Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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Abidjan, le samedi 26 juillet 2025(LDA)-Dans le cadre de l'atelier de mise en place du Conseil Consultatif Technique du Centre régional de surveillance et de contrôle des maladies (CRSCM), qui s'est tenu du 23 au 25 juillet 2025 à Abuja, le point focal communication de l'Institut Pasteur de Côte d'Ivoire, Edmond Kouassi, a profité de cette occasion pour échanger avec le Dr Koua Etien, chef du département de la surveillance de l'information sanitaire d'urgence et représentant du directeur régional des urgences de l'OMS pour l'Afrique. Cet entretien a permis de mettre en lumière la collaboration étroite entre l'OMS pour l'Afrique et le CRSCM de la CEDEAO, soulignant ainsi l'importance de leur partenariat dans la gestion des urgences sanitaires sur le continent.

Quelles sont les principales stratégies que l’OMS envisage de renforcer la coordination régionale et transfrontalière face aux crises sanitaires majeures dans la région de l’Afrique de l’Ouest ?
 
L'OMS mise sur le partage d'informations et d'expériences entre les pays de la sous-région, en particulier en ce qui concernant les signaux d'alerte et la situation sanitaire, les épidémies déclarées, mais aussi les signaux d’alerte. Un travail de cartographie des districts frontaliers, et des points d'entrée, notamment via les districts frontaliers avec leur capacité, est également évoqué afin de mieux comprendre les risques et d’identifier les populations et les zones vulnérables, en tenant compte de l’historique et la saisonnalité des évènements sanitaires.
 
Comment l’OMS prévoit-elle d’assurer la durabilité et l’autonomie du Conseil consultatif technique une fois qu’il sera opérationnel, notamment en termes de ressources et de capacités techniques ?
 
La mise en place du Conseil consultatif technique, composé de 25 membres, constitue une étape clé. Pour garantir sa durabilité et son autonomie, l’OMS prévoit de partager son expérience, d’apporter des recommandations et de fournir une assistance technique continue. L’engagement et la dévotion des membres sont essentiels, tout comme une connaissance approfondie du contexte régional et des programmes en cours. Des recommandations scientifiques doivent être formulées de manière régulière pour combler les lacunes identifiées.
 
Quelles mesures concrètes seront mises en place pour renforcer la collaboration entre l’OMS, la CEDEAO et les autres partenaires, afin d’accélérer la mise en œuvre efficace du Centre régional de surveillance et de contrôle des maladies ?
 
La collaboration sera renforcée par un leadership clair du centre et l’implication des partenaires techniques existants. L’OMS partagera son expérience en surveillance et en réponse aux épidémies, tout en favorisant le partenariat et le plaidoyer pour la mobilisation des ressources. L’objectif est d’accroître la notoriété et l’efficacité du centre régional pour une meilleure coordination et une réponse plus rapide aux crises sanitaires.
 
Source : Edmond kouassi

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Abidjan, le vendredi 25 juillet 2025(LDA)-Le Maroc a joué un rôle central au Oeiras Bluetech OceanForum 2025, organisé du 21 au 23 juillet à Oeiras, au Portugal, consacré à l’innovation maritime, à la décarbonation portuaire et à la coopération transcontinentale. Cet événement a rassemblé des représentants institutionnels, des acteurs économiques, des experts internationaux et des partenaires issus d’Europe, d’Afrique et d’Asie, autour des nouveaux modèles technologiques de développement durable des océans et de la valorisation des ressources marines.

Le Royaume du Maroc a été la voix du continent africain lors de ce forum, en mettant en avant les enjeux et les opportunités liés au développement de l’économie bleue en Afrique.
Cette participation s’est inscrite dans une dynamique positive et évolutive renforcée par la récente annonce du Portugal exprimant son appui au plan marocain d’autonomie pour le Sahara reconnu sur la scène internationale comme la base la plus sérieuse et crédible pour le règlement du différend autour du Sahara Marocain.

Dans ce cadre, Mohammed Jifer, directeur du Centre Régional d’Investissement de Laâyoune, a mis en avant les opportunités offertes dans les provinces du Sud, notamment dans l’aquaculture, les biotechnologies marines et le développement portuaire. Il a rappelé que ces projets s’inscrivent dans le Nouveau Modèle de Développement lancé en 2016 sous l’impulsion royale, qui garantit une stabilité institutionnelle et un environnement propice aux investissements.

Sarra Sefrioui, Professeure de droit de la mer à l’Université Abdelmalek Essaâdi de Tanger, a présenté la vision stratégique du Royaume pour une économie bleue durable, reposant sur un cadre juridique sécurisé, aligné sur les conventions internationales et appuyé par des accords de coopération renforcés, notamment avec l’Union européenne. Elle a également mis en avant le rôle des provinces du Sud comme hub géo‑économique reliant l’Afrique de l’Ouest, l’Europe et la Chine, facilitant les échanges commerciaux et les investissements à long terme.

Limam Bousif, directeur de Techla Frigo à Dakhla, a mis en lumière le Port Atlantique de Dakhla, l’un des projets phares du Nouveau Modèle de Développement des provinces du Sud. D’un investissement de plus de 12 milliards de dirhams, cette infrastructure de nouvelle génération intègre des solutions en énergies renouvelables, des corridors maritimes décarbonés et la production de carburants verts. Elle illustre la volonté du Maroc de doter ses régions atlantiques d’équipements modernes, durables et connectés, tout en contribuant à l’objectif national de neutralité carbone à l’horizon 2050 et en renforçant leur rôle de hub économique reliant l’Europe, l’Afrique et l’Atlantique.

La présence marocaine a été qualifiée de remarquable par les organisateurs du forum, qui ont souligné que le Royaume figure parmi les partenaires internationaux les plus dynamiques du Portugal, aux côtés de la Chine et des Pays-Bas.

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Abidjan, le vendredi 25 juillet 2025(LDA)-Le Dépositaire central/Banque de règlement (DC/BR) a officiellement lancé sa nouvelle plateforme de digitalisation des opérations d’appel public à l’épargne (DIGIAPE), selon un communiqué de la banque africaine de développement.

Cette nouvelle plateforme permettra d’automatiser les processus opérationnels relatifs à la phase de souscription sur le marché primaire, contribuant ainsi à renforcer l’attractivité du marché financier régional de l’Union monétaire ouest-africaine (UMOA). A cela s'ajoute la réduction des délais de règlement ainsi qu’une attribution en temps réel des titres à la clôture des opérations, et la création d'un environnement plus attractif pour les investisseurs internationaux.

La plateforme DIGIAPE est une innovation majeure dans la digitalisation des opérations de souscription sur le marché primaire tant sur le plan de la transparence que de la fiabilité dans l’allocation des titres. Elle permettra de dynamiser le marché financier régional ouest-africain le rendant ainsi plus compétitif avec une attribution en temps réel des titres à la clôture des opérations.

« La Banque africaine de développement est un partenaire stratégique clé du développement du marché financier régional – comme en témoigne notre engagement de plus de deux milliards d'euros dans le secteur financier dans la zone de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA), à travers nos divers instruments depuis 2014 », a déclaré Ahmed Attout, directeur du département du Développement du secteur financier à la Banque africaine de développement.

À travers un financement de 400 000 dollars américains provenant de son Fonds fiduciaire pour le développement des marchés de capitaux, la Banque a apporté un soutien technique au Dépositaire central/Banque de règlement pour concevoir, installer et opérationnaliser la plateforme DIGIAPE, renforcer les capacités du personnel dans la gestion de la plateforme et celles des parties prenantes du marché financier régional pour l’utilisation de la plateforme.

« Notre intervention s’inscrit dans la continuité du soutien de la Banque aux acteurs du marché financier régional de l’Union monétaire ouest-africaine, entamé depuis 2018 », a déclaré Akane Zoukpo Sanankoua, cheffe de la division du Développement des marchés de capitaux à la BAD. « Le soutien pour la mise en place de la plateforme DIGIAPE démontre à nouveau la capacité du Fonds fiduciaire pour le développement des marchés de capitaux à répondre de manière concrète et stratégique aux besoins des marchés africains en mutation », a-t-elle ajouté.

« L’innovation technologique constitue aujourd’hui un puissant levier de transformation des marchés de capitaux. Dans un environnement en constante mutation, le dépositaire central/banque de règlement, à l’instar des autres dépositaires centraux de titres, se doit d’embrasser cette dynamique pour répondre aux exigences croissantes en matière de sécurité, d’efficacité, de transparence et d’inclusion », a soutenu Birahim Diouf, directeur général du Dépositaire central/Banque de règlement de l’UMOA.

Ibrahim Kalil Konaté, ministre ivoirien de la Transition numérique et de la Digitalisation a assisté à la cérémonie de lancement de la plateforme à laquelle ont également assisté, outre des représentants de la Banque, du Dépositaire central/Banque de règlement, de l’Autorité des marchés financiers de l’UMOA et des acteurs du marché financier.

Le Fonds fiduciaire pour le développement des marchés de capitaux a été créé en 2019 pour contribuer à l'intégration et la compétitivité des marchés de capitaux africains en accompagnant les réformes stratégiques, le renforcement des infrastructures de marchés, l’élargissement des bases d’investisseurs et le développement d’instruments innovants. Il bénéficie du soutien du ministère des Finances du Luxembourg, du ministère des Affaires étrangères des Pays-Bas et de l’Agence suédoise de coopération internationale.

Le Dépositaire central/Banque de règlement est une institution financière spécialisée de l’UMOA dont le siège est basé à Abidjan, Côte d’Ivoire. Il assure la centralisation de la conservation des valeurs mobilières pour ses adhérents, la bonne fin des opérations de règlement/livraison à la suite des transactions boursières ainsi que le paiement des évènements sur valeurs.

 

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Abidjan, le jeudi 24 juillet 2025(LDA)-La République de Gambie a réitéré son soutien à la souveraineté du Maroc sur la région du Sahara et à l'initiative d'autonomie comme la seule solution pour la résolution du différend régional autour du Sahara marocain.

Cette position claire et constante a été réaffirmée dans un communiqué conjoint signé à l'issue des entretiens tenus, mercredi à Rabat, entre le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l'étranger, Nasser Bourita, et le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération internationale et des Gambiens de l'étranger, SeringModouNjie.

Dans ce communiqué conjoint, le chef de la diplomatie gambienne a «réaffirmé le soutien de la Gambie à l'intégrité territoriale et à la souveraineté du Royaume du Maroc sur l'ensemble de son territoire, y compris la région du Sahara», et «réitéré le plein soutien de la République de Gambie au Plan d'autonomie marocain, comme la seule solution crédible, sérieuse et réaliste pour la résolution de cette question».

Le ministre gambien a, dans ce sens, «salué le consensus international croissant impulsé par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, en soutien au Plan d'autonomie et à la souveraineté du Maroc sur son Sahara», tout en rappelant «l'ouverture d'un Consulat général de la République de Gambie à Dakhla depuis janvier 2020», le 1er Consulat général à Dakhla.

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Abidjan, le jeudi 24 juillet 2925(LDA)-L’observatoire de la qualité des services financiers de Côte d’Ivoire (OQSF-CI), structure étatique rattachée au ministère des finances, est en campagne de sensibilisation de proximité à travers la Côte d’Ivoire. Cela, dans le cadre du projet d’amélioration de la gouvernance pour la délivrance des services de base aux citoyens (PAGDS). Objectif : offrir « aux consommateurs tous les rudiments pour assoir leur confiance dans le système financier, promouvoir une consommation plus responsable des produits financiers à afin d’améliorer le taux d’inclusion financière en Côte d’Ivoire ».

 
Le mercredi 23 juillet 2025, c’était au tour de la région du Bafing de recevoir la mission. Les autorités administratives, les élus, les fournisseurs de services et produits financiers (Banques, assurances, émetteurs de monnaie électronique, microfinances…), les leaders communautaires, les organisations féminines et de jeunesses, les membres de la société civile, se sont mobilisés autour de l’événement. 
 
Dans une démarche pédagogique, Yao Loukou Léocadi, Secrétaire exécutif de l’OQSF-CI et son équipe, ont présenté plusieurs exposés relatifs à l’organisation, à savoir les missions, les prérogatives et le mode de saisine (Formulation des plaintes) de l’observatoire. A cela s'ajoute la présentation de supports digitaux d’autoformation (Edufina, site internet d’éducation financière) qui vise à outiller les participants à acquérir des compétences en matière des financières et de mieux appréhender les mécanismes déployés par les fournisseurs de produits financiers. 
 
A en croire le Secrétaire exécutif de l’OQSF-CI, lesdits outils, aideront les consommateurs, à se familiariser avec le vocabulaire des finances, à mieux cerner les contours des engagements financiers à prendre et d’être à l’abri de toute surprise désagréable en cas de litige ou de contentieux. Sans manquer d’exhorter les participants à relayer les informations reçues auprès de l’ensemble de la communauté.
 
Les échanges, ont permis d’éclairer davantage la lanterne des populations. Elles ont salué l’observatoire qui leur montre la voie à suivre pour la défense de leurs droits. Elles ont souhaité que les campagnes de sensibilisation s’intensifient car très peu de personnes connaissent l’existence de l’OQSF-CI. Il a été recommandé la décentralisation de ses services afin de le rapprocher des cibles.
 
Kaco Mathieu, au nom du Directeur général du Trésor et de la Comptabilité Publique, a exprimé les remerciements de l’administration financière à l’observatoire et aux participations surtout pour leur mobilisation exceptionnelle. « Nous espérons que chacun partira mieux outillé pour l’avenir. Que cette initiative marque le début d’une dynamique collective pour des services financiers plus transparents et accessibles à tous », a-t-il dt.
 
Pour sa part, Gla You Bi Zan Abel, préfet du département de Ouaninou, représentant Kouakou Yao Dinard, le Préfet de la région du Bafing, préfet du département de Touba, s’est félicité de la mission initiée dans le Bafing par l’observatoire, mettant en exergue sa grande utilité. 
 

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Abidjan, le mercredi 22 juillet 2025(LDA)- À l’occasion du 98e anniversaire de la fondation de l’Armée populaire de libération (APL), l’ambassade de la République populaire de Chine en Côte d’Ivoire a organisé une réception solennelle le 22 juillet 2025 à Abidjan.

Cette cérémonie a été l’occasion de rendre hommage à une institution militaire qui incarne à la fois l’histoire de la libération de la Chine et son engagement actuel pour un monde pacifique.

Dans son discours, l’ambassadeur Wu Jie a souligné que l’APL, sous la direction du Parti communiste chinois, a joué un rôle central dans la conquête de l’indépendance nationale, la libération du peuple chinois et le renouveau du pays. Véritable pilier de la souveraineté, de la sécurité et du développement de la Chine. L’APL est également reconnue pour ses efforts constants en faveur de la paix et de la stabilité dans le monde.

L’attaché de Défense, Yan Lei, a retracé l’histoire glorieuse de cette armée populaire, saluant les victoires décisives remportées au cours des guerres révolutionnaires, notamment la guerre contre l’agression japonaise et la guerre de libération. Il a insisté sur le fait que la prospérité actuelle de la Chine ne saurait être dissociée des sacrifices consentis par cette armée héroïque.

Alors que l’année 2025 marque le 80e anniversaire de la fin de la Seconde Guerre mondiale et de la création de l’ONU, les autorités chinoises rappellent que la paix demeure un objectif fondamental, mais toujours menacé. C’est pourquoi l’APL œuvre activement au sein des missions de maintien de la paix des Nations Unies et participe à des opérations humanitaires à travers le monde.

La réception s’est déroulée en présence de nombreuses personnalités ivoiriennes et étrangères, illustrant les liens solides entre la Chine et la Côte d’Ivoire, notamment dans les domaines de la défense, de la sécurité et de la coopération bilatérale.

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Abidjan, le mardi 22 juillet 2025(LDA)-Le Rotary International, à travers son District 9101, a signé un protocole d’accord avec la Société de Développement des Forêts (SODEFOR), le vendredi 18 juillet 2025, à Abidjan-Cocody. Cette convention porte sur un ambitieux programme de reboisement de 4 hectares en forêt classée de Lopkoho, dans le département de Ferkessédougou. Le partenariat a été formellement conclu entre Mamadou Sangaré, Conservateur général et Directeur général de la SODEFOR et Abou-Bakar Ouattara, Gouverneur du District 9101 du Rotary International.

Abou-Bakar Ouattara a réaffirmé la volonté du Rotary de s’impliquer concrètement dans les efforts de restauration de l’environnement. « Cette convention s’inscrit dans notre volonté de participer activement à la préservation de l’environnement », a-t-il déclaré, soulignant l’importance d’une action durable et collaborative.

Le Directeur général de la SODEFOR a salué cette initiative, exprimant sa gratitude aux Rotariens et les invitant à renforcer les actions de sensibilisation auprès des populations. « Il n’y a pas de vie sans la forêt ! », a-t-il insisté.

Ce partenariat, porteur d’espoir, contribuera efficacement à la restauration du couvert forestier ivoirien, en cohérence avec la Stratégie de Préservation, de Réhabilitation et d’Extension des Forêts (SPREF), une synergie d’actions exemplaire entre société civile et institution publique au service de la planète.

Plusieurs membres du Comité de direction de la SODEFOR ainsi que de nombreux Rotariens ont assisté à la cérémonie.

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Abidjan, le mardi 22 juillet 2025(LDA)-La République de Macédoine du Nord "considère le Plan d’Autonomie, présenté par le Royaume du Maroc en 2007, comme l’unique base pour le règlement de ce différend", rapporte l’agence MAP.

Cette position a été exprimée dans la Déclaration Conjointe, signée par le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, et le ministre des Affaires étrangères et du Commerce extérieur de la République de Macédoine du Nord, TimčoMucunski, à l’issue de leur rencontre, lundi à Skopje.

M. Mucunski, a "réaffirmé le soutien de longue date de son pays au processus mené par les Nations Unies visant à parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable pour les parties", précise la Déclaration conjointe.

"Le Royaume du Maroc et la République de Macédoine du Nord ont réitéré leur engagement en faveur du leadership des Nations Unies dans ce processus politique, et exprimé leur soutien à la Résolution 2756 du Conseil de Sécurité de l'ONU (octobre 2024), qui a souligné le rôle et la responsabilité des parties dans la recherche d'une solution politique réaliste, durable et fondée sur le compromis", souligne le document.
Dans cette Déclaration, les deux ministres ont également réaffirmé le soutien du Maroc et de la Macédoine du Nord "aux efforts de l'Envoyé personnel du Secrétaire général des Nations Unies ainsi qu'à sa mission visant à faire avancer le processus politique, conformément aux résolutions pertinentes du Conseil de sécurité et aux principes de la Charte des Nations Unies".

Cette nouvelle position de la République de Macédoine du Nord s’inscrit dans la dynamique internationale de soutien à l’initiative d’autonomie présentée par le Maroc, dynamique menée sous l’impulsion de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, et portée par un consensus international de plus en plus fort.

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Abidjan, le dimanche 20 juillet 2025(LDA)-Après l’année 2020 où il a été sacré Homme de la Culture dans le monde arabe par l’Union Internationale de la Culture arabe ; après 2022 où il reçoit la même distinction, assortie de sa nomination comme Ambassadeur des Arts et des Lettres dans le Monde arabe, en cette fin d’année 2024, Abdelhak Najib est distingué par le Prix du mérite intellectuel par l’Union Internationale des Auteurs Arabes, organisme affilié aux Nations Unies et présidé par Docteur Mohamed Hassan Abu Nassr.

Suite au vote au niveau des bureaux de l’Union internationale des auteurs arabes aux Nations Unies à Genève, en Suisse, l’écrivain, journaliste et penseur marocain, Abdelhak Najib, reçoit le Prix du mérite intellectuel pour l’année 2024 pour «Ses efforts constants au service de la pensée et de la culture humaine, pour ses apports pour la paix et le dialogue des cultures, pour son implication en tant qu’intellectuel qui œuvre pour l’élévation de l’esprit humain au niveau local, régional et mondial». Ce vote a pris en compte le travail assidu du penseur marocain, qui a dédié sa vie à la Culture et aux Arts transcendant les frontières pour jeter des ponts mobiles entre les peuples et leurs cultures, mettant en avant les différences humaines qui enrichissent le monde grâce à leurs apports variés et diversifiés nourries de la richesse des cultures du monde.
 
Cette distinction est également motivée par la diversité des travaux de Abdelhak Najib, qui a déjà publié plus d’une dizaine de recueils de poésie, plus de 30 œuvres de philosophie, plus de 10 essais sur les Arts et la Littérature, 10 romans, 7 Livres d’art, 6 essais de politologie, sans oublier les nombreux ouvrages collectifs qu’il a dirigés, ainsi que ces articles de presse, ses chroniques ponctuelles, l’émission culturelle qu’il présente sur les chaînes de la télévision nationale marocaine, depuis 12 ans, les multiples conférences qu’il anime chaque année sur des thématiques très actuelles, telles que : la crise des valeurs, la pensée islamique, la démocratie, le choc des cultures, la guerre et la quête de la paix, les Arts comme moteurs du développement humain… Toute une vie qui compte plus de trente années en tant que journaliste très présent sur la scène nationale et internationale, ayant dirigé plusieurs publications, avec un sens aigu de la déontologie et de l’éthique. Abdelhak Najib a également marqué l’année 2024 en produisant et en réalisant son premier long-métrage de cinéma, sous un titre très actuel qui montre tout l’engagement de l’auteur : «Les évadés de Tindouf», une fresque humaine contre les injustices et les crimes contre l’humanité perpétrés dans les camps de Tindouf. C’est là d’ailleurs un film qui entame en janvier 2025 une tournée en Afrique, dans plusieurs capitales pour montrer aux frères africains les réalités des camps de Tindouf pour voir de près la vérité sur ce conflit orchestré par l’Algérie et par la junte militaire qui enserre le régime d’Alger. C’est là encore un autre pas dans la lutte de ce penseur engagé qui milite pour la paix dans le monde, qui dénonce l’injustice dans le monde à l’image de son travail constant sur le dossier de Gaza auquel il a réservé un ouvrage de belle facture, intitulé «Palestine, l’impossible État».
 
Pour Abdelhak Najib, cette distinction  est une responsabilité, «Parce que le travail d’un homme de pensée consiste en une chose simple : être là, être impliqué à chaque instant, observer la société, le monde et ses ramifications, étudier, voir, percevoir, analyser, douter, questionner, chercher des débuts de réponses et ne jamais avoir de certitudes, car n’a de certitudes que celui qui n’a rien approfondi», précise le penseur marocain, qui prépare déjà un deuxième film de cinéma et un ouvrage documenté sur la chute de l’empire arabe et islamique, d’un point de vue de l’histoire et de la philosophie. Des préoccupations nobles pour un esprit éveillé et élevé qui travaille d’arrache-pied, qui approfondit ses recherches, lit beaucoup, écrit sans cesse et réfléchit le monde et l’(humanité à travers plusieurs point de vue et angle de vision, dans une recherche constante d’avoir une vision d’ensemble, sans préjugés ni parti pris.
 

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Ce vendredi 18 juillet, le monde entier célèbre la Journée Internationale Nelson Mandela, une occasion solennelle d’honorer la mémoire d’un homme dont le combat pour la justice, la liberté et la dignité humaine continue de résonner à travers les générations.

Instituée par l’ONU en 2009, cette journée correspond à la date de naissance de Nelson Rolihlahla Mandela (1918-2013), premier président noir d’Afrique du Sud, symbole planétaire de la lutte contre l’apartheid.

Plus qu’un leader politique, Mandela incarne des valeurs universelles : le courage face à l’injustice, le pardon face à l’oppression et l’engagement désintéressé au service de l’humanité.

Chaque 18 juillet, l’ONU encourage chacun à consacrer 67 minutes de son temps à une action solidaire, en hommage aux 67 années de lutte de Mandela. Ce geste simple mais puissant rappelle que tout individu, où qu’il se trouve, peut contribuer au changement. C’est là tout l’esprit du Madiba : faire du bien autour de soi, sans attendre de reconnaissance.

L’éducation, la paix, l’unité et la réconciliation sont au cœur de l’héritage de Mandela. Sa célèbre maxime, « L’éducation est l’arme la plus puissante pour changer le monde », demeure une boussole pour les défenseurs des droits humains et de l’égalité des chances.

Mandela, c’est aussi une vision : celle d’un monde où les différences ne divisent pas, mais enrichissent. Son parcours inspire les jeunes, guide les dirigeants et rappelle à chacun l’importance d’agir avec humanité, même dans l’adversité.

En cette journée qui lui est dédiée, se souvenir de Mandela, c’est raviver en nous l’espérance, le courage et l’amour de la justice. Car Mandela vit à travers chaque geste de solidarité, chaque combat pour la paix et chaque voix qui s’élève contre l’injustice.

Mohamed Compaoré

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