Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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L’immigration et la sécurité seront au cœurdu cinquième sommet Europe-Afrique qui se tient les 29 et 30 novembre à Abidjan, où sont attendus 83 chefs d’Etat et de gouvernement. Quelque 5.000 participants des 55 pays d’Afrique et de 28 pays d’Europe doivent prendre part à ce cinquième sommet Union européenne (UE) – Union africaine (UA) dans la capitale économique ivoirienne, ainsi que l’ONU et des organisations internationales.

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La Fondation Airbus et Air Côte d’Ivoire ont organisé ensemble leur premier vol humanitaire à bord du nouvel A320 de la compagnie aérienne. L’appareil a convoyé des équipements médicaux, des fournitures scolaires et des vêtements destinés aux enfants issus de milieux défavorisés. Cette mission, qui s’inscrit dans la droite ligne de la politique de responsabilité sociale d’Air Côte d’Ivoire, entend soutenir les secteurs de l’éducation et de la santé, qui connaissent d’importants besoins dans la région.

L’avion a décollé de Toulouse le 25 novembre, avec à son bord 3 tonnes de vêtements et de fournitures offerts par Aviation sans frontières. Ces produits de première nécessité seront distribués à trois ONG : Health Alliance, Children of Africa et SOS Village d’enfants d’Abobo.

« Nous sommes très honorés de travailler avec Aviation sans frontières et la Fondation Airbus pour ce vol humanitaire », a déclaré René Décurey, Directeur général d’Air Côte d’Ivoire. « La prise en compte de notre dernier A320 s’avère d’autant plus utile que nous transportons des produits de première nécessité destinés aux enfants dans le besoin. Dans le même temps, cette mission souligne le rôle essentiel de l’aviation dans la gestion des crises humanitaires et des opérations de secours. »

« Avec nos clients, nous essayons autant que possible de profiter des livraisons de nouveaux appareils pour convoyer de l’aide humanitaire aux pays et régions qui en ont besoin », a déclaré Fabrice Brégier, Président d’Airbus Commercial Aircraft et membre du Conseil d’administration de la Fondation Airbus. « Je suis ravi d’accueillir Air Côte d’Ivoire au sein de notre réseau de partenaires et je tiens à remercier la compagnie aérienne ainsi qu’Aviation sans frontières pour leur soutien logistique et leurs inlassables efforts, qui ont contribué à la réalisation de cette mission. »

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Les relations diplomatiques et la coopération économique entre la Côte d’Ivoire et le Maroc connaissent depuis ces dernières années une nouvelle dynamique impulsée par leurs dirigeants. Des relations qui s’affirment au fil des jours par des actes concrets.

Le roi du Maroc, Mohammed VI, en visite en Côte d’Ivoire dans le cadre du Sommet Union africaine-Union européenne, a procédé, à Abidjan, à l’inauguration d’un centre de formation multisectoriel à Yopougon et un port de pêche artisanal Loccodjoro dans la commune d’Attécoubé. Des ouvrages qu’il a gracieusement offerts à la Côte d’Ivoire, en vue de soutenir la formation et l’emploi des jeunes et l’autonomisation de la femme. Donc de renforcer la lutte contre la pauvreté dans le pays.

Le centre de formation multisectoriel, qui est basé au lycée technique et professionnel de Yopougon, sera spécialisé dans la formation aux métiers de l’hôtellerie, le bâtiment et les travaux publics

Fiches techniques

Centre de formation multisectoriel : le complexe, bâti sur une superficie de 3,02ha dont 5400 m²couvert pour un « montant global nécessaire estimé à 55 millions de dirhams », aura capacité de 1000 classes pédagogiques dont 600 allouées au BTP et 400 au tourisme.

Débarcadère de Locodjoro : Cette infrastructure moderne bâtie sur une superficie de 1,4 ha et d’un coût de 2,6 milliards FCFA a été co-financée par l’Etat ivoirien à plus de 897, 18 millions FCFA et la Fondation Mohammed VI du roi du Maroc à hauteur de 1,75 milliards FCFA. Sa réalisation pourra ainsi permettre à la Côte d’Ivoire d’accroître à 317.000 tonnes sa production annuelle en pêche et aquaculture d’ici à 2020.

Ce débarcadère va augmenter la production en ressource halieutique et les pertes inhérentes à la consommation vont être considérablement réduites dans la mesure où les pêcheurs disposent désormais d’un fumage et de centres frigorifiques qui permettent de se conformer aux normes hygiéniques de l’Organisation mondiale de la santé animale (OIE).

Le projet est composé de six bâtiments, à savoir deux bâtiments de fumage, le hall aux poissons, un bâtiment froid, un bâtiment de commerce et un bâtiment social.

Environ 5000 personnes bénéficieront des avantages fournis par le débarcadère dont 2400 marins pêcheurs et 1600 mareyeuses pour une production annuelle de 20.000 tonnes de poisson supplémentaires pour le marché abidjanais.

AT

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A l’occasion du 6ème Sommet Union africaine(UA)-Union européenne(EU) du 29 au 30 novembre 2017 en Côte d’Ivoire, l’Agence française de développement(AFD) en partenariat avec Bpifrance et La French Tech a dévoilé les 10 start-up lauréates de la deuxième édition du concours d’innovation Digital Africa 2017, lors d’une cérémonie à Abidjan, le lundi 27 novembre 2017. Il s’agit de 5 start-up africaines et 5 autres françaises.

Avec plus de 770 dossiers de candidatures reçus de 37 différents pays, la première phase de ce concours a permis au jury composé d’experts de l’écosystème tech-entreprerneurial en Afrique de faire une pré-sélection de dossiers.

Les experts de l’AFD, Bpifrance et La French Tech ont pu examiner, à leur niveau, le caractère innovant et modèle économique de ces dossiers, avant que le jury ne donne les 10 meilleures start-up de cette édition 2017.

Il s’agit de: Etudesk(Insertion professionnelle-Afrique), Yellow Relay(Transport-France), Ville propre(Urbain-Afrique), Exity(Urbain-France), Tuteria(Formation-Afrique), Youscribe(Edition numérique-France), Lishabora(Agriculture-Afrique), Ethicphone(Fintech-France), Volkeno(Education-Afrique) et Gravity(E-gouvernement-France).

Les 5 start-up africaines bénéficient d’un « pack d’accélération » composé d’un appui technique et financier d’une valeur de 30 000 EUROS de la part de l’AFD.

Et les 5 autres françaises s’offrent un « pack d’accompagnement » d’une valeur de 10 000 EUROS octroyé par Bpifrance pour renforcer leur expertise en Afrique.

Pour Abdoul Khadre Diallo, fondateur de Volkeno, la force du challenge Digital Africa est qu’il favorise le développement de solutions disruptives pour des défis africains.

«Nous souhaitons réaliser un leapfrong dans le domaine de l’éducation une solution novatrice pour démocratiser l’enseignement et faciliter l’insertion professionnelle des jeunes », a-t-il soutenu.

De son côté, Hassan Benjelloun, président de Gravity, se réjouit du fait que Digital Africa lui a permis de faire connaître son projet à un grand public et à des potentiels partenaires.

«La blockchain est un système novateur qui a le potentiel de révolutionner notre rapport à la data. Gravity l’utilise pour fournir des e-documents d’identité à des populations sans papiers officiels. Un moyen de favoriser leur insertion sociale», a-t-il expliqué.

«Nous avons été impressionnés par la capacité d’innovation et de créativité dont ont fait preuve les lauréats. Ils sont la preuve qu’une nouvelle génération d’entrepreneurs émerge pour relever les défis du développement durable grâce à une technologie à visage et à usage humains », a indiqué le jury, ajoutant que ceci constitue une excellente perspective pour le continent.

 

Daniel Coulibaly

 

 

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Selon des diplomates prenant part aux préparatifs du Sommet Union européenne (UE)-Union africaine (UA) qui s’ouvre le 29 novembre à Abidjan, des plaintes de la délégation du Polisario, semblent mettre à mal ces travaux.

D’après ces sources, depuis son arrivée à Abidjan, cette délégation dénonce l’hébergement de certains de ses membres dans d’autres hôtels que l’hôtel Ivoire.

Pourtant, les autorités ivoiriennes ont mis les bouchées doubles pour faire réussir ce mega-événement, en hébergeant plus de 130 délégations comptant au minimum 500 délégués. Les participants ont été donc dispersés sur plusieurs hôtels dont des chefs d’Etat et de gouvernements, les capacités d’accueil de l’hôtel Ivoire étant limitées.

« En s’accrochant à des prétextes aussi fourbes, le Polisario cherche visiblement à saborder cette rencontre qu’il cherchait à délocaliser de la Côte d’Ivoire sous l’impulsion de l’Algérie, et même à la faire sanctionner par l’UA », commente un participant.

De leur côté, les délégués du Polisario ou République arabe sahraouie démocratique, approchés, n’ont  pas souhaité faire de commentaires sur le sujet.

Malick Sou

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Basées à Kafikaha, village situé à 26 km de Korhogo, dans le Nord ivoirien, des femmes rurales ont parcouru plusieurs centaines de kilomètres pour participer au Salon international de l’agriculture et des ressources animales d’Abidjan (SARA), ouvert le 17 novembre, où elles espèrent conclure des partenariats pour développer leurs activités de cultures vivrières pour la sécurité alimentaire, surtout pour la pérennisation des cantines scolaires.

Ces femmes, regroupées en groupement coopérative, sont présentes exposent des échantillons de leurs productions, riz, mil, farine de maïs, pâte d'arachide, patates douces, aubergines et gombos séchés, etc., déjà transformés par elle-même, au stand du Programme alimentaire mondiale (PAM) dont elles bénéficient d’un projet de renforcement de la sécurité alimentaire à travers la promotion des cantines scolaires.

« Nous contente d’arriver pour la première fois à Abidjan pour certaines parmi nous, mais notre objectif à ce SARA, c’est que le monde entier nous connaisse et sache ce que nous faisons ; et sache que nous les petites agricultrices, nous sommes au village mais nous pouvons servir. Nous sommes là pour avoir des partenaires et développer nos activités », a confié à l’AIP la présidente du groupement des femmes de Kafiokaha, Assita Coulibaly.

Approvisionner les cantines scolaires

Dans le cadre de ce projet, en cours depuis six mois, le PAM a mis à la disposition de ces femmes divers équipements dont des tricycles, des bœufs d’attelage, des arrosoirs, des brouettes, des grillages pour faire les clôtures. « Nous avons aussi reçu une formation technique. Donc ces produits que vous voyez là, c’est le résultat de tout cet appui », ajoute Mme Coulibaly.

Après les récoltes, une partie de la production est servi à la cantine scolaire du village, une partie réservée à la consommation des familles des membres du groupement, et la troisième partie sert à la transformation et la commercialisation.

« Un exemple de réussite »

« Ce groupement est un exemple de réussite vis à-vis du renforcement de la résilience des petits agriculteurs ou des populations vulnérables, surtout en milieu rural », affirme Philippe Séone, chef d’agence du PAM à Korhogo, qui couvre tout le Nord et l’Est, indiquant que ce projet concerne 10 groupements dans 10 villages du Nord, et permet d’assister plus de 200.000 enfants sur l’étendue du territoire.

Ce projet, dit-il, au-delà des cantines scolaires et la sécurité alimentaire, touche à la fois plusieurs domaines, notamment l’autonomisation de la femme, la nutrition, le développement durable.

« Mais l’indication du succès d’un programme, c’est la pérennisation : c’est de pouvoir s’assurer qu’après le retrait du PAM, le programme peut continuer. C’est pourquoi nous sommes au SARA avec ces femmes pour présenter des résultats formidables que nous avons pu obtenir avec elles. Pour dire qu’aujourd’hui, ces femmes comptent dans la sécurité alimentaire », poursuit-il.

« Prêtes pour de grands projets »

M. Séone espère que les femmes de Kafiokaha nouent des contacts avec le privé, des services de l’Etat, des fondations, des bonnes volontés, « afin qu’elles puissent non seulement bénéficier d’un renforcement de capacité, et pour que cet élan puisse d’étendre à d’autres villages ».

« Nous avons eu beaucoup de contacts et des promesses ; nous attendons… nous prions », espère la présidente du groupement des femmes de Kafiokaha, estimant que ce programme, qui leur permet d’augmenter significativement leurs productions, tout en respectant les normes nutritionnelles internationales, est en train de changer leurs vies.

« Par exemple concernant l’utilisation des intrants comme l’engrais, des semences, etc., c’est nous-mêmes qui formons maintenant nos maris à les utiliser», illustre-t-elle, la mine souriante.

« Maintenant, je peux dire que nous sommes vraiment prêtes pour tenter de grands projets dans le vivrier », promet Aïssata Coulibaly.

Le SARA 2017 prend fin dimanche.

(AIP)

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La 3ème édition de la Journée Nationale de Partenariat État/Secteur Privé (JNP 2017) organisée par le Secrétariat exécutif du Comité de Concertation État /Secteur Privé(CCESP) avec l’appui des partenaires du Dialogue Public Privé a eu lieu le lundi 13 novembre 2017 au Sofitel Abidjan Hôtel Ivoire. Le Premier ministre ivoirien Amadou Gon Coulibaly a présidé la cérémonie qui a porté sur le thème «Encadrement du Secteur informel : source de croissance et de compétitivité de notre économie ».

Cette journée a eu pour but de renforcer la vision partagée et complémentaire entre l’Etat et le Secteur Privé pour l’atteinte des objectifs de développement socio-économique du pays par la transition du secteur informel vers le secteur formel.

Ainsi, un accent particulier a été mis sur l'encadrement du secteur informel qui, en faveur de la longue période d’instabilité qu’a connue le pays, a contribué à une réduction subséquente de l’emploi, devenant un levier considérable de l’économie nationale.

A travers le développement de ce thème, l'Etat ivoirien entend parvenir à une structuration de ce secteur, d’une part pour la constitution d'un tissu d'entreprises compétitives indispensables à la croissance économique et d’ autre part pour le renforcement du Dialogue public privé.

Le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly, par ailleurs président du Conseil de Concertation a indiqué que ce «partenariat exemplaire va conduire à des reformes tangibles et permettre de maintenir un environnement propice aux affaires et à l’amélioration de la compétitivité des entreprises ».

Il a tenu à rassurer les différents acteurs sur la mise en œuvre effective des recommandations communes, qui seront formulées par les équipes techniques à l’issu des travaux et validation des conclusions par le conseil des ministres.

Adama Koné, Ministre de l’Economie et des Finances, président du Comité Technique de Concertation, a noté une collaboration inclusive entre l’Etat et les acteurs du privé. « Le Chef de l’Etat Alassane Ouattara a décidé de faire du Secteur Privé le principal moteur de la croissance de notre pays », a-t-il dit, avant de réaffirmer la part attendue du secteur privé dans le plan national de développement 2016-2020 qui serait de 18.716 milliards fcfa, soit 62,4% du montant total de 30.000 milliards de FCFA.

Le Ministre de l’Economie et de Finances a, en outre, insisté sur le fait que le moment est venu pour l’Etat et le secteur privé de mutualiser les efforts en vue de juguler le développement du secteur informel et d’en assurer un meilleur encadrement pour la transition vers le secteur formel, afin de favoriser l’éclosion d’une économie plus dynamique et performante ».

Janvier Litse, représentant le président Akinwumi Adesina, de la Banque africaine de développement(BAD) a réitéré les engagements de la banque à la Côte d’Ivoire. Il a de même souligné, le défi de la restructuration du secteur informel qui occupe une place importante dans la plupart des pays en voie de développement. « Nous serons avec vous pour faire de la Côte d’Ivoire un pays émergent à l’horizon 2020 », a-t-il promis.

"Les interventions constructives enregistrées tout au long de la journée ont permis dans une approche inclusive d’approfondir le diagnostic et l’état des lieux sur la problématique de l’informel et d’en situer les principaux enjeux à la fois sociaux et économique parce qu’il touche à la qualité des emplois et au bien de compétitivité de notre pays’’, a fait savoir Mariam Fadiga Fofana, secrétaire exécutif du CCESP. Et d’ajouter : « dans la dynamique de la consolidation de partenariat entre l’Etat/Secteur privé, le secrétariat exécutif du CCESP estime que c’est un point de départ satisfaisant au regard de la mobilisation exceptionnel et au présent engouement des parties prenantes. Nous voulons nous en réjouir dans la mesure où des orientations pertinentes en ressortent et ce, dans la perceptive de l’élaboration d’’une stratégie nationale d’encadrement du secteur informel visant à favoriser la transition vers une économie formelle ».

Pour elle, l’appropriation et l’engagement de tous les ministères, du secteur privé, de la société et des partenaires techniques s’avère nécessaire pour conduire à son terme cet important chantier qui se profile.


Les prix du partenariat 2017

Les prix du partenariat 2017 ont été remis à 5 lauréats. Il s’agit des Prix du partenariat administration publique, décerné à la Direction Générale du Trésor et de la comptabilité publique(16,05). Celui du secteur privé a été attribué à la Fédération ivoirienne des Petites et moyennes entreprises (16, 25). Le prix du partenariat du cadre paritaire sectoriel est revenu au Comité de suivi des remboursements des crédits de TVA (16, 20/20). Quant au Prix du partenariat point focal Ccesp, il a été remporté par Koné Kinondja de la direction de l'activité industrielle (Ministère de l’industrie et des mines) avec 16,94 comme moyenne. Le journaliste Koné Souleymane du site en ligne Koaci.com s’est adjugé le Prix point focal presse (16,67/20).

A cela s’ajoutent deux prix spéciaux décernés à Jean Kacou Diagou, ancien président de la CGECI (Confédération Générale des Entreprises de Côte d’Ivoire) 2005-2016 et Nicolas Djibo, ancien président de la Chambre de Commerce et d’Industrie(CCI) pour le travail accompli à la tête de ces institutions.

La conférence inaugurale a porté sur la thématique suivante : « Enjeux de la formalisation de l’économie pour le partenariat Etat/Secteur Privé en Côte d’Ivoire». Elle a été prononcée par le Premier ministre, ministre du Budget et du Portefeuille de l’Etat, Amadou Gon Coulibaly et Jean-Marie Ackah, président du patronat. Sans oublier les activités habituelles que sont les panels de haut niveau, les rencontres B to G, et surtout la grande innovation les «Sides Events » qui ont permis d’offrir un temps d’échanges des entreprises du secteur informel avec les structures publiques et privées concernées par le processus de formalisation.

La société civile, les missions diplomatiques, les partenaires techniques et financiers au nombre desquels, la Banque mondiale, la Banque Africaine de Développement(BAD), les organisations sous régionales (CEDEAO, UEMOA), les chambres consulaires, ainsi que des structures privées et étatiques ont pris part à ce grand rendez-vous de la concertation.

 

Daniel Coulibaly

 

 

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Le groupe Orange Côte d’Ivoire, leader de la téléphonie et de services numériques dans le pays, va bien s’offrir un siège futuriste à Abidjan. Le Premier ministre ivoirien, Amadou Gon Coulibaly, a procédé au lancement de ce joyau, en présence du président du groupe Orange, Stéphane Richard.

Pour M. Richard, ce siège, d’un coût d’environ 20 milliards de francs CFA, marque la volonté de sa compagnie à poursuivre son développement en Côte d’Ivoire, où, en plus de la téléphonie mobile et fixe, elle offre d’autres services numériques dont la fourniture internet, le mobile money.  

Orange siège 2

Fiche technique

Le siège d’Orange, dont le chantier est ouvert en bordure de lagune au quartier Riviera Golf, dans la commune de Cocody (Abidjan-est), s'étend sur une surface de 18.181 m². Avec un bâtiment principal circulaire en forme forme d’anneau, sa livraison est prévue pour 2019.

Avec ses six étages, il comprend notamment un centre de conférence, des salles de réunion mutualisées et de formation, des fonctions support de proximité, un restaurant et un parking de 350 places.  

Quelque 900 employés et collaborateurs du groupe y seront accueillis.

Orange Côte d’Ivoire qui compte à ce jour plus de 13,20 millions d’abonnés, a investi plus de 230 milliards de francs CFA ces trois dernières années.

Armand Tanoh

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Un projet routier pour désenclaver une partie des régions du Hambol et du Gontougo, notamment le tronçon Dabakala-Bondoukou passant par Nassian, va bientôt démarrer, rapporte l'AIP, citant le coordonnateur des projets à l’Ageroute, N’Zi Koffi.

Ce projet qui est, selon M. N’Zi, à la phase d’étude, vise à désenclaver toute la zone, grande productrice de noix de cajou.

« Après la phase d’étude, il faudra donc attendre le financement et l’exécution. Mais ce qui est sûr et certain, le projet sera réalisé », a-t-il rassuré.

Sur le terrain, des relevés topographiques sont terminés depuis octobre du côté de Dabakala.

« Depuis le 1er novembre 2017, les relevés topographiques ont débuté côté Nassian pour s’achever à la fin de ce même mois », a annoncé le technicien d’une  société sous-traitante.

Dans le cadre de ce projet, un pont traversant le fleuve Comoé sera réalisé pour relier Dabakala à Nassian, signale-t-on.

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La Côte d’Ivoire au travail ! Les différents sous-secteurs des transports sont en plein chantier dans le pays. Avec la libéralisation du transport lagunaire, de nouvelles compagnies de bateau-bus, STL et Aqualines, assurent, en plus de la Sotra, la navette sur la lagune Ebrié. Pendant ce temps, le projet de construction du train urbain d’Abidjan est en orbite. La première pierre se fera dans quelques semaines, annonce un communiqué du ministère des Transports consulté par La Diplomatique d’Abidjan. Ce lancement de travaux, selon de bonnes sources se fera le 30 novembre à Abidjan.

Ailleurs, le projet Aérocité, ville aéroportuaire futuriste, a été remis sur la sellette. Le sujet était d’ailleurs au centre des discussions, la semaine dernière, entre le ministre Amadou Koné et des investisseurs Emiratis.

En attendant ces projets d’envergure, Amadou Koné séjourne à Toulouse (France), depuis ce mercredi 22 novembre 2017, pour réceptionner le nouvel avion Airbus de la compagnie aérienne nationale, Air Côte d’Ivoire.

Taxis

Dans les prochains jours, Abidjan, la capitale économique ivoirienne, connaitra l’avènement d’une nouvelle génération de taxis-compteurs. Selon les premières informations disponibles, il s’agit de véhicules spécialement équipés pour le transport, et qui seront gérés par le centre d’appel du Groupement des professionnels de taxi-compteur (GPTC).

Décongestion portuaire

Enfin, des travaux d’un coût total de 500 milliards de francs CFA sont en cours pour la décongestion du port automne d’Abidjan. Quant à celui de San Pedro, les négociations sont accélérées pour la réalisation de son terminal polyvalent, car le gouvernement Ouattara veut en faire le premier port de transbordement d’Afrique de l’Ouest et du centre, avec à la clé, la création de pas moins de dix mille emplois. 

Mais, à quand la fin de l’anarchie ?

Les transports sont, on le sait, l’un des secteurs les plus difficiles à gérer en Côte d’Ivoire. Même si ces actions du gouvernement sont à saluer, l’anarchie qui continue de régner dans cet environnement, surtout dans le transport terrestre demeure une gangrène.  

::::Lire aussi : Le futur train urbain d'Abidjan dévoile ses caractéristiques, un métro électrique::::

Amadou Koné, qui avait pourtant promis de mettre fin à l’anarchie, surtout aux activités illégale des coxer ou « gnambros » ne semble pas encore avoir trouvé la solution à ce problème. Tant les membres de cette mafia organisée sont présents dans presque tous les carrefours des quartiers d’Abidjan, à racketter avec violence les chauffeurs de taxis et de mini-cars Gbaka.

Espérons que la fermeture récente d’une vingtaine d’auto-écoles par le ministère, pour non qualification à exercer cette activité, sonne le début d’une nouvelle ère d’organisation du secteur.

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