Après avoir fait face à de précédentes crises, la maison des artistes de Côte d’Ivoire, le burida, est de nouveau sur la sellette. La pomme de discorde : la gestion de cette structure qui sucite tant d'inquiétudes.
Face à ce qui semble être une cacophonie, des organisations d’artistes veulent donner de la voix afin de mettre fin à ce qu’elles qualifient de cabale contre l'actuelle directrice générale, Mme Vieira. Ces organisations lui ont apporté leur soutien à travers un communiqué, le mardi dernier, à la mairie de Yopougon.
Ainsi, l’Union nationale des artistes du Grand Ouest de Côte d’Ivoire (Unagoci) et l’Association des musiciens du Grand Ouest de Côte d’Ivoire en France (Amiof) ont pondu une déclaration pour dénoncer ‘‘cette honteuse campagne de dénigrement’’ contre la directrice générale du Burida.
Le président de l’Unagoci/Amiof, l’artiste Nahounou Paulin, pointe du doigt le président du conseil d’administration, Séry Sylvain. "Le Pca, a-t-il soutenu, est à la base du désordre actuel observé au sein du Burida", confiant qu'il a tenu de nombreuses réunions et financer de nombreuses rencontres et conférences de presse pour chauffer à blanc les membres de l’Assemblée générale et leur faire passer le message selon lequel leurs malheurs viennent de Mme Vieira. Et qu’en la révoquant, il donnerait des instructions pour que tous aient des droits beaucoup plus conséquents.
Aujourd’hui, le collectif exige la démission de Séry Sylvain pour ‘‘non assistance à la maison en danger, association de personnes dans le but de déstabiliser le Burida’’. Nahounou Paulin fort du soutien des présidents des artistes tradi-modernes de Côte d’Ivoire, les artistes Attié (Anon Joseph) et Gouro (Pi Pomi Junior), plaide pour l’élection ou la désignation d’un Pca intérimaire et demande des ‘‘Etats généraux du Burida’’. Enfin, le Collectif encourage la direction générale à continuer son lobbying et ses discussions avec tous les usagers du Burida.
F.A
Auteur: LDA Journaliste
