Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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Samira Daoud, directrice régionale d’Amnesty International pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, s’est prononcée à travers un communiqué sur la décision des autorités ivoiriennes de suspendre l'opération de déguerpissement des populations dans le district autonome d’Abidjan, le mardi 26 novembre 2024.

« Amnesty International accueille avec soulagement la décision des autorités ivoiriennes de suspendre les opérations d’expulsions débutées en janvier 2024. Elles ont été menées sans concertation ni notification adéquates, parfois de manière violente, laissant de très nombreuses personnes sans logement ni compensation. Ces expulsions forcées ont donné lieu à des violations importantes des droits humains de dizaines de milliers de personnes documentées par Amnesty International », fait savoir Samira Daoud.

« Nous saluons aussi l’engagement pris le 21 novembre par les autorités d’appliquer les mesures annoncées en mars 2024 qui prévoyaient le relogement et l’indemnisation des personnes affectées. Nous suivrons attentivement la mise en œuvre de ces engagements. Il est essentiel que les personnes concernées reçoivent une indemnisation juste pour les pertes subies et bénéficient si nécessaire d’une solution de relogement adéquate », souligne-t-elle toujours dans son communiqué.

Pour elle, les autorités doivent explorer toutes les alternatives possibles aux expulsions. « Lorsqu’elles sont inévitables, les autorités doivent adhérer pleinement aux normes nationales et respecter les droits garantis par la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples et le Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels, tous deux ratifiés par la Côte d’Ivoire en 1992. », soutient la directrice régionale d’Amnesty International pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre.

Rappelons que de janvier à juin 2024, de vastes opérations de démolition ont été menées dans quatre quartiers d’Abidjan, entraînant l’expulsion forcée de dizaines de milliers de résidents. Ces démolitions faisaient partie d’un plan annoncé le 26 février 2024 par le district autonome d’Abidjan visant la destruction de 176 sites considérés à risque d’inondation.

À partir d’août 2024, les travaux de dégagement d’une autoroute ainsi que les opérations menées dans des zones dites à risque ont entraîné de nouvelles démolitions. Dans le même temps, des opérations d’assainissement urbain ont ciblé les travailleurs du secteur informel à travers la saisie et la destruction de leurs installations, équipements et biens.

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Deux (02) présumés trafiquants d’animaux ont été interpellés le vendredi 08 novembre 2024 à Soubré, localité située à l’ouest de la Côte d’Ivoire. Ces derniers ont été pris en possession de deux défenses d’ivoires d’éléphants de 15 kg dissimulés dans un sac de charbon.

L’arrestation a été possible grâce au fruit de la collaboration entre l’Unité de lutte contre la Criminalité Transnationale Organisée (UCT), la Direction de la Police forestière et de l’Eau du Ministère des Eaux et Forêts (DPFE-MINEF) et EAGLE-Côte d’Ivoire dont ils ont bénéficié une assistance technique.

Les deux (02) présumés trafiquants ont été interpellés avec en leur possession deux pointes d’ivoires d’éléphants pesant 15 Kg qu’ils ont soigneusement transportées de Petit Bouaké à Soubré.  Pour échapper à la vigilance des forces de l’ordre, ils ont pris le soin de dissimuler les deux pointes d’ivoires dans un sac de charbon puis ont arpenté les pistes villageoises pour se rendre dans la ville de Soubré située à 45 km de leur village Petit Bouaké.

Selon les premiers éléments de l’enquête, les deux pointes d’ivoires ont été obtenues suite à une partie de chasse au sein du Parc national de Taï, l’un des derniers bastions des éléphants en Côte d’Ivoire. Il n’en resterait qu’environ 300 pachydermes au sein de ce parc de superficie estimée à 536.000 ha.

Arrêtés, pour flagrant délit de détention, de circulation et de commercialisation illégale de produits fauniques, les prévenus ont été placés dans la foulée en garde à vue au commissariat de Soubré. Après quoi, ils ont été déférés le lundi 11 novembre 2024 à la Section de Tribunal de Soubré. L’affaire a été mise en instruction et les suspects ont été placés sous mandat de dépôt.

Si les deux (02) contrebandiers sont reconnus coupables, ils risquent une peine d’emprisonnement allant de dix (10) ans à vingt (20) ans et d’une amende de 10 millions à 100 millions de francs CFA si l’on se réfère à la loi N°2024-364 du 11 juin 2024 portant gestion de la faune.

Le commerce international de l’ivoire est déclaré illégal depuis 1989, mais les populations d’éléphants d’Afrique continuent de décroitre. Chaque année 20.000 à 30.000 éléphants sont tués pour leurs ivoires, selon le Fonds mondial pour la nature (WWF) ; équivalent de 50 à 80 individus par jour.

Selon le rapport 2016 de l’'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) sur le statut des éléphants africains, la population d’éléphants en Afrique de l’ouest oscillerait entre 2500 et 11.000 éléphants et entre 200 et 600 en Côte d’Ivoire, dont une centaine dans le parc National de la Comoé, une population encore très fragile qui aura besoin de plusieurs années pour se reconstituer.

Deux grands facteurs sont considérés comme étant la cause de cette baisse drastique de l’effectif des éléphants : d’une part, l’accroissement du trafic illégal d’animaux lié à la forte demande internationale de l’ivoire et d’autre part, l’exploitation abusive des ressources naturelles nécessaires aux éléphants du fait de l’agriculture industrielle et des occupations anarchiques de leur habitat.

CCorrespondance Particulière

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La Côte d'Ivoire accueillera du 20 au 22 février 2025,  les premières Journées de l'Intelligence Artificielle (JIA 2025), un événement  organisé par le Conseil International de l’Intelligence Artificielle (CONIIA) et Human AI, en partenariat avec les Assises de la Transformation Digitale en Afrique (ATDA) et le soutien du ministère de la Transition Numérique.

Cette édition, placée sous le thème « De l’innovation à l’action, l’IA pour une Côte d’Ivoire performante », ambitionne de positionner l’intelligence artificielle comme un levier de développement pour le pays.

Le coup d’envoi de l’événement a été donné lors d’une soirée de gala le 20 novembre 2024 au Sofitel Hôtel Ivoire a réuni des acteurs clés de la transformation numérique, des experts en IA, ainsi que des personnalités du monde académique, politique et économique.

Stéphane Coulibaly, représentant le ministre Ibrahim Kalil Konaté a souligné que les JIA 2025 offriront une plateforme d’échanges, de formation et de collaboration entre les secteurs public et privé, académique et société civile.

Il a précisé que l’objectif principal est de « démystifier l’IA », promouvoir son adoption et développer des solutions adaptées aux réalités ivoiriennes.

« Le gouvernement ivoirien a déjà lancé des initiatives majeures pour faire de la Côte d’Ivoire un leader régional en matière de numérique » a-t-il ajouté.

M. Coulibaly a également insisté sur la nécessité de renforcer les compétences humaines pour permettre à l’IA de devenir un véritable moteur de développement. Les JIA 2025 incluront ainsi des ateliers de formation, des conférences et des sessions de mentorat pour divers publics.

Malik Morris Mouzou, président du Conseil International de l’Intelligence Artificielle, a évoqué les JIA comme une occasion de contribuer à l’implémentation de la stratégie nationale de l’IA en Côte d’Ivoire, soutenue par le ministère.

Il a salué le soutien du ministre Ibrahim Kalil Konaté et a rappelé l’importance de l’IA.

« L’intelligence artificielle est un levier pour transformer l’économie, redéfinir l’éducation, améliorer l’accès aux soins et garantir une agriculture durable, » a-t-il déclaré.

A en croire à Jérôme Ribeiro, président de Human AI, Il a également souligné que les JIA 2025 répondront aux besoins spécifiques du continent avec une attention particulière portée à la Côte d’Ivoire.

 « Cette collaboration reflète notre engagement à faire de la Côte d’Ivoire un leader technologique, non seulement en Afrique, mais dans le monde, » a-t-il precisé.

La soirée a été marquée par la remise de trophées aux pionniers de la transformation numérique en Afrique, en marge de la 13e édition des Assises de la Transformation Digitale en Afrique (ATDA) à Abidjan.

Cet événement s’inscrit dans la volonté de faire de la Côte d'Ivoire un modèle de transformation numérique et un acteur incontournable dans le domaine de l’intelligence artificielle en Afrique.

hn

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Le Vice-président de la Commission, S. E. Damtien L. Tchinchibidja, a conduit une délégation de la CEDEAO à la cérémonie de signature du Mémorandum d’accord académique entre la Commission de la CEDEAO et le Centre africain d’études stratégiques (CAES) à Washington D.C. le 12 novembre 2024.

Le Colonel (ret) Dan Hampton, Directeur par intérim du CAES, a souligné l’importance de l’accord entre la CEDEAO et le CESA pour le renforcement de la collaboration et du partenariat.

Conformément au mandat du CAES et aux aspirations de la CEDEAO, la collaboration entre les deux organisations comprendra des recherches visant à identifier et à mettre en œuvre des moyens novateurs de traiter les facteurs de conflit en mettant l’accent sur les droits de l’homme.

Le vice-président Tchinchibidja a souligné que la CEDEAO est particulièrement enthousiaste à l’idée de collaborer avec le CAES pour le renforcement des capacités, le leadership stratégique et l’échange d’idées sur les meilleures pratiques, y compris l’utilisation de nouvelles approches, de nouveaux modèles et de nouvelles technologies pour la collecte, le traitement et la prévision des données, en particulier pour l’alerte précoce, mais aussi au-delà.

Le Vice-président de la Commission était accompagné de l’Ambassadeur Kinza Jawara-Njai et d’autres fonctionnaires de la Mission d’observation permanente de la CEDEAO auprès des Nations Unies à New York.

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Samedi 17 novembre, lors d’un entretien décisif, le président chinois Xi Jinping et son homologue américain Joe Biden ont réaffirmé leur engagement à maintenir un dialogue constructif, à favoriser la coopération et à éviter toute confrontation directe.

Cette rencontre s’inscrit dans un contexte de tensions récurrentes entre les deux géants mondiaux, où les relations sino-américaines ont été marquées par une intensification des différends ces dernières années.

À Washington, une approche axée sur une compétition stratégique avec la Chine s’est affirmée, donnant lieu à des politiques visant à freiner la montée en puissance de Pékin. Yilun Zhang, directeur du programme Commerce et Technologie à l’Institut des études sino-américaines, souligne qu’il existe un consensus bipartisan aux États-Unis sur la nécessité de cette concurrence, bien que les objectifs finaux demeurent flous.

Les mesures prises, telles que les droits de douane ou les restrictions sur les semi-conducteurs ont non seulement tendu les relations bilatérales, mais ont aussi perturbé les chaînes d'approvisionnement mondiales.

Pékin et Washington continuent de s'opposer sur leur vision du monde : la Chine prône la création d’une communauté mondiale inclusive, tandis que les États-Unis cherchent à préserver leur position dominante.

Cependant, cette rencontre a permis de souligner un point d'accord essentiel : l’importance d’éviter la confrontation et de promouvoir une coexistence pacifique. Xi Jinping a affirmé que « le piège de Thucydide n’est pas une fatalité » et qu’une nouvelle Guerre froide serait contre-productive.

Au cours de cet entretien, Xi a invité les États-Unis à adopter une vision stratégique plus équilibrée à l’égard de la Chine, insistant sur la nécessité de traiter Pékin sur un pied d’égalité. Il a réitéré l’engagement de la Chine pour une relation stable et durable, fondée sur le respect mutuel, la coexistence pacifique et la coopération.

De son côté, Joe Biden a insisté sur l'importance des relations entre les deux pays, les qualifiant de « plus cruciales au monde ». Il a affirmé que les États-Unis n’avaient aucune intention de chercher une nouvelle Guerre froide ni de modifier le système chinois, en particulier sur la question de Taïwan, soulignant la volonté de maintenir un dialogue ouvert malgré les divergences.

Au cours des quatre dernières années, les deux pays ont rétabli plus de 20 mécanismes de communication, permettant de réaliser des avancées significatives dans des domaines tels que la diplomatie, la sécurité, le commerce, le changement climatique et les échanges culturels.

Selon Yilun Zhang, il est essentiel de préserver et renforcer ces canaux de communication, en particulier dans le contexte post-électoral aux États-Unis.

Enfin, Carlos Aquino, expert des relations sino-péruviennes a encouragé la Chine à continuer de promouvoir un commerce mondial ouvert et inclusif, en contraste avec les tendances protectionnistes émergentes aux États-Unis. Il a salué les efforts du président Xi pour défendre cette vision, qu’il considère cruciale dans un monde globalisé.

hn

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Deux présumés trafiquants d’animaux ont été mis aux arrêts le mercredi 30 octobre 2024 à Soubré, localité située à l’ouest de la Côte d’Ivoire avec quatre peaux de panthères. Ces derniers ont été interpellés au moment où ils s’apprêtaient à écouler leurs trophées de chasse dans une enceinte de la ville.

L’arrestation a été possible grâce au fruit de la collaboration entre l’Unité de lutte contre la Criminalité Transnationale Organisée (UCT), la Direction de la Police forestière et de l’Eau du Ministère des Eaux et Forêts (DPFE-MINEF) et EAGLE-Côte d’Ivoire dont ils ont bénéficié l’assistance technique.

Les présumés trafiquants ont transporté leurs trophées de chasse de Buyo à Soubré pour être vendus. Pour échapper à la vigilance des forces de l’ordre, ils ont pris le soin de dissimuler les quatre peaux de panthère dans un sac puis ont arpenté des pistes villageoises pour se rendre dans la ville de Soubré située à 70 km de Buyo. Parmi les peaux, figuraient deux peaux appartenant probablement à deux panthères juvéniles qui n’auront pas eu le temps de se reproduire. Traduisant ainsi, le drame que subit ces animaux et l’avidité des trafiquants.

Selon les premiers éléments de l’enquête, les quatre peaux de panthères ont été acquises suite à la chasse dans le parc national de Taï, dernier bastion de la faune sauvage en Côte d’Ivoire.

Arrêtés, pour flagrant délit de détention, de circulation et de commercialisation illégale de produits fauniques, les prévenus ont été placés dans la foulée en garde à vue au commissariat de Soubré. Après quoi, ils ont été déférés le lundi 04 novembre 2024 à la Section de Tribunal de Soubré. L’affaire a été mise en procédure de flagrant délit et les suspects ont été placés sous mandat de dépôt.

Si les deux (02) contrebandiers sont reconnus coupables, ils risquent une peine d’emprisonnement allant de dix (10) ans à vingt (20) ans et d’une amende de 10 millions à 100 millions de francs CFA si l’on se réfère à la loi N°2024-364 du 11 juin 2024 portant gestion de la faune.

L'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) a classé la panthère comme quasi menacée en 2008, puis a élevé le classement à espèce vulnérable en 2016. Les principales menaces pesant sur l'espèce sont le trafic pour sa peau et ses os, utilisés en pharmacopée traditionnelle asiatique ainsi que les conflits avec les propriétaires de bétail et la raréfaction de ses proies.

La panthère est protégée au titre de l'annexe I de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (CITES) depuis juillet 1975, c'est-à-dire que l'exportation d'un spécimen nécessite la délivrance et la présentation préalables d'un permis d'exportation.

En Côte d’Ivoire, la panthère est inscrite au groupe I la loi N°2024-364 du 11 juin 2024 portant gestion de la faune. L’animal est intégralement protégé, donc le transport, la capture, la possession, la commercialisation d’un spécimen vivant ou mort est formellement interdit.

Correspondance Particulière

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La toute première édition du Forum des médias et des groupes de réflexion du Sud mondial s’est tenu du lundi 11 au mardi 12 novembre à São Paulo, au Brésil. Cet événement, organisé conjointement par l’agence de presse Xinhua et la Brazil Communication Company, s’est déroulé autour du thème : « Développement et revitalisation : un nouveau voyage pour le Sud Global ».

Avant l’ouverture officielle de ce haut sommet qui a enregistré environ 350 représentants de 170 organisations médiatiques, groupes de réflexion, agences gouvernementales et entreprises de plus de 70 pays et régions, le Président Chinois Xi Jinping a adressé une note de félicitation aux groupes de réflexion de ce Forum.

Dans cette note, le président chinois a souligné l’importance pour les pays du sud de mutualiser les énergies en vue de faire face aux défis futurs.  »Face aux changements mondiaux du siècle, la poursuite de la modernisation et le travail pour un ordre international plus juste et plus équitable constituent les missions historiques sacrées des pays du Sud et les problèmes communs de l’époque pour les médias et les groupes de réflexion du Sud », a-t-il déclaré.

Poursuivant, il a réitéré la volonté de la Chine  »à travailler aux côtés des pays du Sud pour pratiquer un véritable multilatéralisme, plaider en faveur d’un monde multipolaire égalitaire et ordonné et d’une mondialisation économique universellement bénéfique et inclusive ».

Le président brésilien, Luiz Inácio Lula da Silva, a emboité le pas à son homologue chinois en affirmant que « les pays du Sud sont prêts à jouer un rôle de premier plan sur la scène mondiale pour bâtir une planète plus inclusive et plus prospère ». Selon lui, ces nations s’imposent comme des acteurs majeurs de la nouvelle géopolitique mondiale et sont désormais déterminées à assumer un rôle à la hauteur de leur poids politique, économique et social.

Fua Hua, Président de l’Agence de Presse Xinhua, a indiqué que ce forum constitue une occasion précieuse pour intensifier les échanges et promouvoir une compréhension mutuelle entre les civilisations du Sud global. Il a également insisté sur la nécessité de mobiliser toutes les forces des pays du Sud Global afin de stimuler leur modernisation et de bâtir ensemble une communauté tournée vers un avenir commun.

Selon Jean Lima, Président de la Compagnie de Communication Brésilienne, les enjeux économiques, sociaux et démographiques des pays du Sud figurent parmi les principaux défis à relever d’urgence. Il a souligné que seule une mutualisation des efforts entre ces nations permettra de transformer leurs ambitions et rêves en réalité.

Présent à ce sommet de haut niveau, Médéric Beugré, Président du Consortium des Journalistes Professionnels Africains pour le Renforcement de la Coopération Sino-Africaine (CJPASA), a appelé l’ensemble des pays du Sud à transcender les divergences et à unir leurs forces pour relever, de manière concertée, les défis économiques, politiques et sociaux auxquels ils sont confrontés.

Pour lui, la solidarité historique des pays du Sud doit se transformer en actions concrètes et ambitieuses pour répondre aux défis contemporains. Pour que cette coopération des pays du sud porte ses fruits, elle doit, selon lui, s’inscrire dans une vision de partenariat sincère.

 »Chaque pays, qu’il soit grand ou petit, peut apporter une contribution unique à cet effort. L’Afrique, l’Amérique latine et l’Asie disposent toutes de ressources spécifiques et d’une expertise qui, mises en commun, peuvent renforcer la résilience économique de chaque nation et garantir un développement
durable pour tous », a-t-il déclaré.

Pour lui, cette revitalisation du Sud Global ne peut avoir de succès sans l’implication réelle des acteurs politiques. « La revitalisation des pays du Sud sera entravée par le manque d’engagement actif des dirigeants politiques et par l’insuffisante mobilisation des secteurs public et privé. Un tel projet ne pourra réussir qu’avec une implication véritable à tous les niveaux, affirme-t-il. »

Lors de la cérémonie d’ouverture, le Réseau d’information des médias du Sud global a été officiellement lancé. À cette occasion, plusieurs documents majeurs ont été dévoilés, notamment la Déclaration de São Paulo émanant du Forum des médias et des groupes de réflexion du Sud global, le rapport intitulé « Un nouveau modèle pour le progrès humain et son importance mondiale », ainsi que des versions multilingues du document « L’éveil du Sud global ».

Parmi les personnalités présentes figuraient Dima Al-Khatib, directrice du Bureau des Nations Unies pour la coopération Sud-Sud, Yeidckol Polevnsky Gurwitz, présidente du Comité des relations étrangères pour l’Asie-Pacifique au Sénat mexicain et plusieurs hauts cadres de la presse africaine.

Source : Les nouvelles.info

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Le président chinois Xi Jinping s'est déclaré convaincu jeudi que grâce aux efforts conjoints des deux parties, sa visite porterait le partenariat stratégique global Chine-Pérou à un nouveau niveau et favoriserait de nouvelles réalisations en matière de coopération pratique dans divers domaines.

Dans une déclaration écrite publiée à son arrivée à Lima, Xi Jinping s'est déclaré très heureux d'effectuer une nouvelle visite d'Etat en République du Pérou et d'assister à la 31e Réunion des dirigeants économiques de la Coopération économique pour l'Asie-Pacifique (APEC) à l'invitation de la présidente Dina Boluarte. Il s'est senti très proche du Pérou en posant à nouveau le pied sur cette terre belle et riche dotée d'une longue histoire, a-t-il ajouté.

Au nom du gouvernement et du peuple chinois, Xi Jinping a adressé ses plus sincères salutations et ses meilleurs vœux au gouvernement et au peuple du Pérou.

La Chine et le Pérou jouissent d'une longue histoire d'amitié, qui est profondément enracinée dans le cœur des deux peuples, a affirmé M. Xi, rappelant qu'il y a plus de 400 ans, les peuples des deux pays se livraient déjà à des échanges amicaux via la Route de la soie maritime et les "Galions de Manille" (La Nao de China).

La Chine et le Pérou ont établi des relations diplomatiques il y a 53 ans, faisant du Pérou l'un des premiers pays d'Amérique latine à nouer des relations diplomatiques avec la République populaire de Chine, a-t-il indiqué.

Ces dernières années, grâce aux efforts conjoints de divers secteurs des deux pays, le développement des relations sino-péruviennes a continué à s'approfondir, et la confiance politique mutuelle n'a cessé de se consolider, a déclaré M. Xi, ajoutant que les deux pays se comprenaient et se soutenaient mutuellement sur les questions relatives aux intérêts fondamentaux et aux préoccupations majeures de chacun.

La Chine est le plus important partenaire commercial et le plus grand marché d'exportation du Pérou depuis dix ans consécutifs. Les deux pays n'ont cessé de progresser sur divers projets de coopération majeurs dans des domaines comme l'exploitation minière et les infrastructures, apportant des avantages tangibles aux deux peuples, a-t-il également affirmé.

M. Xi a indiqué qu'il aurait un échange de vues approfondi avec la présidente Boluarte sur les relations sino-péruviennes, la coopération pratique dans divers domaines et les questions internationales et régionales d'intérêt commun, et qu'il assisterait également à la cérémonie d'inauguration du port de Chancay avec la présidente Boluarte.

Le président Xi s'est réjoui de pouvoir assister à la 31e Réunion des dirigeants économiques de l'APEC et de travailler avec toutes les parties concernées pour assurer la réussite de ce sommet, ainsi que pour apporter de nouvelles contributions à l'édification d'une économie ouverte dans la région Asie-Pacifique, à la promotion de la croissance économique mondiale et à la construction conjointe d'une communauté de destin Asie-Pacifique.

A son arrivée sur la base aérienne de Callao à Lima, M. Xi a été chaleureusement accueilli par le Premier ministre péruvien Gustavo Adrianzen et d'autres hauts responsables, tandis que la garde d'honneur s'alignait des deux côtés du tapis rouge pour le saluer.

Sur la route de l'aéroport à l'hôtel, des représentants de la communauté chinoise locale, de diverses institutions chinoises et d'étudiants chinois ainsi que des locaux se sont alignés le long de la route pour l'accueillir, agitant des drapeaux chinois et péruviens et exécutant des danses du dragon et du lion en l'honneur de M. Xi.

Agence

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Le 11 novembre 2024, le premier Forum mondial des médias et des Think Tanks du Sud Global a débuté au Grand Hyatt de São Paulo, Brésil, rassemblant plusieurs centaines de délégués venus des quatre coins du monde. Cet événement inédit marque un tournant dans les discussions internationales, avec une attention particulière portée sur le rôle croissant des pays du Sud global dans la réorientation du paysage géopolitique mondial.

Dans sa lettre de félicitations adressée aux participants, le président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva a affirmé que le Sud global était désormais prêt à prendre l'initiative sur la scène internationale pour construire un monde plus inclusif et prospère. Selon lui, le Sud global incarne non seulement les pays en développement, mais aussi des acteurs incontournables du nouvel ordre mondial, en raison de leur poids politique, économique et démographique.

Le président chinois Xi Jinping, qui a également envoyé un message de soutien, a souligné la forte dynamique de croissance qui caractérise le Sud global et son rôle de plus en plus central dans la défense des droits humains. Il a insisté sur la volonté de la Chine de collaborer avec les pays du Sud global pour promouvoir un multilatéralisme véritable, en soutenant une mondialisation économique inclusive et un monde multipolaire où les bénéfices sont partagés de manière équitable.

Le forum, coorganisé par l’Agence de presse Xinhua et la Société brésilienne de communication, se tient jusqu'au 12 novembre sous le thème « Développement et revitalisation : un nouveau parcours pour le Sud global ». Son objectif est de renforcer les liens d’amitié, de coopération et d’apprentissage mutuel entre les pays du Sud et de donner davantage de visibilité à leurs voix sur la scène mondiale. Les discussions portent sur des enjeux clés comme la lutte contre la désinformation, la promotion des connaissances et de la culture, ainsi que l’exploration de nouvelles orientations pour le développement futur du Sud global.

Le président Lula a conclu en soulignant l'importance du forum comme plateforme de réflexion pour les médias et les intellectuels, visant à innover pour mieux relever les défis actuels et orienter les politiques de développement de manière plus juste et équitable.

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Les 13 et 14 novembre 2024, le campus de HEM Casablanca accueillera le LCI Career Expo, un forum de recrutement inédit au Maroc.

Organisé par le groupe LCI Éducation, cet événement rassemblera plus de 90 entreprises locales et internationales, offrant aux étudiants et jeunes diplômés une occasion exceptionnelle de rencontrer des recruteurs et de découvrir des opportunités professionnelles.

Destiné aux étudiants de HEM Business & Engineering School et du Collège LaSalle, ainsi qu'aux jeunes talents d'autres établissements d'enseignement supérieur, le LCI Career Expo ambitionne de favoriser l'insertion professionnelle des jeunes diplômés marocains.

Les participants auront l'opportunité de discuter directement avec des entreprises, de mieux comprendre les exigences du marché de l’emploi et de postuler à des offres de stages ou d'emplois.

Selon Bouchra By, Directrice générale et Vice-Présidente de LCI Éducation au Maroc, l'événement vise à « créer un espace d’échange privilégié entre les étudiants et les entreprises, locales ou internationales ».

Elle souligne que le forum représente une occasion unique pour les jeunes de se projeter dans leur future carrière et pour les entreprises de repérer des talents.

Parmi les entreprises présentes, figurent des multinationales et des leaders nationaux, couvrant divers secteurs comme la finance, la banque, l'industrie, les technologies, les télécommunications, le commerce et le conseil. En plus des stands de recrutement, des ateliers et des conférences seront animés par des experts en ressources humaines pour aider les participants à se préparer au monde professionnel.

Cet événement s'inscrit dans un contexte de croissance positive du marché de l’emploi marocain, avec des secteurs comme l'offshoring, l'industrie automobile et les nouvelles technologies en plein essor, offrant ainsi de nombreuses opportunités pour les jeunes diplômés.

Fondée en 1988, HEM Business & Engineering School est une institution de premier plan dans l’enseignement supérieur privé au Maroc, avec des campus à Casablanca, Rabat, Marrakech et Tanger. L’école est réputée pour son approche pédagogique innovante et son ouverture internationale.

Le groupe LCI Éducation, quant à lui, est un réseau canadien présent sur cinq continents, formant chaque année plus de 20 000 étudiants à travers ses 23 campus dans le monde. Il est reconnu pour son expertise dans la formation des jeunes talents et pour son engagement envers l’employabilité.

hn

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