La Côte d’Ivoire au travail ! Les différents sous-secteurs des transports sont en plein chantier dans le pays. Avec la libéralisation du transport lagunaire, de nouvelles compagnies de bateau-bus, STL et Aqualines, assurent, en plus de la Sotra, la navette sur la lagune Ebrié. Pendant ce temps, le projet de construction du train urbain d’Abidjan est en orbite. La première pierre se fera dans quelques semaines, annonce un communiqué du ministère des Transports consulté par La Diplomatique d’Abidjan. Ce lancement de travaux, selon de bonnes sources se fera le 30 novembre à Abidjan.
Ailleurs, le projet Aérocité, ville aéroportuaire futuriste, a été remis sur la sellette. Le sujet était d’ailleurs au centre des discussions, la semaine dernière, entre le ministre Amadou Koné et des investisseurs Emiratis.
En attendant ces projets d’envergure, Amadou Koné séjourne à Toulouse (France), depuis ce mercredi 22 novembre 2017, pour réceptionner le nouvel avion Airbus de la compagnie aérienne nationale, Air Côte d’Ivoire.
Taxis
Dans les prochains jours, Abidjan, la capitale économique ivoirienne, connaitra l’avènement d’une nouvelle génération de taxis-compteurs. Selon les premières informations disponibles, il s’agit de véhicules spécialement équipés pour le transport, et qui seront gérés par le centre d’appel du Groupement des professionnels de taxi-compteur (GPTC).
Décongestion portuaire
Enfin, des travaux d’un coût total de 500 milliards de francs CFA sont en cours pour la décongestion du port automne d’Abidjan. Quant à celui de San Pedro, les négociations sont accélérées pour la réalisation de son terminal polyvalent, car le gouvernement Ouattara veut en faire le premier port de transbordement d’Afrique de l’Ouest et du centre, avec à la clé, la création de pas moins de dix mille emplois.
Mais, à quand la fin de l’anarchie ?
Les transports sont, on le sait, l’un des secteurs les plus difficiles à gérer en Côte d’Ivoire. Même si ces actions du gouvernement sont à saluer, l’anarchie qui continue de régner dans cet environnement, surtout dans le transport terrestre demeure une gangrène.
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Amadou Koné, qui avait pourtant promis de mettre fin à l’anarchie, surtout aux activités illégale des coxer ou « gnambros » ne semble pas encore avoir trouvé la solution à ce problème. Tant les membres de cette mafia organisée sont présents dans presque tous les carrefours des quartiers d’Abidjan, à racketter avec violence les chauffeurs de taxis et de mini-cars Gbaka.
Espérons que la fermeture récente d’une vingtaine d’auto-écoles par le ministère, pour non qualification à exercer cette activité, sonne le début d’une nouvelle ère d’organisation du secteur.
Auteur: LDA Journaliste