Lorem Ipsum is simply dummy text of the printing and typesetting industry. Lorem Ipsum has been....
Abidjan, 06 août 2025 (LDA) – Le Centre national de transfusion sanguine de Côte d’Ivoire (CNTSCI) a inauguré, mardi 5 août 2025 à Abidjan, son premier centre d’appels, bientôt opérationnel et destiné à renforcer la communication avec les donneurs de sang et les établissements de santé.
Installé au siège du CNTSCI à Treichville, ce nouveau service, opérationnel en permanence, permettra aux usagers d’obtenir via les numéro verts 25 21 01 16 70 et 1613, tous deux gratuits, des informations sur le don de sang, d’exprimer leurs préoccupations et de mobiliser rapidement des donneurs en cas d’urgence.
Le directeur général du CNTSCI, Pr Yassongui Mamadou Sékongo, a salué cette avancée comme une étape clé dans la restructuration engagée depuis deux ans.
« Ce centre d’appels incarne notre engagement en faveur d’un service public moderne, fondé sur l’éthique, la solidarité et le professionnalisme », a déclaré Pr Yassongui.
Il a rappelé que ce dispositif est essentiel pour garantir un approvisionnement régulier en sang, dont la durée de conservation est limitée.
Représentant le ministre de la Santé, Pr Soro Kountélé Gona, directeur de cabinet, a souligné que ce centre répond à une nécessité spécifique.
« Contrairement au 143, plateforme générale du ministère, ce service est exclusivement dédié aux questions transfusionnelles. », a fait noter Pr Soro.
Il a précisé que les coûts des appels seront intégralement pris en charge par l’État, via un partenariat avec un opérateur téléphonique. Une extension du dispositif pourrait être envisagée en cas de forte demande.
Cette inauguration intervient après la distinction du CNTSCI comme meilleure établissement sanitaire de Côte d’Ivoire, un titre salué par les autorités sanitaires et politiques.
AIP
Abidjan, le lundi 4 août 2025(LDA)-Dans un message adressé à SM le Roi Mohammed VI à l’occasion de la Fête du Trône, le Président des Etats-Unis d’Amérique Donald J. Trump a réaffirmé la reconnaissance par les États-Unis d’Amérique de la souveraineté marocaine sur le Sahara et leur soutien à la Proposition d’Autonomie marocaine “comme seule base pour un règlement juste et durable de ce différend”.
“Je tiens également à réaffirmer que les États-Unis d’Amérique reconnaissent la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental, et qu’ils soutiennent la Proposition d’Autonomie marocaine, sérieuse, crédible et réaliste, comme seule base pour un règlement juste et durable de ce différend”, a souligné M. Trump dans son message adressé au Souverain.
Exprimant ses félicitations au nom des Etats-Unis d’Amérique à SM le Roi et au peuple marocain, M. Trump a affirmé que “les États-Unis d’Amérique attachent un grand prix au partenariat fort et durable qui nous lie au Maroc. Ensemble, nous œuvrons à faire avancer nos priorités communes en faveur de la paix et de la sécurité dans la région, notamment en nous appuyant sur les Accords d’Abraham, en luttant contre le terrorisme et en élargissant le champ de la coopération commerciale qui profite à la fois aux Américains et aux Marocains”.
“Je me réjouis d’avance de pouvoir poursuivre notre collaboration pour la promotion de la stabilité, de la sécurité et de la paix régionales”, conclut le Président des États-Unis d’Amérique.
MAP
Abidjan, le vendredi 1er août- (LDA)- La présence de la sélection nationale féminine de football, finaliste de la Coupe d’Afrique des Nations féminine 2024, à la réception offerte, mercredi, par Sa Majesté le Roi Mohammed VI à l’occasion de la glorieuse fête du Trône, est une nouvelle illustration de la Haute bienveillance dont le Souverain n’a eu de cesse d’entourer le sport en général et le football en particulier.
En effet, Sa Majesté le Roi a constamment veillé à soutenir les sportifs marocains en leur assurant toutes les conditions, à même de les inciter à réaliser les meilleurs exploits et à hisser haut les couleurs nationales aussi bien sur le plan continental que régional et international.
Dans des déclarations à la presse, à l’occasion de la réception offerte par SM le Roi à l’occasion de la glorieuse Fête du Trône, les Lionnes de l’Atlas se sont dites fières d’être reçues par le Souverain, ajoutant qu’il s’agit d’un grand honneur et d’une source de motivation pour persévérer sur la même voie afin d’être à la hauteur des aspirations de Sa Majesté le Roi et de l’ensemble du peuple marocain.
Ce geste Royal de bienveillance est “une source de motivation pour travailler davantage en prévision de la prochaine Coupe d’Afrique”, a souligné la capitaine des Lionnes de l’Atlas, Ghizlane Chebbak, sacrée meilleure buteuse de ce championnat continental.
A cet égard, elle a réaffirmé, au nom de l’ensemble des membres de l’équipe nationale, leur engagement à faire de leur mieux pour être à la hauteur des attentes du peuple marocain.
Pour sa part, Khadija Errmichi, gardienne de but de la sélection féminine, a indiqué qu’”en cette occasion chère à nos cœurs et aux cœurs de tous les Marocains, la glorieuse Fête du Trône, nous exprimons nos vifs remerciements et notre profonde gratitude à SM le Roi”, soulignant que la Haute Sollicitude et la Bienveillance du Souverain demeurent des “moments inoubliables” gravés à jamais dans la mémoire des membres de l’équipe nationale.
“Nous allons redoubler d’efforts pour hisser très haut les couleurs nationales et donner toujours la meilleure image du football féminin national”, a-t-elle dit.
Pour Sanae Messaoudi, ce geste Royal est “une source de fierté pour nous tous”. “Nous souhaitons pouvoir faire le bonheur des Marocains qui nous soutiennent et nous ont toujours supportées”, a-t-elle dit.
“Nous demandons au public marocain de continuer à nous soutenir et nous promettons de faire de notre mieux pour réaliser cette ambition” de gagner le titre continental, a-t-elle confié.
“C’est un rêve pour nous. Nous sommes très contentes d’être reçues par Sa Majesté le Roi”, a relevé, de son côté, la défenseuse de l’équipe nationale féminine, Yasmine Katie Mrabet.
L’internationale marocaine a exprimé, à cette occasion, la grande fierté de l’équipe nationale pour le brillant parcours signé durant la Coupe d’Afrique des Nations féminine. “Nous allons tirer des enseignements de nos erreurs, nous allons œuvrer à nous améliorer”, a-t-elle dit.
De son côté, l’entraîneur de la sélection marocaine féminine de football, Jorge Vilda, s’est dit honoré d’être reçu ainsi que les membres de l’équipe nationale par SM le Roi Mohammed VI. “C’est une journée inoubliable. Les joueuses de l’équipe nationale sont très heureuses”, s’est-il réjoui, ajoutant que “ce noble geste Royal est une reconnaissance du travail réalisé”.
Après leur brillant parcours lors de la dernière CAN féminine de football 2024 que le Royaume a abritée, Sa Majesté le Roi a adressé un message de félicitations aux membres de la sélection nationale féminine, dans lequel le Souverain a tenu à saluer “l’esprit exemplaire de compétitivité et le sens élevé de patriotisme” dont ont fait preuve les membres de la sélection nationale tout au long de ce championnat.
SM le Roi a aussi loué leur ferme détermination à consacrer la forte présence du football marocain aux niveaux continental et international, et à représenter, comme il se doit, le sport féminin national, ainsi que les efforts des joueuses et des staffs technique, médical et administratif afin de réaliser les attentes des supporters marocains qui aspirent à davantage de titres.
MAP
Abidjan, lundi 6 août 2025/ -- Le Groupe de la Banque africaine de développement a organisé du 21 au 25 juillet, un atelier de formation et de dialogue stratégique dans le cadre de l’initiative Gouvernance des ressources naturelles dans les États en transition et fragiles (GONAT) autour du thème : « Débloquer la richesse de l’Afrique : infléchir les flux financiers illicites en faveur d’une croissance et d’un développement résilients ».
L’atelier a réuni une cinquantaine de participants – dont des responsables des ministères des Finances, de l’Économie, de la Planification, de l’Environnement, des Mines et de la Géologie, ainsi que des représentants de la société civile, du secteur privé, des milieux universitaires et des communautés locales.
Depuis son lancement en 2023, GONAT a réalisé des diagnostics, élaboré des modules de formation et déploie actuellement des sessions de formation et de dialogue stratégique dans le pays. Ces actions visent à renforcer les capacités nationales pour lutter contre les flux financiers illicites et améliorer la gestion des prêts adossés à des ressources naturelles.
Après la République centrafricaine et la Sierra Leone, le Tchad est le troisième pays à accueillir ce dialogue stratégique de haut niveau, centré sur la promotion d’un renforcement de la transparence et de la redevabilité dans la gouvernance des ressources extractives. Les prochaines sessions sont prévues au mois d’août en République démocratique du Congo et au Mozambique. L’atelier était conjointement organisé par l’Institut africain de développement (IAD) et le Centre africain de gestion et d’investissement dans les ressources naturelles (ECNR).
« Le renforcement de la gouvernance et de la transparence globales dans le secteur des ressources naturelles est une étape essentielle pour réformer la gestion, le suivi et la mise en œuvre liés aux flux financiers illicites, au commerce illégal des ressources et aux prêts adossés à ces ressources en Afrique. L’initiative GONAT contribue à résoudre ces problèmes et faire en sorte que l’Afrique valorise ses richesses naturelles en faveur d’une croissance et d’un développement résilients - a déclaré Solomane Koné, directeur du Centre africain de gestion et d’investissement des ressources naturelles- nous visons à doter les pays des outils et des partenariats nécessaires pour bâtir des systèmes résilients et redevables ».
« Les flux financiers illicites sont l’un des principaux obstacles au développement en Afrique. Selon le rapport « Perspectives économiques en Afrique (https://apo-opa.co/45E7cKc) » de la Banque africaine de développement, ils coûtent au continent près de 90 milliards de dollars par an en moyenne, soit environ 4 % de son PIB », a précisé Eric Ogunleye, directeur de l’Institut africain de développement de la Banque.
Les échanges ont aussi porté sur le recours croissant aux prêts adossés à des ressources, mécanismes garantis par les revenus futurs du pétrole ou des minéraux. Bien que ces prêts offrent un accès rapide aux capitaux, ils comportent des risques de surendettement et une vulnérabilité accrue aux fluctuations des prix des matières premières.
« Si une deuxième phase de l’initiative GONAT devait être lancée, nous recommanderions qu’elle se concentre sur des domaines stratégiques prioritaires pour le secteur des ressources naturelles au Tchad – notamment les études géologiques, l’extension de la numérisation du cadastre, la gestion des revenus et le renforcement des capacités dans l’ensemble de nos institutions. », a déclaré Mme Kadidja Hassane Abdoulaye.
L’atelier a abordé notamment les thématiques suivantes : « Les méthodes de détection des flux financiers illicites, incluant le suivi des transactions commerciales et la coopération douanière » ; « Des cadres juridiques et fiscaux destinés à protéger les contrats d’extraction » ; « Les outils pour négocier des prêts adossés à des ressources plus transparents, en phase avec les Objectifs de développement durable ».
En proposant leur assimilation dans les politiques nationales, l’atelier a notamment recommandé de : s’assurer que la recherche et les connaissances guident la prise de décision et les politiques publiques dans le secteur des ressources naturelles ; de réformer les lois et institutions du secteur minier ; d’accroître la transparence et la divulgation publique autour des activités extractives ; de renforcer les capacités techniques ; d’instaurer des commissions multipartites pour auditer les flux de ressources et coordonner l’action gouvernementale ; de ratifier et appliquer des initiatives clés, telles que l’Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives (ITIE), la Déclaration de Yaoundé, le Processus de Kimberley et leurs accords connexes.
Parmi les intervenants de haut niveau on pouvait noter : la secrétaire d’État au Pétrole, aux Mines et à la Géologie, Mme Kadidja Hassane Abdoulaye ; le secrétaire général à l’économie et à la planification au ministère des Finances, M. Ahmat Abderahim Abbo ; le directeur du Centre africain de gestion et d’investissement des ressources naturelles à la Banque africaine de développement, Solomane Koné ; le directeur des ressources naturelles (ECNR), Banque africaine de développement, Innocent Onah ; M. Abdallah Mahamat-Nour, professeur-chercheur, hydrogéologue, directeur du Laboratoire hydro-géosciences et réservoir, et chef du programme de master GeoRes à l’université de N’Djamena.
Abidjan, le vendredi 1er août 2025(LDA)– Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, accompagné de SAR le Prince Héritier Moulay El Hassan et de SAR le Prince Moulay Rachid, a présidé, mercredi après-midi à la Place de la préfecture de M’diq-Fnideq (ville de M’diq), une réception à l’occasion du 26e anniversaire de l’accession du Souverain au Trône de Ses glorieux Ancêtres.
Au début de cette cérémonie, Sa Majesté le Roi a salué les couleurs nationales au son de l’hymne national, alors que retentissait une salve de 21 coups de canon.
Le Souverain a ensuite été salué par plusieurs personnalités marocaines et étrangères venues présenter leurs voeux à SM le Roi en cette heureuse occasion.
Ainsi, le Souverain a reçu les vœux du Chef du gouvernement, M. Aziz Akhannouch, du président de la Chambre des Représentants, M. Rachid Talbi Alami et du président de la Chambre des Conseillers, M. Mohamed Ould Errachid.
Sa Majesté le Roi a également reçu les vœux du président-délégué du Conseil Supérieur du Pouvoir Judiciaire, Premier Président de la Cour de Cassation, M. Mohamed Abdennabaoui, du président du Ministère Public, Procureur général du Roi près la Cour de Cassation, M. Hicham Balaoui, du Président de la Cour Constitutionnelle, M. Mohamed Amine Benabdellah, du Premier Président de la Cour des Comptes, Mme Zineb El Adaoui, du président du Conseil économique, social et environnemental, M. Abdelkader Amara, du secrétaire général du Conseil supérieur des Oulémas, M. Mohamed Yssef, de la présidente du Conseil supérieur de l’Éducation, de la Formation et de la Recherche scientifique, Mme Rahma Bourqia et de la présidente du Conseil national des droits de l’Homme, Mme Amina Bouayach.
Le Souverain a aussi été salué par le Médiateur du Royaume, M. Hassan Tariq, la présidente de la Haute Autorité de la Communication Audiovisuelle, Mme Latifa Akherbach, le président du Conseil de la Concurrence, M. Ahmed Rahhou, le président de l’Instance nationale de la probité, de la prévention et de la lutte contre la corruption, M. Mohamed Benalilou, le Président du Conseil de la Communauté Marocaine à l’Etranger, M. Driss El Yazami, le président du Conseil Royal Consultatif pour les Affaires Sahariennes, M. Khalihenna Ould Errachid, le Wali de la Région de Tanger-Tétouan-Al Hoceima, gouverneur de la Préfecture de Tanger-Assilah, M. Younès Tazi et le président du Conseil de la Région de Tanger-Tétouan-Al Hoceima, M. Omar Moro.
Sa Majesté le Roi a, par la suite, été salué par le Général de Corps d’Armée, Mohamed Berrid, Inspecteur général des Forces Armées Royales, Commandant la Zone Sud, le Général de Corps d’Armée Mohamed Haramou, Commandant la Gendarmerie Royale, le Général de Brigade Azzeddine Khalid, Chef du troisième bureau, le Général de Division aérienne Mohammed Gadih, Inspecteur des Forces Royales Air, le Contre-Amiral Mohamed Tahin, Inspecteur de la Marine Royale, le Général de Division Jabrane Khalid, Inspecteur général des Forces Auxiliaires (Zone Nord), et le Colonel Major Mustapha Hdiouad, Inspecteur général des Forces Auxiliaires (Zone Sud), ainsi que par M. Abdellatif Hammouchi, Directeur général de la Sûreté nationale et Directeur général de la Surveillance du territoire national, et M. Mohamed Yassine El Mansouri, Directeur général des Études et de la Documentation.
Le Souverain a également été salué par le doyen du corps diplomatique africain, ambassadeur de la République du Cameroun, M. Mohamadou Youssifou, le doyen du corps diplomatique arabe par intérim, Ambassadeur de la République du Yémen, M. Ezzedine Saïd Ahmed Al Asbahi, le doyen du corps diplomatique européen par intérim, ambassadeur de l’Ordre souverain militaire de Malte, M. Julien-Vincent Brunie, le doyen du corps diplomatique américain, Ambassadeur de l’Organisation des Etats des Caraïbes Orientales, M. Ian Montclair Queely, et le doyen du corps diplomatique asiatique, Ambassadeur de la République Populaire de Chine, M. Li Changlin.
SM le Roi a aussi été salué par Monseigneur Emilio Rocha Grande, Archevêque de Tanger, la Révérende Pasteur Karen Thomas Smith, Présidente de l’Église Évangélique au Maroc, Monseigneur Maxim Massalitin, président de l’Eglise Orthodoxe Russe, et Monsieur Yossef Israel, Grand Rabbin de Casablanca.
Le Souverain a, par la suite, été salué par le Président de la FIFA, M. Gianni Infantino, le Président de la Fédération Royale Marocaine de Football (FRMF), M. Fouzi Lekjaa, ainsi que par les membres de la sélection nationale féminine de football qui ont réalisé un brillant parcours lors de la Coupe d’Afrique des Nations féminine de football 2024.
SM le Roi, accompagné de SAR le Prince Héritier Moulay El Hassan et de SAR le Prince Moulay Rachid a ensuite posé pour une photo-souvenir avec les membres de la sélection nationale féminine de football.
La célébration par le peuple marocain, en ce jour, du 26e anniversaire de l’intronisation de SM le Roi Mohammed VI, est une occasion renouvelée pour l’ensemble des composantes de la Nation de réitérer leur fidélité, leur loyalisme et leur indéfectible attachement au Glorieux Trône Alaouite.
MAP
Abidjan, le mardi 5 août 2025(LDA)-La Fondation Gates a annoncé un engagement de 2,5 milliards de dollars d’ici 2030 pour accélérer la recherche et le développement (R&D) exclusivement consacrés à la santé des femmes, informe un document transmis à la rédaction. Ce financement soutiendra le développement de plus de 40 innovations dans cinq domaines essentiels, mais chroniquement sous-financés, en particulier ceux qui touchent les femmes dans les pays à revenu faible et intermédiaire.
«Depuis trop longtemps, les femmes souffrent de problèmes de santé mal compris, mal diagnostiqués ou ignorés », a déclaré la docteure Anita Zaidi, présidente de la division Égalité des sexes de la Fondation Gates, souhaitant que cet investissement ouvre une nouvelle ère d’innovation centrée sur les femmes, une ère où leur vie, leur corps et leur voix sont mis au cœur de la recherche en santé.
« C’est le plus grand investissement que nous ayons jamais réalisé dans la recherche et le développement en santé des femmes, mais cela reste encore bien en deçà de ce qu’exigerait un domaine aussi négligé, sous-financé et porteur d’immenses besoins humains », a ajouté Mme Zaidi.
« La santé des femmes n’est pas seulement une cause philanthropique : c’est une opportunité d’investissement, avec un potentiel immense de découvertes scientifiques capables d’améliorer la vie de millions de femmes. Ce qu’il faut désormais, c’est la volonté de s’engager et d’aller jusqu’au bout. »
La recherche et le développement (R&D) en santé des femmes restent aujourd’hui chroniquement sous-financés. Des domaines tels que la santé gynécologique et menstruelle, les soins obstétricaux, l’innovation en matière de contraception, les infections sexuellement transmissibles (y compris la PrEP contre le VIH pour les femmes), ainsi que la santé et la nutrition maternelle, reçoivent des investissements limités.
McKinsey & Company soutient dans une analyse en 2021 que seulement 1 % des investissements en recherche et innovation en santé concernent des pathologies spécifiquement féminines en dehors de l’oncologie. Des problématiques majeures comme la prééclampsie, le diabète de grossesse, les règles abondantes, l’endométriose ou encore la ménopause, qui touchent ensemble des centaines de millions de femmes, restent largement sous-étudiées.
« L’investissement dans la santé des femmes produit des effets durables à travers les générations. Cela mène à des familles en meilleure santé, des économies plus solides et à un monde plus juste », a déclaré Bill Gates, président de la Fondation Gates, relayé par le document.
« Et pourtant, la santé des femmes continue d’être ignorée, sous-financée et marginalisée. Trop de femmes meurent encore de causes évitables ou vivent en mauvaise santé. Cela doit changer. Mais nous ne pouvons pas y parvenir seuls. »
Pour combler les lacunes persistantes en matière de financement et de recherche, la fondation appelle les gouvernements, les philanthropes, les investisseurs et le secteur privé à cofinancer l’innovation en santé des femmes, à contribuer au développement de nouveaux produits, et à garantir l’accès aux traitements pour les femmes et jeunes filles qui en ont le plus besoin.
L’investissement de la fondation soutiendra l’innovation dans cinq domaines clés du parcours de vie des femmes :
Cette action s’inscrit dans les objectifs de long terme de la fondation à l’horizon 2045 : contribuer à mettre fin aux décès évitables de mères et d’enfants, permettre à la prochaine génération de grandir sans subir le poids des maladiesinfectieuses mortelles, et sortir des millions de personnes de la pauvreté en les plaçant sur la voie de la prospérité.
Elle s’appuie sur 25 ans d’engagement en faveur de la santé maternelle et infantile et de soutien à l’émancipation des femmes à l’échelle mondiale. Ce volet de recherche et développement vient compléter les efforts de la fondation en matière de diffusion à grande échelle de produits de santé destinés aux femmes, de vaccins – notamment contre le papillomavirus (HPV) – et de soutien à la santé infantile.
Abidjan, 5 août 2025 (LDA) – La préfecture d’Abidjan a donné son feu vert pour la tenue de la marche du Front Commun pour la Sauvegarde de la Démocratie, prévue le samedi 9 août 2025. L'information a été confirmée à La Diplomatique d’Abidjan par une source officielle, après une séance de travail entre les organisateurs et les autorités administratives, tenue le lundi 4 août.
L’itinéraire validé concerne le boulevard principal de Yopougon, avec un point de départ le carrefour du Terminus du bus 40 et de chute à la place FICCGAYO, l’un des carrefours les plus symboliques de la commune. Cette autorisation marque un tournant, après le refus de la préfecture d'encadrer une précédente marche du même collectif, prévue le 2 août, pour des raisons de sécurité.
Le Front Commun, qui regroupe essentiellement le Parti des Peuples Africains-Côte d’Ivoire (PPA-CI) de Laurent Gbagbo et le Parti Démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI-RDA) dirigé par Tidjane Thiam, entend dénoncer ce qu’il considère comme une dérive autoritaire du pouvoir en place. En ligne de mire : la candidature controversée du président Alassane Ouattara pour un quatrième mandat, l’exclusion de Thiam de la course électorale, les violences survenues dans la nuit du 2 août, ainsi que les arrestations d’opposants et les départs forcés de cadres vers l’étranger.
L’autorisation accordée ce 5 août est perçue comme une concession des autorités face à une pression croissante, alors que la scène politique se polarise à l’approche du scrutin présidentiel d’octobre. Plusieurs observateurs y voient une tentative d’apaisement, dans un contexte où la communauté internationale appelle à un dialogue inclusif et à un climat électoral apaisé.
Cette marche du 9 août, très attendue, pourrait servir de baromètre de la mobilisation de l’opposition et du respect des libertés publiques en cette période préélectorale sous haute tension.
Armand Tanoh
Abidjan, août 2025 (LDA) – Dans une atmosphère politique encore marquée par les crispations et les blessures du passé, une première rencontre entre les comités techniques du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP) et de la Coalition pour la Côte d’Ivoire (CAP-CI) s’est tenue ce lundi au siège du parti au pouvoir.
Une image forte : Charles Blé Goudé, ex-ministre de la Jeunesse et figure controversée de la crise postélectorale de 2010, désormais président du COJEP et chef de file de la CAP-CI lors de cette rencontre, face à Touré Mamadou, porte-parole adjoint du RHDP. Deux hommes que tout opposait il y a encore quelques années, aujourd’hui réunis autour d’un même objectif : restaurer la confiance et relancer un dialogue politique constructif.
« Ce que nous ne souhaitons pas, c’est que cette année encore les Ivoiriens prennent leurs baluchons pour fuir vers les pays voisins », a lancé Charles Blé Goudé avec gravité, en référence aux tragédies de 2002, 2010, ou encore 2020.
Une rencontre aux allures de test politique
À trois mois d’un scrutin présidentiel incertain, cette réunion technique apparaît comme un tournant possible. Blé Goudé espère clairement que ces échanges déboucheront sur une véritable reprise du dialogue politique sous l’égide de l’État. De son côté, Touré Mamadou assure que le RHDP prend « au sérieux » les préoccupations de l’opposition, et promet une nouvelle séance dès lundi prochain.
Derrière les formules protocolaires, un message semble passer : le climat de méfiance peut évoluer si les acteurs le veulent vraiment. En partageant documents et positions de manière transparente, les deux camps se testent, se jaugent, mais surtout amorcent une dynamique de discussions régulières. La finalité, selon Blé Goudé, est de créer un socle de confiance pour permettre au gouvernement de reprendre la main dans un cadre institutionnalisé.
Le poids de l’histoire récente
L’initiative RHDP – CAP-CI intervient dans un contexte tendu : rumeurs d’une nouvelle candidature d’Alassane Ouattara, exclusion de plusieurs figures de l’opposition du processus électoral, retour au premier plan de leaders comme Tidjane Thiam ou Guillaume Soro, et épisodes de violence dans certaines localités. Cette tentative de dialogue peut-elle inverser la tendance à la polarisation ?
Blé Goudé, qui connaît mieux que quiconque le prix du conflit, veut y croire : « Notre histoire nous interpelle. Elle est encore récente et s’est passée aux yeux de tous. On peut régler tous ces différends autour d’une table. » Une déclaration presque solennelle, qui sonne comme un appel à la responsabilité collective.
Une fenêtre d’opportunité
Le retour au dialogue n’est pas garanti. Il dépendra de la sincérité des démarches, mais aussi du traitement équitable des griefs de l’opposition : transparence électorale, accès équitable aux médias d’État, sécurisation du processus électoral, libération de certains prisonniers politiques, etc.
Pourtant, cette première réunion laisse entrevoir une fenêtre d’opportunité, à condition qu’elle ne soit pas refermée trop vite. Car, comme le rappelle Blé Goudé, « ce serait méchant de la part des acteurs politiques » de plonger le pays dans une nouvelle spirale de violences évitables.
Bamako, 04/08/2025 (MAP)- Quatre chauffeurs routiers marocains, enlevés en janvier 2025 au nord-est du Burkina Faso près de la frontière avec le Niger, ont été libérés dans la soirée du dimanche 03 août 2025, a annoncé, lundi, le gouvernement de la République du Mali dans un communiqué.
"Le gouvernement de la République du Mali informe l’opinion nationale et internationale que quatre chauffeurs routiers marocains enlevés le 18 janvier 2025, au nord-est du Burkina Faso près de la frontière avec le Niger, ont été libérés sains et saufs dans la soirée du dimanche 03 août 2025", a précisé le communiqué du gouvernement malien, lu par la télévision du pays.
Et la même source d’ajouter que les quatre chauffeurs marocains "étaient entre les mains du groupe terroriste Etat islamique dans la province du Sahel", qui est la branche sahélienne de "Daech".
Cette libération a été couronnée de succès grâce à la coordination des efforts entre l’Agence nationale de la sécurité d’Etat du Mali et la Direction générale des Etudes et de la Documentation (DGED) du Maroc, qui ont mené ensemble les investigations, avec détermination et professionnalisme, depuis les premières heures de l’enlèvement, a indiqué le communiqué.
MAP
Abidjan, 4 août 2025 – Dans une nouvelle sortie médiatique, Tidjane Thiam, président du PDCI-RDA, a accordé une interview exclusive à l’émission Décrypter l’Afrique, animée par le journaliste franco-camerounais Théophile Kouamouo, et mis en ligne sur youtube dans la soirée du lundi 04 août 2025. Plus posé que lors de sa précédente intervention avec Alain Foka, le candidat déclaré à la présidentielle ivoirienne de 2025 a tenu un discours ferme, mais mesuré.
"Qu'il ouvre le jeu"
En réponse à une éventuelle candidature d’Alassane Ouattara pour un quatrième mandat présidentiel, Thiam estime qu’un tel scénario serait « non constitutionnel », tout en appelant à un processus démocratique inclusif :
" Si M. Ouattara est candidat pour un quatrième mandat, qu’il ouvre large les portes et laisse tout le monde se présenter. Pour que la Côte d’Ivoire ait enfin l'occasion d'une élection apaisée."
Il cite des sondages professionnels selon lesquels un Ivoirien sur trois ne souhaite pas voir le président sortant briguer un nouveau mandat.
Arrestations, violences, soupçons
Thiam a également exprimé ses préoccupations sur la répression visant certains jeunes proches de l’opposition, et a évoqué avec prudence les incidents de vandalisme à Yopougon, où un bus a été incendié en pleine nuit : " Quel intérêt d’aller brûler un bus dans la nuit d’un samedi ? ". Et à la question de savoir si selon lui il s'agit d'une mise en scène, il répond : " Je ne sais pas. "
Un programme brandi
Loin des polémiques sur sa nationalité ou son exil, le président du PDCI a recentré le débat sur son programme de gouvernement, un document qu’il a exhibé à l’écran, précisant qu’il a été rédigé par plus de 400 cadres du parti.
" Ce qui importe, ce n’est pas ma double nationalité, mais la capacité de notre pays à devenir un État prospère, où la croissance bénéficie à tous, où les citoyens renouent la confiance avec leur justice. "
À la question de savoir s’il redoute des poursuites judiciaires, alors que le porte-parole de son parti, Bredoumy, est en exil de fait, Thiam a simplement répondu : « Je suis serein. La seule chose pour laquelle je suis serein, c’est à cause des Ivoiriens. » Il salue la résilience du peuple ivoirien, qu’il considère comme le véritable garant du destin national.
Brédoumi à Paris?
Parlant de Soumaila Brédoumy dont l'opinion n'avait pas encore de nouvelle depuis sa sortie du pays pour, dit-il des questions de sécutité, Tidjane Thiam a révélé que ce dernier se trouve en ce moment à Paris.
Armand Tanoh
*Cliquer ici pour visionner l'intégralité de l'interview