Chine : Ciqikou, entre héritage vivant et hospitalité chaleureuse

Abidjan, le mercredi 25 juin 2025(LDA)-À une vingtaine de kilomètres du centre de Chongqing (Sud – ouest de la Chine), l’ancienne ville de Ciqikou dévoile son charme au fil de ses ruelles étroites et pavées. Ce quartier historique qui fut un port commerçant florissant sous la dynastie Ming, attire aujourd’hui les visiteurs par la richesse de son patrimoine, l’intensité de son marché et surtout la chaleur sans égale de ses habitants. Reportage.

L’effervescence de son marché

A l’entrée de Ciqikou, l’effervescence de son marché vous enveloppe : odeurs de grillades, parfums de thé fumé, des rires et cliquetis des casseroles résonnent entre les murs en bois sombre des anciennes maisons.
Dans une boutique de souvenirs remplie de céramiques et d’éventails peints à la main, Mme C, artisane locale, ajoute avec fierté : « Ciqikou, c’est mon berceau. Les gens viennent de partout et ils repartent toujours avec quelque chose... parfois un objet, parfois un souvenir. »

Une architecture authentique

À chaque pas, l’œil est attiré par l’élégance des façades anciennes : boiseries sculptées, lanternes rouges flottant au vent, temples centenaires nichés entre deux maisons. Les ruelles montent, serpentent puis débouchent sur des cours intérieures paisibles. Les bâtiments ont été restaurés avec soin, préservant l’esthétique de l’époque Ming tout en s’adaptant à la vie moderne.
Pour Angan Yao Narcisse, journaliste ivoirien, l’expérience est inoubliable.

« Je suis tombé amoureux de Ciqikou dès que je suis entré. Ce n’est pas juste un site historique, c’est un lieu qui vit. Les gens sont si chaleureux ! Une dame m’a offert un gâteau au riz gluant sans rien me demander, juste pour le plaisir de faire découvrir sa culture. C’est rare de sentir une telle gentillesse quand on voyage. », raconte-t-il.

À Ciqikou, le temps semble ralentir. Entre deux bouchées de tofu épicé et un échange chaleureux avec un commerçant, on se laisse emporter par la magie du lieu. Ici, l’histoire n’est pas figée dans la pierre, elle se raconte à voix basse, se savoure, se partage. Une chose est sûre, à Ciqikou, on ne visite pas simplement un quartier, on vit une expérience humaine.

Auteur: Mohamed Compaoré, envoyé spécial à Chongqing- Chine

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