Lorem Ipsum is simply dummy text of the printing and typesetting industry. Lorem Ipsum has been....
Le marché ivoirien, adoubé de la forte croissance économique du pays, ne finit pas d’attirer les investissements directs étrangers (IDE). Le Premier ministre, Amadou Gon Coulibaly a procédé, le mercredi 27 décembre 2017, à la pose de la première pierre des travaux de l’usine de production de médicaments génériques « pharma 5 Africa », d’un coût de 60 milliards F CFA à la zone industrielle PK24.
Le lancement des travaux de construction de cette usine confirme les ambitions africaines du Groupe pharma 5 et la volonté du Gouvernement ivoirien de rendre accessible les soins de santé à toute la population et souligne davantage l’excellence des relations d’amitié, de solidarité et de coopération qui lie le Maroc et la Côte d’Ivoire.
Médicaments à moindre coût
Très satisfait de cette implantation de l’usine « pharma 5 Africa » en terre ivoirienne, le chef du gouvernement Amadou Gon Coulibaly, cité par l’Agence ivoirienne de presse, a précisé que ce projet permettra aux populations de bénéficier de médicaments à moindre coûts et accessible à toutes les couches sociales.
Le Premier ministre a réaffirmé que le domaine de la santé est au cœur des priorités du Gouvernement qui ne cesse d’accroitre chaque année les grands investissements dans le secteur.
Opérationnelle en 2019
La Directrice générale du groupe Pharma 5, Myriam Lahlou Filali a promis que cette usine sera opérationnelle dès le premier trimestre de l’année 2019 avec une capacité de production de 100 000 comprimés et 10 millions de sachets par an. « Nous sommes fiers aujourd’hui de donner le coup d’envoi effectif pour la construction de ‘Pharma 5 africa’, notre première unité de production en dehors du Maroc », a-t-elle indiqué.
Cette usine qui se veut un modèle sur le continent africain, à la pointe de la technologie et aux standards de qualité internationaux les plus stricts, selon les responsables, produira des formes sèches dans cinq principales aires pharmaceutiques à savoir virologie, l’infectiologie, la gynécologie, parasitologie et l’antalgie.
Prenant la parole, Dr Raymonde Goudou Coffie, ministre de la Santé et de l’Hygiène Publique a exprimé toute sa joie pour cette usine qui viendra à coup sûr réduire le coût des médicaments pour le bonheur des populations ivoiriennes.
Selon elle, en Côte d’Ivoire, le paysage du secteur pharmaceutique est constitué d’une centrale d’achat qui est la nouvelle pharmacie de la santé publique, de quatre grossistes répartiteurs, 850 opérateurs privés de pharmacie, 542 dépôts de pharmacie et huit unités de production de médicaments dont quatre en production actuellement.
2200 emplois
Selon la directrice générale du groupe Pharma, cette usine va créer plus de 2200 emplois directs et indirects dès le premier trimestre 2019. Elle a précisé que 5, 20% des employés seront des cadres hautement qualifiés qui bénéficieront d’une formation au Maroc.
AT
Des orphelins et enfants défavorisés des quartiers Yapokro de Koumassi et Attié de Yopougon ont reçu des cadeaux dans le cadre de la célébration de la Noël, de la la Fondation Children of Tuchiya, rapporte l'AIP.
« Nous voulons aider ceux qui n'ont pas de moyens, et aider les femmes à se prendre en charge elles même ; nous comptons faire plus les années à venir", a affirmé la présidente de la fondation Tuchiya, Christelle Yao, une Ivoirienne résidente aux Etats-unis d’Amérique.
Cette organisation qui milite pour le bien-être des enfants, des veuves et des jeunes, a également fait don de vivres et de non vivres à des enfants et femmes de Yapokro, à cette occasion sur l’aire de jeux de ce quartier, dimanche.
Un pas en avant pour le projet de construction d’une ville universitaire à Adiaké. A l’image du centre universitaire de santé McGill du Canada (Photo), ce futur centre est destiné à faire d’Adiaké un véritable hub de référence en matière d’étude universitaire dans la sous-région.
Avancée notable
Cet ambitieux programme qui semblait pourtant au point mort connait depuis quelques jours une avancée notable.
En effet, l’Etat vient de procéder au recensement des populations installées sur les emprises du chantier, en vue de leur probable dédommagement. Selon l’AIP qui donne l’information, les propriétaires terriens, leurs familles et des exploitants agricoles occupant les sites concernés ont été convoqués à la préfecture pour ouvrir des comptes bancaires à cet effet.
144 propriétaires, 6 milliards FCFA
Ce sont 144 propriétaires terriens qui bénéficieront de purges des droits coutumiers d’un site d’une superficie de 860,6 ha, pour un montant de 6,45 milliards de FCFA.
Vingt-six familles, propriétaires des équipements et des bâtis sur ce site universitaire percevront un montant d’indemnisation de plus de 372 millions de FCFA, quand des exploitants agricoles, au nombre de 131, et occupant une superficie de 798,42 ha se verront verser la somme globale de 941,1 millions de FCFA.
Le centre universitaire d’Adiaké sera situé au quartier Baoulékro de la ville.
AT
Plusieurs participants à la 19ème Conférence internationale sur le sida et les infections sexuellement transmissibles en Afrique (ICASA), tenue du 4 au 9 décembre à Abidjan, ont plaidé pour que les parents parlent sans tabou de santé sexuelle avec les jeunes et adolescents, et les encouragent à l’usage des différentes méthodes de contraception, afin réduire les risques d’IST, de grossesse précoce, et de lutter efficacement contre la pauvreté.
Sortir des préjugés
Lors d’événements satellites initiés par le Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA), des jeunes africains ont exprimé leur souhait de voir les mentalités évoluer sur le continent, surtout au niveau des familles, concernant l’éducation à la santé sexuelle et reproductive.
Le partenariat mondial pour le planning familial (Family Planning 2020, FP2020) vise un objectif de 36% de taux de prévalence contraceptive d’ici 2020, alors que dans plusieurs pays en développement, les jeunes à majorité sexuellement actif avant l’âge de 21 ans.
« J’aimerais bien apprendre la santé sexuelle par mes parents et non par mes amis », suggère Jessica Mouanangana, jeune fille leader du Congo-Brazzaville, qui regrette que « beaucoup de barrières » subsistent encore.
« C’est pourquoi il faut l’implication de tous, à savoir les gouvernants, les organisations, mais aussi les familles elles-mêmes. La santé sexuelle est rattachée aux autres parties du corps ; la maitriser permet d’assainir sa santé physique aussi », ajoute-t-elle.
De son côté, Argentina Matavel, représentante résidente de l’UNFPA en Côte d’Ivoire, appelle de ses vœux les populations à « sortir des préjugés ».
« Il y a des gens qui disent qu’il ne faut pas parler ou donner des informations de santé sexuelle et de reproduction aux enfants et aux jeunes, parce que ce serait les pousser à avoir des relations sexuelles. Il y a encore plusieurs tabous comme », stigmatise-t-elle.
Pour l’UNFPA, tous les adolescents, à partir de l’âge de 10 ans, jusqu’à 35 ans, doivent avoir une éducation sexuelle. Et cette éducation doit être « compréhensive, appropriée aux différents âges ».
« Pour qu’ils puissent se protéger, comprendre leur corps qui subit des changements à cause de la puberté. Et si on ne les éduque pas, les jeunes filles tombent très souvent enceinte sans même le savoir », prévient-elle.
« Toutes les statistiques nous font comprendre que les jeunes restent la frange la plus vulnérable en matière de VIH sur le continent africain, en particulier la jeune fille », relève pour sa part Bidia Deperthes, Conseillère technique chargé de la prévention du VIH à l’UNFPA.
Utiliser les TIC
Pour ces participants, les TIC pourraient être aussi un canal par excellence de sensibilisation des jeunes.
« Ce sont les bons moyens de communications d’aujourd’hui qui vont nous permettre d’atteindre les bonnes cibles, afin d’apprendre les bonnes pratiques sexuelles aux jeunes », argumente Jessica Mouanangana, Congo-Brazzaville.
« Aucun parent ne peut suivre les enfants où ils vont. Les enfants sont exposés à l’Internet, où ils regardent la pornographie, et on continue de se voiler la face en disant qu’ils ne sont pas sexuellement actifs. Non », appuie Bidia Deperthes, pour qui, « il faut simplement qu’on donne aux jeunes les moyens de se protéger, qu’on ne fasse plus de ces jeunes des statistiques ».
« Condomize ! »
Une autre voie, non des moindres, qui s’offre aux jeunes, étant en majorité sexuellement actifs, c’est l’usage des préservatif. D’où la campagne intitulée « Condomize ! ». Un programme à travers lequel l’UNFPA crée des espaces d’interactions sur des sujets relatifs à l’usage du condom entre jeunes d’une part, et d’autre part entre jeunes et personnalités de premier rang.
« C’est une approche qui permet d’attirer les jeunes à travers des activités culturelles, telles que les danses, le théâtre, et les sensibiliser sur l’importance d’utiliser des préservatifs. Nous leur montrons qu’il y en a de toutes les tailles, toutes les textures, toutes formes », détaille Mme Departhes.
Pour cette édition, Condomize a permis aux jeunes participants d’interagir avec le ministre ivoirien de la Promotion de la jeunesse, de l’Emploi des jeunes et du Service civique.
Dividende démographique
L’éducation sexuelle était encore au centre des débats, lors d’un panel sur le dividende démographique à l’Institut français d’Abidjan, en présence du directeur régional de l’UNFPA pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, Mabingue Ngom.
Ce concept consistant en la maitrise des naissances pour une croissance économique inclusive, et une réduction efficiente de la pauvreté, experts, membres du gouvernement et divers autres acteurs ont vivement conseillé aux quelques centaines de jeunes présents à s’initier aux pratiques du planning familiale.
« Vous les jeunes êtes les responsables de demain. Si déjà à moins de 20 ans vous avez déjà 2 à 3 enfants, qu’en sera-t-il lorsque vous serai adultes. Pourtant tous ces enfants il va falloir s’en occuper, et si vous n’avez pas les moyens de vous en occuper, vous contribuerai à augmenter le taux de pauvreté », a notamment signifié la ministre ivoirienne de la Santé et de l’Hygième publique, Raymonde Goudou Coffie, à l’adresse des jeunes.
Autant de défis à relever, mais qui nécessitent, selon Modest Krah du Réseau national de la jeunesse de Côte d’Ivoire, que plus d’efforts soient concentrés dans le changement de comportement.
AIP
" La Côte d’Ivoire reste un marché libre, ouvert et concurrentiel, donc ouvert aux investisseurs de votre pays. Je n’ai aucun doute que les dynamiques entrepreneurs et hommes d’affaires qataris sauront saisir les opportunités d'affaires en Côte d’Ivoire." Ces propos du président ivoirien Alassane Ouattara sont assez clairs. La Côte d’Ivoire est ouverte aux investisseurs qataris.
M. Ouattara qui s’exprimait le vendredi 22 décembre 2017 à Abidjan, à l’occasion d'une visite d’amitié de l’émir du Qatar, Cheikh Tamim Ben Hamad Al-Thani, s’est félicité des bonnes relations d’amitié qui lient les deux pays.
Une relation qui devrait se traduire davantage dans la coopération économique. Mais avant, les deux gouvernements ont conclu, ce jour, quatre accords de coopération dans les domaines du transport aérien, de la jeunesse, de la culture ainsi qu’un mémorandum d’entente dans le domaine de la culture.
" Il nous appartient d’encourager nos opérateurs économiques, par la protection juridique de leurs activités, en envisageant la signature, entre autres, d’un accord de protection et de promotion réciproques des investissements et d’un Accord pour éviter la double imposition", a exhorté Alassane Ouattara.
La Côte d’Ivoire et le Qatar entretiennent des relations diplomatiques depuis 1993. Cela se traduit par d’excellents liens d’amitié et de coopération, qui se sont enrichis par des visites réciproques de hautes personnalités qataries et ivoiriennes, qu’il nous appartient d’encourager.
Mathurin Dao
Le président de la République, Alassane Ouattara, procédera, ce vendredi, à l’inauguration du pont de Bettié (Est, région de l’Indénié-Djuablin), sur le fleuve Comoé.
Long de 189,40 m, l’ouvrage comporte deux voies de circulation de 2×3,50 m de large, deux trottoirs d’un mètre de large et une barrière de sécurité de type BN4. Il est fondé sur des pieux forés de diamètre de 1200 mm, de longueur d’environ 30 m.
D’un coût de 7.797.598.224 francs CFA, le projet a été financé par l’Agence française de développement (AFD) dans le cadre du contrat de désendettement et de développement (C2D).
Les travaux du pont ont été lancés le 4 septembre 2014 par le Premier ministre d’alors, Daniel Kablan Duncan, rappelle-t-on.
Il va faciliter les échanges entre la Mé et l’Indénié-Djuablin, deux régions à fort potentiel agricole, signale-t-on
L’Agence ivoirienne de presse (AIP) a été maintenue au poste de première vice- présidence de la Fédération Atlantique des agences de presse africaines (FAAPA), lors de la 3ème Assemblée générale tenue au Maroc.
Tenue les 14 et 15 décembre à Casablanca, l’Assemblée générale, le nombre de membres du Conseil exécutif à neuf avec l’admission de l’agence nigériane de presse (NAN, News Agency of Nigeria) (deuxième agence anglophone après celle du Libéria à y siéger) et l’agence de presse du Cap-Vert après une révision des statuts de la fédération.
La présidence de la FAAPA est toujours confiée à Khalil Hachim Idrissi, directeur général de l’agence marocaine de presse (MAP), la 1ère vice-présidence est occupée par l’Agence ivoirienne de presse (AIP) dirigée par Mme Oumou Barry-Sana (photo), la 2ème vice-présidence est toujours l’affaire de l’Agence congolaise d’informations (ACI) dont le directeur général est Anastah Wilfrid Mbossa. Les autres membres sont les agences de presse du Libéria (LINA), de la Mauritanie (AMI), du Bénin (ABP), du Nigéria (NAN) et du Cap-Vert (Infopress). Le conseil exécutif dispose d’un secrétariat général assuré par le Marocain Mohamed Anis secondé par un adjoint, le Béninois Mathias Léandre Atignon, ex-DG de l’Agence béninoise de presse (ABP).
AIP
La compagnie aérienne nationale du Cameroun, Cameroon Airlines Corporation (Camair-Co), a repris ses vols en direction d’Abidjan depuis le 15 décembre, après une interruption de plus d’un an, annonce la direction de l’entreprise.
« La Côte d’Ivoire représente le poumon économique de l’Afrique de l’Ouest, et nous, le Cameroun, représentons le poumon économique de l’Afrique centrale ; donc le trait d’union est vite fait », a confié à l’AIP le directeur général de la compagnie, Ernest Dikoum, en marge d’une rencontre, mardi à l’hôtel Azalaï de Treichville, avec des membres de la diaspora camerounaise.
L’aéroport d’Abidjan est désormais desservi quatre fois par semaine par Camer-Co, précisément les lundis, mercredis, vendredis et dimanches.
La compagnie qui était confronté à plusieurs difficultés ponctuées notamment par des manques de ponctualité, avait fini par suspendre ses activités sur certains marchés dont celui de la Côte d’Ivoire.
« Camer-Co est en train de faire ses marques. Il s’agit d’un nouvel élan. Maintenant le nouveau management a pris les choses en main, et nous sommes en train de rebâtir l’image de la compagnie », a ajouté M. Dikoum, qui est à la tête de la compagnie depuis 18 mois, et conduit depuis lors un plan de structuration et de relance.
Pour cet ancien cadre d’Emirats, l’ouverture du bureau d’Abidjan de sa compagnie traduit la confiance au potentiel du marché ivoirien du secteur aérien.
Camer-Co, utilise cinq avions qui étaient déjà dans sa flotte, mais qui étaient en location, et qu’elle a rachetés.
En une année, la compagnie a transporté plus de 200.000 passagers à travers le Cameroun.
Le cheikh Tamim Ben Hamad Al-Thani sera à Abidjan ce vendredi dans le cadre d’une tournée officielle en Afrique de l’Ouest. Cette tournée prévue sur trois jours devra le conduire dans six pays africains à « fort potentiel économique ».
En ce qui concerne, la Côte d’Ivoire il faut rappeler que le président ivoirien Alassane Ouattara avait effectué une visite de 72 heures au Qatar en 2013, où il a rencontré l’émir du Qatar avec qui "il a évoqué l’état des relations entre la Côte d’Ivoire et le Qatar et la nécessité de leur renforcement". Alassane Ouattara a même annoncé l’ouverture d’une ambassade à Doha.
L’émir du Qatar a débuté sa visité au Sénégal dans la matinée du mercredi, avant de se rendre dans l’après-midi à Bamako(Mali), en Guinée(Conakry), au Burkina-Faso (Ouaga). Le Ghana suivra après l’étape ivoirienne.
Le but de cette tournée est de diversifier ses partenariats et son économie, a indiqué à la presse le ministère qatari des affaires étrangères.
La signature de nombreux accords de coopération dans les domaines de la santé, de l’éducation, des mines, de l’énergie ou encore de la sécurité alimentaire est prévue.
Le Qatar va par ailleurs participer au financement d’un hôpital dédié à la lutte contre le cancer au Burkina, à hauteur de 11,6 millions d’euros.
Daniel Coulibaly