Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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Abidjan, le vendredi 11 avril 2025(LDA)-L’Institut Pasteur de Côte d’Ivoire en collaboration avec le Réseau Pasteur Afrique organise deux importantes réunions de niveau international du 14 au 16 avril 2025, au Noom Hôtel, à Abidjan. 

La première réunion du 14 au 15 avril 2025, sur la surveillance des eaux usées aura pour thème : « Renforcement de la surveillance de la santé publique en Afrique : mise en place d’un réseau complet de laboratoires pour la surveillance des maladies infectieuses en Afrique et plus spécifiquement des maladies entériques ».

Elle vise la portée de l'analyse situationnelle, en assurant l'alignement entre les parties prenantes de dix instituts du réseau Pasteur à travers l'Afrique, à savoir l'Algérie, le Cameroun, la République centrafricaine (RCA), la Côte d'Ivoire, la Guinée, le Maroc, le Niger, le Sénégal, la Tunisie et Madagascar.

La seconde réunion du 15 au 16 avril 2025 porte sur le renforcement de la collaboration régionale et la surveillance de la santé publique pour un système de santé résilient en Afrique.

Il s’agira d’une part de mettre en place une feuille de route stratégique du réseau Afrique pour les cinq prochaines années, et d’autre part de renforcer les capacités institutionnelles et l’accès aux financements.

Le Pasteur Network est une alliance de plus de 30 instituts qui joue un rôle essentiel dans la réponse aux défis de santé mondiaux par la science, l’innovation et la santé publique. Le réseau se distingue par sa diversité et sa large couverture géographique, qui s’étend sur 25 pays sur les 5 continents, favorisant une communauté dynamique de connaissances et d’expertises. 

Les activités du Pasteur Network sont guidées par quatre piliers stratégiques : 

1) la veille et préparation aux épidémies, avec un accent sur les maladies sensibles au Climat, 

2) la recherche, le développement et l’innovation, 

3) les communautés de connaissances, 

4) la gouvernance et l’équité. 

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Abidjan, le jeudi 10 avril 2025 ( LDA)- La troisième édition du Sommet Africa Political Outlook, tenue récemment à Bruxelles, a marqué une étape majeure dans la redéfinition des relations internationales.

Sous le thème : « Nouveau Sud, Vieux Monde », le sommet a rassemblé pendant deux jours décideurs africains et européens autour des transformations profondes du système mondial.

Au cœur des débats, la montée en puissance de l’Afrique dans la gouvernance mondiale. Pour Moses Vilakati, Commissaire de l’Union africaine pour l’Agriculture et le Développement rural, représentant le nouveau Président de la Commission de l’UA, Mahamoud Ali Youssouf, l’Afrique ne se contente plus d’accompagner les mutations globales, elle en devient un acteur moteur, notamment dans les domaines de la sécurité alimentaire et de l’innovation agricole.

« « L’Afrique ne se contente pas de s’adapter aux transformations mondiales ; elle les façonne. », a-t-il declaré.

L’architecture financière internationale a été vivement critiquée. Rania Al-Mashat, la ministre égyptienne de la Planification, du Développement économique et de la Coopération internationale, a dénoncé le déséquilibre au sein du FMI, où les pays en développement, majoritaires en nombre, restent sous-représentés dans les décisions, soit 75 % des membres du FMI. Un appel fort a été lancé pour une véritable redistribution du pouvoir.

« Ce déséquilibre n’est pas une abstraction », a-t-elle affirmé. « Il faut dépasser les discours sur l’inclusion et instaurer un véritable partage du pouvoir. », a critiqué la diplomate égyptienne.

A ce sommet stratégique, l’Afrique a présenté ses priorités stratégiques à savoir : souveraineté alimentaire, transition énergétique, industrialisation verte.

Dans un contexte de profondes mutations du développement international, de nombreuses voix se sont élevées pour appeler à une refonte des relations entre le Nord et le Sud.

Papa Amadou Sarr, directeur des partenariats à l’Agence française de développement, a relevé l’urgence d’un nouveau cap.

« L’Europe doit désormais changer de paradigme : investir, investir, investir.», a-t-il fait savoir.

Les représentants de l’Union européenne ont, quant à eux, ont plaidé pour un dépassement du modèle traditionnel donateur-bénéficiaire en mettant en avant l’initiative Global Gateway. Ce programme ambitieux prévoit de mobiliser 150 milliards d’euros pour financer des infrastructures via des partenariats public-privé novateurs.

A en croire Younous Omarjee, vice-président du Parlement européen, la nécessité d’un regard renouvelé sur le continent africain s’impose.

« Il faut voir l’Afrique pour ce qu’elle est : un continent d’avenir, une puissance géopolitique en devenir, un acteur clé du XXIe siècle. Il est temps d’abandonner définitivement les prismes obsolètes de condescendance ou de paternalisme », a souligné M. Omarjee.

La rencontre a aussi mis en lumière le potentiel africain dans l’intelligence artificielle. Des initiatives locales montrent déjà des résultats prometteurs dans la santé, l’éducation et la gouvernance.

Enfin, le Prix Africa Political Outlook a récompensé trois personnalités pour leur impact en matière de gouvernance, de paix et de développement, illustrant la diversité des talents engagés pour un avenir africain ambitieux.

mc

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Abidjan, le jeudi 10 avril 2025( LDA)-L'Unité de formation et de recherche (UFR) Information, communication et art de l'Université Félix Houphouët-Boigny organise le Festival universitaire des arts et cultures d'Afrique et d'ailleurs du 9 au 12 avril 2025, au sein de ladite université, rapporte Top News Africa. Cette rencontre scientifique met en honneur la star internationale du reggae,Tiken Jah Facoly, sous la thématique : "Tiken Jah Facoly : une voix du reggae au service du développement durable en Afrique".

A la cérémonie d'ouverture, la conférence inaugurale a été dite par Dr Sidiki Bamba, sous le thème, "l'art et l'artiste au cœur du local et du global". 

Selon l'universitaire, Tiken Jah, de son vrai nom Doumbia Moussa, est un artiste dont l'influence dépasse les frontières de son pays et même celles du continent africain. 

"De par le genre musical qu'il pratique, qui est le reggae, et grâce à l'universalité des thématiques qu'il aborde : migration, climat, panafricanisme, corruption, souveraineté alimentaire, Tiken Jah est dans la globalisattion », soutient-il, expliquant que l'artiste renouvelle le message en intégrant des problématiques spécifiques du 20ème siècle. 

Tiken Jah est, de l'avis du conférencier, un artiste engagé. Ses chansons, a-t-il insisté, critiquent aussi bien les régimes politiques de son pays que ceux d'autres pays africains. D'où l'exil qu'il a connu. 

"Tiken Jah adopte une posture plus radicale et panafricaniste. Refusant tout compromis avec le pouvoir en place. Il cible un public plus militant, particulièrement sensible aux enjeux africains", a-t-il fait remarquer. 

A travers plusieurs conférences animées en présentiel et en ligne par des intervenants de différentes nationalités, l'œuvre de Tiken Jah sera soumise à la critique durant ce colloque. Il s'agit notamment de son héritage musical, ses actions sociales et environnementales, ses efforts pour le rapprochement des peuples. 

Tiken Jah, ce sont 28 ans de carrière 125 chansons pour 13 albums. Il s'est dit honoré par les travaux scientifiques en son honneur. 

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Abidjan, le mardi 8 avril 2025(LDA)-Amnesty International a publié son rapport 2024, selon un communiqué transmis à la rédaction ce mardi 8 avril 2025 sur l’utilisation judiciaire de la peine de mort pour la période allant de janvier à décembre 2024 à travers le monde. L’organisation dit avoir enregistré 1 518 exécutions en 2024, ce qui représente une augmentation de 32 % (365) par rapport aux 1 153 exécutions recensées en 2023.

Il s’agit du chiffre le plus élevé enregistré depuis le pic exceptionnel de 1 634 exécutions en 2015 (voir Graphique 2 du rapport), précisant que ses informations proviennent de différentes sources : données officielles, décisions de justice, renseignements fournis par les condamnés à mort et leurs familles ou représentants, informations parues dans les médias, et rapports d’autres organisations de la société civile (auquel cas la source est indiquée).

Dans ce rapport de 52 pages intitulé "Condamnations à mort et exécutions 2024", Amnesty International y fait état des exécutions, des condamnations à mort et d’autres aspects de l’utilisation de la peine de mort, notamment des commutations et des disculpations lorsqu’elles ont été raisonnablement confirmées. Il met égalament en lumière des progrès significatifs dans plusieurs pays vers l’abolition de la peine capitale, mais alerte également sur une augmentation préoccupante des exécutions dans certains États.

L’organisation souligne que, dans beaucoup de pays, le gouvernement s’abstient de publier des données sur l’application qu’il fait de la peine de mort. « En Chine et au Viêt-Nam, les chiffres relatifs à l’application de la peine de mort sont classés secret d’État. Pour l’année 2024, il n’existe que très peu d’informations, voire aucune, sur certains pays, en particulier le Bélarus, le Laos et la Corée du Nord, du fait de pratiques restrictives de la part de l’État. Par conséquent, pour un grand nombre de pays, les statistiques d’Amnesty International relatives à la peine de mort sont des données a minima. Les totaux fournis sont probablement en deçà de la réalité », fait-elle savoir.

Et d’ajouter : « La hausse a été principalement due à des augmentations dans trois pays : l’Arabie saoudite, l’Irak et l’Iran, où le nombre total d’exécutions est passé de 1 041 en 2023 à 1 380 en 2024. Ce chiffre représentait approximativement 91 % du total relevé pour le monde entier ». Sans manquer de préciser que les totaux relevés ne comprennent pas les milliers de personnes qui ont vraisemblablement été exécutées en Chine, qui est restée le pays au monde ayant procédé au plus grand nombre d’exécutions, ainsi qu’en Corée du Nord et au Viêt-Nam, deux pays qui ont probablement continué d’exécuter à un rythme soutenu, mais où l’accès à l’information est restreint. Et aussi une augmentation significative des exécutions par rapport à 2023 a également été enregistrée en Égypte, à Singapour et au Yémen, tandis qu'une légère baisse a été enregistrée en Somalie.

Cependant, Amnesty International a constaté des avancées importantes en faveur de l’abolition de la peine capitale dans plusieurs pays, notamment la Zambie a accédé au Deuxième Pacte international relatif aux droits civils et politiques, visant à abolir la peine de mort, et le Zimbabwe a aboli la peine capitale pour les crimes de droit commun. En outre, plus de deux tiers de l’ensemble des États membres des Nations unies ont voté en faveur de la 10e résolution de l’Assemblée générale qui préconise l’instauration d’un moratoire sur le recours à la peine de mort.

"En 2024, la peine de mort a continué d’être utilisée par plusieurs gouvernements pour exercer un contrôle sur la population et étouffer la dissidence, ciblant en particulier les défenseur·e·s des droits
humains, les manifestant·e·s, les dissident·e·s et les opposant·e·s politiques, et touchant de manière disproportionnée les personnes appartenant à des minorités ethniques ou religieuses et issues de
milieux socio-économiques défavorisés", a dénoncé Amnesty International, s’opposant catégoriquement à la peine de mort, en toutes circonstances.

 

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Le Chef Honorat Konan a été reconnu parmi les meilleurs chefs de 2025 dans le cadre du prestigieux classement Best of Gastronomie. Cette reconnaissance, attribuée par ses pairs et les experts du secteur, témoigne de son excellence culinaire et de son engagement sans faille pour l’évolution de la gastronomie africaine et internationale.

Depuis ses débuts, Chef Honorat Konan a su allier créativité, maîtrise des techniques culinaires et passion pour la culture de son pays. Son approche innovante de la cuisine fusion, qui marie subtilement les saveurs africaines et européennes, a marqué les esprits et fait briller son nom sur la scène mondiale.

Repousser les frontières de la gastronomie

Chef Konan n’a cessé de repousser les frontières de la gastronomie, avec des plats inédits qui sont devenus des signatures incontournables. Que ce soit à travers sa cuisine authentique, sa recherche constante de produits de qualité ou son respect des traditions tout en y ajoutant une touche moderne, il incarne l’avenir de la gastronomie.

Figure emblématique

Cette reconnaissance vient couronner des années de travail acharné, d’innovations et d’influence dans le monde culinaire. Le Chef Konan est désormais une figure emblématique de la cuisine moderne et du développement culinaire africain. Il incarne une nouvelle génération de chefs qui portent haut les couleurs de l’Afrique à travers le monde.

Hommage aux racines ivoiriennes

Le Chef Konan ne manque jamais de rendre hommage à ses racines ivoiriennes et à ses mentors, qui lui ont transmis leur savoir et leur passion. Il a su, avec humilité et talent, faire rayonner la richesse de la gastronomie africaine tout en l’intégrant harmonieusement dans un contexte mondial.

Avenir prometteur

Cette reconnaissance est un jalon important dans la carrière du Chef Honorat Konan, mais elle ne fait que marquer le début d'une aventure encore plus ambitieuse. Avec des projets à venir, des collaborations internationales et une vision toujours plus audacieuse, il continue à inspirer la génération future de chefs.

Chef Honarat Konan, désormais membre du Best of Gastronomie 2025, a prouvé que la cuisine est bien plus qu’un art, mais un véritable vecteur d’identité, de culture et d’innovation. Un exemple à suivre donc !

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Abidjan, le mardi 8 avril 2025(LDA)-Essy Amara (80 ans) ex-ministre ivoirien des Affaires Etrangères et de la Coopération internationale (1990-1999) est décédé dans la nuit du 7 au 8 avril 2025, à son domicile(Abidjan), rapportent plusieurs médias ivoiriens. 

Proche collaborateur de Félix Houphouët-Boigny, il a présidé la 49e session de l’Assemblée générale des Nations Unies entre septembre 1994 et septembre 1995.

Également, il a été nommé Secrétaire général de l’Organisation de l’unité africaine (OUA) en 2001, avant de devenir président intérimaire de la Commission de l’Union africaine lors de sa création en juillet 2002.

En 2015, il avait ouvertement annoncé sa candidature pour la présidentielle, lors d'une rencontre avec les populations d'Abengourou. 

"Je suis venu vous annoncer officiellement que je suis candidat à l’élection présidentielle d’octobre 2015 pour changer la Côte d’Ivoire", avait déclaré le Diplomate ivoirien, devant des représentants de communautés ethniques de la cité royale de la paix et de groupes de soutien à sa candidature.

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La Chine est aujourd’hui le principal partenaire commercial bilatéral de la Côte d’Ivoire, a déclaré Wu Jie, Ambassadeur de la République populaire de Chine en Côte d’Ivoire. Il s’exprimait le jeudi 3 avril 2025, lors d’une interview accordée à LDA, en marge de la remise du prix de la 8e édition du concours Médias “La Chine à mes yeux”, organisée au sein de l’ambassade.

LDA: Comment ce partenariat stratégique va-t-il renforcer la coopération politique et diplomatique entre la Côte dIvoire et la Chine ?

W.J : Sous la conduite stratégique du Président XI Jinping et du Président Alassane OUATTARA, les relations sino-ivoiriennes maintiennent un bon élan de développement. Le partenariat stratégique constitue un nouveau point de départ pour la coopération amicale entre nos deux pays. La Chine est prête à travailler avec la Côte d’Ivoire pour défendre ensemble les intérêts communs du Sud global. Nos deux parties poursuivent toujours la tradition du soutien mutuel en ce qui concerne les intérêts vitaux et les préoccupations majeures de part et d’autre, coordonnent étroitement dans les enceintes internationales, et contribuent activement à la préservation de la souveraineté nationale, de la sécurité et des intérêts de développement des pays en voie de développement. La Chine est prête à travailler avec la Côte d’Ivoire pour avancer ensemble sur la voie de la modernisation. La Chine renforcera la synergie entre les dix Actions de partenariat sur la modernisation proposées par le Président XI Jinping lors du Sommet du FOCAC et le Plan national de Développement ivoirien afin d’approfondir la coopération tous azimuts entre nos deux pays dans l’intérêt de nos deux peuples. La Chine est prête à travailler avec la Côte d’Ivoire pour promouvoir ensemble la communauté d’avenir partagé pour l’humanité. Face aux changements inédits depuis un siècle, la Chine et la Côte d’Ivoire travailleront main dans la main pour jouer un plus grand rôle dans le progrès de l’humanité et la modernisation, et promouvoir le monde vers un avenir radieux marqué par la paix, la sécurité, la prospérité et le progrès.

LDA: Comment ce partenariat va-t-il favoriser le transfert de technologies et le développement des compétences en Côte dIvoire ?

W.J : La Chine insiste sur la combinaison de « donner des poissons » et d’ « apprendre à pêcher » pour promouvoir le transfert de technologies et le renforcement des capacités. Le document Forum sur la Coopération sino-africaine -- Plan d’action de Beijing mentionne 31 fois le « renforcement des capacités » dans le texte, mettant l’accent sur le partage du savoir et le transfert de technologies dans les domaines tels que le développement vert, la lutte contre le terrorisme, l’intelligence artificielle, la santé, et la réduction de la pauvreté. En Côte d’Ivoire, l’atelier LUBAN construit conjointement par l’Institut National Polytechnique de Yamoussoukro et la partie chinoise a formé plus de 900 étudiants. Sept nouveaux lycées techniques et un deuxième atelier LUBAN destiné à l’agriculture sont en construction. La partie chinoise soutiendra, comme toujours, la formation de talents ivoiriens pour l’industrialisation et la modernisation, continuera d’approfondir la coopération du renforcement des capacités, et accompagnera la Côte d’Ivoire à transformer ses ressources démographiques en avantages de talents afin de renforcer son autonomie de développement.

LDA: Comment ce partenariat va-t-il favoriser laugmentation des investissements chinois en Côte dIvoire et la diversification de ces investissements ?

W.J : Le partenariat stratégique est un partenariat fiable et à long terme qui encouragera des entreprises chinoises à réaliser davantage d’investissements greenfield et des projets à long terme et à forte intensité d’actifs en Côte d’Ivoire, tels que des centrales photovoltaïques, l’économie numérique, l’intelligence artificielle, etc. Les formes de coopération se diversifieront également. Par exemple, dans les projets d’infrastructures, les entreprises chinoises sont principalement engagées dans la construction des travaux. À l’avenir, elles envisageraient une plus grande implication dans l’investissement et la gestion des projets.

LDA: Comment évaluez-vous limpact des investissements chinois sur léconomie ivoirienne ? Quelles sont les mesures prises pour assurer que les projets de coopération bénéficient aux populations locales ?

W.J : Les entreprises chinoises ont investi dans de nombreux secteurs en Côte d’Ivoire comme des centrales électriques, la transformation agroalimentaire, l’industrie manufacturière, la médecine, les minéraux, la logistique, l’hôtellerie et la restauration. D’un côté, les investissements chinois, à travers la création d’emplois et de recettes fiscales, ont contribué à l’amélioration des conditions de vie de la population et au développement socio-économique de la Côte d’Ivoire. De l’autre, ces investissements permettront à la modernisation des chaînes industrielles et au renforcement de capacités de développement autonome de la Côte d’Ivoire grâce à leur expertise. En même temps, les entreprises chinoises assument activement leurs responsabilités sociales. Citons notamment l’exemple qu’une entreprise chinoise, lauréat du troisième prix du Prix National d’Excellence décerné par le Premier Ministre de la Côte d’Ivoire pendant trois ans consécutifs, a financé en collaboration avec son partenaire ivoirien la construction de trois écoles, d’un hôpital et de nombreux routes et ponts dans la région de Lauzoua. De nombreuses entreprises chinoises ont construit activement des routes et des bâtiments pour la communauté locale, amélioré les conditions de travail de leurs employés ainsi que les conditions de vie de la population locale. Ces bonnes pratiques ont été bien accueillies et appréciées. Je suis convaincu qu’avec l’intensification de la coopération sino-ivoirienne, les entreprises chinoises contribueront davantage au développement socio-économique de la Côte d’Ivoire.

LDA: Quelles sont les initiatives de coopération entre la Chine et la Côte dIvoire dans le domaine de lénergie renouvelable ?

W.J : Selon le Plan d’action de Beijing, la Chine encouragera les investissements dans une série de projets d’énergies renouvelables à travers l’Afrique, notamment des projets d’énergie solaire, éolienne, d’hydrogène vert, hydroélectrique et géothermique. Cette initiative accompagnera certainement la Côte d’Ivoire dans l’atteinte accélérée de son objectif de 45% des énergies renouvelables dans la production totale d’électricité. Sachez que la Chine est au premier rang mondial dans la production des produits d’énergies renouvelables tels que les équipements photovoltaïques, les véhicules électriques et les batteries au lithium, grâce à une forte compétitivité en matière de chaîne industrielle et de technologie. En octobre dernier, le gouvernement ivoirien a annoncé l’exonération fiscale pour les produits d’énergies renouvelables importés. Cette politique qui montre la détermination de la Côte d’Ivoire d’atteindre son objectif de la transition énergétique, encouragera davantage d’entreprises chinoises d’énergies nouvelles à investir en Côte d’Ivoire et contribuer à sa transition énergétique. La partie chinoise attend ainsi avec impatience la mise en œuvre effective de cette politique. En terme de projets, les centrales hydroélectriques de Soubré et de Gribo-Popoli construites par l’entreprise chinoise représentent environ 13 % de la puissance installée totale de la Côte d’Ivoire, renforçant ainsi sa position en tant que producteur majeur d’électricité en Afrique de l’Ouest. Par ailleurs, une entreprise chinoise participe à la construction de la Centrale à biomasse BIOVEA à Aboisso. L’ensemble de ces projets contribuera à accélérer la transition du marché électrique ivoirien vers les énergies renouvelables.

LDA: Quel rôle la Chine joue-t-elle dans le développement du secteur agricole en Côte dIvoire ?

W.J : La Chine et la Côte d’Ivoire ont même une longue histoire de l’agriculture. Depuis l’établissement de relations diplomatiques entre nos deux pays, la coopération agricole s’est épanouie, avec des résultats remarquables dans la culture et la transformation du riz et du cacao, ainsi que dans l’expansion du commerce des produits agricoles, tout ce qui a joué un rôle positif dans la réalisation de la sécurité alimentaire et du développement agricole durable en Côte d’Ivoire. Par exemple, avec une histoire de 30 ans, le projet de la coopération technique au périmètre de Guiguidou a été étendu à la 11ère convention, qui a considérablement renforcé la production et le développement du riz local, et augmenté les revenus des agriculteurs. Le périmètre de Guiguidou est devenu une base de culture du riz très connue à l’échelle nationale. Dans le parc industriel PK24, l’entité de transformation de cacao construite par des entreprises chinoises a été achevée. Après la remise, elle deviendra la plus grande usine de transformation du cacao, indépendante et autonome, de la Côte d’Ivoire, avec une capacité de traitement de 50 000 tonnes de cacao par an. En outre, les entreprises chinoises ont également investi dans des usines de transformation du caoutchouc et des noix de cajou, facilitant ainsi l’amélioration des capacités de transformation locale et l’augmentation de la valeur ajoutée des produits agricoles avantageux. Cette année, la coopération agricole entre la Chine et la Côte d’Ivoire connaît de nouveaux temps forts. Du 23 mai au 1er juin, à l’invitation du gouvernement ivoirien, la Chine participera comme le pays d’honneur à la 7ème édition du Salon International de l’Agriculture et des Ressources Animales (SARA), où nous nous réunirons avec des pays africains, dont la Côte d’Ivoire, et d’autres pays du monde pour partager nos expériences en matière de technologies et de développement agricoles. Nous sommes heureux de constater que les domaines de coopération agricole sino-ivoirienne ne cessent de s’étendre et s’approfondir, avec des contenus et des formes plus riches, et une libération des avantages complémentaires et de l’espace de développement. La Chine est disposée à travailler avec la Côte d’Ivoire pour continuer à explorer le potentiel de la coopération agricole, au bénéfice de nos deux peuples.

LDA : Comment les échanges commerciaux entre la Chine et la Côte dIvoire ont-ils évolué au cours des dernières années ?

W.J : La Chine est le plus grand partenaire bilatéral commercial de la Côte d’Ivoire, et les deux pays présentent une forte complémentarité et un énorme potentiel en terme d’échanges commerciaux. Selon la Douane chinoise, le chiffre des échanges commerciaux a atteint 5,06 milliards de dollars américains en 2024. Si la Chine est le premier pays fournisseur de la Côte d’Ivoire, elle a également importé nombre de produits ivoiriens tels que du caoutchouc, du pétrole et des produits agricoles, entre autres, pour une valeur de près d’un milliard de dollars américains. Pendant les dix années écoulées, le chiffre des échanges commerciaux bilatéraux a presque quadruplé, les exportations ivoiriennes vers la Chine ont été passées de 100 millions de dollars US en 2013 à presque un milliard de dollars américains en 2024, soit une multiplication par dix. La Côte d’Ivoire a vu leurs produits de plus en plus présents sur le marché chinois, ayant témoigné ainsi le processus d’ouverture de haut niveau de la Chine sur le monde extérieur.

LDA: Quel est limpact de la technologie et de lintelligence artificielle sur la société chinoise contemporaine ?

W.J : Ces dernières années, l’industrie chinoise de l’intelligence artificielle a connu un développement accéléré et est devenue un nouveau moteur de la croissance économique. Jusqu’en novembre 2024, la Chine a construit un système industriel de l’IA relativement complet, avec plus de 4 500 entreprises concernées, une valeur de production du secteur clé de près de 600 milliards de RMB (soit 82,4 milliards de dollars américains) et une chaîne industrielle couvrant les domaines essentiels en amont et en aval tels que les puces, les algorithmes, les données, les plates-formes et les applications, etc. La Chine accélère actuellement la construction d’un système industriel moderne, qui offre à la technologie de l’IA un espace plus large d’innovation et de pratique. Tout en développant l’industrie de l’IA, la Chine est également consciente que la technologie de l’IA s’accompagne de nombreux risques et défis. En tant que technologie générale clé, l’IA revêt une grande importance pour le bien-être du peuple, le développement économique, la sécurité nationale et la concurrence stratégique. Le gouvernement chinois a publié en 2023 les Mesures provisoires pour la gestion des services d’intelligence artificielle générative, affirmant que l’État doit adhérer aux principes d’accorder une importance égale au développement et à la sécurité, et de combiner la promotion de l’innovation et la gouvernance en vertu de la loi, ainsi que prendre des mesures efficaces pour encourager le développement innovant de l’IA générative. Je constate que la Côte d’Ivoire vient de publier en mars dernier sa Stratégie nationale de l’intelligence artificielle à l’horizon 2030, qui fait preuve d’une convergence de visions avec l’Initiative mondiale pour la gouvernance de l’IA proposée par le Président XI Jinping. La Chine entend travailler avec la Côte d’Ivoire pour renforcer les échanges et la coopération, tout en veillant à ce que les avantages de l’IA profitent à tous les pays et peuple du monde.

LDA : Comment la Chine voit-elle son rôle dans la promotion de la paix et de la sécurité internationale ?

W.J: Le monde d’aujourd’hui traverse des transformations et des turbulences. La certitude devient de plus en plus une ressource rare dans le monde. Le choix que font les différents pays, notamment les grands pays, déterminera la direction dans laquelle avance notre époque et influencera l’échiquier mondial. La diplomatie chinoise se tiendra fermement du bon côté de l’Histoire et du progrès de l’humanité, et œuvrera à stabiliser notre monde incertain par la certitude de la Chine. Nous serons une force résolue pour défendre nos intérêts nationaux. Le peuple chinois a une tradition glorieuse de persévérance. Nous nous gardons de tout acte provocateur, mais nous n’avons pas peur de provocations. Aucun acte de pression maximale, de menace et de chantage ne saurait ébranler la détermination ferme de 1,4 milliard de Chinois, ni empêcher la marche historique de la nation chinoise vers son grand renouveau. Nous serons une force de justice pour préserver la paix et la stabilité mondiales. Nous continuerons d’élargir nos partenariats dans le monde caractérisés par l’égalité, l’ouverture et la coopération, poursuivrons activement le règlement à la chinoise des dossiers brûlants, et œuvrerons avec le Sud global à écrire un nouveau chapitre du renforcement dans l’unité. Nous démontrerons par le fait que la voie du développement pacifique est une voie radieuse à long terme et devrait être le choix de tous les pays du monde. Nous serons une force de progrès pour sauvegarder l’équité et la justice internationales. En poursuivant le véritable multilatéralisme et en gardant à l’esprit l’avenir de l’humanité et le bien-être de la population, nous travaillerons à promouvoir la gouvernance mondiale marquée par d’amples consultations, la contribution conjointe et les bénéfices partagés, observerons les buts et principes de la Charte des Nations Unies et bâtirons un plus large consensus sur la construction d’un monde multipolaire égal et ordonné. Nous serons une force constructive pour promouvoir le développement partagé dans le monde. Nous continuerons d’élargir l’ouverture sur l’extérieur de haut niveau et de partager avec les autres pays de nombreuses opportunités offertes par la modernisation à la chinoise. Nous travaillerons à préserver le système multilatéral de libre-échange, à créer un cadre de coopération internationale ouvert, inclusif et non discriminatoire, et à promouvoir une mondialisation économique inclusive et bénéfique pour tous.

LDA : Le Concours Prix Médias “La Chine à mes yeux” est à sa 8e édition cette année. Quel bilan pouvez-vous faire après 8 éditions ? Quelles sont les perspectives dans le partenariat entre les médias ivoiriens et la Chine ?

W.J: Je me réjouis de voir ici présent de vielles connaissances, et de nouveaux amis. Cela montre bien que de plus en plus de journalistes ivoiriens commencent à s’intéresser à la Chine, et à raconter la Chine telle qu’elle est, pour contribuer activement à une connaissance plus large et approfondie sur l’amitié traditionnelle entre nos deux peuples et de nombreux fruits de la coopération gagnant-gagnant sino-ivoirienne.  Initié par l’Ambassade en 2017, le Concours Prix Médias -- La Chine à mes yeux est devenu un projet phare des échanges et de la coopération entre l’Ambassade et les médias ivoiriens. Je voudrais saisir cette occasion pour exprimer mes remerciements à tous ceux qui nous soutiennent depuis longtemps. La coopération dans le domaine de la presse est un élément important de la coopération amicale entre la Chine et la Côte d’Ivoire, qui contribue à renforcer la compréhension mutuelle entre nos deux peuples. Au nouveau point de départ du partenariat stratégique sino-ivoirien, la Chine est disposée à travailler avec la Côte d’Ivoire, pour intensifier le dialogue et les échanges, et approfondir la coopération dans le domaine de la communication, en vue de bien raconter l’amitié sino-ivoirienne et d’approfondir les échanges et l’inspiration mutuelle entre les civilisations chinoise et africaine.

Interview réalisée par mc

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Abidjan, 7 avril 2025- (LDA)- Le Président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire, Adama Bictogo, a plaidé pour une justice sociale comme levier de développement lors de la 150 Assemblée de l’Union Interparlementaire (UIP), qui se tient du 5 au 9 avril 2025 à Tachkent, en Ouzbékistan.

Il s’exprimait dans un discours prononcé lors du débat général sur le thème, «l’action parlementaire en faveur du développement social et de la justice sociale », rapporte une note d'information reçue à l'agence de presse Top News Africa, ce lundi 7 avril 2025.

Dans son intervention, M. Bictogo a souligné la responsabilité fondamentale des parlements dans la construction d’un développement équitable, fondé sur la justice sociale.

« Cette thématique nous invite à réfléchir sur la manière dont nous, parlementaires, en vertu de la confiance qui nous a été accordée par nos mandants, pouvons, à travers nos missions, contribuer au développement social et à la justice sociale. »

Il a appelé ses pairs à légiférer en faveur de l’accès équitable à l’éducation, à l’emploi, à la dignité humaine, à l’égalité des chances et à la réduction des inégalités, notamment envers les jeunes et les personnes vulnérables.

« La justice sociale ne doit pas être une simple ambition, mais une réalité tangible pour nos populations », a affirmé le Président de l’Assemblée nationale ivoirienne, appelant à faire de l’action parlementaire un véritable levier de transformation sociale.

Évoquant les crises qui secouent plusieurs régions du monde, notamment en Afrique, au Moyen-Orient et en Europe de l’Est, il a rappelé que la paix et la sécurité sont des préalables indispensables à toute politique de développement. 

Adama Bictogo a plaidé pour un renforcement du multilatéralisme, de la solidarité internationale et de la coopération interparlementaire.

« Pour y parvenir, nous devons avoir à cœur le renforcement du multilatéralisme et de la solidarité internationale, en veillant à la contribution que les États les plus riches pourraient apporter en faveur de ceux qui disposent de moins de ressources ou sont en crise, afin de relever leur niveau de développement. », a-t-il expliqué.

M. Bictogo a en outre réaffirmé l’engagement de la Côte d’Ivoire, sous la conduite du chef de l’Etat Alassane Ouattara à poursuivre les réformes en faveur de l’inclusion, de la cohésion sociale et du bien-être de tous les citoyens.

« C’est dans cette dynamique que s’inscrit mon pays, qui, sous l’impulsion de Son Excellence Monsieur Alassane Ouattara, Président de la République de Côte d’Ivoire, a entrepris des réformes structurelles audacieuses pour réduire les inégalités et assurer à chaque Ivoirien un bien-être et un accès équitable aux opportunités économiques et sociales », a-t-il conclu.

La rédaction

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Abidjan, le dimanche 6 avril 2025(LDA)- L'ambassadrice de Cuba en Tunisie, Máriem Martínez Laurel, a assisté le vendredi 4 avril à la célébration de la Journée de la langue espagnole, au Lycée Français International de Sousse Mhamed Driss, de la ville côtière située à 140 km au sud de la capitale, selon un communiqué transmis à la rédaction, dimanche 6 avril. 

Accompagné de Germinal Gil, directeur de l'Institut Cervantes en Tunisie, et d'autres diplomates latino-américains, le responsable cubain a visité les installations de l'Institut, en compagnie de membres de son conseil d'administration. Lors de la rencontre avec les étudiants, Martínez Laurel a exprimé sa gratitude, soulignant l'importance de la langue partagée par environ 600 millions de personnes dans le monde et les cultures de l'Amérique latine, en particulier de Cuba.

 L'occasion a été bonne pour rappeler que Cuba célébrait ce jour-là les 64e et 63e anniversaires de l'Organisation des Pionniers José Martí et de l'Union des Jeunes Communistes, respectivement, des organisations de jeunesse profondément enracinées dans la société cubaine.

Dans le cadre du programme, les jeunes Tunisiens ont pu profiter du film Habanastation (2011), du réalisateur cubain Ian Padrón, et de l'exposition photographique intitulée La Ville comme Image, une collection de douze photographes cubains de toutes les époques, qui recréent avec spiritualité et sentiment d'appartenance les lumières et les ombres de La Havane, la mer et les lieux emblématiques de la capitale de tous les Cubains, arrivée en novembre dernier à son 504e anniversaire.

Le Lycée Français international Mhamed Driss de Sousse accueille environ 900 élèves du primaire, du secondaire et du lycée, et plus de 300 d'entre eux étudient l'espagnol comme langue étrangère, signe de l'intérêt croissant des Tunisiens pour cette langue.

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Abidjan, le vendredi 4 avril 2025(LDA)-L'avant-première de la série originale « Wish » du réalisateur et producteur guadeloupéen Julien Dalle a eu lieu au cinéma Pathé Cap Sud d’Abidjan-Marcory, le 2 avril 2025. Cette série inédite de Julien Dalle est annoncée sur la chaîne Canal+ à partir du 13 avril 2025, pour le bonheur des téléspectateurs ivoiriens. La série comprend dix épisodes de 26 minutes chacun, et s’inscrit dans une dynamique de promotion du cinéma dans toute sa diversité.

Le réalisateur Julien Dalle met en lumière le quotidien et le dynamisme d’une famille antillaise vivant en Guadeloupe, tout en rendant un vibrant hommage aux artistes dans l’exercice de leur métier.

« On a décidé de faire de ce projet une aventure collective. Au départ, nous étions dix, puis très rapidement le nombre a explosé. Aujourd’hui, c’est plus de 400 personnes impliquées, dont 120 artistes parmi les plus connus aux Antilles, toutes musiques confondues : musiques traditionnelles, zouk, musiques urbaines... », a confié le réalisateur.

« C’est une manière de rendre hommage aux artistes et de valoriser leur travail. C’est aussi important pour moi, en tant que membre de la nouvelle génération de cinéastes antillais, de montrer que le dynamisme du cinéma dans nos territoires est bien réel. La sortie de ‘Wish’ est rendue possible grâce à une politique volontariste de la Région Guadeloupe, qui nous offre des opportunités en tant que réalisateurs et producteurs », a-t-il ajouté, expliquant que « Wish » est la première série originale d’outre-mer produite pour Canal+ en Afrique. C’est pourquoi, il n’a pas manqué d’exprimer sa profonde gratitude au groupe Canal+ Côte d’Ivoire, pour son soutien et sa contribution à la promotion du cinéma d’outre-mer sur le continent africain.

Il convient de noter que la série « Wish » a nécessité plusieurs années de développement, de préparation, de production et de post-production. Au total, plus de 1000 personnes ont été mobilisées pour ce projet ambitieux.

La série est sortie le 20 novembre dernier en France, et Canal+ a choisi de la diffuser désormais sur ses chaînes africaines.

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