Les journées portes ouvertes dédiées aux institutions de la république initiées par Koné Kafana, Ministre auprès du Président de la République chargé des relations avec les institutions est rentrée dans sa phase active ce mardi 23 juillet avec l’animation des stands et des panels.
En effet, Le panel 5 de cette journée qui avait pour thème : « les modes non juridictionnels de règlement des conflits » a connu un engouement particulier. Vu la qualité des intervenants. A savoir, Koné Tanguy Dimitri, Directeur des affaires juridiques et des requêtes du médiateur de la République. Dans son intervention, il a d’abord présenté son institution qui est « peu connue, mais au service de la population » selon lui. Pour le mode de règlement des conflits utilisé par le médiateur, il se veut comme un intercesseur gracieux. Et utilise la négociation, la conciliation et l’arbitrage pour la résolution d’un conflit.
Dans sa perspective de s’attaquer aux défis nouveaux, la médiature a mis en place un comité de veille et de suivi afin régler les différends et d’instaurer un climat de paix et la cohésion pacifique en Côte d’Ivoire.
Si la médiation peut être un moyen incertain de gestions des conflits, cependant, elle est reconnue comme le moyen privilégié. Et de conclure, que toute personne peut saisir la médiature par écrit.
Quant à Nanan Adou Bibi 2, chef de canton Pinango (Zanzan), représentant la Chambre Nationale des Rois et des Chefs Coutumiers de Côte d’Ivoire qui est la dernière-née des institutions, prône l’équité de la justice pour tout citoyen. Ce tribunal coutumier est beaucoup plus utilisé. Il met l’accent sur les procès ouverts pour aboutir à un règlement à l’amiable. La chambre a une double fonction qui est de réconcilier et de décongestionner les tribunaux modernes. C’est un tribunal qui très aisé à saisir. Car, il tient compte surtout du respect des droits de l’homme.
Prenant à tour de rôle la parole, Diané Hassane, Secrétaire General du Conseil National des Droit de l’Homme (CNDH) et Coulibaly Tiohozon, Directeur General de l’Observatoire de la Solidarité et de la Cohésion Sociale, allant dans le même sens ont estimé que la résolution des conflits passent nécessairement par les plaidoyers auprès des autorités. Aussi, accompagner les victimes dans leur voie de recours. Car n’ayant pas le droit de coercition.
En définitive, Ne dit-on pas de coutume que « un mauvais arrangement vaux mieux qu’un bon procès », cette maxime populaire traduit bien la préférence qu’ont certaines institutions de la république face à la multiplicité des conflits qui continuent de tourmenter le pays. Pour une réponse différente à la gestion, l’on utilise les modes non juridictionnels pour prévenir et régler les conflits.
M.C
Auteur: LDA Journaliste