Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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Les activités annuelles commémoratives de la Semaine de l’industrialisation de l’Afrique ont été officiellement lancées, dimanche 20 novembre 2022 à Niamey, capitale du Niger.

Cet événement qui se poursuivra jusqu’au 25 novembre sera marqué notamment par l’organisation d’un sommet extraordinaire de l’Union africaine sur l’industrialisation et la diversification économique sous le thème «Industrialiser l’Afrique : Renouveler les engagements en faveur d’une industrialisation et d’une diversification économique inclusives et durables», et une autre session extraordinaire de l’Union africaine sur la ZLECAF.

La ministre nigérienne en charge de l’industrie et de l’entreprenariat des jeunes, Mme Salamatou Gourouza Magagi a souligné, à cette occasion, que «le développement économique de nos pays doit, forcément, passer par l’industrialisation du continent».

De son côté, la secrétaire exécutive du Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (NEPAD), Mme Nardos Bekele-thomas a relevé que «le manque d’infrastructures industrielles et l’insuffisance du capital de développement dont nos pays ont besoin pour se positionner afin de rivaliser avec les autres pays dans les chaines de valeurs mondiales, exigent une approche multidimensionnelle, coordonnée et transversale pour réaliser les ajustements structurels nécessaires adaptés aux défis spécifiques de l’Afrique».

Le commissaire de l’UA en charge de l’industrie, M. Albert Muchanga, a indiqué, quant à lui, que cette rencontre permettra de faire un regard rétrospectif et réfléchir sur des initiatives permettant d’aboutir à industrialiser l’Afrique.

M. Muchanga a aussi insisté sur l’amélioration de la chaine de valeur qui passe par l’investissement dans les écoles pour innover et la mise en œuvre des expertises dans la conception industrielle, le marketing, la vente, la finance et la productivité.

Le représentant de l’ONUDI a annoncé, pour sa part, que son institution est disposée à accompagner les pays membres pour pouvoir avoir accès à un plus grand nombre de réseaux de partages de connaissances et de transfert de technologies.

Prenant la parole, la coordinatrice du système des Nations Unies au Niger, Mme Louise Aubin, a soutenu que le développement industriel des pays africains est une condition indispensable d’une croissance soutenue et inclusive.

Depuis 2018, la Journée de l’industrialisation de l’Afrique a été célébrée à travers des événements d’une semaine, ce qui marque une rupture avec la tradition d’une journée, offrant ainsi davantage de temps pour réfléchir et accélérer les actions en faveur de la transformation structurelle de l’Afrique, en tant qu’instrument pour atteindre les objectifs de l’Agenda 2063 et les Objectifs de développement durable (ODD) 2030.

Le Sommet de l’Union africaine sur l’industrialisation et la diversification économique vise à mettre en lumière la détermination et le renouvellement de l’engagement de l’Afrique en faveur de l’industrialisation comme l’un des piliers stratégiques de la réalisation des objectifs de croissance économique et de développement du continent, tels qu’énoncés dans l’Agenda 2063 et l’Agenda 2030.

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Depuis la réouverture du Bureau de la représentation de Taïpei en Côte d’Ivoire en octobre 2022, l’axe Abidjan-Pékin connaît quelques malentendus. Alors que jusque-là le ministère des Affaires étrangères ivoirien n’a encore fait aucune de déclaration publique. L’on assiste à des échanges de protestation et d’explication entre l’ambassade de Chine en Côte d’Ivoire et le Bureau de Taïpei.  De quoi embarrasser le ministère ivoirien des Affaires étrangères qui ne devrait avoir rien à se reprocher.

Depuis 1992…

Mais de quoi s’agit-il ? Pour mieux comprendre cette affaire, il faut remonter 40 ans en arrière.

En effet, en 1983, le président ivoirien d’alors, Félix Houphouët Boigny décide de revoir ses relations avec la Chine. Les autorités ivoiriennes vont alors opter pour la reconnaissance d’une seule Chine et reléguer l’ambassade de Taïwan en Côte-d’Ivoire en un Bureau économique et commercial avec des agents ou fonctionnaires rétribués par le ministère de l’économie.

Près de dix ans plus tard, en 1992 avec l’actuel président Alassane Ouattara comme premier ministre, un accord est conclu entre l’Etat de Côte d’Ivoire, représenté par son ministre des Affaires étrangères, Essy Amara et Taïwan pour acter la présence du Bureau économique de Taïwan à Abidjan, en lieu et place de son Ambassade.

Cette vision d’Houphouët-Boigny répondant à sa conception de la politique étrangère, « La Côte d’Ivoire amie de tous, ennemie de personne » a été réitérée par tous ses successeurs jusqu’à ce jour.

Il s’agissait aussi et surtout sur ce dossier, d'équilibrer la diplomatie ivoirienne dans l'intérêt de l'indépendance économique du pays et du peuple ivoirien. Tout comme en Côte d’Ivoire, près de 120 Bureaux ouverts à travers le monde, dont 3 en Afrique (Nigéria, Afrique du Sud, Eswatini), à vocation exclusivement économique.

Fermeture temporaire et réouverture

Ainsi, tout s’est bien passé pour le Bureau économique de Taïwan qui fonctionne normalement jusqu’en 2017, année où les autorités de Taipei décident, à travers une lettre adressée au ministre ivoirien des Affaires étrangères, d’une « fermeture temporaire » du Bureau économique. Cette fermeture, selon Taïpei, visait à « régler des problèmes d’organisation interne».  

En 2022, soit 5 ans après cette fermeture temporaire, Taïwan décide de rouvrir son bureau économique à Abidjan. Une lettre est donc à nouveau adressée à la ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères de Côte d’Ivoire, Kandia Camara afin de l’en informer. En retour, la cheffe de la diplomatie ivoirienne accuse réception de la correspondance dans un courrier en date de septembre 2022. Ainsi, le ministère concède le remplacement du mot (TAÏWAN) par celui de (Taipei), Bureau de représentation de Taipei en Côte-d’Ivoire (BRTCI) suivant les limites fixées par la Chine populaire.

Le Bureau a donc réouvert et réinstallé en Octobre 2022. Ce Bureau initie immédiatement son premier mini-forum économique entre les opérateurs économiques ivoiriens et taiwanais, organisé à Abidjan du 09 novembre 2022 au 11 novembre 2022 en collaboration avec le Centre de Promotion des Investissements en Côte d’Ivoire (CEPICI). Ce rendez-vous d’affaire voit la participation d’une quinzaine d’hommes d’affaires venus de Taipei et des opérateurs économiques ivoiriens, ainsi que des chambres consulaires économiques ivoiriennes dont la Chambre de Commerce et d’Industrie de Côte d’Ivoire (CCI-CI). Le succès de cette première opération de Taïpei se traduit par des contrats concrets d’investissement, notamment dans le secteur agricole.

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Déjà, un investisseur Taïwanais a signé avec un opérateur économique ivoirien un contrat d’achat de 50 000 tonnes d’hévéa (près de 200 containers par mois) dont 25 000 tonnes dans l'immédiat soit 2 000 tonnes à raison de 100 containers à exporter chaque mois vers Taiwan dès ce décembre 2022.

Des négociations engagées pour une industrie de transformation d’hévéa à Aboisso sont actuellement en cours.

Les investisseurs taïwanais ambitionnent aussi de construire en Côte d’Ivoire la toute première route bitumée à base d'hévéa. Une technologie promue par Taiwan et qui a fait ses preuves en Malaisie.

Par ailleurs, l’Agence de Développement du riz de Côte d’Ivoire (ADERIZ) se dit prête à signer des accords avec des investisseurs de Taïpei en vue d’entreprendre un projet pilote de développement de la riziculture dans le pays.

C’est alors que Pekin choisit de réagir à une annonce faite à Taipei concernant la réouverture du Bureau en Côte-d’Ivoire.

Et le 17 novembre 2022, une déclaration du porte-parole de l’ambassade de Chine est publiée à cet effet, sur le site internet de cette représentation diplomatique.

« La Chine s’oppose… » 

« La partie chinoise s’oppose à la création par les autorités de la région chinoise de Taiwan d’organe de représentation en Côte d’Ivoire sous quelque titre que ce soit, aux activités sécessionnistes visant l’indépendance de Taiwan" et à toute tentative de sabotage des relations sino-ivoiriennes », note la déclaration.

« Nous sommes convaincus que le gouvernement ivoirien continuera d’adhérer au principe d’une seule Chine », conclut le document.

De son côté, la Représentation de Taïpei, contactée par nos soins marque son étonnement face à cette réaction chinoise qui, selon elle, frise la tentative de manipulation des autorités et de l’opinion ivoiriennes.

« Comment comprendre que depuis 30 ans que notre Bureau économique existe et fonctionne en Côte d’Ivoire, l’ambassade de Chine ne s’y est jamais opposée et c’est seulement maintenant qu’elle proteste contre sa réouverture. Pourtant nous sommes présents avec plus de 120 Bureaux à travers le monde sans qu’il n’y ait aucun problème ni avec les autorités, ni avec les ambassades de Chine dans les pays qui abritent ces bureaux », réagit une source proche du Bureau de Taipei à Abidjan.

« Notre Bureau, faut-il le rappeler à une mission exclusivement économique et n’exerce aucune compétence politique. Nous sommes et demeurons respectueux de l’adhésion de la Côte d’Ivoire à la reconnaissance d’une seule Chine », ajoute la même source.

Dès cet instant, tous les regards se tournent vers la diplomatie ivoirienne qui, apprend-on, a été saisie par la Chine avec un courrier de protestation contre la réouverture du Bureau.

Va-t-elle ordonner la fermeture du Bureau de Taïpei dont l’accord de création qui date de 1992, n’a jamais été dénoncé par la Côte d’Ivoire, ou va-t-elle mettre la Chine face à la réalité de la légalité de ce Bureau ? Les jours à venir nous le diront

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Un séminaire sur les missions et thématiques du ministère de la Promotion de la jeunesse, de l’Insertion professionnelle et du Service civique et ses structures sous-tutelles dédié aux hommes de médias s’est tenu, ce vendredi 18 novembre 2022, au Novotel Hôtel à Abidjan-Plateau.

L’objectif principal de ce séminaire visait à favoriser l’appropriation de la vision du gouvernement en matière de politique d’emploi des jeunes et de service civique et échanger sur les initiatives et programmes du ministère en faveur des jeunes dans un contexte de réformes.

« Vous êtes le quatrième pouvoir, dit-on. C’est pourquoi, votre engagement est fortement sollicité pour être le prolongement des actions d’information auprès des populations. (…) Nous voulons davantage vous outiller sur les activités, les programmes, les différents dispositifs d’insertion et les perspectives », a dit Lassiné Diomandé, directeur de cabinet représentant le ministre Mamadou Touré, à l’endroit des journalistes présents.

Trois structures sous-tutelles composent le ministère de la Promotion de la Jeunesse, de l’Insertion professionnelle et du Service civique. Il s’agit notamment de l’Agence Emploi Jeunes (AEJ), du Bureau de Coordination des Programmes Emploi (BCPE) et de l’Office du Service civique national (OSCN). Pour permettre aux journalistes de mieux les connaître, chaque responsable a présenté sa structure.

Créée en 2015, l’Agence nationale pour l’Insertion et l’Emploi des Jeunes dénommée ‘’Agence Emploi Jeunes (AEJ)’’ travaille au renforcement de la coordination et du suivi des actions d’insertion et d’emploi en faveur des jeunes. Elle est le creuset de toutes les interventions de l’Etat en direction des jeunes.

Le Bureau de Coordination des Programmes Emploi (BCPE) a été créé en 2011 pour améliorer l’efficacité et l’efficience des programmes et projets d’emplois financés par les partenaires au développement en Côte d’Ivoire.

Le Service civique, créé en 1963, connait un arrêt en début d’année 1984. En vue de résoudre durablement la problématique de l’incivisme, le gouvernement décide en décembre 2016, de la mise en œuvre des activités de l’Office du Service civique national.

En plus des structures sous-tutelles, le ministère a également des directions centrales opérationnelles. A savoir, la Direction de la Vie associative et du Renforcement des capacités des Jeunes, la Direction de la Protection de la Jeunesse, la Direction des Institutions socio-éducatives, la Direction de l’Autonomisation des Jeunes, de l’Insertion professionnelle et de la Coopération, la Direction du Civisme et de la Citoyenneté et la Direction du Volontariat, du Bénévolat et des Programmes communautaires.

Gouv.ci

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Trois présumés trafiquants d’ivoires d’éléphants ont été mis aux arrêts le vendredi 11 novembre 2022 à Korhogo, localité située à l’extrême nord de la Côte d’Ivoire, avec quatre morceaux de défenses d’éléphants pesant 26 kg.

Les deux premiers trafiquants dont un animateur de radio locale, ont été interpellés au moment où ils s’apprêtaient à écouler les ivoires d’éléphants marquées dans une enceinte de la ville. Le troisième, un bijoutier, à quant à lui été interpellé dans la même journée du vendredi suite aux enquêtes. Les arrestations ont été possibles grâce au fruit de la collaboration entre l’Unité de lutte contre la Criminalité Transnationale Organisée (UCT), la Direction de la Police forestière et de l’Eau du Ministère des Eaux et Forêts (DPFE-MINEF) et EAGLE-Côte d’Ivoire dont ils ont bénéficié l’assistance technique.

C’est en début de la matinée du vendredi 11 novembre 2022 que les hommes de l’UCT, et de la DPFE-MINEF avec l’appui technique de EAGLE - Côte d’Ivoire, une ONG spécialisée dans la lutte contre le trafic des espèces animales sauvages protégées sont arrivées dans la ville de Korhogo où les deux premiers présumés trafiquants d’ivoires d’éléphants s’apprêtaient à passer à la vente de leur contrebande.

Suite à l’arrestation, ce sont au total quatre pièces d’ivoires d’éléphants marqués ont été saisis et deux personnes interpellées sur l’instant. L’un d’eux, un animateur de radio, était chargé de chercher de potentiels acheteurs des ivoires appartenant au deuxième présumé propriétaire des ivoires.

L’interpellation faite, les éléments de l’UCT remontent de fil en aiguille pour mettre le grappin dans la soirée du vendredi sur une troisième personne dans une bijouterie de la ville. A l’instar de l’animateur de radio, ce dernier était également chargé de chercher de potentiels acheteurs. Il est possible que les ivoires aient été amenée illégalement depuis le Mali. Le marquage sur les ivoires montre que les ivoires ont été déjà saisies auparavant. En effet, la procédure veut que les autorités une fois une saisie d’ivoire faite, marquent les défenses afin de les inventorier et les stocker. Il reste encore à établir de quel stock et de quel pays les ivoires proviennent, mais cela indique un haut niveau de corruption. Les agents censés être les garants de la loi et de la protection des éléphants ayant vendu sur le marché noir les ivoires, réinjectant dans le trafic des produits illégaux qui en avaient été enlevés, rendant caduque l’application de la loi précédente.

Arrêtés, pour flagrant délit de détention, de circulation et de commercialisation illégale de produits fauniques, les prévenus ont été placés dans la foulée en garde à vue au Commissariat de Korhogo. Après quoi, ils ont été déférés le lundi 14 novembre 2022 au Tribunal de Première instance de Korhogo. L’affaire a été mise en procédure de flagrant délit et les suspects ont été placés sous mandat de dépôt.

Si les trois contrebandiers sont reconnus coupables, ils risquent une peine de prison allant de 2 à 12 mois assortie d’une amende de 3000 à 300.000 FCFA si l’on se réfère à l’article N°65-255 du 4 août 1965 relatif à la protection de la faune et à l’exercice de la chasse. Une peine peu dissuasive pour les trafiquants au regard de la situation catastrophique dans laquelle se trouve la population d’éléphants.

Pour rappel, la loi faunique ivoirienne est loin d’être dissuasive alors que la situation des espèces protégées est de plus en plus alarmante, notamment celle des éléphants, tués principalement pour leurs ivoires. Le commerce international de l’ivoire est déclaré illégal depuis 1989, mais les populations d’éléphants d’Afrique continuent de décroître. Chaque année, 20 000 à 30 000 éléphants sont tués pour leurs ivoires, selon le Fonds mondial pour la nature (WWF) ; équivalent entre 50 à 80 individus par jour. L’espèce ne compte plus que 415 000 pachydermes en Afrique, contre 3 à 5 millions au début du siècle dernier. En Côte d’Ivoire, les éléphants, emblèmes du pays, sont en voie d’extinction : leur nombre a baissé de moitié en trente ans. Ce sont plus de 1139 qui ont été dénombrés dans 26 habitats, selon les rapports réalisés entre 1987 et 2000. Aujourd’hui, le nombre d'individus ne dépasse guère les 300 selon un rapport de l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature publié en 2016.

Deux grands facteurs sont considérés comme étant la cause de cette baisse drastique de l’effectif des éléphants : d’une part, l’accroissement du trafic illégal d’animaux lié à la forte demande internationale de l’ivoire et d’autre part, l’exploitation abusive des ressources naturelles nécessaires aux éléphants du fait de l’agriculture industrielle et des occupations anarchiques de leur habitat. Le commerce illégal de défenses d’éléphant est malheureusement en constante augmentation et pèse 3 milliards de dollars (soit près de 2000 milliards de francs CFA) par an avec pour principal marché l’Asie du Sud Est, avec notamment la Chine et le Vietnam comme principaux acheteurs.

La rédaction 

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Le gouvernement a annoncé le plafonnement des prix de produits de grande consommation, notamment, le riz, le sucre, la tomate concentrée, le lait, les pâtes alimentaires, l’huile de palme raffinée et la viande de bœuf.

Cette mesure procède d’un arrêté interministériel conjointement signé par les ministres du Commerce et de l’industrie, de l’Économie et des Finances, ainsi que du Budget et du portefeuille de l’État, le mercredi 16 novembre 2022.

« Les prix du riz, du sucre, de la tomate concentrée, du lait, des pâtes alimentaires, de l’huile de palme raffinée et de la viande de bœuf ne peuvent excéder, toutes taxes comprises, ceux mentionnés à l’annexe du présent arrêté interministériel. Le plafonnement des prix des produits s’applique tant à la production qu’à la distribution », indique le communiqué.

Les prix et les marges ainsi déterminés peuvent faire l’objet de révision, après concertation avec les acteurs des secteurs concernés, en cas d’évènement modifiant de façon significative la structure des prix tels que déterminés dans les annexes du présent arrêté interministériel.

Par ailleurs, le non-respect du plafonnement des prix des produits concernés du présent arrêté est puni conformément à l’ordonnance n° 2013-662 du 20 septembre 2013 susvisée, sans préjudice de toutes autres sanctions prévues par la réglementation en vigueur.

Le présent arrêté interministériel abroge toutes dispositions antérieures contraires, entre en vigueur à compter de sa date de signature, et s’applique à la vente du riz, du sucre, de la tomate concentrée, du lait, des pâtes alimentaires, de l’huile de palme raffinée et de la viande de bœuf de même origine, de même qualité et de même conditionnement, quelle que soit leur dénomination commerciale.  

Km

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Le secrétaire d’État allemand à la Coopération économique et au Développement, Jochen Flasbarth a annoncé que l’Allemagne s’engageait à verser 40 millions d’euros au Guichet d’action climatique (https://bit.ly/3TJVww8) du Groupe de la Banque africaine de développement (http://www.AfDB.org). Cette contribution est destinée à soutenir l’adaptation aux changements climatiques dans les États fragiles du continent.

M. Flasbarth a fait cette annonce au cours d’un panel ministériel pour les pays vulnérables aux changements climatiques et les champions du financement de l’adaptation organisé à la 27e session de la Conférence des Nations unies sur les changements climatiques (COP27) à Charm el-Cheikh, en Égypte.

La session était organisée par la « High Ambition Coalition » sur le thème, « Pleins feux sur les financements de qualité pour l’adaptation à la COP27 ».

Le Guichet d’action climatique est une initiative du Fonds africain de développement, le guichet de prêts concessionnels du Groupe de la Banque africaine de développement pour les États africains à faible revenu. Elle a pour but de mobiliser jusqu’à 13 milliards de dollars pour l’adaptation aux changements climatiques de quelque 37 États fragiles et à faible revenu, les plus touchés par les changements climatiques.

M. Flasbarth a félicité le Groupe de la Banque africaine de développement pour son engagement sans faille à aider l’Afrique à atténuer les effets des changements climatiques et à s’y adapter. « La Banque africaine de développement a une très bonne réputation », a-t-il déclaré.

Le secrétaire d’État a précisé que la contribution de l’Allemagne s’inscrivait dans le cadre de ses efforts visant à équilibrer la parité de financement entre l’atténuation et l’adaptation aux changements climatiques, malgré les défis économiques mondiaux actuels.

« Tous nos pays ont des défis à relever pour trouver le bon équilibre entre adaptation et atténuation, mais nous y travaillons, a déclaré M. Flasbarth. Nous voulons examiner la qualité du financement de l’adaptation et nous devons examiner l’accessibilité aux finances climatiques, en particulier pour les contributions déterminées au niveau national des pays en développement. »

Le panel comprenait des ministres de pays d’Afrique, d’Europe et des Caraïbes. Ils ont soutenu les appels en faveur d’une augmentation du financement à l’adaptation aux changements climatiques en Afrique et ont demandé aux pays industrialisés de tenir leur promesse de verser 100 milliards de dollars par an sans plus tarder.

Le président du Groupe de la Banque africaine de développement, Akinwumi Adesina, a remercié l’Allemagne de croire en l’Afrique et de faire confiance au Groupe de la Banque.

M. Adesina a assuré le secrétaire Flasbarth que les fonds seraient utilisés à bon escient. « L’action climatique dans laquelle vous placez votre argent permettra à 20 millions de fermiers, y compris des éleveurs, de bénéficier d’une assurance indexée sur les conditions météorologiques, a déclaré M. Adesina. Elle va fournir des technologies agricoles résilientes au climat à 20 millions d’agriculteurs, permettre de réhabiliter un million d’hectares de terres dégradées, d’investir dans 840 milliards de mètres cubes d’eau pour 18 millions de personnes et de fournir des énergies renouvelables à 10 millions de personnes. »

Le président de la Banque africaine de développement a mis en avant plusieurs mesures et initiatives que le Groupe de la Banque a lancées pour contribuer à atténuer l’impact des changements climatiques en Afrique, notamment sur la production alimentaire. Il a notamment mentionné la Facilité d’assurance contre les risques de catastrophe en Afrique, qui protège les agriculteurs contre les catastrophes exogènes.

Il a appelé les autres pays industrialisés à contribuer au Guichet d’action climatique afin de stimuler l’adaptation aux changements climatiques en Afrique.

Bien que l’Afrique ne contribue qu’à hauteur d’environ 3 % aux émissions de gaz à effet de serre, le continent est le plus durement touché par les effets des changements climatiques, notamment les sécheresses, les inondations, les cyclones et les infrastructures endommagées, ce qui entraîne un endettement accru sur l’ensemble du continent.

« L’Afrique suffoque, l’Afrique souffre et l’Afrique est en grande détresse à cause des changements climatiques qu’elle n’a pas provoqués… Nous n’avons donc pas d’autre choix que de nous y adapter », a souligné M. Adesina.

km avec la BAD

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Les ministres burkinabè qui ont bénéficié en mai dernier d’une augmentation salariale fixant leurs émoluments à plus de 2 millions de FCFA, vont être finalement payés autour d’un million de FCFA en conformité avec le décret de 2008, a annoncé mercredi 16 novembre 2022 le conseil des ministres.

«Le Conseil des ministres a décidé de l’abrogation du décret d’avril 2022. Cette abrogation consacre le retour aux dispositions du décret de 2008», a déclaré le porte-parole du gouvernement, Jean Emmanuel Ouédraogo.

M. Ouédraogo, par ailleurs ministre en charge de la Communication, s’exprimait mercredi à Ouagadougou, à la sortie de la réunion hebdomadaire du Conseil des ministres présidé par le président de la Transition, le capitaine Ibrahim Traoré.

Le porte-parole du gouvernement a ajouté que «les ministres ont décidé de consacrer 50% de leurs salaires du mois de novembre à la Caisse nationale de solidarité au profit des personnes en difficulté notamment les personnes déplacées internes».

Selon le décret de 2008, les membres du gouvernement touchent entre 1.155.000 FCFA et 1.205.000 FCFA.

M. Ouédraogo a, par ailleurs, fait savoir que le chef de l’Etat burkinabè a décidé de garder son salaire de capitaine de l’armée.

Selon lui, le capitaine Ibrahim Traoré a pris cette décision pour montrer l’esprit de sacrifice qui doit habiter les Burkinabè dans la situation actuelle du pays.

Depuis 2015, le Burkina Faso est en proie à des attaques terroristes qui ont entrainé la mort de centaines de personnes, provoqué plus de 2 millions de déplacés internes et la fermeture de nombreux établissements scolaires et sanitaires sur toute l’étendue du territoire national.

Cette dégradation sécuritaire a conduit le capitaine Traoré à prendre le pouvoir le 30 septembre dernier, des mains de l’ancien président du Faso, le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba.

km

 
 

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vendredi, 18 novembre 2022 16:12

Ouverture du Sommet des dirigeants de l’APEC

Les travaux du Sommet des dirigeants des économies de la Coopération économique pour l’Asie-Pacifique (APEC) se sont ouverts, vendredi 18 Novembre 2022 à Bangkok, avec un accent mis sur le développement durable.

Présidé par le Premier ministre thaïlandais Prayut Chan-o-cha, le sommet, qui s’étale sur deux jours, rassemble les dirigeants de plusieurs pays et les représentants des économies membres de l’APEC afin de discuter des moyens à même de parvenir à un développement équilibré, inclusif et durable.

Tenu sous le thème “Ouverture – Connexion – Équilibre”, le sommet est également l’occasion pour les dirigeants de l’APEC de discuter des moyens de faire progresser la région Asie-Pacifique, à travers une réponse commune face aux défis économiques mondiaux actuels, en vue de garantir une une reprise économique durable et inclusive.

Le sommet se déroule en présence notamment du Premier ministre australien Anthony Albanese, du Premier ministre canadien Justin Trudeau, du président chinois Xi Jinping, du président chilien Gabriel Boric, du président indonésien Joko Widodo, du Premier ministre japonais Fumio Kishida, du président philippin Ferdinand Marcos Jr et du président vietnamien Nguyen Xuan Phuc.

Cette année, le sommet connaîtra également la participation de pays non membres, qui prendront part à l’événement phare de l’APEC à l’invitation de la Thaïlande. Il s’agit du prince héritier saoudien Mohammed bin Salman bin Abdelaziz et du président français Emmanuel Macron.

Ce premier sommet des dirigeants de l’APEC organisé en présentiel depuis 2018 intervient alors que le monde est confronté à de multiples défis tels que l’inflation croissante, les tensions géopolitiques accrues, le changement climatique et la pandémie prolongée du coronavirus.

Il est à noter que l’APEC compte 21 membres, à savoir l’Australie, le Brunei, le Canada, le Chili, la Chine, Hong Kong, l’Indonésie, le Japon, la Malaisie, le Mexique, la Papouasie-Nouvelle-Guinée, le Pérou, les Philippines, la Russie, Singapour, la Corée du Sud, la Thaïlande, les Etats-Unis, le Vietnam et la Nouvelle-Zélande et Taïwan.

Le forum, qui fonctionne sur la base d’engagements non contraignants, d’un dialogue ouvert et d’une mise en œuvre de façon volontaire, est fort de plus de 2,8 milliards d’habitants et d’un PIB combiné de plus de 53 billions de dollars, soit plus de la moitié du PIB mondial et du commerce international.

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Le président chinois Xi Jinping a appelé, jeudi 17 novembre 2022 à Bangkok, à construire des relations sino-japonaises en phase avec les exigences de la nouvelle ère.

S’exprimant lors d’une rencontre avec le Premier ministre japonais Fumio Kishida en marge de la 29e réunion des dirigeants économiques du Forum de la Coopération économique pour l’Asie-Pacifique (APEC), M. Xi a indiqué que la Chine était prête à travailler avec le Japon afin de maintenir l’orientation générale des relations bilatérales partant d’une perspective stratégique.

En tant que proches voisins et pays importants pour l’Asie et le monde, la Chine et le Japon partagent de nombreux intérêts communs, et leur coopération dispose d’une importante marge de progression, a-t-il estimé, relevant que l’importance des relations sino-japonaises n’a pas changé et ne changera pas à l’avenir.

Le chef d’État chinois a appelé à traduire en mesures concrètes le consensus politique selon lequel les deux pays doivent être « des partenaires et non des menaces » l’un pour l’autre.

Les deux parties doivent continuer à tirer parti de leur proximité géographique, a-t-il ajouté, soulignant que l’interdépendance des économies des deux pays exige une intensification du dialogue et de la coopération notamment dans les domaines de l’économie numérique, le développement vert et la finance.

Pour sa part, le premier ministre japonais a indiqué que les échanges et la coopération entre les deux pays dans divers domaines reprenaient progressivement.

En tant que voisins proches, le Japon et la Chine ne représentent aucune menace l’un pour l’autre, a-t-il fait remarquer, soulignant que les deux parties doivent coexister de manière pacifique.

Le Japon ne pourrait guère atteindre le développement et la prospérité sans la Chine, et il en va de même pour la Chine, a dit M. Kishida.

La coopération entre le Japon et la Chine présente un grand potentiel, les deux pays assumant d’importantes responsabilités pour la paix et la prospérité de la région et du monde, a-t-il souligné.

Les deux parties ont, d’autre part, convenu de maintenir le dialogue de haut niveau, renforcer la confiance mutuelle sur le plan politique, promouvoir une coopération pragmatique et intensifier la coordination au sujet des affaires internationales et régionales.

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 La Banque africaine de développement et l’Autorité des marchés financiers de l'Union monétaire ouest-africaine (AMF-UMOA) ont signé, lundi 14 novembre 2022, à Abidjan, un protocole d’accord de don d’un montant de 750 000 dollars américains, destiné à mettre en œuvre la deuxième phase du Projet d'appui au développement du marché financier régional (PADMAFIR 2).

Le don va permettre de poursuivre la modernisation du cadre réglementaire du marché financier régional afin d'accroître son attractivité, sa profondeur et sa compétitivité.

Le don provient du Fonds fiduciaire pour le développement des marchés des capitaux, un fonds multi-donateurs, administré par la Banque africaine de développement.

La seconde phase du Projet d'appui au développement du marché financier régional va permettre à l’Autorité des marchés financiers d'élaborer un code du marché financier pour la région. Il vise également à renforcer les capacités de l’ensemble des parties prenantes et à appuyer la révision du cadre juridique et réglementaire afin d’approfondir le marché hypothécaire et de la titrisation.

Ahmed Attout, chef de la Division du développement des marchés de capitaux du Groupe de la Banque africaine de développement a déclaré : « Après avoir financé la première phase du Projet d'appui au développement du marché financier régional, nous nous félicitons de ce partenariat avec l’Autorité des marchés financiers qui s’inscrit dans la durée et dans la continuité de nos interventions visant à soutenir le développement du marché financier régional et à augmenter sa contribution dans le financement des économies de l’Union ».

Le secrétaire général de l’Autorité des marchés financiers de l'Union monétaire ouest-africaine, Ripert Bossoukpé a indiqué que « ce nouvel accompagnement traduit la solidité des relations entre la Banque africaine de développement et l’Autorité des marchés financiers. Il renforce l’attachement des deux institutions à partager une vision commune du développement du marché financier régional pour le rendre plus attractif et sécurisé. Cet appui va permettre de poursuivre les chantiers mis en œuvre dans le cadre de l’exécution de la première phase du projet notamment la modernisation de la régulation du marché ».

km

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