Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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Le directeur général du Marché des arts et du spectacle d’Abidjan (MASA), Pr Yacouba Konaté, a présenté jeudi, les innovations  de l’édition 2018, en se réjouissant du point sur les préparatifs, au cours d’une conférence de presse à Abidjan.

« Pour commémorer ce 25e anniversaire, nous allons faire un colloque, une exposition de photos, faire le point sur nos archives. Nous allons aussi faire un travail d’analyse de nos textes. L’autre aspect sur lequel on pourrait insister, nous avons mis les organisateurs de spectacle au cœur de l’organisation. Nous essayons de réduire aussi le nombre d’artistes invités, d’acheter le moins de billets d’avion possible », a révélé M. Konaté, cité par l'AIP.

« Nous avons réactivé les partenaires institutionnels et historiques du MASA. Nous avons fait un gros effort cette année pour intéresser davantage les pays fondateurs du MASA comme la Belgique et le Québec. Le MASA lui-même sera payant cette année. Les entrées seront payantes et nous nous donnerons les moyens de faire en sorte que ça soit payé. Le prix modique sera de 5.000 FCFA la semaine donnant accès à presque tous les spectacles du Marché et du festival à l’exception d’un certain nombre qui sera déterminé », a-t-il ajouté.

Il a souligné que les rapports avec la France et l’Institut français sont maintenus et que l’OIF reste toujours partenaire et parrain du marché.

En rapport avec le thème « Quel modèle économique pour les arts de la scène », Yacouba Konaté a exprimé sa volonté de sortir de la gratuité. « Le rôle du MASA, c’est d’activer le levier économique de la culture, c’est de faire en sorte que l’ensemble la chaîne de valeurs des gens qui interviennent dans les circuits culturels puissent avoir un plus au fur et à mesure que le MASA s’organise. Que les organisateurs de spectacle nous aident à mieux vendre les billets et avoir quelques recettes », a-t-il indiqué.

Au niveau des préparatifs, le directeur général du MASA a assuré que « le point n’est pas du tout décourageant », se félicitant du rétablissement de la régularité de l’évènement qui constitue « un gros acquis ».

A l’issue de ses travaux, le comité de sélection a retenu 74 groupes dont 13 de la Côte d’Ivoire dans les disciplines de la danse, du théâtre, du conte, de l’humour, de l’art de la rue et du slam, annonce la direction du MASA.

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Le Groupe des collèges communautaires canadiens a émis sa volonté d’ouvrir un institut polytechnique d’Afrique francophone sous forme de campus délocalisé, dans le domaine de l’Enseignement technique et la Formation professionnelle à Abidjan, à l’issue d’une mission en terre ivoirienne.

« La délégation du Groupe des collèges communautaires canadiens était à Abidjan pour proposer au Secrétaire d’Etat chargé de l’Enseignement technique et la Formation professionnelle, Mamadou Touré, la création à Abidjan de cet institut », fait savoir un communiqué transmis jeudi à l’AIP.

Ce projet sous-régional, selon les promoteurs, vient pour aider à renforcer les compétences et à maximiser le potentiel humain de l’espace de l’Union monétaire ouest-africaine (UEMOA) par la mise à disposition des programmes de formation technique, technologique et professionnelle de haut niveau.

« En clair, la création de ce campus vise à combler les déficits en matière de main-d’œuvre qualifiée, d’améliorer les perspectives d’emplois et d’assurer la compétitivité dans l’espace UEMOA », explique la note.

Le président directeur général des Collèges et Instituts Canadiens, Hubert Bénoit, a indiqué que les formations vont porter sur l’agriculture, l’industrialisation, le secteur minier et la technologie de l’information.

« Le corps professoral, l’encadrement pédagogique et administratif seront composés de canadiens, de personnels du pays d’accueil et d’autres ressources de la sous-région. La gestion quotidienne des activités du campus sera assurée par une direction générale sous la forme privée », indique-t-il.

La mission canadienne s’est félicitée de l’intérêt qu’ont porté les autorités ivoiriennes à ce projet. Elle a fait savoir qu’elle attend de la partie ivoirienne, la mise à sa disposition d’un espace viabilisé avec bureau construit, un pool d’entreprises et un appui pour obtenir le financement pour le démarrage du projet.

Le représentant du Secrétaire d’Etat, Alexis Ahonzo a rassuré ce groupe canadien de la volonté de Mamadou Touré à accueillir ce projet.

Cette mission canadienne a séjourné à Abidjan du dimanche au mercredi en vue d’explorer les voies d’une coopération avec la Côte d’Ivoire.

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L’Ambassade de Chine en Côte d’Ivoire a organisé, le mercredi 7 février au palais de la culture à Treichville, sa traditionnelle fête de nouvel an.

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La petite K.A.C, âgée de trois ans et quatre mois, violée par un inconnu il y a deux mois, souffre d’une inflammation de la moelle épinière et a perdu l’usage de ses membres, a appris l’AIP mercredi auprès de son oncle, Thomas Kouassi, un natif d’Attiégouakro (Yamoussoukro).

Selon l’oncle, les examens attestent bel et bien le viol. La victime, en moyenne session de maternelle à Bongouanou, est internée au CHU de Cocody (Abidjan), depuis le 29 novembre pour une meilleure prise en charge.

Thomas Kouassi a confié qu’en dépit de sa prise en charge par le ministère de la Femme, de la Protection de l’enfant et de la Solidarité pour certains examens (EMG, Scanner dorso-lombo sacrée, et IRM) et les médicaments, le cas de l’enfant reste encore critique après plus d’un mois de traitement.

« Et contre toute attente, l’hôpital a libéré le malade qui ne se porte pas bien, prétextant un risque d’infection. On nous demande de venir uniquement les jours de rendez-vous pour les séances de kinésithérapie », a déclaré le père de la victime. Kouaasi Kouadio Anselme, lui-même infirmier, dit ne pas comprendre l’attitude des médecins traitants.

En attendant le rapport médical final, le père se dit très inquiet de l’état de santé de sa fillette qui semble ne pas connaître une amélioration. Une enquête a été ouverte par la police pour retrouver l’auteur du crime.

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L’arrangement entre la Corée du Sud et la Côte d’Ivoire a été paraphé, jeudi, pour la construction du premier grand centre de cancérologie en Côte d’Ivoire, par la ministre de la Santé et de l’hygiène publique, Dr Raymonde Goudou Coffie et l’ambassadeur de la Corée du Sud en Côte d’Ivoire, Rhee Yong-Il, rapporte l'AIP.

Ce centre hospitalier sera le plus grand en Afrique et le deuxième plus grand au monde, avec 200 lits de traitement et des équipements à la pointe de la technologie, a indiqué l’ambassade de la Corée du Sud en Côte d’Ivoire, lors de cette cérémonie, jeudi, à la salle de conférence du ministère des Affaires étrangères.

Il offrira un plateau de pointe à coûts modérés, évitant les traitements onéreux à l’étranger, et contribuant notamment à l’amélioration du système de santé, particulièrement la prise en charge des malades du cancer, a indiqué Dr Raymonde Goudou Coffie.

Cette infrastructure va positionner la Côte d’Ivoire en tant que pôle médical en Afrique, selon l’ambassadeur coréen Rhee Yong-Il. Elle est financée par le Fonds de développement et coopération économiques (EDCF) de la Corée du Sud, à travers un prêt de la banque coréenne d’export import, Korea Eximbank, d’un montant de 110 millions de dollars, soit 60 milliards de francs CFA.

Cet édifice d’envergure, qui sera bâti à Grand Bassam, est le fruit d’un mémorandum d’entente relatif au projet de construction d’un centre national de radiothérapie et d’oncologie, signé, en octobre 2014, lors de la visite officielle du chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara en Corée du Sud, rappelle-t-on.

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Cette étape cruciale dans le développement de la Mobilité aérienne urbaine a été franchie deux ans après le lancement de Vahana. L'équipe de Vahana, l'appareil à décollage et atterrissage verticaux (ADAV/VTOL) autonome tout électrique d'A³ by Airbus, a annoncé aujourd'hui avoir réalisé avec succès le premier vol d'essai du véhicule, au cours duquel il a atteint une hauteur de 5 m (16 pieds) avant de redescendre en toute sécurité. Cet essai a été réalisé le matin du 31 janvier 2018, à 8h52min, heure du Pacifique, au Polygone d’essai pour systèmes aériens autonomes de Pendleton  ,(Pendleton UAS Range)  situé en Oregon. Ce premier vol, d'une durée de 53s, a été entièrement réalisé en pilotage automatique et le véhicule a effectué un second vol le lendemain.

« Aujourd'hui, nous célébrons un grand accomplissement en matière d'innovation aéronautique », a déclaré Zach Lovering, Project Executive de Vahana. « En un peu moins de deux ans, l'équipe Vahana a construit, à partir d'une esquisse réalisée sur une serviette de table, un appareil autonome grandeur nature qui a réalisé son premier vol avec succès. Notre équipe est reconnaissante pour le soutien qu'elle a reçu d'A³ et de la famille Airbus dans son ensemble, ainsi que de ses partenaires, notamment MTSI et le Centre d’essai de  Pendleton ».

Vahana est un projet développé chez , l'avant-poste d'Airbus dans la Silicon Valley. A³ permet d'accéder à des idées et talents uniques, à de nouvelles opportunités de partenariats, et à une grande rapidité d'exécution. L'objectif de Vahana est de démocratiser le vol individuel et de répondre au besoin croissant de mobilité urbaine en exploitant les technologies les plus récentes dans les domaines de la propulsion électrique, du stockage de l'énergie et de la vision industrielle.

« Le premier vol de Vahana démontre la capacité unique d'Airbus à s'atteler avec rapidité à des idées ambitieuses, sans pour autant compromettre la qualité et la sécurité qui font la renommée de l'entreprise. Pour A³, c'est la preuve de notre capacité à proposer des innovations sérieuses avec des délais particulièrement serrés, pour doter Airbus d'un véritable avantage concurrentiel », a déclaré Rodin Lyasoff, CEO d'A³ et ancien Project Executive de Vahana. « Nous nous concentrons maintenant sur la célébration du travail de l'infatigable équipe de Vahana tout en conservant l'élan insufflé par cet accomplissement. »

Vahana utilise ses capacités de pilotage automatique pour fonctionner sans passager. Suite à la réussite de ces vols stationnaires, l'équipe va se pencher sur de nouveaux essais, comme les transitions et les vols vers l'avant.

 

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La Côte d’Ivoire n’est pas un grand producteur de pétrole, selon des spécialistes de la question. Cependant, elle a décidé de mettre l’accent sur l’exploitation de ses ressources énergétiques, d’où un investissement de 10.000 milliards de FCFA sur les 15 prochaines années dans le secteur.

Le sous-sol ivoirien contient du pétrole, du gaz et du charbon. Seuls le pétrole et le gaz sont exploités par des firmes internationales dont la compagnie pétrolière américaine Anadarko, le britannique Tullow Oil, le groupe français Total, le Russe Lukoil, etc.

Entre 2011 et 2017, le pays a investi 10 milliards d’euros, soit près de 7 000 milliards de F CFA dans le secteur, a confié le ministère ivoirien de l’Énergie.

En 2017, la production moyenne de pétrole brut réalisée est « d’environ 34 mille barils par jour » et celle du gaz naturel « d’environ 216 millions de pieds cube par jour », selon le directeur général de l’Energie, Cissé Sabati.

En termes de capacités de stockage des produits pétroliers liquides, a-t-il ajouté, le pays dispose actuellement de 440.000 m3 et 19.095 tonnes métrique en attente pour le gaz butane.

De son côté, la Société ivoirienne de raffinage(SIR) dont l’’activité principale est la production du pétrole raffiné auquel est associé le gaz produit 3,8 millions de tonnes de pétrole brut chaque année. Les produits sont : le Butane, le Super sans plomb, le Pétrole lampant, le Kérosène, le Gasoil, le Distillate Diesel Oil (DDO), le Fuel Oil 180, 380 & 450 CST…

S’agissant de l’énergie, la Côte d’Ivoire dispose de plusieurs barrages hydroélectriques dont le barrage de Soubré( 275MW), Taabo (210 MW), Kossou (174 MW)), Ayamé 1 et 2 (50 MW)), Buyo (165 MW) et Fahé (5 MW) et quatre centrales thermiques pour une production énergétique nationale de 2475 MW. Qui devra passer à 4000 mille d’ici 2020, et à 6.000 mégawatts en 2030, selon les autorités ivoiriennes.

L’exportation de l’énergie vers le Togo, le Bénin, la Sierra-Leone, le Libéria, la Guinée, le Burkina-Faso le Mali, etc rapporte 5 milliards de FCfa, avait soutenu l’actuel vice-président ivoirien, Daniel Kablan Duncan, alors Premier ministre en 2016.

La Côte d’Ivoire est devenue producteur de pétrole dans les années 80 et exportateur depuis 2002. Selon une étude réalisée sur les activités pétrolières dans le pays, depuis l’époque coloniale à aujourd’hui, 16 blocs ont été, en tout, délimités dont 11 proposés à l’exploration. A ce jour, il faut compter avec environ 60 blocs dont une vingtaine attribuée.

Notons que le premier gisement d'hydrocarbures offshore, dénommé Bélier a été découvert en 1974 à Grand-Bassam. Pour le gisement "Espoir" au large de Jacqueville en 1979, le gisement gazier "Foxtrot" dans le bloc B1 en 1981.

Avec une production actuelle d’environ 34 mille barils par jour, les autorités ivoiriennes veulent atteindre 200 000 barils/jour d’ici 2020. 

 

Daniel Coulibaly

 

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Ethiopian Airlines Group a annoncé avoir lancé un vol cargo direct de Bahir Dar vers Liège, l'une des plus grandes destinations d’importateurs de fleurs desservie par Ethiopian. A cette occasion la compagnie a transporté 45 tonnes de fleurs, le 24 janvier 2018.

Ethiopian a toujours été au premier rang quand il s’agit de soutenir l'économie nationale en mettant à disposition de nombreuses destinations à travers le pays.

Avec un des plus vastes réseaux domestiques sur le continent, la compagnie aérienne compte désormais 21 destinations intérieures plusieurs fois par semaine et permet ainsi une intégration économique entre et parmi les régions, et de booster le tourisme.

«Aujourd'hui marque une nouvelle étape importante dans l'histoire d’Ethiopian Cargo &Logistics Services car nous commençons un service de fret direct dédié à aux fleurs dans le but de livrer en temps opportun les meilleures fleurs fraîches du pays provenant directement de la ferme aux amateurs de fleurs éthiopiennes en Europe. Avec ses services de fret quotidien vers la Belgique, Liège et Bruxelles, Ethiopian transporte un total de 130 tonnes de fleurs », a indiqué Tewolde Gebremariam, directeur général du groupe Ethiopian Airlines.

Et d’ajouter : « Ethiopian s'est positionnée comme le principal catalyseur du mouvement de ces produits depuis l’Ethiopie vers le monde via son réseau mondial. L'étape d'aujourd'hui montre bien que l'Ethiopie lancera également des services similaires destinés à d’autres pays producteurs de fleurs. L'Ethiopie étant riche de terres fertiles abondantes peut atteindre le marché mondial avec ses fleurs fraîches et de qualité parmi d'autres produits agricoles. Nous continuerons à soutenir le secteur des exportations et l'économie nationale avec nos services de fret et de passagers. »

Avec plus de 20 destinations intérieures desservies par Ethiopian, les voyageurs peuvent maintenant gérer leurs affaires en très peu de temps et ainsi regagner rapidement leur domicile.

La connectivité domestique de la compagnie joue également un rôle de catalyseur dans les domaines économique, social, ainsi que l'intégration culturelle.

Ethiopian rendra possible des services de fret similaires à partir d’autres États régionaux producteurs de fleurs comme Hawassa…

 

Daniel Coulibaly

 

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Siriki Sangaré, président de la Chambre nationale des Constructeurs et Promoteurs Agréés de Côte d’Ivoire (CNPC-CI) a exprimé sa détermination à accompagner l’ambitieux programme du gouvernement, visant à réduire le déficit de logements estimé à environ 600 mille. Mais avant, il entend impliquer son organisation dans la réalisation des 150000 logements d’ici à 2020, fixés par l’État. C’était lors d’une cérémonie de présentation de vœux de nouvel an avec les membres de la Cnpc-ci et des directeurs généraux des entreprises de promotion immobilière, au siège de ladite organisation à Abidjan-Cocody, le vendredi 26 janvier 2018.

 A l'occasion, M. Sangaré a plaidé pour l’application des décrets signés visant à participer à la résolution du problème de déficit observé dans le domaine du logement en Côte d’Ivoire, notamment le taux de 5,5% applicable au crédit acquéreur ainsi que l’approvisionnement du FSH(Fonds de soutien à l’habitat) et CDMH(compte de mobilisation pour l’habitat) afin de garantir le refinancement des banques qui prêteront, insistant sur l’appui du gouvernement dans les questions liées au foncier. Sans manquer de saluer la délivrance des ACD qui ont cours depuis des mois et souhaiterait que cela se poursuive avec plus de célérité, afin de permettre aux promoteurs et constructeurs de bénéficier de garanties bancaires.

« L’Etat a déjà beaucoup fait, pour résorber la question du déficit en logement. Mais, il devrait continuer à faire davantage avec une diligence dans la délivrance des Acd, la réalisation des Vrd primaires sur les sites des logements sociaux, économiques et standing du programme présidentiel mais aussi et surtout la mise à disposition du foncier à l’endroit des promoteurs –constructeurs qui en manifestent le besoin », a-t-il soutenu, plaidant pour la facilitation de l’obtention de l’agrément programme à certains des promoteurs immobiliers qui en ont besoin afin de mieux exercer leurs activités.… ».

Le président de la CNPC-CI a salué les remises de clés par les autorités ivoiriennes à plusieurs souscripteurs dans le cadre du projet de logement sociaux.

En outre, Siriki Sangaré a, d’une part, remercié le ministre ivoirien de Claude Isaac DE pour les actions déjà entreprises en faveur des promoteurs et constructeurs immobiliers et d’autre part pour la confiance qu’il place en lui.

Par ailleurs, Siriki Sangaré a fait un bilan des activités de la chambre au cours de l’année 2017. Un bilan qu’il estime positif au vu des actions sur le terrain et la signature de plusieurs partenariats, sans manquer de dire sa gratitude à ses plus proches collaborateurs et aux membres de l’organisation qu’il dirige.

Il a saisi l’occasion pour annoncer l’organisation prochaine de la 2ème édition du Forum international du Logement social, économique et de standing (FILOSES), dont la première édition a eu lieu en 2016, à Abidjan.


Daniel Coulibaly avec SERCOM CNPC-CI

 

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Trois localités ivoiriennes ont raccordées au réseau électrique national via le barrage hydroélectrique de Soubré, inauguré en novembre 2017. Il s’agit de Petit Guéyo, Petit Mayo et Kpéhiri. Ce qui porte à 4 537, le nombre de localités électrifiées grâce au programme national d’électrification rurale (PRONER) initié par l’Etat de Côte d’Ivoire.

Situées dans la région de Nawa, ces trois localités sont les toutes premières qui bénéficient de la connectivité du barrage hydroélectrique de Soubré, après son inauguration en novembre 2017. La cérémonie de mise sous tension a eu lieu le 26 décembre 2017.

Une action qui cadre avec l’ambition du gouvernement ivoirien de mettre sous tension toutes les agglomérations d’au moins 500 habitants en Côte d’Ivoire.

C’est aussi le résultat du programme national d’électrification rurale (PRONER) initié, en 2013, par l’Etat de Côte d’Ivoire pour un coût global d’environ 600 milliards de FCFA, et qui vise à électrifier tous les villages d’au moins 500 habitants et toutes les autres localités en deçà de 500 à l’horizon 2020.

Ce programme est mis en œuvre par CI-Energies, la société en charge de « planifier et d’assurer le développement électrique de la Côte-d’Ivoire ».

A ce jour, environ 1000 villages restent à électrifier dans le cadre du PRONER. Mais sur les 8513 localités que compte le pays, il reste encore 5666 non électrifiées, selon les chiffres du bureau d’études Innovation énergie développement(IED).

CI-Energies chiffre à 2 847 le nombre de localités électrifiées en 2011 et à 4 537 à la fin décembre 2016, soit une croissance de 59%.

En couverture nationale, le taux avoisine 53% au 31 décembre 2016 tandis que le taux d’accès à l’électricité est d’environ 80% à la fin décembre de cette même année.

Malgré ces résultats, beaucoup d’efforts restent à faire dans l’objectif d’une électrification totale du pays.

Pour ce faire, l’Etat ivoirien veut doubler sa production actuelle de 2000 mégawatts à 4000 MW à l’horizon 2020. Et ce, à travers la construction d’infrastructures électriques modernes à Abidjan et à l’intérieur du pays.

L’objectif final est de fournir en électricité la quasi-totalité des localités du pays d’ici 2025, visant à faire du pays un hub énergétique dans la sous-région ouest africaine.

A l’orée 2030, le pays entend aussi disposer d’un mix énergétique avec 26% de charbon, 16% d’énergies renouvelables, 26% d’hydroélectricité et 32 % de thermique pour un ensemble d’investissement estimé à 10.000 milliards de FCFA sur les 15 prochaines années.


Daniel Coulibaly

 

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