Plébiscité lors de la présidentielle du 12 août en Zambie, Hakainde Hichilema a pris mardi les rênes de ce pays enclavé d’Afrique australe rongé par une dette colossale, avec la promesse de redresser l’économie et de restaurer la démocratie.
L’ex éternel opposant, qui a promis dans un tweet matinal “une nouvelle aube en Zambie”, a prêté serment devant des milliers de partisans euphoriques dans le stade des Héros à Lusaka. Beaucoup y avaient passé la nuit pour assister à son investiture.
“Je jure de remplir fidèlement et avec diligence mes devoirs”, a-t-il déclaré, après avoir salué longuement la foule à dominante rouge, comme la couleur de son parti.
Plusieurs chefs d’Etat, mais aussi des figures d’opposition régionales, sont venus saluer une transition politique en douceur.
Candidat une sixième fois à 59 ans, Hichilema – surnommé “Bally”, terme affectueux désignant un aîné – a été élu avec près d’un million de voix d’avance et une forte participation (71%) contre le président sortant Edgar Lungu.
L’homme d’affaires autodidacte devra s’atteler notamment au problème d’une dette estimée à dix milliards d’euros, dont la moitié auprès de créanciers privés.
Le changement démocratique est notamment attendu par la jeunesse, mobilisée en masse pour le scrutin. Les moins de 35 ans sont majoritaires parmi les sept millions d’inscrits, sur une population de 17 millions.
ng
Auteur: LDA Journaliste