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Les lampions se sont éteints sur la première édition du Forum femme et développement (FOFED) organisée par la fondation AWI (African Women initiatives) sous le thème « Enjeu de l’autonomisation économique de la femme dans le développement communautaire en Côte d’Ivoire », du 29 au 30 août 2017, au Sofitel Hôtel Ivoire -Abidjan.
Cette rencontre d’échanges entre les femmes entrepreneures, acteurs de la chaîne de valeur agricole, et partenaires techniques et financiers, et structures publiques… a permis de mettre l’accent sur l’importance du rôle de la femme dans le développement économique de notre pays, depuis le milieu rural, et de son indépendance économique.
Mariam Fadiga Fofana, présidente de la Fondation AWI, a indiqué que cette édition constitue un point de départ satisfaisant au regard de la mobilisation. Ce qui reste à faire, selon elle, c’est d’œuvrer à préserver ses acquis et de les traduire en des partenariats qui permettront de bénéficier d’appuis spécifiques et multiformes pour toutes les femmes entreprenantes. La présidente de la Fondation AWI a remercié tous ses collaborateurs, panélistes, modérateurs, partenaires techniques et financiers, et surtout toutes les femmes qui ont répondu massivement à l’invitation.
Hamed Diomandé, directeur de cabinet adjoint au ministère du Commerce, a traduit les félicitations et encouragements du ministre à Mariam Fofana Fadiga pour cette initiative. Il a souligné que le programme Phoenix mis en place par le gouvernement ivoirien donne la possibilité aux femmes de jouer leur rôle dans le développement économique du pays, leur donnant les moyens nécessaires pour entreprendre. Selon lui, un fonds de 7 milliards CFA est mis en place à travers la coopération avec le Royaume du Maroc pour accompagner les initiatives des femmes chefs d’entreprises, afin qu’elles deviennent des « participantes effectives » de l’économie nationale, annonçant d’autres fonds en cours. Mais, pour avoir des chances de bénéficier d’appuis financiers, a-t-il conseillé, les femmes doivent s’organiser, se formaliser et travailler en réseau. C’est en cela, a ajouté M. Diomandé, qu’elles deviendront des «piliers » de notre indépendance économique.
Plusieurs ateliers ont meublé cette rencontre avec l’exposé d’orientation sur le thème : « Autonomisation de la Femme et développement communautaire : quelles propositions politiques et stratégiques ».
Des thématiques portant sur la contribution des femmes autonomes dans le développement communautaire, le Renforcement de l’entrepreneuriat féminin, l’accès aux financements et les mécanismes de financements, Commercialisation et nouvelles opportunités de marchés : comment accroitre ses revenus ?, Importance des normes et qualités pour la sécurité du consommateur, La contribution des femmes autonomes dans le développement communautaire…ont fait l’objet de cinq ateliers au cours de cette rencontre.
Environ 900 participants ont été enregistrés à en croire la présidente du comité scientifique de ce forum, Gertrude Kouassi Koné, qui attribue le succès de cette organisation à son équipe.
Ce forum a vu la participation du ministère de la Promotion de la Femme, de la Protection de l’Enfant et de la Solidarité, le ministère du Plan et du Développement, le ministère du Commerce, le ministère de l’Agriculture, des structures publiques (CDIT, OCPV, CCESP, FIRCA, etc) et privées (Cytidia, CGECI, Boutique paysanne), le projet régional Sahel Women and Empowerment and democratic Dividend (SWEED), la BAD et plusieurs associations ou coopératives de femmes.
Rendez-vous a été pris pour la deuxième édition.
Daniel Coulibaly
Conformément à la stratégie commerciale annoncée en mars 2017, Ericsson Moyen-Orient et Afrique annonce la nomination, avec effet immédiat, de Nicolas Blixell au poste de responsable d'Ericsson pour l'Afrique de l'Ouest. Il devient, par là même, membre de l'équipe de direction de cette région.
Basé à Dakar, au Sénégal depuis plus de trois ans, Nicolas Blixell sera chargé de mener à bien les activités de l’entreprise dans 24 pays ainsi que la gestion des activités pour des clients comme Maroc Telecom, Orange, Unitel, entre autres, au sein d'Ericsson Afrique de l'Ouest.
« La nouvelle équipe de direction a été constituée afin de mieux répondre aux besoins des clients en leur permettant d'atteindre leurs objectifs. Notre but est de devenir le partenaire privilégié de nos clients sur le marché du Moyen-Orient et de l'Afrique et je suis convaincue que cette nouvelle équipe nous permettra de l'atteindre », a déclaré la présidente d'Ericsson Moyen-Orient et Afrique, Rafiah Ibrahim.
Avant d'assumer son poste actuel, Nicolas Blixell était responsable des comptes panafricains en Afrique subsaharienne. Durant plus de 10 ans chez Ericsson, il a occupé différents postes de direction en Europe, en Amérique du Nord et en Asie où il a acquis une grande réputation grâce à sa capacité éprouvée d'optimiser les processus opérationnels pour de meilleurs résultats. Il a débuté sa carrière dans les services financiers d'organisations basées au Luxembourg et en Suède avant d'embrasser le domaine des TIC en 2006. Depuis, Il a développé une passion pour le secteur et, aux cotés des autres membres de la direction d'Ericsson, il se concentre sur le développement du leadership de l'entreprise à travers l'innovation, la technologie, les services et aussi des solutions commerciales durables.
Nicolas Blixell est titulaire d'un master en économie financière de la School of Economics and Management de Lund, en Suède, et d'un master en entrepreneuriat de l'université de Stockholm, également en Suède.
Rafiah Ibrahim conclut en ces termes : « Au moment où nous formons la nouvelle équipe de direction pour la région Moyen-Orient et Afrique, j'aimerais remercier ceux qui quittent l'équipe de direction régionale précédente. Ils ont joué un rôle essentiel dans la gestion de l'entreprise durant les périodes de changement et nous apprécions leurs contributions à leur juste valeur. »
Le président de la République, Alassane Ouattara, a donné mandat à deux avocats pour saisir la justice suite à un article publié par le bimensuel « La lettre du continent ».
Tout en élevant une plus vive protestation contre ces informations qualifiées de « mensongères, gravement diffamatoires » et portant atteinte à son honneur et à sa considération, le président Alassane Ouattara a commis deux avocats aux fins de mettre en œuvre « toutes voies de droit et toutes actions utiles », en vue de la sanction de tels agissements et de la réparation des préjudices subis du fait de l’atteinte à son image, tant sur le plan national qu’international, fait savoir le secrétaire général de la présidence, le ministre Patrick Achi, dans un communiqué dont copie est parvenue samedi à l’AIP.
Dans son édition du 30 août, le journal affirme, dans son article intitulé « Ouattara fait exploser les fonds souverains », que le chef de l’Etat ivoirien disposerait d’un fonds de souveraineté en hausse de 20 milliards FCFA par rapport à 2015 dans lequel il puiserait à sa guise d’autant que cette enveloppe est gérée par son frère cadet, Birahima Téné Ouattara, ministre des Affaires présidentielles, rappelle le communiqué de la présidence.
Les travaux de construction de l’échangeur de l’amitié ivoiro-japonaise, au carrefour Solibra situé à l’intersection des communes de Treichville et de Marcory au sud d’Abidjan, ont effectivement démarré, annonce l’AIP.
Selon l’ingénieur supervisant les travaux de cet échangeur, « don » de la République japonaise à la Côte d’Ivoire, « nous sommes présentement sur les travaux de déviation pour faire passer les véhicules et autres engins en vue d’avoir notre emprise de travail ».
Selon M. Ali, le délai de livraison de l’ouvrage, dont le coût global est estimé à environ 50 milliards de francs CFA, est de trois ans.
La fiche technique de l’ouvrage prévoit la construction d’un Fly-over (pont dalle en béton précontraint) composé de deux ouvrages dénivelés dans le sens Treichville-Aéroport, long de 312 m et dans le sens pont Général De Gaulle-Aéroport, long de 210,06 m et de contre-allées de 30,340 m².
Cela comprend aussi l’aménagement de trottoirs, des travaux de drainage ainsi qu’un ensemble
de travaux d’éclairage routier (quelque 64 unités, des feux de signalisation), signale-t-on.
Les travaux de l’échangeur de l’amitié ivoiro-japonaise ont été lancés le 25 novembre 2016 par Daniel Kablan Duncan, alors premier ministre, en présence de l’ambassadeur du Japon en Côte d’Ivoire et du ministre des Infrastructures économiques d’alors, Patrick Achi.
A sa livraison, cet échangeur va s’ajouter à celui réalisé sur le boulevard Giscard d’Estaing au croisement de la voie express du pont HKB à Marcory.
Armand Tanoh
A l’issue de la 8e édition de « african peering interconnexion forum » (AfPIF) ou le forum africain de l’appairage et de l’interconnexion que sa structure a organisée du 22 au 24 août 2017 à Azalaï Hôtel-Abidjan, Dawit Bekele, Directeur régional-Afrique d’Internet Society, a tenu une conférence de presse vendredi pour expliquer les raisons de cette rencontre. Pour lui, il faut s’attendre à un « progrès fulgurant de l’internet » en Afrique, si les Etats africains optent pour l’interconnexion.
Selon Dawit Bekele, l’objectif était d'étendre l'infrastructure et les services Internet en Afrique en rassemblant les acteurs principaux pour développer les opportunités d'interconnexion, le peering(relation commerciale entre fournisseurs d’accès internet qui consiste à se mettre d’accord pour fournir un accès gratuit à leurs consommateurs réciproques) et d'échange de trafic sur le continent.
Le but final, faciliter un accès plus rapide et moins onéreux à internet ou fournir son accès gratuit aux populations africaines, et surtout permettre qu’il puisse améliorer leur condition de vie.
Et Dawit Bekele est optimiste sur un développement signifiant de l’internet sur le continent d’ici quelques années. Il faut croire à un « progrès fulgurant de l’internet en Afrique » a-t-il dit.
Cependant, souligne-t-il, si le coût d’accès à internet doit baisser, il faut passer par l’interconnexion. Pour ce faire, selon lui, chaque Etat africain doit accepter de se connecter à son voisin. « Il faut que les pays africains acceptent de s’interconnecter avec leurs voisins, plutôt que de s’enfermer…», a suggéré M. Bekele, demandant aux fournisseurs d’internet d’accepter aussi de s’échanger de trafics.
Le Directeur régional-Afrique du groupe Internet Society pense que la Cedeao pourrait jouer un rôle important à ce niveau. « Si toutes les barrières sont levées, le coût va baisser », insiste-t-il, car l’internet peut contribuer au développement de l’Afrique, et devenir une porte d’ouverture d’énormes opportunités pour la jeunesse africaine.
Il note toutefois que sur le continent à part l’Afrique anglophone qui tire son épingle du jeu, l’Afrique francophone(Ouest) traine encore les pas en matière du développement de l’internet.
Mais, il faut garder espoir car les efforts déjà réalisés montrent que c’est faisable et que ce n’est pas impossible, surtout que l’écart entre l’Afrique et le reste du monde en matière d’internet se réduit, même s’il faut encore du travail et de la volonté politique.
C’est pourquoi « tous les pays africains doivent s’y mettent pour aider leur population à avoir un avenir meilleur grâce à internet », a préconisé M. Bekele.
Et en ce qui concerne, la Côte d’Ivoire, le patron régional Afrique d’Internet Society, exprime sa disponibilité à accompagner le pays pour son développement dans le domaine, et toute l’Afrique également.
Il faut souligner que cette conférence spécialisée, qui en est à sa première édition sur les bords de lagune Ebrié et sa troisième en Afrique, a enregistré au moins 227 participants de 42 pays de tous les continents.
L’Internet Society (ISOC) a pour vocation de promouvoir et coordonner le développement des réseaux informatiques dans le monde. Elle est en 2005 l’autorité morale et technique la plus influente dans l’univers du réseau Internet.
Daniel Coulibaly
Organisée par la fondation AWI (African Women initiatives), la première édition du Forum femme et développement (FOFED) a démarré ce matin sous le thème « Enjeu de l’autonomisation économique de la femme dans le développement communautaire en Côte d’Ivoire », au Sofitel Hôtel Ivoire -Abidjan.
Mariam Fadiga Fofana, la présidente d’AWI, a lors de son intervention, affirmé que l’ambition de cette fondation est d’améliorer l’écosystème de l’entrepreneuriat des femmes exerçant en milieu rural qui reste encore peu développé. « Nous lançons un appel aux politiques, aux autorités locales et à toutes les composantes de la société civile pour initier, soutenir, accompagner des actions et projets portés par des femmes opérateurs économiques dans le secteur agricole » », a-t-elle exhorté.
Pour sa part, la présidente de la commission entrepreneuriat féminin de la CGECI, Massogbê Touré a félicité et encouragé la Fondation dans cette initiative qui vise à une autonomisation économique de la Femme.
Apporture Kouamé, directeur de cabinet6adjoint, représentant le ministre de l’Agriculture et du développement durable, Coulibaly Sangafoya, a salué cette initiative et ouvert les travaux de la 1ère édition du Fofed.
L’exposé d’orientation a porté sur le thème : « Autonomisation de la Femme et développement communautaire : quelles propositions politiques et stratégiques ». Y ont pris part, le ministère de la Promotion de la Femme, de la Protection de l’Enfant et de la Solidarité, le ministère du Plan et du Developpement et du projet régional Sahel Women and Empowerment and democratic Dividend (SWEED).
Plusieurs thématiques portant sur la contribution des femmes autonomes dans le développement communautaire, le Renforcement de l’entrepreneuriat féminin, l’accès aux financements et les mécanismes de financements feront l’objet des ateliers au cours de cette rencontre.
Les ateliers de demain, 30 août porteront sur l’importance des normes et qualités pour la sécurité du consommateur, à travers un focus sur la restauration ainsi que sur la commercialisation et les nouvelles opportunités de marché.
Cette première édition du FOFED qui se tient aujourd’hui et demain à la salle des fêtes de l’ivoire, a tenu le pari de la mobilisation. De nombreuses femmes issues de plusieurs organismes et associations participent à ce forum.
Daniel Coulibaly
Le décès survenu samedi, en Europe, du président du conseil régional du Cavally provoque la consternation et la désolation au sein de la population de Guiglo (ouest).
Comme une traînée de poussière, la novelle s’est répandue dimanche dans la ville de Guiglo, provoquant un choc au niveau des agents et du directeur de l’administration qui se sont rendus dans les locaux du conseil régional. Inconsolables, les collaborateurs de l’ancien ministre Dagobert Banzio s’expliquaient difficilement cette disparition tout comme les nombreux visiteurs qui y accourraient pour être situés sur cette triste nouvelle, a-t-on constaté.
Cadre du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), Dagobert Banzio a occupé les portefeuilles des ministères des Sports et Loisirs, des Infrastructures économiques, du Commerce et de la Salubrité urbaine.
Ingénieur des travaux publics (ponts et chaussée) et économiste, Dagobert Banzio est né le 21 juin 1957 à Tinhou, dans le département de Bloléquin. Marié et père de sept enfants.
Le président de la République française, Emmanuel Macron aura un déjeuner de travail avec son homologue ivoirien, Alassane Ouattara, jeudi, à l’Elysée, annonce l'AIP, citant l’agenda hebdomadaire du président français. La rencontre de travail aura lieu à 13 H (heure française).
C’est la deuxième fois que le président de la République de Côte d’Ivoire sera reçu à l’Elysée par Emmanuel Macron, après la rencontre du 11 juin où les deux chefs d’Etat avaient échangé sur les questions de sécurité, de lutte contre le terrorisme, de développement économique.
Selon des sources, lors de cette seconde visite, les deux chefs d’Etat évoqueront plusieurs questions, notamment les préparatifs du sommet Afrique-Europe qui se tiendra à Abidjan au mois de novembre.
Le Président de la République, Alassane Ouattara, qui est depuis le 11 août en France pour un séjour privé, marque un signal fort pour la reprise des activités gouvernementales prévu la semaine prochaine, indique-t-on.
Depuis que les premiers réseaux mobiles ont été établis en Afrique dans les années 1990, les opérateurs de réseaux mobiles ont connu une croissance exponentielle et comptent désormais parmi les entreprises les plus importantes et les plus rentables du continent. Des opérateurs tels que MTN sont régulièrement classés parmi les 10 entreprises les plus importantes d'Afrique. La contribution du secteur des télécommunications au PIB des pays africains est immense : le Bureau National Nigérien de la Statistique a établi en 2016 la contribution du secteur des télécommunications et de celui des TIC à 10% du PIB total du pays, par ailleurs riche en ressources pétrolifères.
Cependant, alors que les mégatendances technologiques de l'hyperconnectivité, du cloud computing et des appareils connectés remettent en question les modèles commerciaux traditionnels (business models), les opérateurs de réseaux mobiles doivent absolument se réinventer pour ne pas être dépassés. Alors que jusqu'ici les opérateurs pouvaient dégager des marges confortables des services telles que la voix, les données, etc. - une période désormais révolue -, les bouleversements à grande échelle exercent une pression immense sur les entreprises de télécommunications qui doivent réinventer leurs modèles commerciaux pour continuer à répondre aux exigences de leurs consommateurs.
Les services OTT ou « par contournement » ont également contraint les opérateurs de télécommunications à repenser la façon dont ils extraient de la valeur de leur infrastructure réseau étendue. WhatsApp, par exemple, compte plus de 900 millions de membres qui envoient pas moins de 30 milliards de messages par jour gratuitement, contournant ainsi les opérateurs de réseau et érodant leurs revenus traditionnels - voix et texte (SMS). Selon Ovum, les entreprises de télécommunications perdront jusqu'à 386 milliards de dollars entre 2012 et 2018 au seul profit des services de VoIP par contournement. Par ailleurs, alors que certains pays - comme l'Éthiopie - ont interdit les appels et l'envoi de photos via ces services par contournement tels que WhatsApp, les opérateurs intelligents tirent profit de ces mêmes services pour offrir une plus grande personnalisation à leurs clients.
Appareils intelligents, modèles commerciaux plus intelligents
À l'ère où les périphériques intelligents pullulent et où les analyses en temps réel foisonnent, les attentes des consommateurs ont également atteint un niveau record. Cela oblige les entreprises de télécommunications à innover et à développer de nouvelles sources de revenus qui tirent profit de leur vaste infrastructure de réseau.
Les entreprises de télécommunications occupent également une position de choix qui leur permet de capitaliser sur l'IdO : les réseaux intelligents du trafic urbain qui s'appuient sur l'infrastructure des réseaux mobiles pourraient fournir des informations en temps réel sur la gestion de la ville qui peuvent être appliquées pour améliorer l'expérience du citoyen. NTT au Japon, par exemple, conduit actuellement un projet dans le secteur des transports publics qui vise à surveiller les conducteurs fatigués afin de s'assurer qu'ils sont reposés ou remplacés avant un incident.
Prendre une longueur d'avance grâce au Cloud
Selon les prévisions, le trafic du cloud mobile sera multiplié par onze entre 2014 et 2019, ce qui offrira une opportunité sans précédent aux entreprises de télécommunications de tirer parti de leur réseau unique d'infrastructures pour développer et héberger des applications « cloud ».
Par exemple, les opérateurs pourraient mettre en place des nuages (ou clouds) gérés par des entités privées et héberger des solutions ERP pour les entités publiques locales, ce qui leur éviterait de devoir investir - le plus souvent lourdement - dans du personnel, des frais généraux, une main d'œuvre qualifiée, etc.
Grâce à de vastes réseaux, même dans les zones rurales où d'autres formes d'infrastructure de communication peuvent manquer, les entreprises de télécommunications peuvent également jouer un rôle important dans la connectivité dite « du dernier kilomètre » aux écoles, tandis que les agriculteurs peuvent avoir accès à des données météorologiques et commerciales importantes pour améliorer leurs rendements et s'assurer qu'ils obtiennent un rendement optimal pour leur récolte.
Un nouveau mode de vie à l'ère du numérique
Un sondage conduit par le Mobile World Congress a révélé que 50% des entreprises de télécommunications mondiales estiment que la proportion des revenus provenant de nouveaux services se situerait entre 15 et 50%. En Afrique, certaines entreprises de télécommunications ont tiré parti de leur carnet de clients solides pour se positionner au cœur de nouveaux services numériques tels que la sécurité intérieure, le transport, le divertissement et les services financiers.
Safaricom, par exemple, a lancé Little Cab, un concurrent d'Uber conçu pour le marché kenyan. En utilisant l'infrastructure réseau de l'opérateur et en tirant profit de solutions telles que M-PESA, qui offre la possibilité de paiement sans numéraire, Little Cab offre aux plus de 25 millions d'abonnés de l'opérateur kényan une alternative plus économique et personnalisée au transport traditionnel.
Le noyau numérique au service de l'innovation des Telcos
Au cœur des modèles d'entreprises de télécommunications réinventés, il y a un processus continu de transformation numérique. La nécessité d'un noyau numérique qui prenne en charge les analyses en temps réel devient primordiale pour les entreprises de télécommunications dans leur souci permanent d'améliorer l'expérience client, de réagir avec précision et en temps réel aux menaces émergentes et aux nouvelles opportunités, et de moderniser les processus - depuis l'approvisionnement jusqu'à la gestion de la main-d'œuvre et plus encore.
Ces mêmes entreprises doivent pouvoir interagir avec leurs clients sur le canal de leur choix - courriels, réseaux sociaux, téléphone, etc., afin de pouvoir leurs offrir un service personnalisé. Pour ce faire, ces entreprises doivent se doter d'une plate-forme qui intègre tous les canaux et qui offre une vue unique et précise d'un client donné, ce qui leur permettra effectivement d'interagir avec leurs clients à un niveau individuel.
Avec la percée du Big Data et de l'analytique, les entreprises de télécommunications cherchent également à se doter des capacités de comprendre les problèmes en temps réel et de pouvoir y répondre avec la plus grande précision.
Les réseaux établis durant les années 1990 ne pourront tout simplement plus répondre aux demandes toujours plus nombreuses d'aujourd'hui. Dans de nombreux pays, les régulateurs exigent que les entreprises de télécommunications garantissent un taux de disponibilité des services de 99,999%, au risque de devoir payer des amendes. Les Telcos peuvent s'appuyer sur les performances de la plateforme SAP HANA Cloud pour numériser leurs opérations et accélérer le développement et le déploiement des nouvelles innovations destinées à servir les clients.
Les PDGs des entreprises de télécommunications sont aujourd'hui à la croisée des chemins. La grande ruée vers l'or qui a caractérisé l'industrie arrive à son terme. Les services dits « par contournement » exercent une pression sur les revenus, alors que les bouleversements vont se poursuivre voire s'accélérer. Ceux qui aujourd'hui gèrent scrupuleusement leurs opérations et qui optimisent les processus tout en conduisant l'innovation seront les mieux placés pour devenir les fournisseurs numériques préférés des consommateurs et de l'industrie.
Il est temps à présent de créer les nouvelles sources de revenus qui les porteront lors de la prochaine décennie.
Une Tribune signée Mariam Abdullahi, Leader Telco chez SAP Afrique
ABIDJAN, Côte d'Ivoire, 28 août 2017, -/African Media Agency (AMA)/- Depuis que les premiers réseaux mobiles ont été établis en Afrique dans les années 1990, les opérateurs de réseaux mobiles ont connu une croissance exponentielle et comptent désormais parmi les entreprises les plus importantes et les plus rentables du continent. Des opérateurs tels que MTN sont régulièrement classés parmi les 10 entreprises les plus importantes d'Afrique. La contribution du secteur des télécommunications au PIB des pays africains est immense : le Bureau National Nigérien de la Statistique a établi en 2016 la contribution du secteur des télécommunications et de celui des TIC à 10% du PIB total du pays, par ailleurs riche en ressources pétrolifères. |
Arnaque ou malchance ? Une cinquantaine de candidats ivoiriens au Hadj 2017 et leurs parents ont bruyamment manifesté ce vendredi 25 août 2017 à Abidjan, où ils avaient occupé dans la matinée une partie du boulevard Valerie Giscard d’Estaing (VGE) au niveau de la commune de Treichville.