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Abidjan, le mardi 15 juillet 2025(LDA)-À Kigali, l’écrivain et intellectuel marocain Abdelhak Najib a été distingué parmi les 100 figures africaines de l’année 2025 pour son engagement en faveur de la paix, du dialogue des cultures et du rayonnement du continent. Une consécration qui célèbre plus de trente ans d’action culturelle, humaniste et panafricaine.
La vibrante capitale rwandaise, Kigali, a accueilli, du 2 au 8 juillet, une conférence mondiale d’envergure, réunissant plus de 5.000 personnalités africaines sous la bannière de la paix et du dialogue des cultures. Au cœur de cet événement, organisé par l’African Business & Leadership Club, en collaboration avec la Davdan Peace and Advocacy Foundation, l’écrivain, penseur et réalisateur marocain Abdelhak Najib s’est vu décerner le «Prix spécial des 100 figures africaines de l’année 2025», une distinction qui célèbre son engagement indéfectible pour la paix, la fraternité et le rayonnement culturel du continent.
Ce n’est pas la première fois que cet homme de lettres et de convictions est ainsi honoré. Déjà primé en 2024, Abdelhak Najib reçoit cette année une nouvelle consécration, saluant un parcours d’exception qui s’étend sur plus de trois décennies. Journaliste chevronné, rédacteur en chef de nombreuses publications nationales et internationales, animateur de l’émission culturelle de référence «Sada Al Ibdae» depuis treize ans à la télévision marocaine, cet intellectuel prolifique est également l’auteur de plus de 100 ouvrages. Philosophie, roman, poésie, politique, sociologie, essais critiques sur les arts et le cinéma : son œuvre traverse les disciplines et les frontières.
Mais au-delà de sa production intellectuelle, c’est l’engagement humain d’Abdelhak Najib qui force l’admiration. Militant des droits humains, acteur engagé de la société civile, il n’hésite pas à s’investir bénévolement pour les grandes causes, notamment en distribuant des dizaines de milliers de livres aux enfants défavorisés. «Honorer une figure comme Abdelhak Najib est un honneur pour nous tous, en tant qu’Africains», a déclaré Kingsley Amafibe, président de la Davdan Peace and Advocacy Foundation, lors de la cérémonie. «Cet homme abat un travail exemplaire à plusieurs niveaux et dans plusieurs domaines. Sa pensée est lue et commentée dans de nombreux pays africains, et son engagement pour les droits humains et les grandes causes est un gage pour l’ADN de notre organisation».
Une voix pour l’Afrique
Abdelhak Najib place l’Afrique au centre de ses préoccupations, tant dans son travail de journaliste que dans ses analyses et ses écrits. Ses ouvrages, comme «Santé en Afrique : la politique humaniste de Mohammed VI», «Sécurité alimentaire en Afrique, le grand défi» ou encore «La souveraineté sanitaire en Afrique», co-dirigé avec des experts tels que le Dr Imane Kendili, le Pr Morgan Chetty et le Dr Amit N. Thakker, témoignent de son expertise des dynamiques continentales. Son essai «La réduction des risques : le Manifeste», traduit en plusieurs langues, est devenu une référence pour de nombreuses organisations africaines.
Témoin de son temps, Najib s’est également illustré en tant que cinéaste avec son premier long-métrage, «Les évadés de Tindouf», qui aborde la question du sort des prisonniers de Tindouf. Cette œuvre, saluée pour son audace, reflète sa capacité à conjuguer art et engagement. «Sa position de journaliste et de témoin de son époque, alliée à son travail pour aider les plus vulnérables, force le respect», a ajouté Kingsley Amafibe.
De la Tunisie à l’Afrique du Sud, en passant par l’Éthiopie, le Mali, le Sénégal, le Nigéria ou encore la Côte d’Ivoire, Abdelhak Najib a sillonné le continent, tissant des liens avec des auteurs, des sociologues, des anthropologues et des décideurs politiques. «Être honoré parmi mes amis et mes frères et sœurs africains est une grande joie», a-t-il déclaré à Kigali. «Cette conférence est une célébration de l’Afrique, l’avenir de l’humanité. Partager ces moments avec des figures comme Trevor Noah, Mohammed Salah, Amina J. Mohammed ou encore Victor Osimhen est un privilège».
Najib ne s’arrête pas là. Il porte une vision ambitieuse : « Le Maroc, sous l’impulsion éclairée de notre Souverain, est perçu comme un leader par les décideurs africains », a-t-il affirmé, annonçant son souhait d’organiser l’édition 2026 des «100 Most Notable Peace Icons Africa» à Rabat, «Ville lumière, capitale marocaine de la culture». L’objectif, selon Najib, est clair : «fédérer les capitales africaines autour d’objectifs communs pour les populations, qui croient plus que jamais en l’avenir prospère de leur continent».
À Kigali, Abdelhak Najib a été reconnu comme un passeur de ponts, un homme qui, par la culture, la pensée et l’action, œuvre inlassablement pour une Afrique unie, solidaire et tournée vers un avenir radieux. Une distinction qui, loin de clore un chapitre, marque une nouvelle étape dans son engagement pour le continent.
Lavieeco
Par Mamadou Traoré
Octobre 2025, c’est demain. Pas dans six mois. Pas dans “le bon moment venu”. Mais dans quelques battements de calendrier. Et pendant que l’horloge tourne, la classe politique ivoirienne... regarde ailleurs.
En effet, il y a un drôle de paradoxe qui s’installe dans l’atmosphère politique ivoirienne : on parle d’élections dans quelque trois mois, mais on agit comme si tout pouvait encore attendre. Le dépôt des candidatures à la présidentielle est prévu pour août. Nous sommes à la mi-juillet. Et pourtant, les partis politiques majeurs avancent avec la désinvolture de promeneurs du dimanche.
RHDP : Ouattara ou personne d’autre
Du côté du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP, parti au pouvoir), c’est « Alassane Ouattara ou personne d’autre», comme si l’idée même d’un plan B relevait du blasphème. Pourtant, le Président n’a toujours pas tranché entre « partir ou continuer ». Officiellement. Alors tout le monde regarde ses gestes, ses silences, ses regards, espérant y lire une intention. Ou une décision déjà prise.
Quant aux personnalités qu’on peut deviner figurer dans la « demi-douzaine », chacun retient son souffle, car le leader reste un mystère. Est-il besoin de rappeler leurs noms ? Tiémoko Meylet Koné, Patrick Achi, Adama Bictogo, Téné Biraima Ouattara, Cissé Bacongo, Mambé Beugré, Kandia Camissoko Camara… Et n’oublions pas qu’entre les "…" pourraient se cacher d'autres noms, non moins importants. Peut-être même des valeurs refuges, des fétiches insoupçonnés qu'on cache pour mieux "sortir dans dos"* au dernier moment à la Beugré Mambé.
Par contre, l’un des rares parmi ceux-ci à avoir levé un coin du voile, c’est Adama Bictogo. Le maire de Yopougon ne fait pas que collectionner les mandats lourds, il laisse s’échapper le flair d’une ambition présidentielle camouflée sous le manteau de la fidélité. Dans une interview à France 24, il le dit sans le dire : “Cela fait trente-deux ans que je suis aux côtés du Président Ouattara. J’ai toujours été un homme de mission. Et les missions qu’on m’a confiées, je les ai toutes gagnées.”
Traduction libre : j’ai l’expérience, le réseau, le terrain, la légitimité. Et je suis prêt. Subtil, mais limpide. Un coup de poker à peine dissimulé. Un plan B qui marche sur la pointe des pieds... vers la ligne de départ.
PPA-CI : Toujours « Gbagbo ou rien »
Chez les “camarades” du Parti des peuples africains – Côte d’Ivoire (PPA-CI, opposition), l’attachement à Laurent Gbagbo reste intact, presque fusionnel. Problème : il n’est pas sur la liste électorale, et sauf miracle, ou compromis politique majeur, il n’y sera pas. Et pourtant, le parti reste figé dans le “Gbagbo ou rien”, comme si le fait de ne pas concourir valait déjà victoire morale.
Mais certains cadres du parti, comme le vice-président Ahoua Don Mello, viennent troubler la ligne. Dans une lettre publique qu’il a récemment adressée à l’ex-président, le ton est clair : il faut désigner deux ou trois candidats de précaution, histoire de ne pas rater encore une fois le rendez-vous avec l’Histoire. “Ces candidatures ne sont pas des candidatures de substitution à la tienne mais des candidatures de précaution”, conclut-il avec prudence.
Autrement dit, il faut arrêter de jouer à quitte ou double avec un Conseil constitutionnel prévisible selon lui. Car si Gbagbo est recalé, le PPA-CI n’aura même pas de nom à soumettre. Et la politique de la chaise vide risque, encore une fois, de se transformer en désert électoral.
PDCI : Thiam et l’ombre de la forclusion
Au Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), c’est le grand flou. Le nom de Tidjane Thiam reste porté à bout de bras par les structures et la base. Mais l’ancien patron du Crédit Suisse figure lui aussi parmi les exclus de la liste électorale - il lui est reproché sa double nationalité française au moment de son inscription sur cette liste. Et le parti, jusqu’à présent, s’est enfermé dans un espoir quasi mystique d’un retournement de situation.
En parallèle, Jean-Louis Billon, un autre cadre du parti, semble se préparer en indépendant, n’ayant pas été adoubé par sa famille politique. Conscient que le vieux parti n’acceptera jamais de l’officialiser comme un plan B sans clarifier le sort de Thiam.
Le déni comme stratégie ?
Ce qui frappe dans cette situation politique ivoirienne, c’est que tous les grands partis semblent refuser d’anticiper. Comme si évoquer un plan B, c’était trahir leur leader, désavouer leur ligne, ou pire : reconnaître une réalité politique trop inconfortable. Résultat : on avance sans vision de rechange, sans scénario alternatif.
Or en politique, il ne faut pas confondre courage et témérité. Le courage politique ce n’est pas de foncer dans le mur les yeux fermés. C’est de savoir tourner avant l’impact.
Compte à rebours
Dans quelques semaines, la Commission électorale va ouvrir la période des candidatures. Le Conseil constitutionnel tranchera ensuite. Et ceux qui n’auront pas préparé de plan B risquent de se retrouver à commenter l’élection depuis les gradins. Même pas sur le banc de touche.
Car octobre n’attendra pas. La République non plus. Il est donc temps que les partis fassent preuve de lucidité. D’humilité aussi pour éviter à la Côte d'Ivoire de nouvelles violences électorales. Et qu’ils comprennent que préparer une alternative, ce n’est pas trahir. C’est respecter la démocratie.
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* Sortir dans dos : dans le jargon ivoirien, notamment en nouchi, cette expression signifie prendre tout le monde de court avec une décision ou un choix que personne n’avait vu venir. Cela revient à dégainer un nom ou une option inattendue, en déjouant tous les calculs et toutes les rumeurs.
Abidjan, le lundi 14 juillet 2025(ivoire.ci)-Le Comité National de Surveillance des actions de lutte contre la Traite, l’Exploitation et le Travail des Enfants (CNS), en partenariat avec la Mairie de Tiémélékro, a organisé le vendredi 11 juillet 2025, une vaste campagne de sensibilisation sur le travail des enfants, selon un communiqué transmis à la rédaction. Placée sous le thème « Pour des vacances scolaires épanouies, disons NON au travail des enfants ! », cette initiative a rassemblé, dans la salle des fêtes de la mairie, élèves, enseignants, parents d’élèves, autorités administratives, coutumières et leaders communautaires.
Objectif : améliorer la compréhension des différents acteurs sur les formes de travaux dangereux interdits aux enfants de moins de 18 ans, et de renforcer la vigilance des communautés face aux pratiques d’exploitation infantile qui se renforcent généralement pendant les périodes scolaires creuses.
La délégation du CNS, conduite par M. Amani Michel Ange, consultant national chargé de la lutte contre le travail des enfants au Cabinet de la Première Dame, a animé plusieurs sessions interactives de sensibilisation. À travers des discussions, des jeux éducatifs et des projections, les jeunes participants ont été instruits sur la distinction entre les travaux dangereux et les travaux légers à visée socialisante.
Premier producteur mondial, la Côte d’Ivoire avait été menacée, dans les années 2000, d’un embargo sur ses exportations en raison de la persistance du travail des enfants dans la chaîne de production. C’est pourquoi, M. Amani a rappelé les enjeux cruciaux de la lutte contre le travail des enfants, tout en mettant en exergue l’importance stratégique du cacao pour l’économie ivoirienne.
Dès son accession à la magistrature suprême en 2011, le président Alassane Ouattara a fait de cette problématique une priorité nationale. Il a alors institué le Comité National de Surveillance (CNS) confié à l’expertise humanitaire de la Première Dame, Dominique Ouattara.
Michel Amani a donc salué les multiples actions entreprises par la Première Dame, tant au plan national qu’international, plaidant auprès des partenaires internationaux tels que les États-Unis, les industriels du cacao et du chocolat, les ONG de défense des droits de l’enfant et les agences des Nations Unies à soutenir la Côte d’Ivoire dans la lutte.
Le collaborateur de la consultant national chargé de la lutte contre le travail des enfants a reconnu que des défis subsistent, notamment dans la période des congés scolaires. « Il ne s’agit pas d’interdire aux enfants toute forme de participation aux activités familiales, mais d’encourager uniquement les tâches légères, éducatives et valorisantes, compatibles avec leur âge. », a-t-il précisé, exhortant l’ensemble des acteurs – autorités administratives, élus locaux, parents et leaders communautaires – à devenir des relais de cette sensibilisation au sein de leurs localités.
M. Kouadio Kan, Secrétaire général de la Préfecture de Bongouanou, représentant le Préfet de Région du Moronou, a loué l’initiative et réaffirmé l’engagement des autorités locales à accompagner la Première Dame dans cette campagne essentielle pour l’avenir des enfants.
M. Ettien Yao Germain, représentant de la Direction Régionale de l'Éducation Nationale et de l’Alphabétisation (DRENA), a, pour sa part, souligné que la place de l’enfant est à l’école et non dans les plantations de cacao. L’école doit rester le cadre privilégié de la formation et de l’excellence. Il a assuré de l'engagement total de la DRENA dans cette lutte.
De son côté, Dr Samira Kouadio, Maire de Tiémélékro, a exprimé sa reconnaissance envers la Première Dame pour son engagement en faveur des droits des enfants, et pour avoir choisi sa commune comme étape de cette importante campagne.
Des dons ont été distribués aux enfants et aux participants. Ces dons comprenaient 300 kits scolaires, 350 tee-shirts pour adultes, 200 tee-shirts pour enfants, 400 stylos, 6 tablettes éducatives, des kits de sensibilisation et 400 cahiers de 100 pages à l’effigie de la Première Dame. La Mairie de Tiémélékro a reçu un ordinateur de bureau et deux cartons de rames de papier, ainsi qu’un appui en espèces destiné à soutenir les populations locales.
Cette campagne s’inscrit dans la continuité des efforts soutenus du CNS, sous la houlette de la Première Dame, afin d’éradiquer durablement le fléau du travail des enfants en Côte d’Ivoire. À travers ces actions, c’est tout un pays qui s’engage pour garantir à chaque enfant une enfance protégée, épanouie et tournée vers l’avenir.
Abidjan, le dimanche 13 juillet 2025(LDA)-Adama Bictogo, président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire, a fait une adresse à l’Assemblée nationale française à l’occasion de l’ouverture officielle de la 50ᵉ session de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie (APF), le samedi 12 juillet 2025, à Paris.
Adama Bictogo a salué l’accueil des autorités françaises, indiquant que ce jubilé constitue « bien plus qu’une célébration », c’est un moment de réflexion collective sur « notre histoire, nos valeurs et notre responsabilité partagée face aux défis du monde ».
Evoquant le thème de cette session, « La Francophonie politique, une ancre dans un monde en crise », M. Bictogo a appelé à une mobilisation autour de trois fonctions essentielles : stabiliser, rassembler et engager. Avant de soutenir la mission du Groupe de haut niveau de l’APF en RDC et au Rwanda, soulignant qu’elle représente une preuve concrète de la diplomatie parlementaire au service de la paix.
Il a également insisté sur l’importance d’une solidarité francophone active, citant le projet Parlementaire en réseau pour la jeunesse comme une initiative phare. Le président de l'Assemblée nationale ivoirienne a défendu la Francophonie comme un espace de pluralité culturelle et d’égalité entre les nations.
Adama Bictogo a aussi mis en lumière plusieurs défis internes à la Francophonie, notamment les difficultés de mobilité, la diversité des droits de douane, le déficit de coopération universitaire, la faible interconnexion numérique et les inégalités persistantes entre États. Il a ainsi appelé à une Francophonie résolument tournée vers l’action et les solutions concrètes.
Au nom du Parlement ivoirien, il a réaffirmé son engagement en faveur d’une Francophonie inclusive, solidaire et porteuse d’avenir.
Le lundi 14 juillet, Adama Bictogo est invité à la cérémonie officielle du défilé de la Fête nationale française, marquant ainsi la fin de son long à Paris.
Par Mamadou Traoré
Il y a des silences plus éloquents que les discours. Celui que le président ivoirien, Alassane Ouattara, laisse flotter depuis le dimanche 22 juin 2025, au terme de son adresse devant près de 100 000 militants du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP, parti au pouvoir) rassemblés à Ebimpé, en fait partie. Ce silence-là, chargé de sens, ne cache rien d’autre que la complexité d’un moment, la densité d’un dilemme. Partir ou continuer ?
Le président ivoirien est arrivé à un point de tension rare dans la vie d’un homme d’État : celui où l’attachement au devoir entre en conflit avec le droit au repos. Où l’appel de ses partisans – galvanisés, fidèles, impatients – et d’une bonne frange de concitoyens se heurte au poids des années, à l’usure du pouvoir et à l’exigence de la lucidité.
Seul face à l’histoire
« Je vous ai entendus. Je vous ai compris. Je suis le président de tous les Ivoiriens. Je prendrai ma décision très bientôt, en toute responsabilité. » Ces mots prononcés à Ebimpé, ne constituent ni une esquive ni une ruse. Ils disent ce que peu de dirigeants africains osent dire : que la décision d’un président sortant n’appartient ni entièrement au peuple, ni entièrement au parti, mais engage son intime conviction, sa conscience historique, et parfois, sa solitude. Celle d’un homme qui a conscience que la décision qu’il lui revient de prendre sera lourde dans tous les cas.
Le supplice d’une double loyauté
D’un côté, la volonté du départ : celle de transmettre, d’ouvrir un nouveau chapitre, de préserver sa stature d’homme d’État qui a su partir. Ce scénario, Ouattara y a pensé dès 2020. Il l’a même annoncé, avant de revenir sur sa parole après le décès brutal de son successeur désigné, Amadou Gon Coulibaly. L’histoire, le sort, lui avait alors imposé un détour.
De l’autre côté, l’appel du RHDP, massif, bruyant, orchestré lors du deuxième congrès du parti : les vives motions du Parc des expositions, la ferveur d’Ebimpé, les slogans, les pancartes. Tout un parti qui dit : « Reste, continue ! car sans toi, rien n’est sûr. » Et peut-être aussi, dans les coulisses, l’inquiétude d’une base politique qui craint l’inconnu, ou le vide.
Ouattara est écartelé entre deux fidélités : à son parti, qui lui demande de rester, et à la logique républicaine, qui lui impose de penser au-delà de son camp. Il est aussi face à une équation personnelle : continuer, c’est repartir pour cinq longues années de plus. Partir, c’est laisser le champ à d’autres, peut-être moins consensuels, peut-être plus fragiles. Même s’il assure lui-même disposer d’une bonne demi-douzaine de cadres compétents prêts à prendre la relève. On peut déjà deviner des noms : Tiémoko Meylet Koné, Patrick Achi, Adama Bictogo, Téné Biraima Ouattara, Cissé Bacongo, Mambé Beugré, Kandia Camissoko Camara…
Une décision au-delà de la personne
Quelle que soit l’issue de ce dilemme, elle ne sera pas anodine. Elle ne sera pas confortable non plus. Elle dira quelque chose de la vision qu’Alassane Ouattara a de son pays, et de lui-même. Car ici, la question n’est plus seulement : peut-il se représenter ? – la Constitution lui en donne le droit. La vraie question est : doit-il le faire ?
Et c’est là que sa réponse, attendue dans les semaines à venir, prendra tout son sens. S’il décide de continuer, ce sera un acte de continuité dans un moment perçu par certains comme instable. S’il décide de se retirer, ce sera un acte politique historique – en Côte d’Ivoire il n’y a jamais eu de passation de charges entre un Président sortant et son successeur.
Dans les deux cas, ce sera un acte de courage, à rebours des calculs personnels. Car peu de dirigeants souhaiteraient être à sa place, à devoir trancher entre deux chemins où chacun peut comporter des risques, des regrets, et des conséquences durables.
Ce que vit Alassane Ouattara en ce moment n’est pas un simple choix à faire entre deux décisions. C’est une épreuve politique et humaine. C’est la conscience d’un homme qui sait que, quoi qu’il décide, ce sera inscrit dans l’histoire de son pays. Et s’il tarde à trancher, c’est peut-être parce qu’il sait, au fond, que ce n’est pas de lui qu’il s’agit. Mais de la Côte d’Ivoire.
Abidjan, le mardi 8 juillet 2025(LDA)-Damane Cash ajoute une corde à son arc en entrant sur le marché de l’acquisition monétique. Cette filiale de Bank of Africa, déjà bien implantée au Maroc avec plus de 4 200 agences, élargit son offre en direction des commerçants et des professionnels en mettant à leur disposition des solutions de paiement électronique sur mesure.
L’entreprise propose désormais des services permettant d’accepter les paiements par carte, qu’elles soient marocaines ou étrangères, dans un cadre sécurisé respectant les normes internationales. Les commerçants pourront s’équiper de Terminaux de Paiement Électronique fixes ou mobiles, bénéficier de solutions pour les transactions en ligne, le tout adapté aux besoins spécifiques de chaque secteur.
Pour asseoir ce nouveau positionnement, Damane Cash s’appuie sur des technologies fiables et évolutives, capables d’accompagner les mutations des usages de paiement. Des enseignes nationales aux artisans de quartier, en passant par les acteurs du tourisme ou les professionnels du transport, l’entreprise ambitionne de fournir un service sur mesure et un accompagnement de proximité.
Son maillage territorial, qui couvre même les régions les plus isolées, constitue l’un de ses points forts. Les équipes locales assurent l’installation, la gestion et la maintenance des équipements, tout en veillant à simplifier et fluidifier les parcours de paiement pour les usagers comme pour les commerçants.
Pour Maha Kohen, présidente du directoire, ce lancement s’inscrit dans un contexte de transformation des usages au Maroc, où la digitalisation des paiements devient un levier essentiel pour moderniser le commerce. Elle souligne que l’objectif est de proposer aux professionnels marocains des outils simples, efficaces et accessibles, participant à l’évolution numérique du tissu économique.
Acteur reconnu du secteur financier et para-financier depuis 2007, Damane Cash entend ainsi renforcer son rôle dans la démocratisation des paiements électroniques, au service de l’inclusion financière et de la compétitivité des entreprises locales.
Abidjan, le dimanche 6 juillet 2025 (LDA)-La République d’Équateur a affirmé, vendredi à Rabat, que l’initiative d’autonomie est "la base pour la résolution du différend" régional autour du Sahara marocain.
Cette position a été exprimée par la ministre des Relations extérieures et de la Mobilité humaine de la République d’Équateur, Gabriela Sommerfeld, lors du point de presse tenu à l'issue de sa rencontre avec le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita.
Dans ce contexte, et à l’image de la majorité des États membres de l’ONU, la République d’Équateur a également fait part de son appui aux efforts déployés par le Maroc pour parvenir à une solution politique, réaliste, pragmatique, durable et mutuellement acceptable à ce différend régional, dans le cadre de l'ONU.
Il y a lieu de rappeler que la République d'Equateur avait retiré, le 22 octobre 2024, sa reconnaissance de la pseudo "rasd" et mis un terme à tout contact avec cette entité fantomatique.
Abidjan, le vendredi 4 juillet 2025(LDA)-SEM Chantal Fanny, vice-présidente du Sénat de Côte d’Ivoire et Première vice-présidente de l’ECOFEPA (Association des Femmes Parlementaires de la CEDEAO), a soutenu avec succès sa thèse de doctorat en Administration des Affaires (DBA), intitulée : « Inclusion féminine et dynamiques des pouvoirs au sein du Parlement de la CEDEAO : vers une transformation durable ? ». Cette soutenance s’est tenue à l’IRFASE (Institut de Recherche et de Formation à l’Action Sociale, France), en partenariat avec le CVPT (Centre de Valorisation des Parcours et des Talents – Tunisie) et l’IARPA (Institut Africain de Recherche et d’Action en Administration Publique), le mercredi 11 juin dernier à Paris(France).
Dans ses travaux, la Sénatrice Fanny analyse l’évolution de la représentation politique des femmes dans les institutions régionales ouest-africaines, en particulier au Parlement de la CEDEAO. S’appuyant sur une méthode mixte (recherches documentaires et entretiens de terrain), elle met en lumière les progrès enregistrés en matière de présence féminine, tout en soulignant les obstacles persistants à leur influence réelle dans la prise de décision.
Parmi ses recommandations majeures :
• la mise en place d’un Observatoire régional de la parité parlementaire,
• un mécanisme annuel de suivi et d’évaluation,
• ainsi que l’institution d’un Prix de la parité pour récompenser les gouvernements ayant accompli des avancées significatives.
Le jury international était présidé par :
• Pr Rémy Bazenguissa-Ganga, Directeur d’études à l’EHESS (École des Hautes Études en Sciences Sociales, France),
et composé de :
• Pr Mohamed Kerrou, Directeur de l’école doctorale du CVPT (Tunisie),
• Pr Brice Arsène Mankou, Vice-président du CVPT et Directeur de l’IARPA,
• Dr Véronique Bayer, Directrice de l’IRFASE (France),
• Dr Mouna Hajiri, Directrice des programmes du CVPT (Tunisie).
Le jury a décerné au Dr Chantal Fanny, la mention Très Honorable, avec les félicitations unanimes du jury, et a recommandé la publication scientifique de ses travaux, destinés à nourrir les politiques publiques africaines en matière de gouvernance inclusive.
La soutenance s’est déroulée en présence de Paulin Claude Danho, ministre, Député-Maire d’Attécoubé et Premier vice-Gouverneur de la Ville d’Abidjan, venu exprimer son soutien fraternel à sa « jeune sœur » dans cette étape décisive de son parcours académique.
Abidjan, le dimanche 29 juin 2025(LDA)-Le porte-parole de l’Union Européenne (UE) pour les Affaires étrangères a réaffirmé, vendredi, que "ni l’UE, ni aucun de ses États membres ne reconnaissent la +rasd+", indique un communiqué de l’union rapporté par l’agence marocaine de presse.
Cette déclaration est intervenue alors que certains relais séparatistes sur-communiquaient au sujet de la réunion ministérielle Union Européenne-Union Africaine, qui s’est tenue vendredi à Rome.
Rappelant que les ministérielles de l’UE-UA sont co-présidées et co-organisées par l'UE et l'UA, le porte-parole de l’UE pour les Affaires étrangères a indiqué que «les modalités agréées prévoient que chaque partie soit responsable de l'invitation de ses propres membres ».
Il a, de ce fait, attribué à l’Union Africaine la présence de cette entité dans la réunion ministérielle UE-UA, niant par-là que l’UE ait invité la pseudo "rasd" à ladite réunion.
« Les invitations aux membres africains sont envoyées par l'Union Africaine», a-t-il dit.
Dans ce cadre, le porte-parole a insisté que «la position de l'UE est bien connue: Ni l'UE, ni aucun de ses États membres ne reconnaissent la rasd» et que la présence de cette entité «à la réunion ministérielle de l’Union Européenne-Union Africaine n'a aucune influence sur cette position».
Abidjan , le jeudi 26 juin 2025(LDA)-La plus grande messe de la Santé et des technologies sanitaires en Afrique et dans le monde arabe, Africa Health Excon, a lieu du 23 au 28 juin 2025, au Caire, en Égypte. Invitée par la présidence de la République égyptienne, Africa CDC et par l’Union africaine, Docteur Imane Kendili, fondatrice et présidente de African Global Health, a présenté sa vision sur la réduction des risques, la souveraineté sanitaire et sur la coopération Sud-Sud en matière de santé et de prévention sociale.
C’est dans cette perspective, African Global Health a organisé, en collaboration avec le gouvernement marocain, deux grandes conférences sur la réduction des risques en santé.