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Abidjan, le 19 mai 2025 – Lors de la Conférence Nationale sur l’Intelligence Artificielle, organisée par le Ministère de la Transition Numérique et de la Digitalisation, Adama Sakande Cissé, Directeur Général de Snedai Technologies, a participé au panel 1 intitulé : « Développement des compétences en IA : Quels efforts pour former les talents d’aujourd’hui et de demain », un moment clé de l’événement qui visait à faire émerger les solutions locales de demain.
Aux côtés d’autres acteurs de l’écosystème, le DG a mis en lumière les défis et les opportunités liés à l’essor de l’entrepreneuriat IA en Côte d’Ivoire, en insistant sur le rôle central de la jeunesse et des partenariats public-privé dans cette dynamique.
Dans son intervention, le DG de Snedai Technologies a souligné que l’intelligence artificielle ne doit pas être uniquement consommée, mais aussi produite localement. Il a rappelé que la Côte d’Ivoire regorge de jeunes talents, créatifs et connectés, capables de concevoir des solutions adaptées aux réalités du pays — à condition que les bonnes conditions d’éclosion soient réunies.
Il a salué les initiatives portées par plusieurs startups ivoiriennes dans le domaine de l’IA, tout en soulignant les obstacles structurels qui freinent leur développement, tels que le manque de données locales accessibles pour l’entraînement des modèles, l’insuffisance d’infrastructures cloud performantes et abordables, la faible connectivité dans certaines zones, ainsi que la rareté de profils techniques expérimentés sur le marché.
Le Directeur Général a rappelé les actions concrètes mises en place par Snedai Technologies pour soutenir les jeunes talents et promouvoir l’innovation locale. Il a notamment évoqué l’accueil de jeunes développeurs, data scientists et ingénieurs, formés à l’INP-HB, à l’ESATIC ou à l’international, qui sont intégrés à des projets d’intelligence artificielle dans les domaines de l’identité biométrique, de la santé et de la sécurité. Il a également mis en avant la collaboration avec des écoles d’ingénieurs pour développer des cas d’usage africains concrets en IA, ainsi que le soutien apporté aux dynamiques communautaires telles que les bootcamps, les hackathons ou encore les clubs IA universitaires.
« L’innovation ne naît pas dans l’isolement. Elle se construit dans un écosystème où l’on favorise les synergies entre talents, institutions, entreprises et incubateurs », a-t-il affirmé.
Pour renforcer l’écosystème local, le Directeur Général a plaidé en faveur du développement de structures d’accompagnement plus nombreuses et mieux équipées, telles que des incubateurs, des fablabs ou des accélérateurs spécialisés en intelligence artificielle. Il a également souligné la nécessité de mettre en place des mécanismes de financement adaptés aux besoins des startups IA, souvent plus exigeantes en capital dès la phase d’amorçage. Il a en outre insisté sur l’importance d’ouvrir des centres de données souverains afin d’héberger les projets locaux en toute sécurité, ainsi que sur l’intégration de modules dédiés à l’IA dans les cursus universitaires et techniques, dès le niveau bac+2.
En conclusion, le DG de Snedai Technologies a réaffirmé la nécessité d’ancrer l’intelligence artificielle dans les réalités ivoiriennes, en s’appuyant sur l’énergie de sa jeunesse et l’engagement de tous les acteurs de l’écosystème.
Il a souligné qu’« il est essentiel que les entreprises ne se limitent pas à la formation de leurs seuls employés. Elles doivent aussi s'impliquer dans la formation des étudiants, afin de créer une véritable synergie entre le monde académique et le monde de l’entreprise. »
Dans cette dynamique, il a également encouragé « la mise en place de living labs, ces espaces collaboratifs où chercheurs, étudiants et professionnels d'entreprises peuvent cocréer, tester et expérimenter ensemble. »
Pour lui, « nous avons les idées, nous avons les talents. Il nous faut maintenant les moyens, les connexions et la vision commune pour faire de la Côte d’Ivoire un terreau fertile pour les startups IA. »
Abidjan, le dimanche 1 juin 2025(LDA)-Le Royaume du Maroc et le Royaume Uni ont décidé d’”entamer une nouvelle ère de partenariat stratégique global et authentique”, selon le site marocain MAP.
Cet engagement a été acté dans le Communiqué conjoint signé, dimanche à Rabat, à l’issue de la rencontre entre le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, et le Secrétaire d’État britannique aux Affaires étrangères, au Commonwealth et au Développement, David Lammy.
Ce Communiqué conjoint, intitulé “le Royaume du Maroc et le Royaume Uni concluent un partenariat stratégique renforcé”, précise que les deux pays, forts de leur histoire commune exceptionnelle et de leurs réalisations bilatérales, ont “réaffirmé leur engagement mutuel à approfondir leur collaboration dans tous les domaines”.
Selon le communiqué, ce nouveau “partenariat pionnier et tourné” vers l’avenir touchera plusieurs secteurs qui feront l’objet d’une coopération renforcée, notamment la sécurité, la défense, le commerce, les investissements, les domaines de l’eau, le climat, la transition énergétique, la santé, l’éducation, la recherche scientifique et l’innovation, les droits de l’Homme, les échanges culturels et sportifs.
Le Maroc et le Royaume Uni se sont, en outre, engagés à “agir en tant que partenaires pour relever ensemble les défis régionaux et mondiaux et à défendre les principes de paix, de sécurité, de tolérance et de droits de l’Homme”.
Le document souligne que “les liens privilégiés entre les deux Royaumes reposent sur un socle solide de valeurs communes et d’intérêts convergents”, rappelant que le Royaume du Maroc et le Royaume Uni “entretiennent l’une des plus anciennes relations diplomatiques au monde, vieille de plus de 800 ans”.
“Depuis le premier contact documenté entre les deux Royaumes, au début du XIIIe siècle, jusqu’aux échanges actuels, les liens historiques et durables entre les Souverains marocain et britannique ont constitué le fondement de cette alliance unique”, souligne-t-on dans le Communiqué conjoint.
Abidjan, le dimanche 1 juin 2025( LDA)-Le ministère ivoirien des Transports a présenté, le samedi 31 mai 2025, les résultats de l’enquête administrative sur le grave accident de la circulation, survenu le mardi 27 mai 2025, sur l'autoroute du Nord au Banco, dans le sens Yopougon-Adjamé, indique APA dans un article.
Ce mardi 27 mai 2025 du drame, lors d'une visite sur le lieu de l'accident, Amadou Koné, ministre des Transports avait annoncé l’ouverture d’une enquête confiée au Bureau enquête analyse accident (BEA).
Les résultats de cette enquête administrative ont été présentés, le samedi 31 mai 2025, lors d’une conférence de presse co-animée par Oumar Sacko, directeur général des transports terrestres et de la circulation (DGTTC), et Étienne Kouakou, directeur de l’Office de sécurité routière (OSER).
Le Commissaire divisionnaire major de police Touré Abdoul Kader, directeur de la police spéciale de la sécurité routière (DPSSR) a également pris part à cette conférence aux fins d’apporter plus d’éclairage sur les éléments de l’enquête.
Selon M. Sacko, les premiers éléments de l’enquête administrative révèlent que le camion, un ensemble articulé a, dans un carambolage en chaîne, percuté au total 10 véhicules avant de terminer sa course contre un véhicule VTC de marque Suzuki Dzire qui avait à son bord cinq personnes.
L’un des passagers du véhicule VTC a pu s’éjecter au moment du drame. L’enquête précise également que le conducteur âgé de 48 ans disposait d’un permis de conduire et que le véhicule était en règle des documents administratifs.
S’agissant du camion-remorque, il a, sur la base d’une vidéo livrée par le dispositif du système de transport intelligent (STI), donné d’importantes précisions, notamment le lieu et la date d’embarquement de ce camion, ainsi que le comportement du conducteur le long du trajet avant le drame.
« Il s’agit d’un camion remorque de marque MAN en règle de toutes les formalités administratives dont le conducteur est âgé de 30 ans et placé après l’accident en garde à vue. Il est parti de Korhogo (Nord) le dimanche 25 mai 2025 avec à son bord, un chargement de manganèse », a-t-il précisé.
M. Sacko a ajouté que l’analyse des éléments vidéo du trajet montre que le conducteur a marqué 2 escales. Le premier à Yamoussoukro, le dimanche 25 mai, et le second au Pk 48 sur l’autoroute du Nord avant de rentrer à Abidjan à 9 heures.
Le ministère a décidé désormais de renforcer les contrôles routiers sur l’axe Yopougon-Adjamé de l’Autoroute du Nord, avec des brigades mobiles de la Direction de la police spéciale de sécurité routière (DPSSR), et de durcir l’application d’interdiction de circulation des poids lourds entre 6h et 9h puis entre 17h et 21h.
Un basculement total de cette mesure pour toute la nuit nécessitant un profond aménagement structurel de l’écosystème de l’économie est également envisagé. A cela s’ajoute le maintien des poids lourds à l’extrémité droite des voies de circulation sur l’ensemble du district d’Abidjan.
L’accident du Banco avait coûté la vie à 04 personnes et fait 20 blessés, plongeant le pays dans l’émoi.
Abidjan, le dimanche 1er juin 2025( LDA)-Le Royaume Uni salue le leadership de Sa Majesté le Roi Mohammed VI dans le renforcement des relations bilatérales maroco-britanniques, la promotion de la stabilité régionale et la dynamique de développement national, indique le site marocain MAP dans un article publié ce dimanche.
Cette position a été exprimée dans un Communiqué conjoint signé, dimanche à Rabat, à l’issue de la rencontre entre M. Nasser Bourita, ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, et le Secrétaire d’État britannique aux Affaires étrangères, au Commonwealth et au Développement, David Lammy.
"Leurs Majestés le Roi Mohammed VI et le Roi Charles III continuent d’ancrer les liens maroco-britanniques", souligne le document, ajoutant que "leur leadership a constamment favorisé la stabilité et l’engagement de haut niveau nécessaires à l’élaboration d’un partenariat stratégique ambitieux et tourné vers l’avenir".
A l’échelle régionale, le Royaume Uni a loué "les Initiatives lancées par Sa Majesté le Roi en faveur de la paix, de la stabilité et du développement socio-économique en Afrique, notamment le Processus des États africains atlantiques et l’Initiative Royale internationale pour faciliter l’accès des pays du Sahel à l’océan Atlantique", reconnaissant, ainsi, le choix éclairé du Souverain de faire du développement du continent africain une priorité stratégique, en misant sur une coopération pragmatique et solidaire.
S’agissant de l’engagement constant de Sa Majesté le Roi en faveur de la question palestinienne, le Royaume Uni s’est félicité du "rôle essentiel joué par Sa Majesté le Roi Mohammed VI en tant que Président du Comité Al-Qods".
Par ailleurs, "le Royaume Uni salue et soutient les réformes majeures lancées par le Maroc sous le leadership de Sa Majesté le Roi Mohammed VI", poursuit le Communiqué conjoint.
Abidjan, le dimanche 1er juin 2025 (LDA)–Après quatre jours d’échanges fructueux en terre ivoirienne, la visite de travail et d’amitié du Premier ministre sénégalais, Ousmane Sonko, a pris fin ce dimanche 1er juin, annonce la Primature sur sa page Facebook, rapporte AIP.
“Le Premier ministre ivoirien, Dr Beugré Mambé, lui a adressé ses adieux à l’aéroport international Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan, marquant la fin d’un séjour placé sous le signe de la fraternité et du renforcement des relations ivoiro-sénégalaises”, poursuit la note.
Le chef du gouvernement sénégalais est arrivé le jeudi 29 mai 2025 à Abidjan, pour une visite de travail et d’amitié.
Accueilli par son homologue ivoirien, Robert Beugré Mambé, il a eu comme activités, entre autres, des échanges avec le Président Alassane Ouattara visant à renforcer la coopération bilatérale entre les deux pays. Également une mission à Bouaké, où il a été fait fils de la région du Gbêkê, en marge d’une cérémonie de jumelage entre la 2e grande ville ivoirienne et la ville sénégalaise de Ziguinchor.
Il y a également rencontré la communauté sénégalaise pour recueillir ses préoccupations majeures auxquelles il a promis de trouver des réponses idoines.
Abidjan , le dimanche 1 juin 2025( LDA)-Le Royaume Uni "considère la proposition d’autonomie, présentée [par le Maroc] en 2007, comme la base la plus crédible, viable et pragmatique pour un règlement durable du différend" régional autour du Sahara marocain, et "continuera d'agir sur le plan bilatéral, notamment en matière économique, ainsi que sur les plans régional et international, conformément à cette position, afin de soutenir le règlement du différend", selon le site marocain MAP.
Cette position a été exprimée dans un communiqué conjoint signé, ce dimanche à Rabat, par le Secrétaire d’Etat britannique aux Affaires étrangères, au Commonwealth et au Développement, David Lammy, et le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita.
Ce communiqué conjoint souligne que "le Royaume Uni suit de près la dynamique positive actuelle menée à cet égard sous le leadership de Sa Majesté le Roi Mohammed VI". Il ajoute que Londres "reconnaît l’importance de la question du Sahara" pour le Maroc, précisant que la résolution de ce différend régional "renforcerait la stabilité de l’Afrique du Nord et relancerait la dynamique bilatérale et l’intégration régionale".
En outre, le Royaume-Uni a confirmé, dans le Communiqué conjoint signé au siège du ministère des Affaires étrangères, que "UK Export Finance peut considérer de soutenir des projets au Sahara", notamment dans le cadre de "l’engagement de UK Export Finance à mobiliser 5 milliards de Livres Sterling pour soutenir de nouveaux projets économiques à travers le pays".
A souligner que "le Royaume-Uni reconnaît le Maroc comme une porte d'entrée essentielle pour le développement socio-économique de l'Afrique et réaffirme son engagement à approfondir sa collaboration avec le Maroc en tant que partenaire pour la croissance sur tout le continent", ajoute le Communiqué conjoint.
Par ailleurs, le Communiqué signé par les ministres marocain et britannique souligne que "les deux pays soutiennent et considèrent comme vital le rôle central du processus mené par les Nations Unies", tout en réaffirmant "leur plein soutien aux efforts déployés par l'envoyé personnel du secrétaire général des Nations Unies, M. Staffan de Mistura".
En particulier, le Royaume Uni déclare être "prêt, disposé et déterminé à apporter son soutien actif et son engagement à l'envoyé personnel et aux parties".
Enfin, le Communiqué conjoint précise qu’"en tant que membre permanent du Conseil de sécurité des Nations Unies, le Royaume Uni partage l'avis du Maroc quant à la nécessité urgente de trouver une solution à ce différend de longue date, qui serait dans l'intérêt des parties".
"Il est grand temps de trouver une solution et de faire avancer ce dossier, ce qui renforcerait la stabilité de l'Afrique du Nord et relancerait la dynamique bilatérale et l'intégration régionale", déclare le Communiqué.
Cette nouvelle position du Royaume Uni, membre permanent du Conseil de Sécurité de l’ONU, conforte la dynamique internationale grandissante impulsée par Sa Majesté le Roi Mohammed VI en faveur du Plan d’autonomie sous souveraineté marocaine, et confirme la crédibilité de cette initiative et le consensus qui la porte pour parvenir à une solution définitive au différend régional autour de la marocanité du Sahara.
Abidjan , le dimanche 1 juin 2025(LDA)-Depuis treize saisons, l’émission culturelle, diffusée tous les samedis sur la chaîne Al Oula, offre un panorama de ce qui se fait de plus sérieux et de plus constructif sur la scène culturelle, artistique et sociale au Maroc. Un tour d’horizon de la création dans notre pays, à travers des thématiques profondes et des invités soigneusement choisis.
Avec la saison 13 de « Sada Al Ibdae », ce ne sont pas moins de 500 épisodes déjà tournés et diffusés. Ce sont plus de 1500 écrivains, poètes, philosophes, chercheurs, analystes, politologues, sociologues, archéologues, anthropologues, ethnologues, critiques, plasticiens, réalisateurs, acteurs et actrices, danseurs et danseuses, musiciens, chanteurs, hommes et femmes de théâtre, de jeunes espoirs, des talents confirmés et d’autres qui portent en eux des promesses, hommes et femmes, qui se sont succédé dans les locaux de l’émission pour écrire une belle page de télévision. Un héritage dont on se rendra compte plus tard avec tout le travail réalisé par l’équipe de Sada Al Ibdae, sans faire de vague, en travaillant sérieusement et en toute modestie, au service de la culture dans notre pays. 13 années qui nous ont offert des visages incontournables et crédibles, sans jamais tomber dans toutes ces platitudes et cette vulgarité que l’on voit dans d’autres programmes, qui n’ont, il faut le dire, aucun respect ni pour le public ni pour l’organe lui-même qui les fait travailler. Dans un climat de médiocrité à tous les niveaux, Sada Al Ibdae sert la culture marocaine dans ce qu’elle a d’authentique, de beau, de profond, de rigoureux, de responsable et d’élevé. Il faut le dire, c’est aujourd’hui l’unique émission culturelle digne de ce nom, à plus d’un égard. Un concept bien étudié, une équipe qui regroupe des sensibilités de plusieurs horizons autour de l’homme qui a créé l’émission et qui la porte : Driss Idrissi, visage connu de la télévision et du théâtre ; Abdelhak Najib, écrivain, journaliste, chroniqueur, critique d’art et de cinéma et récemment réalisateur d’un film qui fera date ; Mohammed Chouika, professeur de philosophie, écrivain et critique de cinéma qu’on ne présente plus et Meriem Khalil, Docteure et auteure de talent. Le Talk-Show à grand succès, puisqu’il dépasse les deux millions de spectateurs et plusieurs millions d’écrans, est diffusé tous les samedis à Al Oula et a fidélisé au fil des années des millions d’inconditionnels de la culture et des arts.
Pour parler de la réussite de ce programme, aujourd’hui orphelin dans le paysage télévisuel et culturel marocain, il faut dire que tout réside dans le choix des thématiques abordées et traitées et également des invités. Sada Al Ibdae donne toute la place aux nouveaux visages, aux jeunes talents. Il va chercher et dénicher les créateurs là où ils se trouvent pour leur donner de la visibilité, pour leur offrir une rencontre effective avec un public friand d’art et de culture et qui désespère face au vide qui règne dans les différentes chaînes nationales.
Depuis treize ans, «Sada Al Ibdae», est diffusée tous les dimanches, en prime time sur la chaîne Al Oula.
En sept saisons, le Talk-Show culturel a réussi à fidéliser un grand nombre de téléspectateurs, qui y ont trouvé matière à apprécier des œuvres, à découvrir de nouveaux talents et suivre l’actualité artistique au Maroc, dans sa variété. Écrivains, poètes, hommes de théâtre, réalisateurs, acteurs, actrices, musiciens, chanteurs et chanteuses, photographes, chercheurs, analystes et critiques sont les invités du programme pour décortiquer l’actualité, faire la promotion de leurs travaux ou alors apporter des éclairages sur des thématiques souvent bien choisies. Sada Al Ibdae a traité d’Histoire, d’anthropologie, d’arts plastiques dans leur grande diversité, des littératures, de la poésie, du cinéma, du théâtre, de la danse, de la chorégraphie, d’archéologie, d’architecture, des grandes figures de la pensée marocaine et arabe, comme Mohamed Aziz Lahbabi, Mohamed Abed Al Jabri, Abdelkbir Khatibi sans oublier de rendre hommage à des quartiers mythiques de l’histoire marocaine, comme Hay Mohammadi ou encore Marrakech, dans sa belle richesse humaine et intellectuelle.
Avec des invités connus ou moins connus, mais qui font un plateau intéressant et animé avec beaucoup d’aisance par Abdelhak Najib, qui apporte son naturel qu’on lui connaît, sa décontraction et sa complicité avec ses amis sur le plateau et les invités, Sada Al Ibdae est devenu l’émission phare de la culture au Maroc.
L’équipe semble aujourd’hui si bien rodée à cet exercice de dynamisme pour ne pas laisser apparaître les temps morts et les blancs, qui parfois peuvent faire mal à un programme de ce type.
Mohamed Chouika, critique et professeur de philosophie remplit son rôle de chroniqueur avec sérieux et pose souvent les questions qui fâchent. Meriem Khalil complète ce trio de « Sada Al Ibdae », désormais, très apprécié par une certaine intelligentsia, les intellectuels, les passionnés d’art et de culture, surtout que les télévisions marocaines n’offrent pas de programme de ce genre pour combler les attentes des téléspectateurs. « Sada Al Ibdae » remplit ce vide, en apportant un regard différent sur la culture, déclinée dans une approche qui refuse l’élitisme et va à la rencontre du public, dans ses plus larges franges.
Le choix de faire une émission en arabe simple (sans tomber dans le dialecte), une langue médiane, bien soignée, est un atout important qui garantit justement le succès d’un programme dont le crédo est la culture pour tous. L’élément de la langue est capital dans ce sens que l’on peut s’adresser à un grand nombre de personnes et pas uniquement les intellectuels dans un jargon bien établi qui peut parfois devenir barbant. Aujourd’hui, avec plus de décontraction à l’instar de ce qui se fait ailleurs dans les émissions de ce genre a fait beaucoup de bien à ce programme, qui s’est amélioré au fil des années, par le rire, la rigolade, un esprit plus léger, sans tomber dans la légèreté, pour faire de ce début de soirée du samedi, un moment de détente, d’apprentissage, de convivialité et d’humour. Aujourd’hui, après 13 ans de bons et loyaux services, ce sont des centaines d’invités qui ont apporté leur regard sur la création culturelle dans notre pays, en offrant au public ce qui se fait de mieux et de plus crédible et rigoureux, avec une édition 2025 qui a commencé sur les chapeaux de roue, avec des épisodes très pointus et très porteurs, avec des messages importants.
Sada Al Ibdae, tous lmes samedis à 17h30. Al Oula.
Abidjan, le samedi 31 mai 2025(LDA)-La deuxième édition de la Conférence mondiale des journalistes scientifiques francophones (CMJSF) se tiendra du 9 au 14 juin 2025 à l’Université Félix Houphouët-Boigny de Cocody (Abidjan). L’évènement mettra l’accent sur une collaboration renforcée entre journalistes et scientifiques pour une meilleure diffusion des savoirs scientifiques
L’annonce a été faite lors d’une conférence de presse, le vendredi 30 mai 2025 au Centre africain de management et de perfectionnement des cadres (CAMPC), en présence des principaux organisateurs. Le thème retenu cette année, « One Health » (Une seule santé), sera décliné à travers panels, ateliers, projections de films et visites de sites écologiques.
Pour les initiateurs, ce partenariat vise à rendre plus accessibles les résultats de recherche, à outiller les journalistes scientifiques et à favoriser l’émergence de nouveaux projets de formation.
Pr Kanaté Banhouman, directeur de l’UFRICA, a souligné que l’évènement est aussi une opportunité de réseautage pour les étudiants.
Le président de Médias pour la science et le développement (MSD), Traoré Mamadou, a salué l’implication des chercheurs de l’UFHB, convaincu que ce dialogue entre science et média contribuera à mieux intégrer les sujets scientifiques dans l’actualité.
"Plus qu’un événement, nous voulons que cette conférence soit le point de départ d’un changement de culture dans la manière dont le monde francophone parle de science, traite l’information scientifique, et construit un dialogue soutenu entre chercheurs et journalistes", a-t-il déclaré.
Plus de 100 participants journalistes, chercheurs, experts de plus de 30 pays sont attendus dès le 9 juin à Abidjan. L’ouverture officielle est annoncée pour le 10 juin prochain.
Pour rappel, la 1ere édition de la CMJSF s'est tenue à Dakar du 10 au 16 octobre 2022, sous le thème "Le journalisme scientifique face à l'urgence climatique".
Abidjan, le vendredi 30 mai 2025(LDA)-Dans la dynamique d’un cacao plus durable et mieux gouverné, vingt journalistes ivoiriens ont été formés à l’Observation Indépendante (OI), le lundi 19 mai 2025, dans la ville de Man, capitale du district des Montagnes, située à 570 kilomètres d’Abidjan. Organisée par Solidaridad West Africa, cette session de renforcement de capacités s’inscrit dans le cadre du projet « Renforcement de la société civile pour la durabilité et la bonne gouvernance de la filière cacao en Côte d’Ivoire ».
L’objectif de cette formation était d’amener les professionnels des médias à mieux comprendre les enjeux du cacao durable et à s’approprier le concept d’Observation Indépendante, un outil de gouvernance citoyenne aujourd’hui crucial pour la transparence dans la filière.
L’OI, menée par des organisations de la société civile comme IDEF, consiste à documenter les dysfonctionnements et les pratiques non conformes dans la chaîne d’approvisionnement du cacao. Elle aboutit à la production de rapports contenant des recommandations adressées aux autorités et aux acteurs du secteur.
Grands enjeux de la filière
En formant les journalistes, Solidaridad et ses partenaires souhaitent renforcer la synergie entre les médias et les organisations engagées pour un cacao plus responsable. Les participants ont ainsi été initiés aux grands enjeux de la filière, tels que la traçabilité, la gouvernance, l’impact environnemental et social, mais aussi au processus d’élaboration des rapports d’observation indépendante.
« Il était essentiel que les journalistes comprennent comment IDEF mène ses missions sur le terrain, pourquoi l’OI est un outil stratégique, et en quoi leur implication peut faire la différence », explique Anderson Diedri, formateur à IDEF.
Ces actions visent à mobiliser l’opinion publique et les autorités sur les pratiques à corriger pour améliorer la gouvernance du cacao en Côte d’Ivoire. « Les journalistes deviennent ainsi des acteurs clés de la transformation de la filière, non seulement comme relais d’information, mais aussi comme partenaires dans l’alerte et la transparence », a-t-il ajouté.
Grâce à cette formation, les journalistes sont désormais en mesure de comprendre, analyser et relayer efficacement les rapports d’OI produits par les OSC. Mieux informés, ils peuvent également accompagner certaines missions de terrain, documenter les réalités et rendre compte de manière plus précise et constructive des efforts de plaidoyer menés.
Couverture plus responsable des enjeux du cacao durable
En somme, cette initiative contribue à outiller les médias pour une couverture plus responsable des enjeux du cacao durable, dans un esprit de collaboration avec les acteurs de la société civile. Elle s’inscrit pleinement dans la volonté de construire une filière transparente, équitable et conforme aux normes internationales, notamment la norme ARS 1000.
Ce projet est mis en œuvre par un consortium d’organisations composé de Solidaridad, Inades-Formation Côte d’Ivoire, IDEF (Initiatives pour le Développement communautaire et la Conservation de la Forêt), INKOTA et Fern, et cofinancé par l’Union européenne.
L’Observation Indépendante est une activité non régalienne menée par des organisations de la société civile. Elle consiste à recueillir et partager des informations crédibles et vérifiables sur la gestion des ressources naturelles, en vue d'améliorer leur gouvernance. Prévue par l’article du Code forestier de 2019, l’OI se veut un outil citoyen d’alerte et de veille pour lutter contre les pratiques illégales, les fraudes et les abus.
Abidjan, le mercredi 28 mai 2025(LDA)-La CEDEAO a lancé une série d’événements destinés à promouvoir la transformation agroalimentaire et le commerce alimentaire intra-régional, à l’occasion du Salon international de l’agriculture et des ressources animales d’Abidjan (SARA 2025) à Abidjan, rapporte APA. Le premier de ces side events a eu lieu le lundi 26 mai 2025 au Parc des expositions d’Abidjan, et a porté sur le thème : « Politiques, réglementations et harmonisation », avec une attention particulière portée aux perspectives du commerce alimentaire intrarégional.
L’objectif était de : « Valoriser le commerce alimentaire intrarégional : quelles perspectives ? »
Mme Massandjé Touré-Litse, Commissaire aux Affaires économiques de la Cédéao, a souligné l’importance cruciale de ce commerce régional dans la dynamique de souveraineté alimentaire en Afrique de l’Ouest.
« Le commerce alimentaire régional n’est pas un simple enjeu technique. C’est un pilier stratégique de notre développement. Il soutient nos producteurs, crée des emplois et renforce la disponibilité alimentaire au-delà des frontières », a déclaré Massandjé Touré-Litse.
Selon elle, la taille réelle du commerce alimentaire intra-africain est largement sous-estimée dans les statistiques officielles, alors qu’il représenterait plus de 10 milliards de dollars, soit six fois le montant de l’aide publique au développement dédiée à l’agriculture et à la sécurité alimentaire dans la région.
Mme Touré-Litse a, par ailleurs, lancé un appel fort à l’endroit des décideurs publics et du secteur privé pour un alignement des politiques nationales avec les dynamiques régionales, notamment en matière de normes commerciales, de réduction des coûts logistiques et d’accès au financement.
« Nos entreprises agroalimentaires doivent pouvoir accéder librement aux marchés régionaux. Cela suppose un environnement réglementaire et financier favorable, que nous nous engageons à mettre en place », a-t-elle insisté.
De son côté, Mme Nana Touré, directrice du secrétariat OCDE/CSAO, a relevé le besoin d’améliorer la mesure du commerce informel, véritable moteur des échanges alimentaires dans la région ouest-africaine.
L’ambassadeur d’Allemagne en Côte d’Ivoire, M. Matthias Veltin, a salué les efforts conjoints menés par la CEDEAO, la GIZ et le CILSS pour mieux documenter les flux commerciaux transfrontaliers dans la région.
L’édition 2025 du SARA a pour thème Elle apparaît comme une plateforme de réflexion stratégique sur les défis et les opportunités du secteur.