA, qui ont reçu leurs attestations de fin de formation, après avoir bénéficié, en janvier 2023 en France, d’un renforcement de capacités dans les métiers de la Boulangerie-Pâtisserie, de la Cuisine Professionnelle, des Arts de la Table et de l’Hébergement au sein de la célèbre école de Gastronomie et de Management Hôtelier, Ferrandi.

Plusieurs autres projets ont été réalisés par le gouvernement : lancement, en mars 2023, de la formation de 150 jeunes de Katiola et de Dabakala dans les métiers de l’Electricité, Bâtiment, Plomberie, Maçonnerie, Soudure/Chaudronnerie, Electricité d’équipement et Menuiserie; recrutement et la formation à l’Ecole spéciale des Travaux publics (ESTP) d’Egletons (France), de 35 jeunes ivoiriens dans les métiers du Bâtiment et des Travaux publics. A leur retour au pays, ces jeunes apprenants ont rejoint, en novembre 2022, les entreprises partenaires (SICMA, SETAO, RAZEL, SOGEA SATOM, AGEROUTE, GREGORI INTERNATIONAL et ARTELIA) du METPFA.

Dans le cadre des Programmes "Académie des Talents" et "l’Ecole de la Deuxième Chance", le Ministère, en collaboration avec les sociétés PALMCI et UTEXI-CI, a lancé en fin d’année 2022, un vaste recrutement de plus de 3 000 personnes pour des formations-insertions.

La réalisation de tous ces projets dans l’enseignement technique et professionnel vient répondre de façon efficiente à la nécessité de l’adéquation Formation/Emploi qui permettra d’avoir une main d’œuvre qualifiée et compétente pour les besoins du marché du travail.

Pour l’année 2023 consacrée par le Président de la République à la jeunesse, ce sont plus de 360 milliards de FCFA qui seront investis afin de faciliter l’insertion de plus de 600 000 jeunes dans le cadre du Programme Jeunesse du Gouvernement (PJ-Gouv) 2023-2025. La mise en œuvre globale du PJ-Gouv 2023-2025 est estimée à 1118,115 milliards de FCFA.  

km

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La 2ème édition de la Conférence internationale NewSpace Africa se tiendra à Abidjan Sofitel hôtel Ivoire, du 25 au 28 avril 2023, sur le thème central : "L’espace pour une transformation de l’économie africaine". L’annonce a été faite par le chef du Programme spatial africain NewSpace de l’Union africaine, Dr Tidiane Ouattara, au cours d’une conférence de presse, le samedi 15 avril 2023 à Abidjan-Plateau.

NewSpace qui est « la nouvelle période dans laquelle se trouvent les sciences et les technologies spatiales », selon le conférencier, vise à promouvoir et à soutenir durablement les innovations et solutions spatiales sur le continent africain.

Entre 250 et 300 experts y prendront part, notamment les présidents de toutes les agences spatiales africaines et mondiales, les leaders de l’industrie spatiale et satellitaire, les investisseurs dans ce domaine, ainsi que d’autres parties prenantes clés.

Sur l’agenda de ce rendez-vous international, dont la cérémonie d’ouverture aura lieu le 26 avril prochain, des expositions, des panels, des conférences...

Dr Ouattara a fait savoir qu’en marge de cette cérémonie, se déroulera une table ronde Union africaine (UA)- Union européenne (UE) qui permettra à 20 compagnies, dont 10 ivoiriennes, d’être outillées dans le domaine de la technologie spatiale.

Pour Tidiane Ouattara, l’espace est abordable et depuis 2005, il y a une révolution technologique qui a vu la naissance d’outils, de véhicules et de satellites hyper efficaces et peu coûteux.

Coorganisée par la Commission de l’UA et la Côte d’Ivoire, à travers le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, cette conférence, dont la 1ère édition s’est tenue à Nairobi au Kenya, présente plusieurs enjeux. Tidiane Ouattara a affirmé que la technologie spatiale peut contribuer à la sécurité terrestre, maritime et aérienne et expliquer les catastrophes naturelles. Elle est également créatrice de richesses et d’emplois pour la jeunesse, passionnée de numérique, jeunesse à qui le Président Alassane Ouattara a dédié l’année 2023.

Le conférencier a encore soutenu la nécessité de former le capital humain car l’espace est un bien commun et tout le monde peut avoir accès aux sciences spatiales qui sont différentes de l’exploration d’autres planètes : « Les technologies spatiales sont dans notre vie quotidienne. Entre autres, le téléphone cellulaire, la télévision, la radio, la presse en ligne, les drones, la télémédecine, la télé-éducation, la gestion des parcs automobiles, etc. La Côte d’Ivoire prépare une agence spatiale afin d’amorcer un développement dans ce domaine comme l’Afrique du Sud, le Nigéria, l’Egypte, et l’Algérie qui sont les pionniers africains et les nouveaux venus tels que l’Ethiopie, le Rwanda, le Kenya, le Ghana, le Sénégal, etc. ».  

km

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Promouvoir l'esprit d'entrepreneuriat au sein de la diaspora afin de construire une communauté ivoirienne dynamique qui participe au développement économique de la Côte d'Ivoire : tel est l'objectif de la Journée de l'entrepreneuriat qu'envisage d'organiser l'ambassade de la Côte d'Ivoire aux États-Unis, le 24 juin 2023, à Washington D.C. Pour la première édition, le thème porte sur "l'investissement dans l'immobilier et l'accès à la propriété foncière ".

 

De manière générale, cette journée vise à créer un cadre d'échange sur les défis et opportunités d'affaires aux États-Unis et en Côte d’Ivoire, avec un focus sur les secteurs de l'immobilier et de l'import-export. Cet événement servira également de cadre à des partages d'expériences et de bonnes pratiques en matière de création et de gestion d'entreprise.

 

Il est à noter que la diaspora ivoirienne aux États-Unis qui compte plus de 50 000 personnes ne dispose pas de cadre formel de rencontres pour échanger sur les opportunités d’investissement en CI et aux USA.

Cette journée de l’entreprenariat devrait déboucher sur la création du “Ivorian Business Forum”, qui sera une grande rencontre annuelle de toute la diaspora sur les questions économiques.

L’Ambassade espère une grande mobilisation et une participation significative de tous les ivoiriens des USA

 

Sercom 

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La Confédération générale du travail (CGT) a appelé les Français à deux journées de mobilisation sociale contre la réforme des retraites, les 20 et 28 avril prochains, après la promulgation éclair du texte, et sa validation, pour l’essentiel, par le Conseil constitutionnel.

“La CGT appelle les travailleuses et les travailleurs à poursuivre la mobilisation sous toutes ses formes pacifiques notamment avec les temps forts par les territoires et professions les 20 et 28 avril”, a indiqué le syndicat français dans un communiqué publié samedi.

Le président de la République a promulgué “dans la précipitation” la réforme des retraites pourtant rejetée par le peuple français, a noté la CGT, rappelant que le chef d’Etat disposait de 15 jours pour procéder à la promulgation et pouvait donc utiliser cette période pour retirer ce projet et respecter ainsi la volonté populaire.

Il a au contraire décidé de poursuivre son passage “en force” et de “mépriser les millions de travailleuses, de travailleurs, jeunes ou moins jeunes” qui durant des mois ont exprimé leur rejet de cette réforme et “des méthodes anti-démocratiques” du président et de son gouvernement, a-t-elle fait observer.

“L’intersyndicale a fixé comme préalable le retrait de la réforme à toute nouvelle rencontre avec le Président et son gouvernement”, a-t-elle enchaîné, soulignant que celle-ci reste soudée et appelle à faire de la journée du 1er mai “un moment historique de mobilisations”.

Le Conseil constitutionnel a validé, vendredi, l’essentiel de la très décriée réforme des retraites et rejeté une première demande de référendum d’initiative partagée (RIP) de la gauche, qui espérait débuter la collecte de 4,8 millions de signatures en vue d’une inédite consultation des Français.

Suite à la décision des “Sages”, l’intersyndicale, regroupant les huit principaux syndicats du pays, a demandé au chef de l’Etat de “ne pas promulguer la loi”. Leur demande restée lettre morte: en promulguant le texte, le chef de l’Etat, qui s’adressera aux Français lors d’une allocution lundi soir, a opposé une fin de non-recevoir.

Des milliers de personnes ont battu le pavé, vendredi en début de soirée, dans plusieurs villes françaises à la décision du Conseil constitutionnel, qui avait été saisi par les oppositions et l’Exécutif suite à l’adoption de la réforme par l’Assemblée nationale, après l’échec de deux motions de censure contre le gouvernement d’Elisabeth Borne.

Les syndicats, fortement opposés à l’impopulaire réforme, ont organisé 12 journées nationales de grèves et de mobilisations depuis le 19 janvier, dans le but de faire pression sur le gouvernement et le contraindre à retirer le projet.

Des manifestations massives, dont certaines ont été émaillées de violences, ont eu lieu dans tout le pays sur plusieurs semaines après le feu vert de l’Assemblée nationale. Des perturbations et blocages dans plusieurs secteurs clés (transports, énergie, éducation…) ont également asphyxié l’Hexagone.

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