Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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Le vaccin AstraZeneca  COVID-19 a été approuvé par l'Agence européenne du médicament (EMA) au sein de l'Union européenne (UE) en tant que troisième dose de rappel chez les adultes.

Les professionnels de la santé peuvent désormais utiliser le vaccin AstraZeneca COVID-19 comme troisième dose de rappel chez les patients ayant déjà reçu un calendrier de vaccination primaire comprenant soit le vaccin AstraZeneca COVID-19, soit un vaccin à ARNm COVID-19 approuvé par l'UE.

L'autorisation est basée sur l'examen par le Comité des médicaments à usage humain (CHMP) de l'ensemble des preuves démontrant une réponse immunitaire accrue après l'administration d'une troisième dose de rappel du vaccin AstraZeneca COVID-19 à la suite d'un calendrier vaccinal primaire comprenant soit le vaccin AstraZeneca COVID-19, soit un vaccin à ARNm COVID-19 [1-5].

Bien que plus de 65% de la population mondiale ait reçu au moins une dose de vaccin COVID-19 [6], il demeure nécessaire de s'assurer que les personnes reçoivent à la fois leur schéma de vaccination primaire et la troisième dose de rappel, ce qui offre aux professionnels de santé une plus grande flexibilité dans le choix du vaccin.

Mene Pangalos, Vice-président exécutif, R&D Bio-pharmaceutique chez AstraZeneca, a déclaré: “ L'autorisation de mise sur le marché accordée aujourd'hui au vaccin COVID-19 d'AstraZeneca en tant que troisième dose de rappel est une étape importante vers notre objectif de fournir une protection continue contre le COVID-19 à toutes les populations. Il est essentiel de garantir une protection immunitaire de plus longue durée pour la gestion à long terme du COVID-19 dans le monde, et les rappels permettent de remédier à l'affaiblissement de la protection au fil du temps qui a été observé avec tous les calendriers de vaccination primaire à ce jour.”

Il existe un grand nombre de preuves en faveur du vaccin AstraZeneca COVID-19 comme troisième dose de rappel après tous les schémas de primovaccination testés à ce jour, y compris le vaccin AstraZeneca COVID-19, les vaccins ARNm et CoronaVac [1, 7-12].      

Par ailleurs, le vaccin AstraZeneca COVID-19 est déjà autorisé en tant que rappel homologue (pour les patients ayant déjà reçu un calendrier de vaccination primaire avec le vaccin AstraZeneca COVID-19) au Royaume-Uni et dans plusieurs pays d'Asie et d'Amérique latine. En outre, il a été autorisé en tant que rappel hétérologue (pour les patients ayant déjà reçu un schéma de vaccination primaire, que ce soit un vaccin à vecteur viral autre que le vaccin AstraZeneca COVID-19, un vaccin inactivé ou un vaccin à ARNm contre COVID-19) dans un certain nombre de pays non membres de l'UE.

Selon les résultats du modèle d'évaluation du COVID-19 dans le monde, on estime que le vaccin AstraZeneca COVID-19 a contribué à prévenir 50 millions de cas de COVID-19, à empêcher cinq millions d'hospitalisations et à sauver plus d'un million de vies [13].

Le vaccin AstraZeneca COVID-19 (anciennement AZD1222)

Le vaccin AstraZeneca COVID-19 a été inventé par l'Université d'Oxford. Il utilise un vecteur viral de chimpanzé déficient en réplication, basé sur une version affaiblie d'un virus commun du rhume (adénovirus) qui cause des infections chez les chimpanzés et qui contient le matériel génétique de la protéine de surface du virus SRAS-CoV-2. Après la vaccination, la protéine de pointe de surface est produite, ce qui prépare le système immunitaire à attaquer le virus SRAS-CoV-2 en cas d'infection ultérieure de l'organisme.

Le vaccin AstraZeneca COVID-19 est un vaccin à "vecteur viral", ce qui signifie qu'une version d'un virus qui ne peut pas causer de maladie est utilisée comme partie du vaccin, laissant le corps savoir comment le combattre s'il est exposé au vrai virus plus tard. Cette technologie vaccinale a été utilisée par les scientifiques au cours des 40 dernières années pour combattre d'autres maladies infectieuses telles que la grippe, le virus Ebola et le VIH [14].

Le vaccin a reçu une autorisation de mise sur le marché conditionnelle ou une utilisation d'urgence dans plus de 125 pays. L'Organisation mondiale de la santé l'a également inscrit sur la liste des utilisations d'urgence, ce qui accélère le processus d'accès dans 144 pays grâce à la facilité COVAX.

mc

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S.E. Macky Sall, président de la République du Sénégal et président de l’Union africaine (UA), prononcera le discours de bienvenue de la cérémonie d’ouverture de la conférence MSGBC Oil, Gas & Power, organisée par Energy Capital & Power (ECP) , les 1 et 2 septembre 2022.

Représentant l’événement officiel de l’Afrique en matière d’énergie et accueillant la communauté régionale, le Sénégal et ses homologues de la région MSGBC invitent officiellement la communauté internationale à être présente lors de la conférence pour discuter des investissements dans la région et de la position de l’Afrique en matière de pétrole, de gaz et d’énergies renouvelables avant la COP27.

Organisée au Centre international de Conférence Abdou Diouf à Dakar, la conférence se déroulera sous le patronage du ministère du Pétrole et des Énergies et en partenariat avec la Chambre africaine de l’énergie, COS-Petrogaz, Petrosen et INPG.

Organisée au Sénégal, véritable centre des développements pétroliers et gaziers à grande échelle, la conférence se focalisera sur les projets d’hydrocarbures et de renouvelables de taille dans la région tout en soulignant le rôle important que ces projets joueront pour répondre à la demande intérieure tout en répondant aux besoins énergétiques mondiaux.

Le gaz étant au cœur des préoccupations de la région, l’édition de cette année aura pour thème « L’avenir du gaz naturel : La croissance grâce à l’investissement stratégique et à l’élaboration de politiques », un sujet sur lequel S.E. Macky Sall s’est exprimé avec force tout au long de son mandat. Dans son discours inaugural en tant que président de l’UA, S.E. le Président Macky Sall a appelé à une transition énergétique juste qui ouvre l’exploitation d’hydrocarbures propres tels que le gaz pour l’industrialisation, ainsi qu’un meilleur accès au financement du développement pour le continent.

Soutenu par des développements tels que le projet Grande Tortue Ahmeyim (GTA) de 15 trillions de pieds cubes qui sera mis en service en 2023, le développement du champ Yakaar-Teranga de 20 trillions de pieds cubes qui devrait faire l’objet d’une décision finale d’investissement en 2023, ainsi que l’introduction de nombreux cycles d’octroi de licences qui devraient donner le coup d’envoi à l’exploration et à la production, le secteur gazier national de la région MSGBC est à la fois fort et très attractif.

Alors que de nouvelles réserves de ressources naturelles abondantes sont découvertes dans toute la région, il n’y a jamais eu de moment plus opportun pour réunir des dirigeants, des
professionnels du secteur et des cadres pour des discussions sur les investissements et les politiques, la décarbonisation et la technologie. Le Sénégal a lui-même une douzaine de blocs offshore ouverts à la location, la Mauritanie en a 19, la Gambie a deux blocs onshore et quatre blocs offshore en cours d’exploration, la Guinée-Bissau a récemment obtenu 11 licences pour ses propres blocs offshore, tandis que la Guinée-Conakry entre seulement maintenant dans le domaine de l’énergie extractive avec des réserves inconnues.

À cet égard, toute la région du MSGBC est prête et ouverte aux affaires, les dirigeants régionaux invitant les entreprises et les gouvernements internationaux à s’associer, à investir et à signer des accords pour remodeler le paysage du MSGBC grâce au gaz.

La conférence MSGBC Oil, Gas & Power 2022 s’inscrit dans un contexte en réponse à l’intérêt accru des parties prenantes internationales pour l’investissement, le développement et la réussite en Afrique, en se concentrant sur le renforcement des partenariats régionaux et la stimulation des investissements. Des succès ont déjà été enregistrés dans ce domaine avec la rencontre cette semaine entre le Chancelier allemand Olaf Scholz et le Président Macky Sall, qui ont discuté d’un accord potentiel sur le gaz entre les deux nations.

Au fur et à mesure que cet accord se concrétise, d’autres pays du MSGBC appellent d’autres nations européennes à suivre le mouvement, MSGBC Oil, Gas & Power 2022 représente la meilleure plateforme pour cimenter de tels partenariats.

Réunissant des décideurs politiques de premier plan et en présence de la ministre sénégalaise du Pétrole et des Énergies, S.E. Aissatou Sophie Gladima, l’événement sera l’une des premières grandes occasions de renouer le contact avec les investisseurs après la COP26 et avant la COP27, où le continent africain et son industrie énergétique seront sous les feux de la rampe. La conférence représente le lieu de rencontre officiel des parties prenantes des secteurs du pétrole, du gaz et des énergies renouvelables, ce qui en fait la plateforme la plus appropriée pour discuter du récit énergétique de l’Afrique avant la COP27.

En préparation de la conférence COP27, la région doit faire preuve de solidarité dans son récit énergétique, en plaidant pour la nécessité d’équilibrer la transition vers les énergies renouvelables avec le volume de la capacité de production d’électricité détenue par le pétrole et le gaz. Le Plan Sénégal Emergent de S.E. Macky Sall cherche à atteindre l’accès universel à l’électricité d’ici 2030, cinq ans avant l’objectif de l’ODD7, ce qui nécessite un mélange résilient et agile d’énergies renouvelables et d’énergie à base de gaz.

En conséquence, la région invite les entreprises, les dirigeants et les décideurs africains dans le domaine de l’énergie, ainsi que les délégations internationales, les investisseurs et les majors de l’énergie, à venir à MSGBC Oil, Gas & Power 2022, la première plateforme de discussion sur les gazoducs et les jeux de gaz du projet MSGBC, les accords gaziers Europe-Afrique et l’énergie narrative africaine avant la COP27.

hn

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Anthony Albanese a proclamé la victoire de son Parti travailliste aux élections législatives australiennes, devenant ainsi le 31e Premier ministre du pays océanien.

S’adressant samedi soir 21 mai 2022 à ses partisans, M. Albanese s’est engagé à rassembler les Australiens. “Je dis à mes compatriotes australiens, merci pour cet honneur extraordinaire. Ce soir, le peuple australien a voté pour le changement”, a-t-il déclaré.

Il a également annoncé sa participation au sommet du Quad (Etats-Unis, Inde, Japon, Australie) prévu mardi à Tokyo en compagnie de sa future ministre des Affaires étrangères, Penny Wong.

La victoire des travaillistes est intervenue suite à un raz-de-marée et à un effondrement du soutien à la Coalition sortante.

Reconnaissant sa défaite, le Premier ministre sortant Scott Morrison a félicité M. Albanese suite à sa victoire électorale.

“Ce soir, j’ai parlé au chef de l’opposition et au nouveau Premier ministre, Anthony Albanese, et je l’ai félicité pour sa victoire électorale”, avait indique M. Morrison devant ses supporters.

Assumant la responsabilité du résultat, il a annoncé sa démission de son poste de chef du Parti libéral.

“À mes collègues ce soir, qui ont dû faire face à des nouvelles très difficiles et qui ont perdu leurs sièges ce soir, je dis que j’assume, en tant que chef, la responsabilité des victoires comme celle des défaites”, a-t-il dit.

“En conséquence, je vais céder la direction du parti lors du prochain congrès afin de garantir que le parti puisse aller de l’avant sous une nouvelle direction”, a-t-il ajouté.

Selon des projections de la chaîne australienne ABC après dépouillement de plus de la moitié des suffrages, le Parti travailliste remportait 72 députés sur 151, quatre sièges de moins que la majorité absolue.

Pour gouverner, Anthony Albanese (59 ans) pourrait devoir conclure des accords avec des candidats exigeant des mesures plus fermes en matière de climat.

Après trois années marquées par des catastrophes naturelles majeures et par la pandémie du Covid-19, les Australiens ont plébiscité un nombre important de candidats pro-environnement indépendants surnommés “teals” (les “sarcelles”) qui pourraient détenir les clés du pouvoir.

hn

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La République du Congo va bénéficier d’un montant de 15 millions d’euros de l’Union européenne (UE) pour accélérer la transformation digitale de l’économie congolaise, a annoncé l’ambassadeur de l’UE à Brazzaville, M. Giacomo Durazzo.

L’annonce a été faite lors d’un entretien entre le ministre congolais en charge de l’Economie numérique, M. Léon Juste Ibombo, et la délégation de l’UE portant sur le point de l’état d’avancement de l’appui de l’UE ‘’Programme Congo digitale’’.

Cet appui, a-t-on indiqué, s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du Plan national de développement (Pnd) 2022-2026.

Outre le don de l’UE, la Banque européenne d’investissement (BEI) va prêter également un montant de 25 millions d’euros en cours de préparation, qui sera finalisé d’ici la fin de l’année, a ajouté M. Giacomo Durazzo dont les propos ont été rapportés par l’agence congolaise d’information (ACI).

«Nous sommes satisfaits de l’avancement des réformes au Congo, dans le cadre de la digitalisation», a dit M. Durazzo.

Selon le diplomate, le projet de la transformation digitale de l’économie congolaise est une grande priorité du gouvernement, qui a fait l’objet de beaucoup de discussions lors du séminaire gouvernemental tenu récemment à Brazzaville.

En outre, il a ajouté que la digitalisation peut être un facteur de modernisation de l’économie, du fonctionnement de l’administration publique et du rapprochement du citoyen à l’administration de l’emploi. «Cela réjouit l’Union européenne d’accompagner le Congo dans ce changement», a-t-il dit.

De son côté, le ministre en charge de l’Economie numérique, M. Léon Juste Ibombo, s’est dit heureux de constater que les partenaires de l’UE accompagnent le Congo dans la matérialisation de cette forte ambition du Président de la République, M. Denis Sassou-N’Guesso, celle de moderniser le tissu économique et social du pays à travers la digitalisation.

Il a fait savoir qu’à travers la digitalisation l’Etat sera mieux réformé et il y aura rapprochement du citoyen de l’administration, en ce qui concerne la demande d’un casier judiciaire, d’un certificat de nationalité et d’un passeport, ainsi qu’au niveau des finances publiques pour avoir une meilleure traçabilité des recettes, indique ACI.

S’agissant du prêt de la BEI, M. Ibombo a fait savoir que les deux parties sont très avancées pour conclure ce financement afin de matérialiser la forte ambition du gouvernement, avant de mettre un accent sur la bonne collaboration entre le gouvernement congolais et l’UE, ainsi que la Bei qui accompagne l’accélération de la transformation digitale au Congo.

hn

 
 

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 Le secrétaire exécutif de la Convention des Nations unies pour la lutte contre la désertification, Ibrahima Thiaw, a indiqué que la Cop 15 d'Abidjan a été exceptionnelle, avec plus de 7 000 participants, la présence de 196 pays et de l'Union européenne, la diffusion de 4 000 articles en 40 langues dans 120 pays du monde.
 
Il s'exprimait le vendredi 20 mai 2022, à l'occasion de la conférence de presse de clôture de la 15e Conférence des parties à la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification (Cop 15) qui s'est tenue à Abidjan du 09 au 20 mai 2022.
 
''La Cop 15 a été un sommet exceptionnel à plusieurs points de vue. C'est un niveau de participation que je trouve excellent. Il y a eu plus de 7000 participants. C'est-à-dire plus que le nombre de participants que nous avons eus à la dernière Cop en Inde et beaucoup plus qu'aux Cop précédentes'', s'est félicité Ibrahima Thiaw.
 
Et d'ajouter : ''4000 articles ont été publiés dans 120 pays et 40 langues. Cela est sans précédent dans l'histoire de la Convention''.
 
Le Sommet des Chefs d'État présidé par le Président Alassane Ouattara, l'Appel d'Abidjan dénommé Abidjan Legacy Program proposé par le Président Alassane Ouattara pour restaurer les terres et protéger les forêts, le Caucus genre présidé par la Première Dame de Côte d'Ivoire, Dominique Ouattara, le Forum des jeunes et toutes les thématiques discutées en lien avec la restauration des terres et la lutte contre la désertification témoignent de cet engagement, selon le secrétaire exécutif.
 
Pour Ibrahima Thiaw, la question de la restauration des terres est cruciale pour l'humanité car 40 % de la planète est déjà dégradée et 1/4 des émissions à effet de serre provient de la dégradation des terres.
 
La Cop 15 est une Cop d'appel à l'action pour la restauration des terres et la lutte contre la sécheresse, a-t-il signifié. Avant de souhaiter que cet engagement constaté se poursuive. 
 
Pour sa part, le ministre ivoirien de l'Environnement et du Développement durable, Jean-Luc Assi, a dit que l'organisation réussie de la Cop a permis à la Côte d'Ivoire ''de se repositionner dans la diplomatie environnementale''.
 
Sur les autres réussites de la COP, le ministre Jean-Luc Assi a salué le fait que le tourisme du pays ait été renforcé, des emplois aient été créés pour les jeunes dans les activités en lien avec la terre, et les activités agricoles aient été renforcées. A cela s'ajoutent les retombées économiques pour plusieurs secteurs d'activités (restauration, hôtellerie, transport, etc.).
mc

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S’exprimant dans une interview accordée à la Web TV de la COP 15, le mardi 17 mai 2022, le président de la 15ème Conférence des Parties (COP15) de la Convention des Nations Unies sur la Lutte contre la Désertification et la Sècheresse, Alain-Richard Donwahi, a expliqué que sa mission sera de veiller à obtenir des avancées concrètes pour le bonheur des populations sur toute la planète terre.
 
« Durant mon mandat, je serai à la disposition des pays pour faire en sorte que les décisions soient appliquées, les objectifs atteints, et surtout pour qu’il y ait des avancées concrètes pour nos populations sur toute l’étendue de la planète, concernant les sujets de la lutte contre la désertification et la sécheresse », a déclaré le président de la COP 15, précisant qu’il a été élu pour une période de deux ans. Non sans renouveler sa gratitude au Chef de l’Etat qui a proposé sa candidature et aux 196 pays de la Convention. 
 
Pour Alain-Richard Donwahi, l’organisation de la COP 15 en terre ivoirienne est un honneur. Et la Côte d’Ivoire, à l’en croire, tire un grand bénéfice de cette organisation d’envergure réalisée par les Nations unies. « Notre pays acquiert une plus grande renommée et le dynamisme économique se trouve boosté. En effet, plus de 5 000 personnes, dont des Chefs d’Etat participent à cette COP. Plusieurs d’entre elles découvrent la Côte d’Ivoire. Cela participe au renforcement de l’élan de notre économie », a-t-il expliqué.
 
Selon lui, la COP 15 participera à éveiller les consciences dans un pays comme le nôtre qui n’est pas épargné par la désertification. « Cette COP 15 donnera l’occasion à chacun de se rendre compte de l’importance de la lutte contre la désertification. On pense, malheureusement à tort, qu’elle ne touche que les pays du Sahel, en Afrique. La Côte d’Ivoire est également concernée », a affirmé le président de la COP 15.
 
Concernant l’Initiative d’Abidjan, Alain-Richard Donwahi a expliqué qu’il s’agit d’un programme lancé par la Côte d’Ivoire qui prend en compte la lutte contre la déforestation, la mise en place d’une agriculture durable et la promotion d’une chaîne de valeur agricole qui permettra aux populations d’en vivre. ''L’Initiative d’Abidjan favorisera la création d’emplois et la transformation de notre économie agricole'', a-t-il dit.
 mc

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Le Premier Ministre Patrick Achi a appelé les parties à la Convention des Nations Unies sur la Lutte Contre la Désertification (CNULCD) à faire preuve d'efficacité et de célérité dans la mise en œuvre des projets afin d’améliorer de manière significative le bien-être des populations.
 
Le Chef du gouvernement ivoirien s’exprimait le vendredi 20 mai 2022, à Abidjan, à l’occasion de la clôture de la 15ème Conférence des Parties (COP 15) à la Convention des Nations-Unies sur la Lutte contre la Désertification et la Sécheresse.
 
« Les priorités étant déterminées, la mobilisation réalisée, j’invite désormais toutes les parties, à faire preuve d’efficacité et de célérité dans la mise en œuvre des projets déjà identifiés et de ceux qui émergeront demain, afin d’améliorer de manière significative le bien-être des populations de la sous-région et, par ricochet, de celle du continent et du monde entier », a déclaré Patrick Achi.
 
Mais avant, le Premier Ministre a rappelé les engagements communs des parties. Il s’agit notamment, de permettre aux forêts de préserver leur extraordinaire biodiversité et de délivrer tout le potentiel de leurs services écosystémiques uniques ; de permettre aux milieux cultivés de mettre en œuvre une production agricole durable, bien mieux insérée dans les chaînes de valeurs mondiales, pour ainsi lutter avec efficacité contre une insécurité alimentaire et nutritionnelle encore bien trop présente en Afrique, touchant plus de 280 millions de personnes en 2020, selon les dernières données de la FAO. 
 
Il s’agit également de permettre à ces zones forestières et agricoles, ainsi préservées et exploitées durablement, de jouer pleinement leur rôle social et économique inclusif : améliorer les conditions de vie des populations rurales et faire reculer massivement la pauvreté.
 
Patrick Achi a, au nom du Chef de l’Etat Alassane Ouattara, salué et remercié tous les partenaires techniques et financiers, ainsi que les bailleurs de fonds, qui ont accepté d’accompagner la Côte d’Ivoire dans la mise en œuvre de l’Initiative d’Abidjan, encore appelée "Programme Héritage d’Abidjan", en s’engageant sur un financement de plus de 2,5 milliards de dollars sur 5 ans.
 
Ce programme, tout à la fois stratégie d’action nationale pour la Côte d’Ivoire et proposition de modèle à amender et dupliquer ailleurs sur le continent et dans le monde, déploie un ensemble d’actions concrètes visant d’une part à restaurer un couvert forestier primordial pour les équilibres climatiques et productifs de nos nations, et d’autre part à rendre les terres dégradées à nouveau productives sur les plans biologiques, agronomiques et économiques.
 
Le Premier Ministre a, également au nom du Président de la République, exprimé son infinie gratitude et celle de toute la Côte d’Ivoire à toutes celles et ceux qui ont contribué au succès majeur de la COP15, réunissant à son ouverture plus d’une dizaine de Chefs d’État autour de l’Initiative d’Abidjan.
 
La COP 15 s’est tenue du 9 au 20 mai 2022, à Abidjan, en Côte d’Ivoire, autour du thème central : "Terres. Vies. Patrimoine : d’un monde précaire vers un avenir prospère".
mc
 

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Le Conseil d’administration du Groupe de la Banque africaine de développement a approuvé vendredi, à Abidjan, une facilité de 1,5 milliard de dollars pour aider les pays africains à prévenir une crise alimentaire imminente.

Avec la perturbation des approvisionnements alimentaires résultant de la guerre entre la Russie et l’Ukraine, l’Afrique est désormais confrontée à une pénurie d’au moins 30 millions de tonnes de denrées alimentaires, en particulier de blé, de maïs et de soja importés de ces deux pays.

Les agriculteurs africains ont un besoin urgent de semences et d’intrants de haute qualité avant le début de la saison agricole en mai, afin d’accroître immédiatement les approvisionnements alimentaires. La Facilité africaine de production alimentaire d’urgence de 1,5 milliard de dollars de la Banque africaine de développement est une initiative globale sans précédent, visant à aider les petits exploitants agricoles à combler le déficit alimentaire.

La Facilité africaine de production alimentaire d’urgence fournira des semences certifiées à 20 millions de petits exploitants agricoles africains. Elle élargira l’accès aux engrais et leur permettra de produire rapidement 38 millions de tonnes de denrées alimentaires. Cela représente une augmentation de 12 milliards de dollars de la production alimentaire en seulement deux ans.

Dr Akinwumi Adesina, président du Groupe de la Banque africaine de développement, a déclaré : « L'aide alimentaire ne peut pas nourrir l'Afrique. L'Afrique n'a pas besoin de demander l'aumône. L'Afrique a besoin de semences agricoles et de moissonneuses mécaniques pour récolter les denrées alimentaires produites en abondance localement. L'Afrique se nourrira par elle-même avec fierté, car il n'y a aucune dignité à mendier de la nourriture... »

Pour le lancement de la Facilité africaine de production alimentaire d’urgence, des consultations ont été tenues avec les parties prenantes, notamment avec les producteurs d’engrais et séparément avec les ministres africains de l’Agriculture et des Finances plus tôt ce mois-ci.

Les ministres sont convenus de mettre en œuvre des réformes pour s’attaquer aux obstacles systémiques qui empêchent les marchés d’intrants modernes de fonctionner efficacement.

Le prix du blé a grimpé de plus de 45 % en Afrique depuis le début de la guerre en Ukraine. Les prix des engrais ont augmenté de 300 %, et le continent est confronté à une pénurie d’engrais de 2 millions de tonnes. De nombreux pays africains ont déjà enregistré une hausse des prix du pain et d’autres produits alimentaires. Si ce déficit n’est pas comblé, la production alimentaire en Afrique chutera d’au moins 20 % et le continent pourrait perdre plus de 11 milliards de dollars en valeur de production alimentaire.

La stratégie dotée de 1,5 milliard de dollars de la Banque africaine de développement permettra de produire 11 millions de tonnes de blé, 18 millions de tonnes de maïs, 6 millions de tonnes de riz et 2,5 millions de tonnes de soja.

La Facilité africaine de production alimentaire d’urgence fournira à 20 millions d’agriculteurs des semences certifiées, des engrais et des services de vulgarisation. Elle soutiendra également la croissance du marché et la gestion post-récolte.

La Banque africaine de développement fournira des engrais aux petits exploitants agricoles de toute l’Afrique au cours des quatre prochaines campagnes agricoles, en usant de son influence auprès des grands fabricants d’engrais, de garanties de prêt et d’autres instruments financiers.

La facilité créera également une plateforme pour plaider en faveur de réformes politiques essentielles afin de résoudre les problèmes structurels qui empêchent les agriculteurs de recevoir des intrants modernes. Cela inclut le renforcement des institutions nationales chargées de superviser les marchés des intrants.

La facilité dispose d’une structure de collaboration avec les partenaires multilatéraux au développement. Cela permettra un alignement et une mise en œuvre rapides, une portée accrue et un réel impact. Elle augmentera la préparation et la réactivité techniques. En outre, elle comprend des mesures à court, moyen et long terme pour répondre à la fois à l’urgence de la crise alimentaire et à la durabilité et à la résilience à long terme des systèmes alimentaires africains.

Mme Beth Dunford, vice-présidente de la Banque africaine de développement chargée de l’Agriculture et du Développement humain et social, a déclaré : « La Facilité africaine de production alimentaire d’urgence s’appuie sur les enseignements tirés du programme Riposte de la stratégie “Nourrir l’Afrique” face à l’impact du Covid-19 de la Banque africaine de développement. Ce programme a fourni une feuille de route stratégique pour soutenir le secteur agricole africain et préserver la sécurité alimentaire contre l’impact de la pandémie. »

Au cours des trois dernières années, l’initiative Technologies pour la transformation de l’agriculture africaine de la Banque a fourni des variétés de blé résistantes à la chaleur à 1,8 million d’agriculteurs dans sept pays, augmentant ainsi la production de blé de 2,7 millions de tonnes, pour une valeur de 840 millions de dollars.

Une durabilité à long terme pour sevrer l’Afrique des importations de blé et de denrées alimentaires

Une phase de montée en puissance de cinq ans suivra la mise en place de la Facilité africaine de production alimentaire d’urgence, qui durera deux ans. Elle s’appuiera sur les acquis précédents et renforcera l’autosuffisance en blé, maïs et autres cultures de base, tout en élargissant l’accès aux engrais agricoles.

La phase quinquennale permettra de fournir des semences et des intrants à 40 millions d’agriculteurs dans le cadre du programme Technologies pour la transformation de l’agriculture africaine.

En avril, le secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, a nommé Dr Adesina au sein d’un comité de pilotage restreint du Groupe de réponse à la crise mondiale.

La sous-commission des crédits du Sénat américain chargée de l’État et des opérations étrangères a récemment convié Dr Adesina à faire une présentation sur la Facilité africaine de production alimentaire d’urgence.

L’Alliance mondiale pour la sécurité alimentaire, pilotée par le gouvernement allemand, constitue une excellente tribune pour la Facilité africaine de production alimentaire d’urgence, qui s’inscrit dans le cadre d’un effort coordonné et collectif des partenaires au développement et des pays pour accélérer la production alimentaire à court terme tout en restant concentrée sur les actions à moyen et long terme pour renforcer la résilience.

Dans le cadre de la Mission de résilience pour l’alimentation et l’agriculture (Food and Agriculture Resilience Mission – FARM) soutenue par le gouvernement français, la Banque africaine de développement s’associe au Fonds international pour le développement agricole et a accepté de faire partie de l’équipe de coordination et du comité de pilotage de FARM. La Facilité africaine de production alimentaire d’urgence jette les bases et vient compléter les activités de FARM qui vise à renforcer les systèmes de production locaux en Afrique et à réduire les pertes de denrées alimentaires pour soutenir le développement de systèmes alimentaires durables et résilients.

hn

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Recevant en audience le mardi 17 mai 2022 à Abidjan-Plateau, le vice-président de Coca-Cola pour l’Afrique, Rodrigue Bila, accompagné du directeur général adjoint du Groupe Carré d’Or, Emile Abi-Aad, le ministre du Commerce, de l’Industrie et de la Promotion des PME, Souleymane Diarrassouba, a exhorté les deux entreprises à proposer des produits de qualité à bons prix aux populations ivoiriennes.

Le vice-président de Coca-Cola pour l’Afrique était venu informer le ministre du Commerce, de l’Industrie et de la Promotion des PME, du début d'un partenariat avec le Groupe Carré d’or, à compter du 1er juillet 2022.

« Le ministre Souleymane Diarrassouba a salué l'initiative et souhaité un partenariat fructueux aux deux entreprises et les a exhortées à proposer des produits de qualité à bons prix », indique une note d’information émanant du ministère. Non sans les inviter au respect des règles de la concurrence.

Le Groupe Carré d’or s’occupera désormais de l’embouteillage des boissons de Coca-Cola en Côte d'Ivoire, à savoir Coca-Cola, Fanta, Sprite et Schweppes.

Dans ce cadre, une nouvelle unité industrielle ultramoderne de plus de 65,5 milliards de FCFA (100 millions d’euros) est en cours de construction à la Zone Industrielle PK 24 et va générer 1 000 emplois directs et indirects.

mc

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