Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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Dans un geste empreint de conviction et d'ambition, Nicaise Ohouna N'takpé a officiellement lancé sa candidature aux élections municipales d'Agboville lors d'une conférence de presse marquante. Au cœur de son projet politique réside une passion pour la jeunesse, représentant 70% de la population nationale, et la responsabilité qu'elle détient en cette année électorale. Avec un plan ambitieux en trois volets, Ohouna N'takpé aspire à transformer Agboville en un modèle d'excellence, d'autonomisation et de propreté. À travers cette interview, découvrez son engagement envers la jeunesse, ses visions de développement et sa quête pour un avenir florissant et inclusif pour la commune.

La Diplomatique d'Abidjan (LDA) : Monsieur Ohouna N'takpé, merci d'avoir accepté notre invitation pour cette entrevue. Pour commencer, pourriez-vous nous parler un peu plus en détail de vos motivations pour vous présenter aux élections municipales d'Agboville en 2023 ?

Nicaise Ohouna N'takpé : Tout d'abord, permettez-moi de vous remercier pour cette opportunité. Ma décision de me présenter aux élections municipales d'Agboville est motivée par ma passion pour le développement de notre communauté. J'ai constaté que la jeunesse représente une part significative de la population et je crois fermement en son potentiel pour contribuer au progrès de notre commune. J'aspire à créer un environnement où la jeunesse se sent non seulement écoutée, mais également encouragée à participer activement à la sphère politique.

LDA : Votre programme met en avant trois axes majeurs : l'assainissement de la ville, l'autonomisation des femmes et des jeunes, ainsi que la valorisation de l'excellence. Pourriez-vous nous expliquer comment vous comptez réaliser ces objectifs ambitieux ?

Nicaise Ohouna N'takpé : Absolument. En ce qui concerne l'assainissement de la ville, je m'engage à travailler en étroite collaboration avec les autorités locales et la population pour mettre en place des initiatives concrètes de nettoyage et d'embellissement. Je souhaite faire d'Agboville un modèle de propreté et de modernité, ce qui nécessitera des efforts communs pour sensibiliser et mobiliser les habitants.

Quant à l'autonomisation des femmes et des jeunes, je crois que c'est la clé d'un développement véritablement durable. Je prévois de mettre en place des programmes de formation, d'entreprenariat et d'accès à l'éducation, visant à créer des opportunités pour ces groupes. Mon objectif est de permettre à chaque individu, peu importe son origine, de contribuer positivement à la croissance de notre commune.

En ce qui concerne la valorisation de l'excellence, je veux encourager un environnement qui célèbre les réussites et encourage la recherche de l'excellence dans tous les domaines, que ce soit l'éducation, la culture, le sport, ou l'innovation. Nous avons des talents exceptionnels à Agboville, et il est temps de leur donner la visibilité et le soutien qu'ils méritent.

LDA : Lors de votre annonce de candidature, vous avez adressé un appel passionné à la jeunesse pour qu'elle s'implique activement dans la sphère socio-politique. Pourquoi pensez-vous que la participation des jeunes est si cruciale pour l'avenir de la commune ?

Nicaise Ohouna N'takpé : Les jeunes sont l'avenir de notre commune, et leur voix doit être entendue. Je crois fermement que la jeunesse a la créativité, l'énergie et la vision nécessaires pour façonner un avenir meilleur. Si les jeunes s'impliquent activement dans la politique, nous pouvons garantir une relève politique dynamique et un leadership adapté aux défis contemporains. En prenant part aux élections, les jeunes peuvent exprimer leurs aspirations et leurs besoins, plutôt que de subir passivement les décisions prises en leur nom. Nous allons encourager les installations des structures bancaires capables d’accompagner les projets des jeunes et des femmes, la disponibilité d’un fonds de garantie logé dans ces structures avec un taux de remboursement des plus faibles

LDA : En terminant, pourriez-vous nous partager votre message pour les habitants d'Agboville en vue des élections municipales ?

Nicaise Ohouna N'takpé : Mes chers concitoyens d'Agboville, je vous appelle à unir nos forces pour un avenir prometteur. Ensemble, nous pouvons réaliser des changements positifs et durables dans notre commune. Je m'engage à travailler avec dévouement, intégrité et une vision claire. Je vous encourage à voter en connaissance de cause, en choisissant le candidat qui vous représentera le mieux. J'aspire à être ce candidat, celui qui favorisera le développement inclusif, l'autonomisation de chacun et la célébration de nos succès. En nous unissant, nous pouvons créer un Agboville prospère et rayonnant pour tous.

LDA : Monsieur Ohouna N'takpé, merci encore d'avoir pris le temps de discuter avec nous. Nous vous souhaitons bonne chance pour votre campagne électorale.

Nicaise Ohouna N'takpé : Merci à vous pour cette conversation enrichissante. Je suis déterminé à servir Agboville avec passion et dévouement, et je m'engage à respecter les valeurs que nous avons discutées ici. En avant, vers un avenir meilleur pour Agboville !
Interview réalisé par Armand Tanoh

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Depuis le coup d'État orchestré fin septembre 2022par le jeune capitaine Ibrahim Traoré, plus connu sous le nom d'IB, le Burkina Faso traverse des moments sombres. Enlèvements, séquestrations, musèlement des organisations de la société civile et des médias, ainsi que la surveillance et l'interdiction des activités politiques sont désormais monnaie courante. Les aspirations démocratiques qui ont longtemps défini la nation sont aujourd'hui étouffées sous l'étreinte d'une nouvelle ère dictatoriale.

Répression rénéralisée

Le régime d'IB a instauré un climat de peur et de répression à travers le pays. Des rapports font état d'enlèvements et de séquestrations de citoyens critiques envers le régime. Ces méthodes brutales rappellent les heures les plus sombres de l'histoire du pays et signalent le retour d'une ère où les droits humains sont bafoués au nom du pouvoir absolu.

Censure et étouffement de la liberté d'expression

La liberté d'expression, un pilier fondamental de toute démocratie, est sérieusement menacée sous ce nouveau régime. La fermeture de la radio Oméga par le gouvernement en est un exemple frappant. Cette décision, en contradiction avec la loi sur les médias qui accorde cette prérogative au Conseil supérieur de la communication, pourrait réduire la diversité des voix médiatiques, et privaer les citoyens d'informations équilibrées et objectives.

Société civile réprimée

Les organisations de la société civile (OSC), qui jouent une partition charnière dans la consolidation de la démocratie en représentant les intérêts des citoyens, se disent muselées et intimidées. Dans une vidéo postée sur facebook le 14 août 2022, la présidente du Cadre de concertation national des OSC, Safiatou F. Lopez Zongo, exprime son indignation face à cette situation. Elle dénonce le président IB pour sa tendance à emprisonner des hommes politiques et à fermer des médias à sa guise ; ce qui, selon elle, sape les fondements d'une société démocratique.

Le Pouvoir absolu

La nouvelle ère d'IB, à en croire des leaders de la société civile, se caractérise surtout par son proéminent pouvoir discrétionnaire. Les activités des partis politiques sont surveillées et parfois interdites. Toute chose qui restreint les possibilités pour les Burkinabé d'exprimer leur voix par le biais du processus politique. De plus, la présidente Lopez Zongo souligne que le pouvoir justicière est constamment bafoué par la junte. La libération récente d’une guérisseuse traditionnelle en situation de mandat de dépôt, par des hommes encagoulés liés au président, en est une illustration parlante. Une mise en lumière des abus de pouvoir et la manipulation de la justice.

Révolutionnaire en plein 21ème siècle, IB qui se donne comme référent politique Thomas Sankara, est résolument en train de marcher dans les pas de ce dernier. En effet, de l’avis de certains observateurs avertis de la vie politique du Faso, nous assistons en filigrane à une ressuscitation insoupçonnée des fameux Comités de défense de la révolution (CDR ), ces groupes de jeunes qui semaient la terreur dans les sous-quartier de Ouagadougou et les principales localités du pays durant le règne du capitaine Sankara de 1983 à 1987.

Car si Thomas Sankara était un leader charismatique et emblématique apprécié pour ses politiques révolutionnaires et de transformation sociale, force est de reconnaitre aussi qu’il a été dépassé par les dérives de ces CDR qui agissaient en son nom et qu’il n’a pas su maitriser.  Conséquence, l’on assistait régulièrement à des conflits internes sur fond de règlement de comptes, abus de tous genres sur des populations désillusionnées et sans défense.

C’est d’ailleurs pour cette raison que bien d’observateurs expriment leurs inquiétudes quant aux opérations de charmes que multiplie le capitaine IB à l’intention du monde estudiantin, terreau fertile pour le recrutement de jeunes idéologues.  

Le pays des Hommes intègres est désormais à la croisée des chemins, sous la menace d’une dictature grandissante. Les enlèvements, la censure des médias, la répression des organisations de la société civile et la surveillance des activités politiques sapent les bases de la démocratie et des droits humains. Sous l’œil médusé de la communauté internationale, qui ne sais sur quel pied danser pour d’aider cette grande nation à restaurer un véritable système démocratique où les voix de tous les citoyens sont entendues et respectées.

Armand Tanoh

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L'Organisation de coopération numérique (DCO) (www.DCO.org) a annoncé aujourd'hui le lancement des très attendus Digital Prosperity Awards (prix de la prospérité numérique) afin de récompenser et de célébrer les remarquables contributions numériques qui permettent la prospérité pour tous, en particulier en faisant progresser l'économie numérique, qui joue un rôle essentiel dans la stimulation du développement et de la croissance des nations.

Les prix de la prospérité numérique s'articulent autour de trois piliers fondamentaux et chaque pilier est récompensé dans des catégories individuelles, représentant chacune un aspect crucial du progrès numérique :

Innovation numérique :

  • Récompense les initiatives exceptionnelles qui ont tiré parti de solutions technologiques de rupture pour susciter des changements positifs et des progrès importants.


Transformation numérique :

  • Récompense les efforts exemplaires dans l'utilisation des technologies numériques pour améliorer les processus de prise de décision, favorisant ainsi le progrès et la prospérité.
  • Met en valeur les efforts de coopération exceptionnels qui s'appuient sur des solutions numériques pour favoriser le progrès et la prospérité.


Responsabilisation de la société :

  • Récompense les initiatives exemplaires qui démontrent des pratiques et des principes éthiques dans l'utilisation des technologies numériques pour le progrès et la prospérité de la société.
  • Ce prix récompense les contributions exceptionnelles à l'exploitation des innovations numériques pour relever les défis environnementaux et promouvoir la durabilité en vue d'un avenir prospère.


« La création de ces prix est une étape importante dans la reconnaissance des contributions numériques exceptionnelles des entreprises qui favorisent la prospérité de tous », a déclaré Mme Deemah AlYahya, secrétaire générale de l'Organisation de coopération numérique (DCO). « Nous sommes impatients d'identifier les meilleurs innovateurs numériques des États membres de la DCO et du monde entier qui profitent à l'humanité.

Ces prix visent à récompenser les initiatives exceptionnelles en matière d'adoption des meilleures pratiques, politiques et stratégies afin d'accélérer la transformation numérique dans leurs pays respectifs. L'objectif est d'accélérer les progrès de l'économie numérique et de jeter les bases d'une coopération constructive, en cultivant une vision et des aspirations communes parmi toutes les parties prenantes. Ces prix renforcent le rôle de la DCO en tant que fournisseur d'informations, défenseur, facilitateur et conseiller, accélérant la croissance durable de l'économie numérique et la transformation numérique des États membres, renforçant davantage le bien-être, la stabilité sociale et la coopération pour atteindre la prospérité numérique pour tous. »

Un comité technique important et varié et un jury composé de leaders mondiaux impartiaux, d'innovateurs et de spécialistes techniques évalueront minutieusement les meilleurs participants et candidats sur la base de leurs initiatives visant à relever les défis locaux, régionaux ou mondiaux dans tous les secteurs économiques, favorisant ainsi un monde plus inclusif et numériquement avancé grâce à la coopération et à l'innovation.

hn

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Permettre à chaque Ivoirien et chaque Ivoirienne d’accéder à des conditions de vie décente, quel que soit l’endroit où il se trouve sur le territoire national, est une exigence dans une Côte d’Ivoire solidaire. La restructuration des quartiers précaires s’inscrit dans cette vision. Ce projet de haute portée sociale va changer la vie de milliers de familles.

C’est un programme social très attendu. Fort de l’engagement du Président de la République, Alassane Ouattara, d’offrir à chaque Ivoirien un cadre de vie décent, le ministère de la Construction, du Logement et de l’Urbanisme a lancé le Projet d’aménagement des quartiers restructurés d’Abidjan (PAQRA). Ce projet vise à améliorer la qualité de vie des populations les plus vulnérables. Yopougon (Gesco « Restructuration »), Abobo (Agoueto PK18) et Koumassi (Grand Campement, Akromiabla et Divo 1 et 2) sont les quartiers retenus pour démarrer ce projet. Créés en dehors de toute règle d’urbanisme, ces quartiers, au fil des ans, se développent avec une population de plus en plus importante.

Selon les urbanistes, la plupart des quartiers précaires ont poussé durant la forte croissance économique des années 1960 à 1980 qui a vu la création de zones industrielles. La main-d’œuvre employée par les usines s’est installée autour de ces zones d’activité. Ces quartiers, telles des excroissances de la ville planifiée, ne disposent pas d’infrastructures.

C’est donc par le relèvement du niveau des services urbains de base (voirie, assainissement, électricité, adduction en eau potable, services socio-éducatifs…) que le gouvernement entend améliorer qualitativement et durablement les conditions de vie des populations les plus vulnérables. « C’est à peu près 300.000 habitants dont les conditions de vie vont connaître une amélioration », a indiqué le ministre de la Construction, du Logement et de l’Urbanisme, Bruno Koné.

Le PAQRA est financé par l’Agence française de développement (AFD). Ce financement entre dans le cadre du Contrat de désendettement et de développement (C2D). Pour ces quartiers, c’est un programme de plus de 32 milliards de FCFA qui a été mis en place.

Les études de faisabilité ont été réalisées pour définir un cadre d’intervention cohérent, concerté et efficace. Et les travaux sont en cours dans les différentes communes. Il s’agit pour le gouvernement de parvenir à « un habitat plus moderne et en cohérence avec l’évolution du temps et des exigences d’urbanisme », a relevé le ministre.

Gesco par exemple bénéficiera de 9 km de voies bitumées. Il est prévu la réhabilitation de 18 salles de classe et la construction d’une école de six classes. Entre autres infrastructures, ce quartier aura deux terrains de sport, des ouvrages de drainage et un centre de transfert des ordures ménagères.

En améliorant l’environnement et en offrant un accès aux services urbains de base, le projet va contribuer à changer le quotidien de ces populations.

132 quartiers précaires ont été répertoriés dans le District d’Abidjan. En mars 2019, le ministre de la Construction, du Logement et de l’Urbanisme estimait que 1,2 million de personnes vivaient dans ces quartiers précaires.

A en croire le ministre, dans certains de ces quartiers, l’on pourrait procéder « en accord avec le gouvernement » à des actes pour favoriser l’accès à la propriété foncière, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui. Toutefois, il a insisté sur le fait que les quartiers construits sur des sites dangereux et inondables ne sont pas pris en compte par ce projet. Ils seront déguerpis pour protéger la vie des habitants.

En Côte d’Ivoire, la crise du logement est de plus en plus aiguë. Le pays est confronté à un déficit important de logements, estimé entre 500.000 à 600.000 unités, avec un accroissement de 10% chaque année. A Abidjan, la capitale économique qui compte plus de 6 millions d’habitants, la crise du logement est de plus en plus aiguë. Selon les chiffres donnés par le ministère, 80% des Abidjanais sont des locataires contre seulement 20% qui sont propriétaires.

km

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Le Directeur régional de la FAO pour l’Afrique de l’Ouest, Dr Robert Gouantoueu Guéi, a exhorté les jeunes de Côte d’Ivoire à saisir les nombreuses opportunités d’emploi et d’auto-emploi qu’offre le secteur agricole, à l’occasion de la première édition du Forum économique des jeunes du Tonpki, le samedi 12 août 2023 à Man, chef-lieu de région du Tonpki. Ledit forum était placé sous le thème : « Quelle opportunité pour la jeunesse du Tonpki? ».

Pour Dr Guéi, qui animait une conférence sur les opportunités d’emploi et d’auto-emploi pour les jeunes dans le secteur agricole, on peut vivre décemment de l’agriculture à condition de se former, d’avoir la bonne information et de saisir toutes les opportunités.

« Je vous invite donc à explorer les pistes dans le secteur de la semence qui part de la production, à la distribution en passant par le conditionnement. Les produits concernés sont le riz, le maïs, les cultures maraîchères, les pépinières de cacao et de café…», a relevé Dr Guei Gouantoueu, face à ces nombreux jeunes réunis à Man.

Robert Gouantoueu a également évoqué d’autres secteurs, notamment « la distribution d’engrais et de produits phytosanitaires, la production et la transformation du café, du riz Danané (maintenant labellisés) ».

Au titre de l’année 2023 décrétée Année de la jeunesse par le Président de la République, le conférencier a également invité les jeunes à la pratique de la pisciculture, particulièrement du poisson tilapia, qui est prisé en Côte d’Ivoire et dont la production nationale ne parvient pas encore à couvrir la demande . « C’est une énorme opportunité à saisir par les jeunes », a-t-il insisté.

Pour ce qui du secteur de l’élevage, le conférencier a encouragé les jeunes à l’élevage de volailles, de lapins, de porcs, d’escargots, de grenouilles... Il a fait savoir qu’il existe également un potentiel important de création d’emplois dans les activités économiques rurales non agricoles, autour des chaînes de valeur alimentaires liées à l’agriculture durable, au développement agroalimentaire et aux services de soutien connexes.

Saluant cette initiative des jeunes du Tonpki, le Représentant résident de la FAO en Côte d’Ivoire, Attaher Maiga, a encouragé à mettre l’accent sur la formation : « La formation des jeunes dans les divers secteurs d’activités, notamment liées aux à l’agriculture, sera un atout précieux pour relever un des plus grands défis du développement socio-économique et durable de cette région.

À l’issue du forum, Soumahoro Droh Joel installé à Logoualé et qui suit une formation en maçonnerie, a promis de relancer sa plantation de manioc qu’il avait abandonnée.

La présidente de l’ONG Refar, Sara Gbagba, productrice de maraîchers, a dit sa motivation désormais de contacter l’Agence nationale d’Appui au Développement rural (ANADER) pour un éventuel investissement dans le business des semences agricoles.

Pour rappel, le Forum économique des Jeunes du Tonkpi est un business forum régional qui réunit les acteurs de l’écosystème œuvrant pour la formation, le financement et l’employabilité des jeunes dans un contexte de développement durable.  

km

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Le 5ème Pont ou Pont de Cocody d'une longueur de 630 m dont 200 m à haubans enjambant le chenal de la Baie de Cocody, a été officiellement ouvert à la circulation, le samedi 12 août 2023, par le Président de la République, Alassane Ouattara.
 
Heureux que ce pont de 2X2 voies soit baptisé Pont Alassane Ouattara, le Chef de l'État a annoncé qu'il permettra aux usagers de "relier les communes du Plateau et de Cocody en 4 minutes".
 
Le Président Alassane Ouattara a salué la contribution de la Banque islamique de Développement (BID) qui a permis la réalisation "de cet ouvrage de qualité, de confort, cette belle architecture qui relie désormais la commune du Plateau et celle de Cocody". 
 
Alassane Ouattara qui a assuré que "le développement des infrastructures va se renforcer", a annoncé que le tronçon autoroutier Tiébissou-Bouaké sera inauguré à la fin de ce mois d'août.
 
Parlant de la jeunesse à laquelle il a dédié l'année 2023, le Président de la République a déclaré qu'elle est une priorité pour le gouvernement qui continuera de renforcer son attention à l'endroit de la jeunesse.
 
Selon le ministre de l'Équipement et de l'Entretien routier, Amédé Koffi Kouakou, "les travaux de cette infrastructure majeure d'un coût global de 113 milliards de FCFA pour un linéaire total de 1,6 km, ont généré 3 000 emplois directs".
 
Amédé Koffi Kouakou est revenu sur les nombreux efforts déployés par le gouvernement sous l'égide du Président de la République, depuis 2011, pour remettre en état les infrastructures routières. 
 
"En une dizaine d'années, ce sont 1 500 km de routes construites, et 1 000 km de routes réhabilitées et une trentaine de ponts construits", a-t-il rappelé.
 
Par ailleurs, au cours de cette cérémonie, une quinzaine de personnalités, notamment 
un commandeur, 11 officiers et quatre chevaliers ont été élevées dans l'ordre du mérite ivoirien pour leur engagement dans la réalisation de cette infrastructure d'envergure.
 
C'est le 22 mars 2019 que le lancement officiel des travaux du Pont Alassane Ouattara a été effectué.
 
Le 5ème Pont est composé également d'un pylône de 108 m de hauteur, d'un viaduc de 258 m de long et de 19 câbles dont 11 soutiennent le tablier côté Plateau et huit qui servent de contrepoids situés du côté de Cocody. Ce pont unique par son envergure, est l'ouvrage principal du vaste projet de sauvegarde et de valorisation de la Baie de Cocody et de la lagune Ébrié. Sa construction va permettre de fluidifier le trafic dans le secteur du carrefour de l'Indénié et apporter une amélioration en termes de temps de parcours et de sécurité, y compris dans la métropole abidjanaise.
km
 

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Le nouvel ambassadeur de la République populaire de Chine en Côte d’Ivoire, SEM. Wu Jie a accordé une interview exclusive à La Diplomatique d’Abidjan (LDA) dans laquelle il parle de sa nouvelle mission en terre ivoirienne.

LDA: Présentez-vous à notre audience M. l’Ambassadeur.

Amb. Wu Jie : Cela fait 28 ans que j’ai commencé ma carrière diplomatique en Guinée, pays d’Afrique de l’Ouest. Et juste à ce moment-là, mon destin est étroitement lié à l’Afrique. En 2016, je suis retourné en Afrique, en tant qu’Ambassadeur de Chine au Tchad et j’y suis resté jusqu’en 2018. Le 02 mai 2023, avec une nomination par le Président chinois XI Jinping, je suis arrivé en Côte d’Ivoire en tant que 11ème Ambassadeur de Chine en Côte d’Ivoire. Par ailleurs, j’ai fait également des missions en France, en Suisse.

LDA: Quelles sont vos premières impressions sur Abidjan et le peuple ivoirien depuis votre arrivée ?

Amb. Wu Jie : En tant que grand pays en Afrique de l’Ouest, la Côte d’Ivoire est pour le moment la première puissance économique parmi les pays francophones de l’Afrique subsaharienne. Même si je ne suis sur le terrain ivoirien que trois mois, je peux m’imprégner d’une Côte d’Ivoire ouverte et inclusive, avec un peuple hospitalier et un dynamisme du développement socio-économique.

LDA: En tant quAmbassadeur de Chine en Côte d'Ivoire, quels sont les points clés de votre mission ici ?

Amb. Wu Jie: La Chine et la Côte d’Ivoire sont de bons amis, de bons partenaires et de bons frères. En fin de l’année dernière, le Président chinois XI Jinping et son homologue Président Alassane OUATTARA se sont entretenus par téléphone et et les deux parties sont convenues à une série de consensus importants sur de différents sujets, tels que l’approfondissement de la confiance mutuelle politique entre les deux pays, l’élargissement de la coopération sino-ivoirienne sur tous les plans, le renforcement de la solidarité et de la coopération Chine-Afrique. Ma mission est d’oeuvrer de concert avec nos amis ivoiriens de tous horizons, pour promouvoir la mise en œuvre d’importants consensus dégagés par nos deux Chefs d’Etat, et porter sans cesse les relations bilatérales à un niveau plus élevé.

LDA: Cette année marque le 40e anniversaire des relations diplomatiques entre la Côte d’Ivoire et la Chine, où en est ce partenariat et quel sera son avenir ?

Amb. Wu Jie: La Chine et la Côte d’Ivoire ont établi les relations diplomatiques le 2 mars 1983. Au cours des 40 dernières années, les relations sino-ivoiriennes se sont développées de manière saine et régulière. La confiance mutuelle politique entre les deux pays ne cesse de se consolider, et la coopération dans divers domaines ont porté des fruits abondants. En tant que pays en développement et pays du Sud Global, la Chine et la Côte d’Ivoire sont confrontées à des tâches communes, à savoir la promotion de la prospérité du pays, du redressement national et du bien-être du peuple. Les deux parties partagent des positions et propositions similaires sur de nombreuses questions d’importance internationales. J’ai pleine confiance en l’avenir des relations bilatérales. Grâce aux efforts conjoints des deux parties, les relations bilatérales continueront de porter de nouveaux fruits.

LDA: Pouvez-vous nous donner un aperçu du niveau actuel de coopération entre la Côte dIvoire et la République Populaire de Chine ?

Amb. Wu Jie: La Chine et la Côte d’Ivoire ont toujours mené, sur la base du respect mutuel, une coopération mutuellement bénéfique et gagnant-gagnant. Surtout ces dernières années, sous la direction stratégique du Président XI Jinping et du Président Alassane OUATTARA, les relations bilatérales se sont développées sur une voie rapide. On peut dire que la coopération actuelle entre les deux pays se trouve au meilleur niveau dans l’histoire. Sur le plan politique, les deux parties se sont témoignées des soutiens réciproques sur les questions touchant aux intérêts vitaux et aux préoccupations majeures de part et d’autre. En termes d’économie et de commerce, la Chine est actuellement le plus grand partenaire commercial bilatéral de la Côte d’Ivoire et le premier contributeur bilatéral en matière de financement. La Chine a soutenu la mise en œuvre en Côte d’Ivoire d’un grand nombre de projets majeurs liés à l’économie nationale et à la vie de la population, à travers l’octroi de dons, de prêts préférentiels et commerciaux ainsi que des investissements directs. Dans le même temps, la Chine a toujours encouragé des entreprises chinoises à investir en Côte d’Ivoire, et cela a déjà porté des résultats positifs dans les domaines de la transformation agro-alimentaire et de la fabrication pharmaceutique. En termes d’échanges humains, les liens sont fréquents entre les deux pays à différents niveaux et secteurs. La Chine soutient également, par l’octroi de bourses gouvernementales, l’installation de l’Institut Confucius et de l’atelier Luban, la construction d’une Côte d’Ivoire forte grâce à l’émergence de talents.

LDA: Quels domaines spécifiques prévoyez-vous de renforcer dans le cadre de cette coopération ?

Amb. Wu Jie: En mars dernier, le Premier Ministre Patrick ACHI s’est rendu en Chine pour assister à la session 2023 du Forum de Bo’ao pour l’Asie et a rencontré le Premier Ministre du Conseil des Affaires d’Etat de Chine LI Qiang. Les deux parties sont parvenues à une convergence de vues importante sur l’approfondissement de la coopération entre les deux pays. La Chine soutiendra la Côte d’Ivoire pour construire un pays prospère grâce au développement de l’agriculture et de l’industrie, et à la mise en valeur de ressources humaines. Elle est en outre disposée à renforcer la coopération avec la Côte d’Ivoire dans des domaines émergents tels que la nouvelle énergie et l’économie numérique, et à soutenir le secteur privé chinois pour accroître des investissements en Côte d’Ivoire. En même temps, la Chine continuera de soutenir dans la mesure de ses capacités les efforts de la Côte d’Ivoire dans le maintien de la sécurité nationale.

LDA: Le secteur de léducation joue un rôle essentiel dans le renforcement des liens culturels entre les nations. Quelles initiatives prévoyez-vous de prendre pour promouvoir les échanges éducatifs entre la Chine et la Côte d'Ivoire ?

Amb. Wu Jie: Ces dernières années, la coopération en matière d’éducation entre les deux pays a fait des progrès positifs. Avec le soutien des deux gouvernements, un Institut Confucius a été installé dans l’Université de Félix Houphouët Boigny et un atelier Luban dans l’Institut National Polytechnique Félix HOUPHOUËT-BOIGNY, deux institutions jouant un rôle important dans la promotion de l’apprentissage de la langue chinoise et la formation professionnelle. Dans le même temps, avec le soutien d’organisations amicales, 26 clubs amis de la Chine ont été créés dans des établissements scolaires primaires et secondaires sur toute l’étendue du territoire ivoirien. À ce jour, plus de 5 000 jeunes ivoiriens ont commencé à apprendre le chinois. Ces réalisations reflètent la volonté positive de nos deux peuples de s’approcher, de s’inspirer et de renforcer leurs échanges. La Chine continuera de renforcer la coopération en matière d’éducation entre les deux pays, notamment dans la promotion de l’apprentissage du chinois et la formation professionnelle, dans le but de multiplier les échanges culturels, et d’asseoir l’amitié entre les deux pays sur une adhésion populaire toujours plus large.

LDA: L’Initiative « Ceinture et Route” est une initiative que la Chine propose pour la coopération internationale, c’est aussi une manifestation concrète du soutien de la Chine à la mondialisation, la Côte d’Ivoire est parmi les pays francophones d’Afrique à avoir épousé cette vision. Que proposeriez-vous pour la coopération sino-ivoirienne dans le cadre d’une nouvelle route de soie ?

Amb. Wu Jie: Cette année marque le 10ème anniversaire du lancement de l’Initiative « Ceinture et Route ». Au cours des 10 dernières années, cette initiative est devenue la plus grande plateforme de coopération internationale au monde, jouant un rôle de plus en plus important dans la promotion du développement et de la prospérité du monde. La Chine et la Côte d’Ivoire ont signé en 2018 un mémorandum d’entente sur la coopération pour la mise en oeuvre conjointe de l’Initiative « Ceinture et Route », et mené une coopération pratique dans le cadre de ladite Initiative. Adhérant au principe dit « concertation, synergie et partage », la Chine est disposée à œuvrer avec la Côte d’Ivoire au renforcement de la coopération dans les secteurs clés tels que l’interconnectivité, les infrastructures et le développement vert afin de promouvoir une coopération de haute qualité dans le cadre de l’Initiative « Ceinture et Route » au bénéfice de nos deux pays et de nos deux peuples.

LDA: À lapproche des élections régionales et municipales en Côte dIvoire, quelles contributions concrètes votre pays apporte-t-il pour favoriser un processus électoral apaisé et transparent ?

Amb. Wu Jie: J’ai constaté que les préparatifs des élections régionales et municipales sont avancés à pas assuré et de manière ordonnée. Ces dernières années, le Président Alassane OUATTARA et le gouvernement ivoirien se sont engagés à promouvoir le dialogue politique et la réconciliation nationale, et ont eu des résultats positifs. La partie chinoise a la conviction que, grâce aux efforts conjoints de tous les secteurs de la société ivoirienne, les élections se tiendront avec succès, créant un climat politique favorable au développement continu socio-économique et consolidant la paix et la stabilité du pays.

LDA: La Côte dIvoire est un acteur clé de la région ouest-africaine. Vu la montée des attaques terroristes dans la sous-région ouest-africaine et l’instabilité politique, Comment la Chine peut-elle soutenir les efforts de la Côte dIvoire en matière de paix et de stabilité régionale ?

Amb. Wu Jie: La paix est une condition préalable au développement. La partie chinoise apprécie et soutient les efforts de la partie ivoirienne pour maintenir la paix et la stabilité régionales. La coopération militaire, qui occupe une place importante dans les relations Chine-Côte d’Ivoire, a enregistré des progrès positifs depuis cette année. Notamment en juin dernier, la flotte d’escorte de la Marine chinoise composée de trois navires de guerre a visité le port autonome d’Abidjan. A l’heure actuelle, nos deux armées renforcent des échanges en matière de politiques militaires, des contacts personnels et la formation des étudiants militaires. La partie chinoise est prête à travailler avec la partie ivoirienne pour approfondir la coopération dans divers domaines, y compris les secteurs sécuritaire et militaire, afin de contribuer tant à la paix et à la stabilité régionales qu’aux relations Chine-Côte d’Ivoire.

LDA: Pour des raisons historiques, les pays occidentaux maintiennent une politique, économique et culturelle sur les pays africains tandis que l’influence de la Chine continue de s’accroitre également. Certains critiques affirment que la Chine veut remplacer ces pays occidentaux pour devenir la première puissance influente sur le continent africain. Qu’en dites-vous ?

Amb. Wu Jie: La promotion de la coopération de la Chine avec l’Afrique est entièrement basée sur les besoins de la partie africaine. La Chine ne cherche pas de sphères d’influence, ne s’engage pas dans une compétition géopolitique et n’a aucun intérêt personnel. La Chine est disposée à renforcer les capacités de développement autonome des pays africains, pour que le peuple africain puisse vivre une vie meilleure. L’Afrique devrait être une grande scène pour la coopération internationale plutôt qu’une arène de lutte entre grandes puissances. Quelque soit le pays, nous sommes heureux de le voir tant qu’il fait preuve de sincérité et de volonté d’aider l’Afrique dans la réalisation de la paix et du développement. Nous sommes également disposés à mener une coopération tripartite ou multipartite en Afrique avec n’importe quel pays, sur la base du respect des volontés des pays africains, pour apporter conjointement une plus grande contribution au développement et au renouveau africains.

LDA: Ces dernières années, le Président chinois Xi Jinping a avancé 3 initiatives, à savoir l’Initiative pour le développement mondial, l’Initiative pour la sécurité mondiale et l’Initiative pour la civilisation mondiale. Pourriez-vous nous présenter les trois initiatives ?

Amb. Wu Jie: Dans le but de promouvoir la construction d’une communauté d’avenir partagé pour l’humanité, de résoudre les problèmes de développement mondial, de faire face aux défis de sécurité internationale et de promouvoir l’apprentissage mutuel et l’échange de civilisations, le Président chinois XI Jinping a proposé successivement depuis 2021 trois initiatives majeures, à savoir l’Initiative pour le Développement mondiale, l’Initiative pour la Sécurité mondiale et l’Initiative pour la Civilisation mondiale. L’essentiel de l’Initiative pour le Développement mondial réside dans les « six principes fondamentaux », à savoir accorder la priorité au développement, placer le peuple au coeur de nos préoccupations, oeuvrer au bénéfice pour tous, promouvoir le développement par l’innovation, veiller à la coexistence harmonieuse entre l’homme et la nature, et adopter des actions concrètes. L’Initiative pour la Sécurité mondiale défend des engagements dans six domaines: s’engager à porter la vision de sécurité commune, intégrée, coopérative et durable; s’engager à respecter la souveraineté et l’intégrité territoriale des différents pays, à poursuivre la non-ingérence dans les affaires intérieures des autres et à respecter la voie de développement et le système social choisis en indépendance par les peuples; s’engager à observer les buts et principes de la Charte des Nations unies; s’engager à prendre en compte les préoccupations sécuritaires légitimes de tous les pays; s’engager à rechercher, par voie de dialogue et de concertations, des solutions pacifiques aux divergences et différends interétatiques; et s’engager à adopter une approche globale pour préserver la sécurité traditionnelle et la sécurité non traditionnelle. L’Initiative pour la Civilisation mondiale préconise une vision de civilisation marquée par l’égalité, l’apprentissage mutuel, le dialogue et l’inclusion. Ces idées principales incluent quatre « appels communs »: le respect de la diversité des civilisations du monde; la promotion des valeurs communes de l’humanité, à savoir la paix, le développement, l’équité, la justice, la démocratie et la liberté, qui sont les aspirations communes des peuples de tous les pays; l’attachement d’une importance à la transmission et l’innovation culturelles; le renforcement de la coopération internationale en matière d’échanges humains. Les trois Initiatives, enracinées dans le véritable multilatéralisme, ayant pour objectif à long terme de construire une communauté d’avenir partagé pour l’humanité, visent à construire ensemble un monde beau et propre, de paix durable, de sécurité universelle, de prospérité commune, d’ouverture et d’inclusion. Il s’agit des produits publics internationaux importants offerts par la Chine au monde, ouvert à tous les pays du monde, y compris la Côte d’Ivoire.

LDA: Quelle est la position officielle de la Chine concernant le conflit Russo-Ukrainien ?

Amb. Wu Jie: La Chine a toujours mainetenu une position objective et juste sur la question ukrainienne, encouragé activement les pourparlers de paix, et joué un rôle constructif dans le règlement politique de la crise.

LDA: Face à cette crise, quelles solutions de sortie préconisez-vous pour promouvoir la paix et la stabilité dans la région ?

Amb. Wu Jie: La Chine a publié le document « Position de la Chine sur le règlement politique de la crise ukrainienne », qui propose 12 principes, dont le respect de la souveraineté de tous les pays, le rejet de la mentalité de la guerre froide, la cessation des hostilités, le lancement des pourparlers de paix, etc.

LDA: Enfin, quel message souhaitez-vous adresser au peuple ivoirien alors que vous entamez votre mission en tant qu’Ambassadeur de Chine en Côte d'Ivoire ?

Amb. Wu Jie: Le peuple ivoirien est un peuple solidaire, laborieux et ingénieux, et je suis convaincu que sous la houlette du Président Alassane OUATTARA, le peuple ivoirien atteindra l’objectif de la construction d’une Côte d’Ivoire pacifique, stable, solidaire et prospère. J’espère que le peuple ivoirien soutiendra comme toujours le développement des relations sino-ivoiriennes et travaillera avec le peuple chinois pour consolider l’amitié traditionnelle Chine-Côte d’Ivoire et porter sans cesse les relations d’amitié et de coopération sino-ivoiriennes à un nouveau palier.

Interview realisée par Mohamed Compaoré

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Africa Finance Corporation (AFC), le principal fournisseur de solutions d’infrastructure sur le continent, entre en partenariat avec le gouvernement du Sénégal pour financer le développement du champ pétrolier Sangomar.

Par le biais de cette collaboration stratégique, AFC investira 50 millions EUR dans le champ pétrolier pour stimuler le secteur pétrolier et gazier émergent du pays et améliorer l’accès et la sécurité énergétique au Sénégal. Situé à 100 kilomètres au sud-ouest de la capitale, Dakar, le champ pétrolier Sangomar couvre 7 490 kilomètres carrés pour une capacité estimée d’environ 500 millions de barils de brut.

L’investissement d’AFC dans le champ pétrolier Sangomar sera utilisé pour soutenir la première phase du lancement de la production de pétrole, un jalon clé dans la promotion du secteur des hydrocarbures du pays. Le site constituera un véritable coup de pouce pour l’économie du pays et soutiendra les ambitions du Sénégal de devenir un hub régional pour le secteur pétrolier et gazier. Il générera en outre d’importants revenus pour le gouvernement sous la forme de taxes et redevances, créera des opportunités d’emploi pour les travailleurs locaux, et contribuera à la sécurité énergétique en réduisant la dépendance face aux importations de pétrole et de gaz.

« Nous avons le plaisir de soutenir le développement du champ Sangomar, qui devrait avoir un impact transformateur pour la République sénégalaise et sa population en réduisant la dépendance aux importations, en accroissant les recettes gouvernementales, en créant des emplois et en accélérant globalement l’industrialisation et le développement économique », déclare M. Samaila Zubairu, président et CEO, Africa Finance Corporation.

Depuis que la République du Sénégal est devenue membre d’AFC en 2019, la Société a aidé à financer plusieurs secteurs critiques de l’économie du pays, notamment le projet d’énergie au gaz à cycle combiné de 300 MW à Cap des Biches, le plus grand projet indépendant de production d’électricité (IPP) du pays ; la construction et la réhabilitation des réseaux routiers du Sénégal par l’entremise du Fonds d'Entretien Routier Autonome (FERA) ; et la mise à disposition d’un financement au ministère de l’Économie et des Finances pour des projets tels que le barrage hydroélectrique Sambangalou de 128 MW dans la région de Kédougou et l’achat de produits pétroliers pour la production d’électricité.

AFC est un investisseur de premier plan dans la plus grande plateforme d’énergie renouvelable du continent grâce à sa récente acquisition de Lekela Power en partenariat avec Infinity Power. La plateforme exploite 1,3 GW de sites solaires et éoliens en Afrique du Sud, en Égypte et au Sénégal, et dispose d’un portefeuille de projets de 1,8 GW à différents stades de développement.

hn

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Près de 500 jeunes bénéficient sur une période d’un mois, de renforcements de capacités sur des valeurs civiques et de leadership dans le cadre du programme de service civique « campus citoyen », le 09 août à Abidjan.

« Nous formons ces jeunes à être des leaders de demain. Nous attendons 500 jeunes. A date, nous enregistrons 475 jeunes et les autres intègreront le groupe en fin de journée. », a souligné le directeur général de l’Office national du service civique, Touré Mamadou qui a rendu visite aux bénéficiaires de la 2ème édition du programme campus citoyen.

Selon lui, Campus citoyen se déroule chaque année, notamment, pendant les grandes vacances, afin de bâtir l’Ivoirien nouveau, conscient de son rôle majeur dans le développement de la Côte d’Ivoire.

Touré Mamadou a assuré que ces 500 jeunes seront instruits sur des symboles de la République, nos us et coutumes, ainsi que sur des notions d’employabilité.

Ces jeunes bénéficient d’un encadrement de type militaire conduit par la gendarmerie. En outre, il y a des scouts, des chefs traditionnels, des personnes modèles et des leaders réputés pour leurs qualités pour renforcer leurs capacités.

Touré Mamadou s’est dit satisfait des jeunes issus de la première édition car certains sont devenus de véritables leaders et d’autres ont pu améliorer leur employabilité.

Le recrutement des 500 jeunes ivoiriens âgés de 18 à 35 ans se tient à l’académie régionale des sciences et techniques de la mer de Yopougon du 05 août au 27 août 2023.

Notons que ce projet concourt à la matérialisation d’un pan du programme jeunesse du gouvernement (PJ Gouv).  

km

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Le ministre de l’Emploi et de la Protection sociale, Adama Kamara a visité le mercredi 9 août 2023, le site d’enrôlement "IN SITU" à la couverture maladie universelle (CMU) dans le quartier de Zone 4, dans la commune de Marcory.

Le ministre de l’Emploi et de la Protection sociale s’est félicité de l’ouverture de ce centre qui permet la production et la délivrance de la carte CMU en maximum 15mn après l’enrôlement. Il vient matérialiser un engagement pris vendredi dernier, lors de la conférence de presse du ministre Adama Kamara qui a annoncé l’ouverture de 900 nouveaux centres d’enrôlement dans les semaines à venir, sur l’ensemble du territoire national.

"Toutes les dispositions ont été prises pour ouvrir un grand centre en zone 4, un quartier à cheval sur les communes de Koumassi, Marcory et Port Bouët. Ce centre est ouvert 24h/24, et toutes les mesures d’hygiène et de sécurité ont été prises", a indiqué Adama Kamara.

Le ministre de la l’Emploi et de la Protection sociale a annoncé l’ouverture la semaine prochaine de trois autres centres "IN SITU", notamment à Yopougon, Tafiré et Ferkessedougou.

Selon la Directrice de l’Affiliation à la Caisse nationale d’assurance maladie (CNAM), Bamba Karidja, le centre de la Zone 4 enregistre une moyenne de 2000 enrôlés jour. Depuis son ouverture, la semaine dernière, c’est environ 8500 personnes qui y ont été enrôlées et qui ont reçu leur carte.

A en croire Bamba Karidja, ce sont 500 nouveaux sites d’enrôlement qui sont déjà ouverts sur les 900 annoncés vendredi dernier par le ministre Adama Kamara. Concernant les centres d’enrôlement "IN SITU", celui de zone 4 vient s’ajouter à ceux déjà existant de Bingerville, Adjamé,Cocody, Marcory et Daloa. Sont attendus pour la semaine prochaine, ceux de Yopougon, Tafiré et Ferkessedougou.

Le ministre Adama Kamara a encouragé les populations à aller se faire enrôler à la CMU, promettant que les dispositions sont prises pour davantage faciliter le processus.  

OM

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