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Jimmy Carter est mort à l'âge de 100 ans, a annoncé son fils le dimanche 29 décembre 2024 en soirée. Le Washington Post a diffusé l'information et a également été relayée par l'agence ANP et d'autres médias américains.
Abidjan, lundi 30 décembre 2024-Le successeur de Richard Nixon et prédécesseur de Ronald Reagan et membre du parti démocrate a fait un seul mandat à la Maison Blanche. De 1977 à 1981.
Après la présidence, M. Carter a entamé une carrière de militant des droits humains et la paix dans le monde. Ce qui lui a valu le prix Nobel de la Paix en 2002.
En 1945, il rencontre Rosalynn Smith, une amie de sa petite sœur. Ils se marient un an plus tard. Ils ont eu quatre enfants : John William « Jack » (né en 1947), James Earl « Chip » III (né en 1950), Donnel Jeffrey « Jeff » (né en 1952) et Amy Lynn (née en 1957).
James Carter est né le 1er octobre 1924 à Plains, sud de l'Etat de Géorgie. Son père James Earl Carter Sr était fermier producteur d'arachides, et sa mère Lillian Gordy Carter( infirmière).
Avec Franceinfo
Orabank Côte d'Ivoire, la filiale ivoirienne du groupe bancaire privé Orabank, a inauguré officiellement une nouvelle agence à Angré CHU le jeudi 19 décembre 2024.
Cette ouverture marque la volonté de la banque de se rapprocher davantage de ses clients et de renforcer sa présence dans la capitale économique ivoirienne.
Lors de l'inauguration, Julien Koffi, directeur général adjoint d’Orabank Côte d'Ivoire a mis en avant les atouts de l'institution sur le marché local.
"Nous nous distinguons par notre proximité avec les clients, nos produits innovants et nos opérations internationales. Avec cette nouvelle agence à Angré CHU, nous ouvrons de nouvelles perspectives", a-t-il déclaré.
M. Koffi a également partagé les performances impressionnantes de la banque en précisant qu'en fin juin 2024, Orabank faisait partie du top 5 des banques du pays avec un total bilan de 1 770 milliards FCFA, des dépôts de 1 254 milliards FCFA et un capital stable de 69 milliards FCFA.
M. Katchia Matthieu, représentant le maire de Cocody, a salué cette initiative, mettant en lumière l’impact positif de cette ouverture pour le développement local et l’accessibilité des services financiers.
Avec 15 agences réparties à travers le pays, dont 9 à Abidjan et 6 en région, Orabank continue de consolider sa position comme un acteur majeur du secteur bancaire ivoirien, en répondant aux besoins des populations et des entreprises, particulièrement dans des secteurs stratégiques.
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La Chine a achevé la construction de son premier projet de recherche à l'échelle d'une usine pour la production d'hydrogène à partir d'eau de mer, a annoncé mercredi Sinopec.
Le projet, situé à Qingdao, dans la province orientale du Shandong, combine l'électrolyse directe de l'eau de mer avec la production d'hydrogène à partir d'électricité verte. Il produit 20 mètres cubes d'hydrogène vert par heure, selon l'entreprise.
Fonctionnant dans un environnement d'usine, le projet utilise de l'électricité verte produite par la centrale photovoltaïque offshore de la Sinopec Qingdao Refining & Chemical Co, Ltd.
L'eau de mer est séparée en hydrogène et en oxygène par des électrolyseurs spécialisés. L'hydrogène produit est intégré au réseau de conduites de gaz de l'entreprise, où il est utilisé pour les opérations de raffinage ou pour alimenter les véhicules à hydrogène, selon l'entreprise.
L'hydrogène vert, produit à partir de sources d'énergies renouvelables, telles que le solaire et l'éolien, n'émet pratiquement pas de gaz à effet de serre pendant sa production.
L'électrolyse directe de l'eau de mer permet de convertir l'électricité verte instable en hydrogène vert, plus facile à stocker et à transporter. Elle contribue également à préserver l'eau douce et à faire progresser l'industrie de l'énergie hydrogène.
Source: Agence
Des dirigeants influents, des intellectuels et des experts du monde entier se sont réunis à Istanbul pour le TRT World Forum 2024.
Organisé pour la 8e fois cette année sous le thème « A World at Breaking Point : Gérer les crises et les transformations », le forum s'est déroulé les 29 et 30 novembre et a attiré l'attention du monde entier en tant que plateforme permettant d'explorer des solutions à des problèmes mondiaux urgents. Près de 150 intervenants de plus de 30 pays et plus de 1 500 participants de diverses régions ont participé à deux jours de dialogue à Istanbul, encourageant la solidarité et la compréhension internationales.
TRT World Forum: Une plateforme pour des solutions et des transformations mondiales
Des décideurs politiques, des journalistes, des universitaires et des représentants des secteurs public et privé du monde entier se sont réunis pour aborder des questions cruciales pour l'humanité, allant des crises géopolitiques aux impacts sociétaux de l'intelligence artificielle. Tout au long du forum, huit panels et huit tables rondes ont été organisés.
En tant que l'un des forums les plus médiatisés de l'industrie mondiale des médias, le TRT World Forum a transformé Istanbul en un centre de dialogue international et de solutions. Les discours d'ouverture de cette importante réunion ont été prononcés par le Président Recep Tayyip Erdoğan, le directeur de la communication de la présidence Fahrettin Altun et le Directeur Général de TRT Mehmet Zahid Sobacı. Au cours de la cérémonie, une œuvre d'art spéciale inspirée par la mosquée Al-Aqsa a été présentée au Président Erdoğan.
L'avenir du monde débattu à Istanbul
La première journée du forum a débuté par une session intitulée « Elections 2024 aux États-Unis et dans les pays membres de l'UE ». En outre, des sessions clés ont été organisées sur des sujets tels que « Türkiye’s Path Forward », « Media Distortion Exposed » et « Addressing Gross Violations of Human Rights in Conflicts ». Le forum a suscité une grande attention dans les médias mondiaux, devenant un point focal pour les appels à des solutions internationales.
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Dans une interview accordée mardi 8 octobre 2024, à l’Agence ivoirienne de presse (AIP), le président du Réseau des enseignants ivoiriens amis de la Chine (REIAC), Christ Aymet Yoro Loua, souligne l’importance de l’aide financière accordée par l’Ambassade de la République Populaire de Chine en Côte d’Ivoire depuis 2018, dans le cadre du programme d’aide à la scolarisation des élèves ivoiriens désireux d’apprendre le mandarin. Il aborde également les enjeux et les perspectives de la coopération entre la Chine et la Côte d’Ivoire dans le domaine de l’éducation.
AIP : Quelle est la mission principale du Réseau des Enseignants Ivoiriens Amis de la Chine, et comment s’intègre-t-elle dans le contexte des échanges académiques entre la Côte d’Ivoire et la Chine ?
Yoro Loua : La mission principale du Réseau des enseignants ivoiriens amis de la Chine est de renforcer les liens éducatifs et culturels entre la Côte d’Ivoire et la Chine à travers des actions éducatives, des échanges d’expertise, et la promotion de la culture chinoise dans le système éducatif ivoirien. Le réseau vise à favoriser une meilleure compréhension mutuelle entre les deux nations et à offrir aux élèves et enseignants ivoiriens des opportunités de formation et de développement personnel en collaboration avec des institutions chinoises.
AIP : Depuis combien de temps votre association travaille-t-elle sur le programme d’aide à la scolarisation aux élèves des clubs des élèves amis de la Chine, et quels sont vos objectifs à long terme ?
Y.L : Le Réseau des enseignants ivoiriens amis de la Chine travaille sur les bourses d’aide à la scolarisation depuis l’année scolaire 2018-2019. Ces bourses visent à soutenir les élèves méritants qui montrent un intérêt pour la culture chinoise et qui participent activement aux activités des clubs. En s’engageant dans cette initiative, le Réseau aspire à promouvoir l’excellence à l’école tout en renforçant les liens culturels et éducatifs entre la Côte d’Ivoire et la Chine.
À long terme, les objectifs du Réseau sont de multiplier le nombre de bourses offertes pour permettre à un plus grand nombre d’élèves de bénéficier d’un soutien financier dans leur parcours scolaire. De plus, l’association vise à étendre ces bourses à des opportunités d’études supérieures en Chine, créant ainsi un pont académique durable entre les deux pays. Le Réseau souhaite également élargir l’accès à ces programmes à travers des partenariats avec davantage d’écoles en Côte d’Ivoire et des institutions chinoises, tout en favorisant l’apprentissage du mandarin et la découverte des opportunités culturelles et professionnelles offertes par la Chine.
AIP : Pourriez-vous nous donner une estimation du nombre d’élèves ivoiriens qui ont bénéficié de ces bourses d’aide à la scolarisation grâce à votre Réseau ?
Y.L : Depuis la mise en place des aides à la scolarisation par l’Ambassade de Chine, 562 élèves ivoiriens ont pu en bénéficier et cette année scolaire 2024-2025, ils seront 185 à en bénéficier. Au total, 132 millions francs CFA ont distribué aux élèves désireux d’apprendre le mandarin depuis 2018. Au titre de cette nouvelle année scolaire, c’est une enveloppe de 24.5 millions francs CFA qui sera réparti entre les élèves pour la formation des futurs leaders du pays.
Le REIAC continue également de travailler activement pour augmenter ce nombre, en élargissant la portée des bourses et en s’associant avec de nouveaux partenaires chinois et ivoiriens pour offrir des opportunités éducatives à un plus grand nombre d’élèves chaque année.
AIP : Quels sont les critères de sélection pour bénéficier de cette bourse d’aide chinoise via votre Réseau ?
Y.L : Pour être sélectionné pour une bourse de l’Ambassadeur, l’élève doit répondre à plusieurs critères basés à la fois sur leurs qualités personnelles et leurs compétences scolaires. Il doit avoir entre autres de bons résultats scolaires, montrer leur sérieux et leur engagement dans leurs études, démontrer un intérêt particulier pour la culture et la langue chinoises, notamment à travers leur participation active aux activités des clubs des élèves amis de la Chine. Sans oublier d’avoir une attitude exemplaire en termes de comportement et d’éthique être issu d’un milieu social défavorisé, étant donné le caractère social de la bourse.
AIP : Quel est l’impact de ces bourses sur la vie des élèves amis de la Chine, tant sur le plan personnel que scolaire ?
Y.L : Les aides à la scolarisation offertes par l’Ambassade par le biais de notre Réseau ont un impact significatif sur la vie des élèves, à la fois sur le plan personnel et scolaire. En allégeant la charge financière des élèves et de leurs familles, ces bourses permettent aux élèves de se concentrer pleinement sur leurs études. Cela se traduit souvent par une amélioration de leurs performances scolaires. Ces bourses motivent les élèves à approfondir leur connaissance de la langue chinoise et de la culture, ce qui peut leur ouvrir des perspectives professionnelles à l’échelle internationale.
Le fait de recevoir une bourse renforce la confiance des élèves dans leurs capacités. Ils se sentent valorisés et encouragés à poursuivre leurs efforts, sachant que leur travail est reconnu. Les bénéficiaires de bourses apprennent à être plus disciplinés et responsables, car ils sont tenus de maintenir de bons résultats scolaires et de rester engagés dans les activités du club des élèves amis de la Chine.
Ces bourses renforcent la motivation des élèves à exceller dans leurs études et à aspirer à un parcours universitaire international. En acquérant des compétences linguistiques et interculturelles, les élèves deviennent plus compétitifs sur le marché du travail, avec des perspectives professionnelles élargies, notamment dans les relations entre la Côte d’Ivoire et la Chine.
AIP : Comment ces bourses contribuent-elles au développement de la Côte d’Ivoire et au renforcement des relations entre les deux pays ?
Y.L : En permettant aux élèves ivoiriens de poursuivre leurs études dans de bonnes conditions, ces bourses contribuent à former une génération de jeunes talents compétents. Ils peuvent, à terme, jouer un rôle clé dans divers secteurs de l’économie ivoirienne, notamment dans des domaines techniques, technologiques et commerciaux où les compétences acquises dans le cadre des relations sino-ivoiriennes seront très utiles.
L’apprentissage du mandarin et la familiarité avec la culture chinoise permettent aux bénéficiaires de devenir des ambassadeurs des relations entre la Côte d’Ivoire et la Chine. Ces bourses favorisent la création de liens académiques solides entre les écoles, collèges et universités de Côte d’Ivoire et de Chine, facilitant ainsi la collaboration sur des projets communs, des programmes d’échange, et des recherches académiques conjointes.
AIP : Quels sont les retours que vous avez des parents d’élèves et des élèves ayant bénéficié de ces bourses les années précédentes ?
Y.L : De nombreux parents expriment une grande gratitude envers le Réseau et les partenaires chinois pour le soutien financier apporté à leurs enfants. Ils estiment que ces bourses ont allégé le fardeau financier lié à la rentrée scolaire et ont permis à leurs enfants de poursuivre leurs études dans de meilleures conditions.
Les élèves bénéficiaires se disent plus confiants quant à leurs perspectives d’études supérieures et de carrière, notamment avec la possibilité de postuler à des programmes d’études en Chine ou de travailler dans des secteurs où la coopération avec la Chine est essentielle. Les témoignages des parents et des élèves soulignent ainsi l’impact positif de ces bourses sur la vie scolaire et personnelle des élèves bénéficiaires, ce qui témoigne de la qualité des relations entre la Côte d’Ivoire et la Chine.
AIP : Quels sont les principaux défis auxquels vous êtes confrontés dans la gestion de ces programmes de bourses ?
Y.L : Bien que les bourses soient une source précieuse de soutien pour les élèves, l’un des défis majeurs reste le nombre de bourses disponibles. Trouver des financements supplémentaires et diversifier les sources de soutien sont une priorité pour nous.
AIP : Quelles sont les perspectives pour les échanges académiques entre la Côte d’Ivoire et la Chine ?
Y.L : Il est prévu d’élargir les programmes d’échanges académiques entre les deux pays. Cela inclurait non seulement les élèves des écoles secondaires, mais également des opportunités pour les étudiants et les enseignants, renforçant ainsi les collaborations éducatives.
À l’avenir, les échanges académiques pourraient s’étendre à des domaines variés, tels que la technologie, l’ingénierie, l’agriculture et la médecine. Les institutions chinoises proposent déjà des programmes dans ces secteurs, ce qui pourrait bénéficier directement aux jeunes ivoiriens en quête de formations spécialisées.
Avec l’augmentation des échanges, l’apprentissage du mandarin devrait devenir une priorité encore plus grande. Des initiatives pour former davantage de professeurs de mandarin en Côte d’Ivoire et pour intégrer l’enseignement de la langue chinoise dans les écoles publiques pourraient être envisagées.
Les universités ivoiriennes pourraient collaborer avec leurs homologues chinoises pour développer des projets de recherche dans des secteurs clés pour le développement de la Côte d’Ivoire. Il est souhaitable que le nombre de bourses pour les études universitaires en Chine augmente pour les élèves ayant le bac, offrant ainsi aux étudiants ivoiriens issus des clubs des chances accrues de poursuivre des études supérieures dans des institutions de renommée internationale en Chine.
Pour nous, les échanges académiques sont perçus comme un levier pour renforcer les relations diplomatiques et économiques entre la Côte d’Ivoire et la Chine. En formant des jeunes qui comprennent les deux cultures et les deux économies, ces programmes favorisent une coopération plus fluide et bénéfique entre les deux pays.
Ces perspectives indiquent un avenir prometteur pour les échanges académiques entre la Côte d’Ivoire et la Chine, avec des possibilités croissantes pour les jeunes générations d’Ivoiriens d’accéder à des opportunités éducatives internationales et de contribuer au développement de leur pays.
AIP : Quels sont vos projets pour développer davantage ce programme de bourses ?
Y.L : Un des objectifs clés du Réseau est de trouver des financements supplémentaires pour augmenter le nombre de bourses offertes chaque année. Cela permettra d’inclure davantage d’élèves méritants et de répondre à la forte demande. Des discussions sont en cours avec des partenaires chinois pour étendre le soutien financier.
En plus des bourses de scolarisation, le Réseau envisage de solliciter de nouvelles catégories de bourses, comme des bourses d’études supérieures pour les universités chinoises, des bourses pour des échanges à court terme, ou des stages en Chine. L’objectif est d’offrir un éventail plus large d’opportunités pour les élèves et étudiants ivoiriens issus des clubs.
Le Réseau travaille également sur la mise en place de collaborations avec des entreprises chinoises opérant en Côte d’Ivoire. Ces partenariats pourraient permettre à ces entreprises de sponsoriser des bourses ou d’offrir des stages professionnels aux élèves et étudiants bénéficiaires notamment ceux des établissements d’enseignement professionnel.
Le Réseau entend également promouvoir et élargir l’enseignement du mandarin dans les écoles ivoiriennes partenaires. Cela pourrait se faire en renforçant la formation des enseignants locaux ou en facilitant l’envoi de professeurs chinois pour enseigner la langue.
Le Réseau explore la possibilité de lancer des projets éducatifs collaboratifs avec des institutions chinoises, notamment dans les domaines de la technologie et de l’innovation. Cela permettrait de préparer les élèves à des secteurs clés pour le développement de la Côte d’Ivoire.
AIP : Existe-t-il des partenariats spécifiques entre votre Réseau et des lycées ou collèges chinois ?
Y.L : Oui, le Réseau des enseignants ivoiriens amis de la Chine a déjà établi des partenariats spécifiques entre l’école Internationale des langues étrangères de Tianjin et certains lycées ivoiriens.
Le Réseau envisage susciter des voyages d’études et de partages pour les élèves ivoiriens et les responsables des établissements scolaires afin de leur permettre de découvrir le système éducatif chinois et de participer à des programmes culturels et académiques.
Pour nous, les partenariats spécifiques constituent un pilier important dans la coopération et contribuent à renforcer les liens académiques entre la Côte d’Ivoire et la Chine. Le Réseau continue de chercher à nouer des partenariats avec d’autres institutions chinoises pour offrir encore plus d’opportunités aux élèves ivoiriens.
Source : AIP
Quatre présumés trafiquants spécialisés dans le commerce illégal d’objets en ivoire sculptés ont été mis aux arrêts le 29 novembre 2024 à Abidjan. L’un a été interpellé dans la commune de Marcory alors qu’il tentait de vendre 205 pièces d’ivoires sculptés. Les trois autres ont été interpellés à Koumassi à l’issue d’une perquisition qui a permis de saisir une trentaine de pièces d’ivoires sculptés et morceaux d’ivoires.
L’arrestation a été possible grâce au fruit de la collaboration entre l’Unité de lutte contre la Criminalité Transnationale Organisée (UCT), la Direction de la Police forestière et de l’Eau du Ministère des Eaux et Forêts (DPFE-MINEF) et EAGLE-Côte d’Ivoire dont ils ont bénéficié une assistance technique.
Le présumé trafiquant interpellé à Marcory avait en sa possession 205 pièces d’ivoire sculptés (des bracelets, des petites statuettes de tête de bouddha, des chapelets) dissimulés dans un sac en plastique qu’il tentait de vendre dans une enceinte de la commune. Une fois l’interpellation faite, les éléments de l’UCT parviennent à localiser ses principaux complices aux nombres de trois qui sont aussitôt interpellés dans la commune de Koumassi. Les perquisitions qui s'ensuivent dans les magasins de ces derniers permettent de saisir une importante quantité d’ivoire sous formes de pièces sculptées et de bijoux. Il s’agit des bracelets, des petites statuettes de tête de bouddha, de pendentifs, de colliers, le tout en ivoire. Les lieux de stockage étaient en effet des ateliers de sculpture situés non loin du marché Djê Konan toujours à Koumassi.
Ce sont une trentaine d’ivoires sculptées (bijoux y compris) qui ont été saisies dans les trois magasins perquisitionnés. Ces derniers utilisent, en effet, leurs ateliers et leurs métiers de sculpteurs comme une sorte de couverture pour mener leurs activités illégales de trafiquants.
Il faut rappeler que ces personnes arrêtées pratiquent toutes la sculpture à la base mais elles mènent d’autres activités de trafiquants de produits issus de la faune. Elles appartiendraient à un vaste réseau de trafic d’ivoire qui va au-delà des frontières de la Côte d’Ivoire. Ces derniers avaient été nommément cités en 2018 dans l’affaire Tran van Tu, l’un des réseaux du crime faunique les plus sophistiqués de l’époque.
Le réseau criminel était composé de trois trafiquants asiatiques que sont Tran Van Tu, trafiquant international vietnamien à la tête du réseau criminel, Phung Tan Hung, le français d’origine chinoise Zhang Fan Paul et du guinéen Koné Kabiné, du burkinabé Ouédraogo Moussa, de l’ivoirien Vanié Bi Magloire Luc. Tous avaient été jugés et reconnus coupables pour infraction à la législation relative à la protection de la faune et à l’exercice de la chasse, complicité de ladite infraction.
Ce réseau avait été démantelé lors d’une gigantesque opération dénommée « Stop à l’ivoire » lancée successivement les 18, 19, 20, et 21 janvier et 21 mars 2018 par les autorités ivoiriennes avec l’assistance technique de EAGLE-Côte d’Ivoire et du grand réseau EAGLE international. 469,15 kg d’ivoire, et 578 kg d’écailles de pangolins avaient fait l’objet de saisie représentant des parties d’espèces intégralement protégées par la loi faunique ivoirienne précitée.
L’un des trois présumés trafiquants interpellés lors de la perquisition du 29 novembre 2024 à Koumassi avait même été condamné à douze mois de prison ferme au même titre que Tran Van Tu. Ce dernier avait à l’époque dissimulé plus de 400 kg d’ivoire brut sous son lit.
Arrêtés, pour flagrant délit de détention, de circulation et de commercialisation illégale de produits fauniques, les quatre présumés trafiquants ont été placés dans la foulée en garde à vue à l’UCT à Abidjan-Cocody. Après quoi, ils ont été déférés le mardi 03 décembre 2024 au Pôle pénal, économique et financier d’Abidjan-Cocody. L’affaire a été mise en instruction.
Si les quatre (04) contrebandiers sont reconnus coupables, ils risquent une peine d’emprisonnement allant de dix (10) ans à vingt (20) ans et d’une amende de 10 millions à 100 millions de francs CFA si l’on se réfère à la loi N°2024-364 du 11 juin 2024 portant gestion de la faune.
Correspondance particulière
Le 7 décembre 2024, le Ghana a vécu un moment marquant de son histoire politique, avec l’élection présidentielle qui a vu John Dramani Mahama, le candidat du Congrès national démocratique (CND), triompher face à Mahamudu Bawumia, vice-président sortant et représentant du Nouveau Parti Patriotique (NPP).
Cette élection, au-delà du résultat, a offert une véritable leçon de démocratie pour toute la région ouest-africaine, en particulier dans un contexte politique souvent marqué par des tensions, des suspicions de fraude et des contestations post-électorales dans d'autres pays du continent.
Un scrutin pacifique et transparent
L’une des caractéristiques notables de cette élection présidentielle a été la pacification du processus électoral. Les observateurs nationaux et internationaux ont salué la transparence du scrutin. Les autorités ghanéennes ont mis en place des mécanismes rigoureux pour garantir que l’élection se déroule sans heurts, offrant ainsi un modèle à suivre pour d'autres pays de la région.
À une époque où plusieurs nations ouest-africaines sont en proie à des crises politiques à cause de contestations électorales, le Ghana, un des bastions de la démocratie en Afrique de l'Ouest, a une fois de plus démontré la solidité de ses institutions démocratiques. Le respect du droit des électeurs à choisir leurs dirigeants sans pression, intimidation ou violence a renforcé la confiance de la population dans le processus électoral.
Un résultat incontesté
John Dramani Mahama, ancien président du Ghana et candidat du CND, a remporté l’élection contre son principal adversaire, Mahamudu Bawumia, avec une différence nette de voix. Cependant, ce qui a marqué cette élection, c’est la tranquillité avec laquelle les deux camps ont accepté les résultats. Bien que la défaite puisse être difficile à encaisser pour certains partisans de Bawumia, aucun recours majeur n’a été engagé, et la transition a été marquée par un respect mutuel des résultats.
Cette attitude de paix et d’acceptation des résultats est une rareté dans une région où les contestations post-électorales, parfois violentes, sont encore monnaie courante. Le Ghana a su démontrer que l’alternance démocratique peut se faire dans la sérénité, même dans un environnement politique tendu. Il est donc possible de faire une présidentielle sans contestation du résultat.
La stabilité ghanéenne : un modèle pour l'Afrique de l'Ouest
L’élection de 2024 a aussi mis en lumière la capacité du Ghana à maintenir une stabilité politique au sein d'une région qui, ces dernières années, a connu son lot de coups d'État, de transitions difficiles et de tensions électorales. Des pays comme la Côte d’Ivoire, le Burkina Faso, le Mali ou encore le Niger, confrontés à des défis démocratiques, peuvent s’inspirer de l’exemple ghanéen.
Le respect des principes démocratiques, de l’alternance pacifique au respect des droits fondamentaux, est devenu la clé de la réussite du Ghana. Ce pays prouve qu’il est possible de mener des élections libres et transparentes tout en préservant l’unité nationale, sans sombrer dans la violence ou l’instabilité.
Vers un avenir plus serein pour l'Afrique de l'Ouest
Alors que le Ghana se prépare à une nouvelle ère politique sous la direction de John Dramani Mahama, cette victoire a un poids symbolique non seulement pour le pays, mais pour toute la région. Elle envoie un message clair aux autres nations ouest-africaines : la démocratie ne doit pas être un simple vœu pieux, mais un engagement quotidien.
L’élection présidentielle du 7 décembre 2024 a démontré que la démocratie peut prendre racine même dans des contextes parfois difficiles, et que les résultats électoraux peuvent être acceptés dans la paix. En ce sens, le Ghana offre une précieuse leçon à toute l'Afrique de l'Ouest, montrant que l’avenir du continent réside dans des élections crédibles, dans un dialogue constructif entre les différents partis politiques et dans le respect de l’État de droit.
George Verges
lors d’une conférence de presse tenue au siège du PNUD le 9 décembre 2024 à Abidjan, Ben Saul, Rapporteur spécial des Nations Unies sur la promotion et la protection des droits de l’homme et des libertés fondamentales dans la lutte antiterroriste a salué les efforts de la Côte d'Ivoire en matière d'accueil des demandeurs d'asile et d'investissements dans la région du nord du pays.
Les efforts de la Côte d'Ivoire pour accueillir les demandeurs d'Asile
Ben Saul a salué la Côte d'Ivoire pour avoir offert refuge à plus de 63 000 demandeurs d’asile fuyant la violence terroriste dans les pays voisins.
Cette démarche fait partie d'une politique plus large visant à intégrer des solutions de sécurité et de développement à long terme, particulièrement dans les régions vulnérables.
Selon M. Saul, la Côte d'Ivoire a adopté une approche "proactive et équilibrée" pour gérer l'afflux de réfugiés tout en continuant à renforcer la sécurité intérieure. Cela inclut non seulement la protection des populations déplacées, mais aussi l'amélioration des conditions socio-économiques dans les régions du nord où des investissements substantiels ont été réalisés.
L’approche de sécurité et de développement à long terme
L'expert a reconnu l’effort du gouvernement pour combler l'écart entre la population locale et les forces de sécurité, une mesure importante pour garantir une stabilité durable.
Le Rapporteur spécial a souligné qu'une telle approche contribue à apaiser les tensions sociales et à renforcer la cohésion nationale.
Une gestion réussie de l'afflux de demandeurs d'asile
Ben Saul a exprimé sa gratitude pour la gestion efficace de l'afflux de réfugiés. Il a également salué la résilience et la générosité des communautés locales qui ont accueilli ces populations, malgré des conditions de vie difficiles.
Toutefois, il exhorte le gouvernement ivoirien à explorer des solutions durables pour les populations déplacées afin d’assurer leur intégration réussie.
La question du terrorisme et des définitions juridiques
Malgré l’accueil de nombreux demandeurs d'asile, M. Saul a noté que depuis 2021, très peu d'incidents de sécurité ont été rapportés. Ce qui témoigne de l’efficacité des mesures prises par le gouvernement.
Cependant, il a suggéré une révision de la législation sur le terrorisme en appelant le gouvernement à adopter une définition plus stricte et précise du terrorisme. Cela permettrait de s'assurer que seul le véritable terrorisme soit couvert, en ligne avec les normes internationales.
La nouvelle stratégie nationale de prévention de l’extrémisme violent
Ben Saul a pris acte de la mise en œuvre prochaine de la Stratégie nationale de Prévention de l’Extrémisme Violent et de lutte contre le Terrorisme.
Il a encouragé le gouvernement à associer toutes les parties prenantes dans ce processus et à rendre cette stratégie publique afin de favoriser la transparence et l’inclusivité.
Selon lui, cette approche participative renforcera l’efficacité de la stratégie et la confiance des citoyens.
Conditions carcérales et suivi des affaires terroristes
Le Rapporteur spécial a aussi souligné l'importance d'améliorer les conditions carcérales, notamment en ce qui concerne la surpopulation et d’assurer leur conformité avec les normes internationales en matière de droits humains.
Il a aussi recommandé un suivi plus rigoureux des affaires liées au terrorisme pour garantir un traitement équitable et conforme aux standards internationaux.
Législation et société civile
Concernant la nouvelle législation sur la lutte contre le financement du terrorisme et les ordonnances récentes touchant les organisations de la société civile, M. Saul a insisté sur le fait qu’il est important de s'assurer que ces mesures ne portent pas atteinte aux droits humains ou à l'activité des groupes de la société civile. La législation ne doit pas avoir un impact disproportionné sur les libertés fondamentales.
Ben Saul a conclu sa mission de dix jours en annonçant qu’il présentera un rapport détaillé au Conseil des droits de l'homme des Nations Unies en mars 2026.
Ce rapport inclura ses recommandations et observations concernant la lutte contre le terrorisme en Côte d'Ivoire, ainsi que la gestion des droits humains et des libertés fondamentales dans le pays.
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Une manifestation scientifique sur la coopération Chine-Afrique s’est tenue le 5 décembre 2024 à Abidjan.
Cet événement a permis aux participants d’échanger, de partager des idées et d’approfondir leur compréhension des multiples facettes des relations stratégiques entre deux grandes régions du monde : l’Afrique et la Chine, une puissance mondiale en pleine expansion.
La conférence inaugurale, intitulée « La communauté de destin : une construction chinoise pour des relations durables avec l'Afrique » a été prononcée par le ministre-conseiller à la présidence de la République, Dr Abdallah Albert Toikeusse Mabri.
Ce dernier a salué l’excellente relation entre la Côte d’Ivoire et la Chine, en soulignant plusieurs réalisations concrètes dans le pays, telles que l’autoroute de Grand-Bassam, financée à hauteur de 52 milliards de F CFA par la Chine, ainsi que les travaux du barrage de Soubré réalisés par l'entreprise Sinohydro et l’extension du Port autonome d’Abidjan pour 396,965 milliards de F CFA.
Le directeur de l’Institut politique et des relations internationales (Iprici), Pr Bamba Abdoulaye, qui est également à l’origine de cette tribune, a évoqué l’intensification de la coopération Chine-Afrique au cours des dernières décennies, notamment avec les sommets Chine-Afrique depuis 2000.
Cette coopération couvre des domaines aussi variés que le commerce, les infrastructures, l’éducation, la santé, l’énergie, la science et la technologie. Pr Bamba a insisté sur le fait que cette coopération ne se limite pas aux échanges économiques, mais inclut aussi des partenariats en recherche scientifique, innovation, préservation de l’environnement et développement durable. Il a souligné que la Chine prône un modèle de coopération gagnant-gagnant, conçu pour être bénéfique à long terme pour l’Afrique, tout en favorisant un équilibre global.
Au nom de l’ambassade de Chine, l’attaché de presse, Lin Feiyu, a mis en avant la synergie entre l’initiative chinoise "la Ceinture et la Route" et la stratégie nationale de développement de la Côte d’Ivoire. Elle a précisé que le gouvernement chinois encourage ses entreprises à investir et à s’implanter en Côte d’Ivoire.
Il convient de noter que la Chine est depuis six années consécutives, le plus grand partenaire commercial bilatéral de la Côte d’Ivoire. Lin Feiyu a affirmé que les relations sino-africaines connaissent actuellement une période historique particulièrement favorable.
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