Abidjan, le lundi 11 août 2025 (LDA)-Une peine d’emprisonnement de six mois à deux ans et à une amende allant de 200 000 à deux millions de FCFA aux utilisateurs des plaques d’immatriculation falsifiées, selon le directeur général du Transport terrestre et de la Circulation (DGTTC), Oumar Sacko, dans un entretien accordé au Centre d’information et de communication gouvernementale (CICG), rapporte AIP.
Oumar Sacko a précisé que ces sanctions sont prévues par la loi n° 63-527 du 26 décembre 1963 sur la police de la circulation et s’ajoutent aux mesures administratives telles que l’immobilisation du véhicule et sa mise en fourrière en cas de défaut d’immatriculation.
Cette annonce se situe dans le cadre de l’opération nationale de lutte contre les plaques d’immatriculation non conformes, lancée le 15 juillet 2025 par le ministère des Transports, en appui aux actions régulières de la Police nationale et de la Gendarmerie.
Au total 200 conducteurs ont été interpellés, certains sanctionnés par des amendes, d’autres ayant vu leurs véhicules envoyés en fourrière, trois semaines après son lancement.
Pour le DGTTC, les conducteurs des véhicules administratifs doivent être les premiers à donner l’exemple, saluant la décision du comité de gestion des véhicules administratifs de sanctionner les contrevenants, ainsi que l’exemple du président de la République, Alassane Ouattara, qui circule avec une immatriculation civile régulière.
M. Sacko a exprimé son désaccord avec les arguments sécuritaires avancés par certains conducteurs pour justifier l’usage de plaques banalisées, soulignant que ce comportement vise souvent à échapper aux contrôles, aux limitations de vitesse et à la vidéo-verbalisation.
Le ministère des Transports entend poursuivre l’opération et plaide pour une application stricte des sanctions prévues afin de renforcer la sensibilisation et lutter durablement contre l’incivisme routier.
Auteur: LDA Journaliste