Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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La Chine a écarté, lundi 10 avril 2023, tout lien avec « le piège de la dette » en Afrique, tout en soulignant les relations de partenariat pour le développement qui lie Beijing aux pays du continent.

La Chine est un partenaire pour aider les pays africains et les autres pays en développement à échapper au « piège de la pauvreté », a indiqué le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Wang Wenbin.

Il a relevé que la Chine « attache une grande importance à la question de la dette de l’Afrique et aide les pays africains à y faire face ».

La Chine a contribué à l’initiative de suspension du service de la dette (ISSD) « plus que tout autre membre du G20 », a rappelé le responsable, relevant que selon les dernières recherches de l’Initiative de recherche Chine-Afrique de l’Université Johns Hopkins, la Chine a contribué à 63% des suspensions du service de la dette dans le cadre de l’ISSD.

Ces recherches indiquent que la Chine s’est montrée active dans la communication avec les autres parties prenantes et a assumé ses devoirs pour appliquer effectivement l’ISSD, a encore indiqué le porte-parole.

La Chine est depuis toujours engagée à soutenir le développement économique et social des pays en développement, y compris les pays africains, a noté le porte-parole.

Elle a mené une coopération d’investissement et de financement avec d’autres pays en développement « sur la base du principe d’égalité et de bénéfice mutuel » et a toujours fait de son mieux pour aider ces pays à réduire leur dette, a-t-il ajouté.

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A l’occasion des festivités de « PAQUINOU 2023 » et sous l’initiative du ministre de la réconciliation et de la cohésion nationale, les populations du département de Bocanda ont rendu un hommage au président de la République pour ses nombreuses réalisations infrastructurelles et actions de développement en faveur des populations du département, dimanche  9 avril 2023. S’était sous le parrainage du ministre d’Etat, ministre de la Défense Téné Birahima Ouattara représenté par Goudou Raymonde, la ministre gouverneur du district autonome des Lacs. 

La cérémonie d’hommage a eu lieu à Koffi Konankro. Les fils et les filles sans distinction, toutes tendances politiques et religieuses et civiles confondues ont traduit d’une même voix leur gratitude et leur reconnaissance au président Alassane Ouattara pour sa bienveillance et son attachement aux populations de leur département.

Au cours de cette cérémonie qui a mobilisé un grand public, les populations ont exprimé leur reconnaissance au président de la République pour les projets de développement  en faveur de leur département et plus particulièrement de l’électrification de Koffi Konankro, village natal du ministre KKB.

A travers cette double cérémonie, il était question aussi de traduire leur gratitude au président Alassane Ouattara pour la marque de considération à leur égard, avec la promotion de plusieurs fils et filles du département à des postes de responsabilité.

Depuis l’arrivée aux affaires du Président Alassane Ouattara, la région de Bocanda connait une dynamique de développement de plus en plus importante, avec la mise à disposition des populations de nombreux services sociaux de base, notamment le bitumage de plusieurs axes routiers, l’électrification, l’approvisionnement en eau potable, etc.

Venue saluer le ministre Konan Kouadio Bertin et lui manifester la proximité, la représentante du parrain, le Ministre, Gouverneur Goudou Raymonde

 « Le ministre d’Etat, ministre de la Défense, m’a expressément mandatée, pour manifester sa proximité et féliciter son jeune frère, le ministre KKB. Le District a connu des avancées visibles grâce aux investissements d’envergure qui ont été faits par le Président de la République ».

Non sans oublier de saluer la politique inclusive de développement  du gouvernement à travers le pays. Et d’appeler les ivoiriens à la paix et à la cohésion, car dira-t-elle :

« C’est dans un pays en paix que les investissements sont réalisables. Et nul n’a le droit d’être heureux seul », a lancé la ministre gouverneur.

Présente aux côtés de son jeune, la ministre d’Etat, ministre des affaires étrangères, de l’intégration africaine et de la diaspora a exprimé son affection et son soutien total au ministre KKB. Et de l’encourager à continuer le travail colossal qu’il abat aux côtés du président Alassane Ouattara. Celui de réconcilier tous les ivoiriens.

« Il fait un bon travail avec des résultats palpables. Comment ne pas se déplacer pour une telle personne », s’est-elle réjouie.

En plus de venir célébrer le développement dans la localité, elle a profité pour lancer un appel au renforcement de la paix et le vivre-ensemble en Côte d’Ivoire.

Pour sa part, Nanan Tangoua II, porte-parole des chefs coutumiers du département de Bocanda a marqué sa gratitude.

 « Au nom des chefs, je voudrais dire merci au ministre de la réconciliation pour sa clairvoyance et ses actions de paix » et de saluer le président de la République : « Nous saluons la politique de développement du président Alassane Ouattara » et d’ajouter : «  quand ADO dit, il fait ».

Le ministre KKB pour son adresse, avait  à ses côtés l’honorable N’zi N’da  Eliane, députée PDCI-RDA de Bocanda et Kramo Kouassi, maire RHDP de Bocanda, histoire de prôner la paix, l’entente, l’union et la cohésion au sein des filles et fils de la région.

Il a appelé à un engagement fort des Ivoiriens pour le chef de l’Etat. Tout en saluant la présence de ses parents à cette cérémonie. Egalement, celle des autorités politiques, administratives et coutumière.

Le ministre a dit qu’il est bon de marquer souvent un arrêt pour apprécier le chemin parcouru ensemble, reconnaître les acquis importants obtenus et saluer le leadership et le mérite du Président Ouattara qui tient avec courage et sagesse la barre du navire Ivoire.  

« L’hommage que nous rendons ce jour au président Alassane Ouattara, constitue pour nous, un devoir de reconnaissance et un témoignage de profonde admiration à l’égard d’un homme d’exception », a-t-il soutenu.

Ces investissements ont structuré et transformé le visage de la région.

« Dans ces conditions, comment ne pas adhérer pleinement aux actions de développement du président Alassane Ouattara, comment ne pas se mobiliser pour l’accompagner dans le renforcement des fondamentaux de notre pays, comment ne pas lui témoigner notre reconnaissance face aux grands défis brillamment relevés dans le domaine de la paix, de la sécurité de l’électrification rurale, et de l’eau potable pour tous », s’est-il interrogé.

Il a également salué l’acte de courage et de lucidité politique des populations de la région du N’zi pour leur soutien sans réserve au Président Alassane Ouattara.

« Cela constitue un témoignage éloquent de votre attachement au Président de la République et de votre engagement à ses côtés dans la noble action qu’il mène au service de notre pays », s’est-il réjoui.

Par ailleurs, Il a annoncé les mois à venir à grande mobilisation  de soutien sa région au chef de l’Etat, pour ses bienfaits.

Au terme de la cérémonie, le centre de santé de la Sous-préfecture de KouadioBlekro  a bénéficié d’un don d’une ambulance médicalisée d’une valeur de 44 millions.

Cette cérémonie a enregistré la présence de plusieurs hautes personnalités, entre autres, Aka Aouelé, Président du Conseil Économique Social, Environnemental et Culturel, de sa Majesté Issa Coulibaly, chef canton de Korhogo, sa Majesté Assehou Ouattara, chef canton de Kong.

Mohamed Compaoré, envoyé spécial à Bocanda

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Dans la ferveur de la fête d’hommage au Président de la République, Alassane Ouattara, les jeunes de la Sous-préfecture ont exprimé leur sentiment.

KOUADIO Victorien Lozo, Directeur de l’entreprise « LOZYAN SARL» et « VICKO IVOIRE SARL » : « Par le canal de notre frère KKB, que le président de la République s’intéresse plus à nous »

Je suis KOUADIO Victorien Lozo, Directeur de l’entreprise « LOZYAN SARL» et « VICKO IVOIRE SARL ». Je suis dans la chaîne foncière en tant qu'agent de développement. Aujourd’hui, je suis très heureux de me retrouver à Koffi Konankro dans le village de notre ministre KKB, le Ministre de la réconciliation pour le soutenir. Il faut le dire, je suis très heureux, c’est mon frère. C’est une fierté pour moi d’être présent, quel que soit mes occupations. Mon calendrier est chargé mais j’ai tout fait pour être là. Aujourd’hui, nous sommes en train de fêter, rendre hommage au président de la République Alassane Ouattara. J’apprécie mon président. Mon grand frère KKB est avec lui. Il a tout fait pour la Côte d’Ivoire et même dans mon village c’est grâce à lui aujourd’hui, Koffi Konankro est électrifié, c’est une joie pour moi. Notre sous-préfecture comprend 14 villages, 3 campements, dans ces 14 villages nous avons plusieurs villages électrifiés. C’est déjà beaucoup. À travers les œuvres, les actions menées par le gouvernement par le canal de notre frère KKB, le ministre de la réconciliation, on souhaiterait que le président de la République s’intéresse plus à nous parce qu’on a tellement besoin de lui. Je souhaiterais qu’on nous envoie des enseignants parce que nous sommes en nombre insuffisant au point de vue d’enseignement. C’est difficile de vraiment donner l’enseignement, l’éducation aux enfants. Nous demandons encore au président de vraiment nous aider dans ce sens. Nous avons seulement besoin du développement comme je l’ai dit. Le président a déjà fait beaucoup. Par le canal de notre ministre, nous posons une doléance, celle de doter le chef lieu de sous-préfecture , Kouadioblekro d'un chateau d'eau.

 

Gnamien Konan Jacques, Président des jeunes de Koffi Konankro S/P Kouadioblekro : « Merci à notre frère, le ministère KKB pour cette sagesse qu'il a de réunir tout le département »

C'est une grande joie et satisfaction. Parce que c'est en quelque sorte la réussite de tous les fils de la sous-préfecture, du département. Donc, c'est une joie pour nous. C'est toute la Côte d’Ivoire qui est réunie ici avec le ministre de la réconciliation dans son village pour rendre hommage au président de la République et c'est toute la population qui a réclamé  cela pour avoir nommé un fils du département. C'est le premier ministre qui sort du département du Bocanda. Donc la joie est vraiment immense. Nous voulons dire vraiment merci au président de la République pour ses actions  et lui demander comme il vient de se souvenir de nous, que nous avons des problèmes de route et de centres de santé. Nous souhaitons que le président de la République agisse dans ce sens pour la population de Koffi Konankro et même désenclaver aussi notre sous-préfecture. Nous voulons vraiment dire merci à notre frère le ministère KKB pour cette sagesse qu'il a de réunir tout le département, toute la Côte d'Ivoire ici. Nous voulons lui dire merci et l'encourager. Nous voulons lui dire que tout le département et la région sont avec lui. Comme le dire les écrivains il est le porte-parole des sans voix. Donc, nous voulons lui dire merci donc qu'il sache que toute la population est de cœur avec lui.

Propos recuellis par Mohamed Compaoré 

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Le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme, Volker Türk, a déclaré jeudi être profondément préoccupé par les restrictions imposées aux médias et à l'espace civique au Burkina Faso après la suspension d'organes de presse et l'expulsion du pays de deux correspondants étrangers, dans un contexte de restrictions plus larges de la liberté d'expression dans le pays.

« En cette période de transition, la protection des voix indépendantes est plus nécessaire que jamais, afin de permettre un contrôle citoyen, de favoriser la prise de responsabilité et de laisser au peuple burkinabé l'espace nécessaire pour construire ensemble une société résiliente, stable et inclusive », a déclaré le Haut-Commissaire dans un communiqué de presse.

Depuis la publication du communiqué n° 3 du 30 septembre 2022, les activités de toutes les organisations de la société civile et des partis politiques ont été suspendues dans le pays.

Emissions de France24 coupées

Par la suite, un certain nombre de mesures ont été prises pour restreindre le travail des médias. En décembre, le gouvernement a suspendu la transmission de Radio France International. Le 27 mars, les émissions de France24 ont été coupées au Burkina Faso. La semaine dernière, deux journalistes des quotidiens Le Monde et Libération ont été expulsés, après avoir été interrogés par les services de renseignement.

« Je suis particulièrement préoccupé par le fait qu'un journaliste ait été expulsé à la suite d'un reportage sur une vidéo qui semble montrer des exécutions extrajudiciaires d'enfants dans la ville de Ouahigouya, dans le nord du pays », a déclaré M. Türk.

« Lorsque des allégations aussi graves sont révélées, il est du devoir des autorités de mener rapidement des enquêtes approfondies, impartiales et transparentes afin d'établir les faits et, le cas échéant, de veiller à ce que les responsables soient traduits en justice », a-t-il ajouté.

Le Haut-Commissaire a souligné que le Bureau des Nations Unies pour les droits de l'homme au Burkina Faso continuerait à travailler avec les autorités, la société civile et d'autres partenaires pour renforcer la promotion et la protection des droits de l'homme dans le pays.

NG

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Les Émirats Arabes Unis renforcent leur collaboration dans le secteur de la santé avec leur partenaire la Côte d’Ivoire. Le chef de la mission des Émirats Arabes Unis en Côte d’Ivoire, Ali Youssef ALNUAIMI a rendu visite, ce mercredi 05 avril 2023, au Ministre de la Santé, de l’Hygiène Publique et de la Couverture Maladie Universelle, Pierre N’gou Dimba, à son Cabinet, situé à la Tour B à Abidjan-Plateau en vu d’échanger sur des questions d’intérêt national relatif.

Au cours de son entretien avec le patron ivoirien de la santé, le Diplomate des Émirats a indiqué que sa visite s’inscrit dans le cadre du renforcement de la coopération entre son pays et la Côte d’Ivoire. Notamment dans le domaine de la santé. A cet effet, il a réaffirmé la volonté et l’engagement de son pays à accompagner son partenaire ivoirien dans sa vision de bâtir un système de santé résilient, robuste, innovant, performant et accessible à tous.

Le Ministre Pierre Dimba, pour sa part, a, non seulement partagé avec son hôte, la vision du gouvernement ivoirien mais aussi, les défis liés au secteur de la santé.

A l’issu de ces échanges fructueux, le Ministre Dimba s’est réjoui de cette importante rencontre qui a permis aux deux pays de raffermir davantage la dynamique collaboration qui les lie. 

IK

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Le Ministère de la Santé, de l’Hygiène Publique et de la Couverture Maladie Universelle est en phase de déploiement d’un Système de Gestion des Centres Hospitaliers (SGCH) dans les Centres de santé publics. Le 1er atelier d’échange d’informations et de sensibilisation des acteurs s’est tenu ce mardi 4 Avril 2023, à l’Hôtel Belle Côte de la Riviera Palmeraie.

Cette séance de travail a regroupé la confédération des FSCOM, les présidents de comité d’administration, les médecins chef et d’autres collaborateurs de la santé. Les échanges ont permis aux participants de comprendre le mode de fonctionnement de ce projet innovant et de faire des propositions.

Charles EDI, Responsable de Projet Unité de Gestion du Programme d’Accélération et de Passage à l’Échelle de la Digitalisation (PAPE-Digitalisation) au Ministère de la santé, a indiqué que ce système sera déployé sur l’ensemble des Établissements Sanitaires Publics Nationaux (ESPN). La première phase qui sera exécutée en 2023, va toucher environ 160 Centres de santé dont 100 Établissements Sanitaires de Premier Contact (ESPC) ainsi que l’ensemble des Formations Sanitaires à base Communautaire (FSCOM). Selon lui à travers ce projet, le ministère en charge de la santé vise à améliorer la gouvernance des établissements sanitaires publics, avoir une traçabilité sur tous le parcours de soins du patient. Il permettra également d’améliorer l’accessibilité et la qualité des soins et mettre le patient au cœur du dispositif de santé.

Il faut préciser que le Système de Gestion des Centres Hospitaliers (SGCH) est un système digital qui permet d’enregistrer toutes les données des patients qui fréquentent les centres de santé. Il permet au patient d’avoir de façon électronique son dossier patient dans la base de données de l’établissement sanitaire.

IK

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Le Centre d’innovations et de technologies de l’anacarde (CITA) de Yamoussoukro a été officiellement ouvert, le 1er octobre 2020 par le Président de la République, Alassane Ouattara.

Ce centre a pour vocation d’être un pôle technique en matière d’expertise, de formation, de transformation et de commercialisation des produits de l’anacarde.

Bâtie sur une superficie de 4 hectares, cette nouvelle unité de transformation d’anacarde comprend, entre autres, une salle de stockage, de transformation, de séchage, des laboratoires et un centre de production de produits dérivés.

D’une capacité de transformation de 6 000 tonnes par an, cette infrastructure agro-industrielle a nécessité un investissement de 3,9 milliards de FCFA.

« Cette usine implantée s’inscrit dans la vision de la restructuration de l’économie ivoirienne à travers l’industrialisation de ses unités de production agricole », souligne Bertrand Konan Koffi, opérateur économique.

La réalisation de ce pôle technique est également en cohérence avec l’objectif du gouvernement de relever le taux de transformation locale de noix brute de cajou de 10% à 50%, à l’horizon 2025.

« La mise en place de cette unité permettra à la Côte d’Ivoire d’accroître la production d’anacarde, d’y apporter une plus-value et d’améliorer la qualité de ce produit », indique Youssouf Ouattara, ingénieur agricole.

Le CITA permet de disposer sur le marché du travail d’un vivier de compétences pour l’industrie de la transformation. Il vise à améliorer l’employabilité des jeunes et des femmes. Cette unité emploie près de 150 personnes.

« Cette infrastructure a des retombées économiques et sociales dans la capitale politique. Elle permet de résorber le chômage des jeunes, favoriser l’autonomisation des femmes et faire le bonheur des populations », témoigne Kolo Catherine, enseignante à Yamoussoukro.

km

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Plus de 75% de la population ivoirienne est jeune, selon le Recensement général de la Population et de l’Habitat (RGPH 2021). Elle a moins de 35 ans. Une frange de cette jeunesse fait l’objet de défiance à l’autorité de l’Etat et à celle des rois et chefs traditionnels ; de non-respect des lois, des règles, des parents, des ainés, des maîtres et des formateurs ; de violence, de radicalisation et de dégradation des biens publics et des biens privés, etc.

L’année 2023 a été dédiée à la jeunesse. Le gouvernement qui tient à adresser cette situation voit le service civique comme une solution à la resocialisation de cette jeunesse en perte de valeurs civiques et citoyennes.

Le Service civique est un dispositif d’encadrement des jeunes, qui vise à inculquer aux jeunes des valeurs de discipline, de respect des règles de vie en société, de respect des institutions et des personnes qui incarnent l’autorité de l’Etat. Il est, également, un cadre de resocialisation et d’apprentissage des jeunes vulnérables à un métier à travers un dispositif de formation professionnelle qualifiante dans des centres qui y sont dédiés.

Institué en Côte d’Ivoire en 1961, puis suspendu en 1983 du fait de la crise économique que traversait le pays, le service civique a été réactivé en 2016 avec la mise en place de l’Office du Service civique national (OSCN). Après une phase pilote de 2018 à 2022, qui a permis de resocialiser et mettre en stage puis en emploi 1 637 jeunes, le gouvernement, au regard des résultats obtenus (taux d’insertion après formation de 70%, réduction des addictions et de la violence du stagiaire), a autorisé en juillet 2021, le passage à l’échelle.

Ce passage à l’échelle se fait à travers la construction de 14 centres de service civique dans les 14 Districts du pays, qui accueilleront, chacun, annuellement, 1 000 jeunes. Soit 14 000 jeunes par an sur tout le territoire national.

Le 24 mars dernier, le Premier Ministre, Patrick Achi, a mis en service le centre de service civique de Bouaké, le premier de la série des 14 centres modernes.

Pour la resocialisation de la frange de cette jeunesse en difficulté, l’Etat de Côte d’Ivoire, à travers le Ministère en charge du Service civique, a mis en place trois outils essentiels de l’OSCN. Il s’agit du Service civique d’action pour le développement (SCAD), du Volontariat et du Service national des Jeunes (SNJ).

Le Service civique d’action pour le développement (SCAD) vise les jeunes ivoiriens de 18 à 35 ans, en situation d’analphabétisme, ou d’abandon ou d’échec scolaire, des jeunes sans qualification et sans emploi, des jeunes en voie de marginalisation et d’exclusion sociale (drogue, alcool, etc.), des jeunes porteurs de violence. L’objectif du SCAD est de lutter contre la vulnérabilité (changement de comportement, lutte contre les addictions et la violence) de ces jeunes, de renforcer leur civisme et d’améliorer leur employabilité (qualification, stage, emploi).

Le volontariat, quant à lui, permet de développer l’altruisme et la volonté de servir librement sans attendre rétribution. Il permet également de développer l’engagement citoyen et le don de soi, aussi de servir volontairement sa communauté. Sont concernés pour les volontaires nationaux, des jeunes ivoiriens de 14 à 35 ans ; pour les volontaires internationaux et volontaires de réciprocité, des Ivoiriens ou non Ivoiriens de 16 à 25 ans ; et pour les bénévoles, tous les jeunes vivant en Côte d’Ivoire âgés de 14 ans et plus.

Le Service national des Jeunes (SNJ) concerne les élèves, étudiants, et jeunes hors du système scolaire âgés de 14 à 35 ans. Ces jeunes bénéficient d’une formation au civisme et à la citoyenneté avec un encadrement strict à la discipline. Le SNJ a deux composants, notamment le Parcours du citoyen (élèves de 14 à 17 ans) et le Campus citoyen (jeunes de 18 à 35 ans).

Avec les résultats que promettent les outils du Service civique, il est certain que ces instruments favoriseront à coup sûr une meilleure resocialisation de la jeunesse ivoirienne. Pour preuve, le directeur de l’OSCN a témoigné ce jeudi 6 avril 2023, au cours d’une conférence de presse pour la présentation et le démarrage des formations du ‘’Parcours citoyen’’, que ‘’des parents sont entrés en contact avec l’Office pour faire part de leur souhait d’envoyer leurs enfants dans les centres de service civique. Cela, suite à la bonne évolution, aujourd’hui, en société, des élèves qui avaient été transférés, en fin d’année 2021, au Centre du service civique de Bimbresso, pour perturbations des cours, dans le cadre des congés anticipés’’.

km

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Le gouvernement burkinabè a mis en place jeudi un centre national d’appels (CNA) pour suivre les mouvements des groupes armés terroristes.

A travers ce centre, les populations peuvent appeler gratuitement sur trois numéros verts et par Whatsapp afin de signaler tout mouvement suspect des groupes armés terroristes dans le pays, a expliqué le directeur de la communication et des relations publiques de la Présidence du Burkina Faso, Djourmité Nestor Noufé, lors d’une conférence de presse.

Il a ajouté que le centre était également à l’écoute des combattants terroristes désirant déposer les armes.

Depuis le mois de mars, l’armée burkinabè effectue des frappes aériennes quotidiennes sur les positions des groupes armés terroristes dans plusieurs localités du pays.

Dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, un montant de 657,78 milliards de francs CFA sera consacré en 2023 au secteur de la défense et de la sécurité pour faire face aux défis sécuritaires, selon le gouvernement.

La crise sécuritaire que le Burkina Faso connaît depuis 2015 a occasionné un déplacement massif de populations, soit près de deux millions de personnes confrontées à des problèmes humanitaires.

ng

 
 

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vendredi, 07 avril 2023 16:51

Chine/Japon: coordination maritime

La Chine et le Japon tiendront, la semaine prochaine à Tokyo, le 15è round de leurs consultations de haut niveau sur les questions maritimes.

Des responsables des ministères des Affaires étrangères et des ministères de la Défense des deux pays assisteront aux consultations, a indiqué vendredi Mao Ning, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères.

Les consultations de haut niveau constituent un mécanisme global de communication et de coordination entre les deux pays.

« La Chine souhaite échanger ses points de vue avec le Japon sur les questions maritimes afin de renforcer la compréhension et la confiance mutuelles », a dit Mme Mao, ajoutant que la Chine favorisera une bonne gestion des différends et une coopération pragmatique avec le Japon.

Ces consultations interviennent dans le sillage de la visite effectuée la semaine dernière à Beijing par le ministre japonais des Affaires étrangères, Yoshimasa Hayashi.

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La cote de popularité du président français, Emmanuel Macron, s’est affaissée de huit points en mars dernier, avec seulement 29% de Français satisfaits de son action, selon le dernier sondage de l’institut Ifop-Fiducial.

Il s’agit du plus bas niveau atteint par le président français depuis fin 2018, au début de la crise des gilets jaunes, selon le sondage relayé, mardi, par les médias, et effectué en pleine contestation de la très controversée réforme des retraites.

Sa Première ministre, Élisabeth Borne, voit aussi sa popularité baisser (- 2 points en un mois), pour atteindre 29%, soit son plus bas niveau depuis son entrée en fonction à Matignon en mai dernier.

Réalisée les 30 et 31 mars, cette enquête a été menée auprès d’un échantillon de 1.010 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas.

La mobilisation contre la très décriée réforme des retraites, qui prévoit notamment le recul de l’âge de départ à la retraite de 62 à 64 ans, va se poursuivre avec une nouvelle journée de grèves et de manifestations annoncée par les syndicats pour ce jeudi, alors que le Conseil constitutionnel, saisi aussi bien par les oppositions que par le gouvernement, doit se prononcer le 14 avril sur la loi réformant le système des retraites, ainsi que sur le projet de référendum d’initiative partagée (RIP) concernant le report de l’âge légal de départ à la retraite.

 hn
 

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