«Les habitations étaient devenues vétustes et invivables. Il était nécessaire de casser les « œufs pour faire des omelettes" dont les Ivoiriens seront fiers. Je comprends la réaction des anciens résidents de Danga, mais en même temps, je ne suis pas d’accord avec ça », a justifié Bouaké Fofana, directeur général de la Sicogi, pour la démolition des habitations à Cocody-Danga en mai dernier.
Le directeur général de la Sicogi intervenait lors de la deuxième édition du Filoses(Forum international du logement social économique et standing) au cours d’un panel sur le thème : Entreprises de promotion et de construction immobilière face au déficit de logements haut standing », le mardi 26 juin 2018, à la Caistab.
Selon lui, il y avait 77 familles qui vivaient dans cette cité. Il s’agissait de logements en location-vente simple pour 1800 Fcfa(une pièce) et 3200 Fcfa( deux pièces) par mois.
«Des familles sous louaient les maisons à des prix exorbitants et c’était devenu infernal», a-t-il confié, précisant que le problème de déguerpissement date de depuis 2012. Et l’Etat était dans ses droits de procéder à ce déguerpissement.
Poursuivant, il a soutenu qu’il y avait même des fumoirs, des maquis, etc " La vie dans cette cité était devenue invivable", a-t-il dénoncé.
« La Sicogi n’est pas une société sans cœur», a ajouté Bouaké Fofana.
Il a, en outre, annoncé que les prochaines cités de la Sicogi disposeront plus de maisons en hauteur que basses, où il aura des « clubs house » et commerces(boutiques...).
Daniel Coulibaly
Auteur: LDA Journaliste