Contenu - LA DIPLOMATIQUE D'ABIDJAN
LDA Journaliste

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Abidjan, le lundi 4 août 2025LDA)-Le Professeur Thérèse Aya Ndri-Yoman, figure emblématique de la médecine et de la santé publique en Côte d’Ivoire, a reçu un Prix Spécial Africain, lors de la 2ᵉ édition du prestigieux Prix Africain du Leadership en Santé (PALSA), organisée par le Groupe Médias ECHOS SANTE, sous la direction de M. MBeng Boum Joslain Joseph, le 06 juin dernier, à Hilton Hôtel de Yaoundé(Cameroun).

Le prix a été remis par Dr Manaouda Malachie, ministre de la Santé publique du Cameroun et représentant du président Paul Biya, saluant une carrière exceptionnelle, mais aussi une détermination hors norme face aux défis sanitaires les plus complexes. 
 
Le Comité Scientifique du PALSA, composé de 37 membres experts et professionnels de la santé issus de 12 pays d’Afrique, présidé par le Professeur Remy Magloire Etoua, Recteur de l’Université de Yaoundé I, et le Professeur Jacqueline Ze Minkande, présidente de la Conférence africaine des Doyens de Facultés de Médecine d’expression française (CADMEF), présidence du Comité Scientifique, ont souligné les efforts inlassables du Professeur Ndri-Yoman pour améliorer la santé des populations vulnérables et sa détermination à faire face aux défis des maladies infectieuses. 
 
Le prix est une reconnaissance de son travail remarquable qui a contribué à améliorer les systèmes de santé en Afrique et à inspirer la prochaine génération de leaders. 
 
Agrégée de médecine en Hépato-Gastro-Entérologie, le Professeur Thérèse Aya Ndri-Yoman incarne l’excellence, le dévouement et le leadership dans le domaine de la santé en Afrique. Son parcours exceptionnel est un modèle pour tous ceux qui aspirent à un avenir meilleur pour le continent. Ceparcours est jalonné de réalisations remarquables, témoignant d’une carrière dédiée à l’avancement de la santé et de la science sur le continent africain.
 
En tant qu’enseignant-chercheur à la Faculté de Médecine d’Abidjan, Université Félix Houphouët-Boigny depuis 1984, elle a assuré des enseignements pré-doctoraux et de spécialité en hépato-gastro-entérologie, initié et conduit une centaine de travaux de recherche, de thèses et de mémoires. Ces recherches ont eu un impact significatif sur la santé publique, notamment la vulgarisation de l’antibioprophylaxie des facteurs de risque infectieux dans les pathologies digestives, cancers et ulcères gastriques, la promotion de l’utilisation des seringues et du matériel à usage unique, et l’introduction des antiviraux dans le traitement des hépatites virales chroniques.
 
Elle a œuvré pour l’introduction du vaccin contre l’hépatite B dans le PEV de routine et la création d’unités de référence de prise en charge dans les CHU d’Abidjan. Ses travaux collaboratifs ont favorisé la création d’importants réseaux nationaux, régionaux et internationaux.
 
De février 1998 à février 2004, elle a été Doyenne de l’UFR des Sciences Médicales d’Abidjan de l’Université de Cocody. Professeur Ndri-Yoman a par ailleurs participé à la création du cours régional d’épidémiologie et de vaccinologie (EPIVAC) pour le renforcement du système vaccinal en Afrique, avec le soutien de GAVI. 
 
Au plan administratif, le Professeur Ndri-Yoman a occupé des postes clés, notamment celui de Directeur Général de la Santé de 2006 à 2008. Sans oublier son passage au niveau du gouvernement en tant que ministre ivoirienne de la Santé et de la Lutte contre le SIDA de juin 2011 à novembre 2012. Elle a aussi organisé et présidé la 61ᵉ session du Comité régional de l’OMS en Côte d’Ivoire en août 2011, avec comme décision phare la création du fonds des Urgences pour l’Afrique. En mai 2012, elle a présidé, au titre de la Région Africaine, la 65ᵉ Assemblée Mondiale de la Santé à Genève, où elle a signé le pacte mondial pour l’adhésion de la Côte d’Ivoire au Partenariat International pour la Santé et initiatives apparentes (IHP+), et proposé une résolution adoptée en 2013.
 
Son engagement social l’a conduite à être membre fondatrice de la Société Ivoirienne de Gastro-Entérologie et d’Endoscopie Digestive (SIGEED) et en a assuré la présidence. Elle est aussi Membre de la Société Nationale Française de GastroEntérologie (SNFGE) et Membre fondateur de l’Association Africaine Francophone de Formation Continue en Hépato-Gastro-Entérologie, qu’elle a présidée de 1999 à 2000. Son implication dans la lutte contre le VIH/Sida est notable. Elle a, à son actif, la première ONG nationale de prise en charge des personnes vivant avec le VIH, ACONDA-VS.CI, en 2002, avec une file active de plus de 25 000 malades etc. Le Professeur Ndri-Yoman a joué un rôle diplomatique en tant qu’Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la Côte d’Ivoire au Congo-Brazzaville.
 
Outre le Professeur Ndri-Yoman, d’autres personnalités du monde scientifique ont également été récompensées, parmi lesquelles Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, Directeur Général de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), et Son Excellence Brice Clotaire Oligui Nguema, président de la République Gabonaise. 
 
Placée sous le haut patronage du président de la République du Cameroun, Paul Biya, la cérémonie a réuni 30 pays africains autour d’un congrès scientifique de haut niveau sous le thème « Santé de la mère et de l’enfant en Afrique : état des lieux et perspectives ». L’événement a également inclus une foire-exposition qui a mobilisé plus de 10 000 participants et visiteurs, et une soirée de gala prestigieuse où plus de 70 lauréats ont été honorés pour leur dévouement et leur contribution inestimable à l’amélioration de la santé en Afrique.
 

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Abidjan, le lundi 4 août 2025(LDA)-C’est un ouvrage collectif qui compulse quelques notes de lecture et quelques analyses pointues de l’œuvre de l’écrivain, penseur et journaliste marocain, Abdelhak Najib. De Abdallah Amrani à Docteur Imane Kendili en passant par Reda Dalil, Yves Chemla, Jean-François Clément, Mahtat Rakkas, Fahd Yata, Jean Zaganiaris, Hajar Moussalit et d’autres, ce livre propose une radioscopie du travail littéraire et philosophique de l’auteur.

Après plus de 60 titres publiés en plus de 20 ans de production intellectuelle, entre romans, poésie, philosophie, essais critiques, essais littéraires et analyses politique et sociale, l’écrivain et penseur marocain, Abdelhak Najib, voit son œuvre multidimensionnelle lue, critiquée, analysée, décortiquée par plusieurs spécialistes entre journalistes aguerris, critiques établis et autres écrivains qui se sont penchés sur une somme considérable de travaux qui tranchent avec l’ère du temps et avec ce qu’une certaine scène littéraire locale produit comme considérations souvent empruntes de platitude, de futilité, sinon de médiocrité assumée.
 
Dans cet esprit qui va à l’essentiel, à travers des réflexions philosophiques profondes et résolument tournées vers l’Homme et son sort actuel, dans un monde de plus en plus hostile et chaotique, Abdelhak Najib donne le ton : «L’illusion de faire encore sens dans un univers qui a perdu tout sens des valeurs, qui a perdu ses principes fondateurs, qui a égaré ses éthiques et qui a érigé la morale comme dernier rempart fallacieux pour tromper les humains, pour les duper, pour les instrumentaliser en les divisant, en opérant dans leurs cœurs des scissions assassines et pérennes.
 
Parce que, en définitive, c’est de cela qu’il est question dans ce livre où l’on écrit à coups de marteau. Après la mort des valeurs, il nous faut une profonde transmutation de toutes ces valeurs pour en définir de nouvelles, bâties sur les ruines d’un passé effrité».
 
Le propos est clair. Aller au plus profond des questions humaines dans ce qu’elles ont d’inextricables. Réfléchir l’humanité par le prisme de la généalogie de l’effritement qui la condamne à terme. On le voit bien, nous sommes loin des poncifs habituels de certains littérateurs en mal de vécu et de recul par rapport aux véritables interrogations sur la vie, sur le temps, sur le poids du passé, sur notre avenir, sur nos dérives, sur nos illusions, et surtout nos fausses certitudes.
 
C’est cette même exigence qui drape toute son œuvre philosophique, riche de plus de 30 volumes, avec un fil d’Ariane, une ligne conductrice, une lecture assidue de qui nous sommes à défaut d’être ce que nous pourrions devenir, comme aime le dire Abdelhak Najib.
 
Cette force du propos est féconde dans les romans de l’écrivain, à l’image de la saga en trois volumes, avec plus de 2000 pages, intitulée : «Le labyrinthe de l’archange», une œuvre monumentale, à tous points de vue. «Le fond et la forme estompent les frontières pour se regarder de manière frontale.
 
En effet, il s’agit d’un véritable «transport» au sens du voyage stendhalien où les émois construisent l’intrigue qui n’a jamais lieu. Les événements ont été tous, ou presque vécus, au passé, conjugués dans une vie d’antan. Ainsi, l’acte de l’effacement consiste à graver dans les mémoires des faits indélébiles de personnages bel et bien tragiques qui plus est conscients de leur situation d’écrasés par le destin supérieur et suprême», souligne, l’écrivain et universitaire, Mounir Serhani dans son analyse de ce pavé, un des romans de Abdelhak Najib où l’écriture elle-même devient labyrinthique à tel point que le lecteur est sommé de relire pour ne pas se perdre dans les méandres de cette écriture au scalpel, qui va au-delà du dire pour créer l’abîme et son corollaire, la quête de la rédemption.
 
Celle-ci étant le centre nerveux d’une quête à travers l’écriture, qui rend compte, souvent, chez le romancier, de ce qui ne peut être entendu, comme dirait le sage : «On écrit parce que personne n’écoute ni n’entend».
 
Cette verve, cette fougue dans le récit, cette spéléologie du temps et des espaces, on la retrouve également dans un autre exercice de style, cher à Abdelhak Najib, la chronique, dans ses nombreuses ramifications : «Quoi de plus efficient, en l'occurrence, qu'une écriture constamment virulente, tournant au ridicule les mœurs de notre société, brossant un tableau outré des vices qu’elle stigmatise pour éveiller  les consciences.
 
Tel un Diogène tendant aux autres un miroir (troqué contre la lampe) où ils peuvent se reconnaître, Abdelhak Najib ne laisse de dénoncer, vilipender, critiquer les vices et sottises. Or, critiquer c'est mettre en crise (Abdelkébir Khatibi).
 
Aussi, les genres se suivent, s'entrecroisent, interagissent l’un appelant l’autre dans un fort mélange de procédés rhétoriques en recourant aux moults registres : narratif, descriptif, anecdotique, polémique, satirique... entre autres», comme l’écrit Larbi Wafi dans son analyse de «Schizophrénies marocaines» de Abdelhak Najib, un ouvrage qui a connu un grand succès, avec déjà deux éditions épuisées. Un recueil de chroniques au vitriol qui ne donne dans aucune concession, ni compromis, encore moins compromission.
 
Fulgurant, direct, frontal, sans détours, le mot est ici un boulet de canon qui pulvérise. Tout comme dans ce roman qui décrit une période importante du passé récent du monde arabe, entre gel et glaciation des libertés, dans une contrée frappée par l’amnésie rapide et par des atavismes qui ont la peau dure.
 
«Véritable chronique noire d’un hiver arabe surgelé, il s’agit dans ce roman prémonitoire d’une plongée sans concessions dans les réalités de ce que l’on a faussement nommé les printemps arabes dans une histoire qui porte un titre très significatif : «Le printemps des feuilles qui tombent».
 
Dès les premières pages, le ton est donné, comme c’est toujours le cas dans les romans de Abdelhak Najib. Humour noir, autodérision, description implacable des réalités d’une ville et donc d’un pays, ironie et description au hachoir d’un Casablanca qui prend des allures de monstre dévorant ses propres enfants.
 
Si dans «Les territoires de Dieu» le décor est planté dans le quartier mythique de Hay Mohammadi, dans «Le printemps des feuilles qui tombent», c’est l’ancienne médina de Casablanca, une autre place forte de l’imaginaire marocain, qui sert d’espace narratif pour ce roman où l’auteur règle ses comptes avec sa ville natale et ses horribles visages d’aujourd’hui incarnant à la fois la déshérence, la violence et le chaos, loin de toute valeur humaine», lit-on sous la signature de Docteur Imane Kendili à propos de ce roman qui est suivi de deux autres volets romanesques tout aussi tranchants : «La dernière guerre du soldat inconnu» et «La mort n’est pas un nouveau soleil», deux opus qui ferment une trilogie dédiée aux errances des États arabes, entre malédiction du pétrole et stupeur gazière dans un désert de pensée salvatrice, à un moment où le monde change de paradigmes et entame une fin de cycle annoncée.   
 
Dans cette plongée à plusieurs regards dans l’œuvre de Abdelhak Najib, c’est Abdallah Amrani qui scrute la poésie de l’auteur, à travers ce recueil aux accents prémonitoires : «Le soleil au cœur des hommes» : «Il y a du Paracelse dans ce recueil de poésie à la fois chamanique et alchimique.
 
Paracelse, le médecin qui a fait de sa vie un long périple ne voulant jamais s’installer nulle part, nourrissant constamment ce désir d’errance pour mieux se retrouver aux détours de mille sentiers donnant chacun sur une variation de soi, sur une variante de qui nous pourrions un jour devenir pour peu que nous cheminons sans boussole, au gré des vents, par monts et par vaux, de cime en cime, de vallée en vallée, d’abîme en abîme plongeant dans tous les cratères pour fondre à soi et renaître lumière».
 
C’est finalement cela la vision poétique de Abdelhak Najib, poète doublé d’un philosophe au plus près des tripes, au creux du ventre, avec profondeur et d’une grande exigence envers soi et le monde où il avance.
 
Le romancier et journaliste ajoute : «Un regard empreint de grande philosophie, avec dans ses sillages les sciences occultes, le Grant Art qu’est l’alchimie, le savoir oublié des Anciens, les mystères de l’Antiquité, le legs perdu des anciennes civilisations, l’enchantement des aèdes, l’émerveillement des chamans qui puisent à même le secret la panacée du monde, le désir érotique des naïades qui plongent dans les abysses pour y apprendre la connaissance de l’amour, le bâton du nomade qui refuse de prendre gîte, le souffle du pèlerin qui sillonne le monde, avec pour unique viatique la voix du cœur qui chante l’hymne à la joie de l’existence.
 
Oui, cette poésie chamanique, faite de cantiques et de chants auroraux, d'épîtres et de psaumes, de versets et de chapitres est aussi une invitation à entrer dans le temple, une invitation à demander à la Pythie de ne jamais révéler ce que la mémoire oublie, ce que le cœur refuse de dire, ce que la poésie tait comme le secret du monde qu’aucun charme ne doit rompre». 
 
D’autres textes offrent aux lecteurs d’autres pans entiers des paysages imaginaires d’un écrivain et penseur qui conçoit le monde et l’existence  humaine, la sienne et celle des autres, au-delà du bien et du mal, dans une approche philologique de nos origines et de nos errances face à ce qui nous dépasse, ce qui nous façonne, ce qui nous ronge et achève de nous dénaturer faisant de nous des pantins dans un caniveau, avec quelques-uns parmi nous qui ont encore le courage de regarder les étoiles.
 

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Abidjan, le lundi 4 août 2025(LDA)-Aimé Narcisse Boli, président du Comité Scientifique, est à Paris , dans le cadre du lancement officiel des 100 jours de la Caravane Ivoiro-Française pour des Élections apaisées en Côte d’Ivoire, informe un communiqué de presse transmis à la rédaction. 

Le communiqué précise que le lancement officiel des 100 jours de la Caravane, a lieu lors de deux événements majeurs organisés à l’Ambassade de Côte d’Ivoire en France :

1-La 1ère Journée de la Paix Électorale, le jeudi 7 août 2025

2-La 2nde Journée de la Paix Électorale, le vendredi 8 août 2025

Ces deux journées, insiste le document, marqueront le coup d’envoi d’une initiative citoyenne forte, articulée autour de la promotion de la paix électorale, du dialogue démocratique, et du vivre-ensemble, dans la perspective des échéances électorales à venir en Côte d’Ivoire.

"La Caravane Ivoiro-Française est portée par des acteurs de la société civile, des chercheurs, des partenaires institutionnels et des membres de la diaspora. Elle vise à sensibiliser, former et mobiliser les citoyens pour garantir un climat politique apaisé et constructif", fait savoir le communiqué. 

Avant d'ajouter que le Comité Scientifique adresse ses profonds remerciements à toutes les personnes et institutions ayant contribué à la mise en œuvre de ces événements en France, ainsi qu’à l’ensemble des partenaires engagés pour la réussite de ce projet d’intérêt public.

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Abidjan, 3 août 2025 (LDA) – La Côte d’Ivoire célèbrera le 65e anniversaire de son indépendance, le jeudi 7 août 2025 à Bouaké, avec une forte dimension diplomatique et militaire. Pour marquer l'événement, trois armées étrangères – celles des États-Unis, de la France et du Maroc – prendront part au défilé militaire officiel, selon une dépêche de l’Agence Ivoirienne de Presse (AIP).

L’information a été communiquée le vendredi 1er août par le Chef d’État-Major Général des Armées (CEMGA), le général de corps d’armée Lassina Doumbia, lors d’une conférence de presse à l’Hôtel des Armées à Abidjan.

Coopérations mises à l’honneur

Cinq pays avaient été invités à participer à cette célébration militaire, a précisé le général Doumbia : les États-Unis, la France, le Maroc, l’Afrique du Sud et le Nigéria. Toutefois, pour des raisons opérationnelles et d’agenda, seuls les trois premiers ont pu confirmer leur présence.

Le Maroc défilera avec un détachement d’environ 100 hommes, la France avec une cinquantaine de militaires, et les États-Unis seront représentés par un drapeau et une garde au drapeau. Cette participation est hautement symbolique et met en lumière l’excellence des relations militaires qu'entretient la Côte d’Ivoire avec ces pays partenaires.

Trois présences, trois symboles

Les États-Unis, dont l’engagement dans la formation et le renforcement des capacités des forces ivoiriennes est de plus en plus marqué, notamment dans la lutte contre le terrorisme et les missions de maintien de la paix, manifestent ainsi leur soutien à long terme à la Côte d’Ivoire.

La France, partenaire historique et stratégique, entretient une coopération militaire dense avec la Côte d’Ivoire, notamment à travers des exercices conjoints et la formation des cadres militaires.

Le Maroc, partenaire africain privilégié, incarne la coopération Sud-Sud voulue par Abidjan. Sa participation militaire illustre l’excellence des liens entre les deux pays et leur volonté commune de renforcer la solidarité continentale.

Une fête sous le signe de la fraternité

Placée sous le thème « Forces de Défense et de Sécurité, gardiennes de l’espérance et de la fraternité », cette édition 2025 de la fête nationale entend célébrer les efforts des FDS dans le maintien de la paix et de la cohésion sociale, dans un contexte régional marqué par de nombreux défis sécuritaires.

AT

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Abidjan, 3 août 2025 (LDA) – Onze personnes ont été interpellées à la suite des violences survenues dans la nuit du vendredi 1er au samedi 2 août à Yopougon, selon une déclaration du ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, le général Vagondo Diomandé. Ces arrestations, opérées grâce à des renseignements qualifiés de « crédibles et concordants », interviennent dans un contexte politique tendu à moins de trois mois de l’élection présidentielle.

Des actes de violence et des interpellations ciblées

Selon les autorités, un groupe d’individus encagoulés et armés de machettes, de cocktails molotov et d’armes à feu aurait attaqué un autobus de la SOTRA, qu’il a incendié, avant de s’en prendre à un véhicule de la police nationale. L’intervention rapide des forces de sécurité a permis l’arrestation de 11 suspects, dont l’un a reconnu sa participation aux faits dans une vidéo diffusée par la télévision nationale. Le ministre a insisté sur le caractère légal des procédures, rappelant que toutes les personnes mises en cause seront présentées à la justice.

« Les forces de sécurité sont aujourd’hui bien formées et organisées, capables d’anticiper ou de gérer tout trouble dans le respect des droits de l’homme », a déclaré le général Vagondo Diomandé, ajoutant que la justice suivra son cours, loin des dérives d’arrestations arbitraires ou d’exécutions sommaires du passé.

Le PPA-CI dénonce des enlèvements et une instrumentalisation de la justice

Mais cette version officielle est vivement contestée par le Parti des Peuples Africains – Côte d’Ivoire (PPA-CI), qui a tenu une conférence de presse dans la journée du samedi 2 août. Le président exécutif du parti, Sébastien Dano Djédjé, a dénoncé une « vague d’arrestations arbitraires », accusant le pouvoir de mener une opération de répression politique ciblée.

Selon le PPA-CI, plusieurs de ses cadres et militants, dont Pascale Zaholy (députée suppléante), Kado Gnégbré, Josué Kouamé, Kouassi Brou, Éric Kogo, Fofana Souleymane et Zoh Inza, figurent parmi les personnes arrêtées, souvent de nuit et sans mandat. Le parti affirme que cette répression vise à entraver l’organisation de la marche politique prévue le 9 août par le Front commun PPA-CI/PDCI, une mobilisation contre ce qu’il qualifie de confiscation du pouvoir.

Le PPA-CI exige la libération immédiate de ses militants, dénonce une instrumentalisation de la justice à des fins électorales, et annonce qu’il saisira les juridictions internationales si nécessaire.

Deux lectures d’un même climat

Alors que le gouvernement met en avant sa fermeté face à ce qu’il qualifie de tentatives de déstabilisation, l’opposition, elle, dénonce une dérive autoritaire. Cette divergence de lecture alimente un climat de défiance à quelques semaines d’un scrutin présidentiel à forts enjeux. Le ministre de l’Intérieur a cependant prévenu : « Force restera à la loi », ajoutant que tous les instigateurs et complices des violences seront recherchés et traduits en justice.

Dans un contexte déjà marqué par des tensions politiques, cette affaire pourrait renforcer la polarisation entre pouvoir et opposition.

Armand Tanoh

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Abidjan, 03 août 2025 (LDA) – À moins de trois mois de l’élection présidentielle en Côte d’Ivoire, la scène politique nationale bruisse d’une inquiétude familière : celle d’un scrutin potentielles lourd de tensions, aux allures de répétition d’une histoire récente encore douloureuse.

Le rapport n°318 de l’International Crisis Group, publié le 1er août 2025 sous le titre « Élection présidentielle sous tension : le paradoxe ivoirien », dresse un état des lieux préoccupant. Au cœur de cette nouvelle crispation : la candidature controversée du président Alassane Ouattara à un quatrième mandat.

Un climat tendu, une opposition à l’étroit

Alassane Ouattara a été investi le 29 juillet par le Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP), son parti, pour briguer un quatrième mandat présidentiel. Une candidature juridiquement valide car éligible selon la Constitution. Mais politiquement contestée par l’opposition.

Elle relance un débat devenu quasi cyclique en Côte d’Ivoire, entre respect des règles et perception d’un accaparement du pouvoir. Depuis 1995, aucun scrutin présidentiel n’a permis une véritable alternance pacifique. Celui de 2020 s’est soldé par 85 morts, et les signes d’une nouvelle crise s’accumulent, selon ce rapport consulté par La Diplomatique d’Abidjan (LDA, www.ladiplomatiquedabidjan.com) : absence de dialogue politique, exclusion de figures de l’opposition, désaccords persistants sur la Commission électorale indépendante, tensions autour de la liste électorale. 

La candidature de Ouattara intervient dans un contexte marqué par l’inéligibilité de quatre poids lourds de l’opposition : Laurent Gbagbo, Charles Blé Goudé, Guillaume Soro et Tidjane Thiam. Ce dernier, président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), a été radié en raison de sa double nationalité franco-ivoirienne au moment de son inscription sur la liste électorale. Même s’il a renoncé plus tard à la nationalité française.

Selon le rapport de l’IGC, ces exclusions alimentent un sentiment d’injustice, fragilisent l’équilibre politique et laissent une opposition divisée, sans leader fédérateur. Seule Simone Gbagbo, à la tête du MGC, semble encore dans la course, bien que son audience électorale demeure limitée.

 [Lire ou télécharger l'intégralité du rapport ici ]

Le spectre du boycott, l’enjeu générationnel

Faute d’alternatives, certains partis menacent de boycotter le scrutin si leurs leaders ne sont pas réintégrés. Une posture qui pourrait accentuer l’abstention, notamment chez les jeunes. Le rapport du Crisis Group souligne une fracture générationnelle préoccupante : 75 % de la population a moins de 35 ans, mais à l’Assemblée nationale, un seul député est âgé de moins de 40 ans. Cette jeunesse, souvent reléguée au second plan, regarde la politique avec méfiance et lassitude, dans un climat de verrouillage perçu.

Les tensions internes se doublent d’un contexte géopolitique instable. Les relations entre la Côte d’Ivoire et ses voisins sahéliens se sont dégradées. Le président Ouattara accuse le Burkina Faso de mener des campagnes de désinformation, et des soupçons d’ingérences russes planent sur l’environnement électoral. Dans ce climat, la stabilité nationale devient un enjeu d’équilibre régional.

Une marge de manœuvre étroite, mais réelle

Face aux risques, l’International Crisis Group propose plusieurs leviers pour éviter une escalade. Il recommande un retour à un dialogue politique structuré entre le pouvoir et l’opposition, une révision ciblée de la liste électorale pour corriger certaines exclusions, une incitation des partis au réalisme en désignant des candidats de rechange, ainsi qu’une vigilance accrue sur les campagnes de manipulation de l’opinion. Surtout, il plaide pour un débat centré sur les priorités des Ivoiriens : emploi, éducation, justice, sécurité.

« À trois mois de l’élection, la Côte d’Ivoire peut encore agir pour ne pas répéter les erreurs du passé », conclut le rapport. Tout dépendra de la volonté des acteurs politiques de s’élever au-dessus de leurs intérêts immédiats. Plus qu’un test de légalité, 2025 sera un test de maturité démocratique. Et le pays n’a plus droit à l’erreur.

Armand Tanoh

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Abidjan, le dimanche 3 août 2025(LDA)-L’Union des Associations pour la Promotion des Arts Martiaux Chinois (UNAPAMC), en partenariat avec les autorités locales, organise la première édition du « Gala des arts martiaux de la Bagoué », le 10 août 2025 à Boundiali(nord ivoirien), rapporte Top News Africa. Dédiée à la paix et à l’unité nationale, plus de 140 disciples issus de plus de 10 écoles d’arts martiaux, représentant les disciplines du Kung Fu, Taekwondo, Kowat Al Rami et Shotokan, sont attendues. Cette initiative est soutenue par la députée-maire de Boundiali, Professeur Mariatou Koné, également ministre de l’Éducation nationale et de l’Alphabétisation. 

Placé sous le thème : « Arts martiaux, vecteurs de paix et d’unité », cet événement sportif d’envergure entend mobiliser plus de 1000 personnes au centre culturel de Boundiali. Les pratiquants viendront de Tengrela, Kouto, Gbon, Kolia et Boundiali avec pour objectif de renforcer la cohésion sociale à travers les valeurs éducatives et morales des arts martiaux. 

Selon Bakary Traoré, président de l’UNAPAMC, le véritable art martial ne construit pas des combattants, mais des bâtisseurs de paix.

Ce gala sera meublé par plusieurs activités, ajoute-t-il, en citant « une formation technique et morale, une randonnée sportive symbolique, des démonstrations inter-écoles et une grande cérémonie de clôture qui réunira les autorités administratives, les chefs traditionnels, les leaders religieux et communautaires, et le grand public ». 

Il est prévu une conférence-débat sur le rôle des arts martiaux dans la cohésion sociale, et réunira des experts locaux et maîtres de disciplines. 

L’événement se terminera par une déclaration symbolique pour la paix, signée par les clubs participants et les autorités.

Au-delà du spectacle, le gala ambitionne de détecter de nouveaux talents, de sensibiliser les jeunes à la non-violence, et de former les clubs aux règles de compétition et d’arbitrage. Une évaluation post-événement est également programmée pour en mesurer les retombées, notamment en termes de projets de paix initiés localement.

Les organisateurs misent sur une forte mobilisation communautaire et institutionnelle, avec l’appui de partenaires financiers, des médias et la présence effective de la préfecture et de la mairie de Boundiali.

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Abidjan, le dimanche 3 août 2025(LDA)-Dans une publication intitulée " Les peuples participent au financement des campagnes" sur sa page  officielle Facebook, ce samedi 2 août, le candidat déclaré à la présidentielle ivoirienne d'octobre prochain, Assalé Tiémoko du mouvement Aujourd'hui et Demain Côte d'Ivoire(DACI), sollicite la participation financière du peuple au jeu démocratique. Pour lui, c'est un pilier essentiel du processus électoral. 

"Dans une démocratie qui fonctionne, il est normal que les citoyens, qu'ils aspirent à un changement ou au maintien du statut quo, s'engagent par leurs contributions à soutenir les campagnes électorales", soutient Assalé Tiémoko, soulignant que dans les grandes démocraties, ce mécanisme est tout à fait ordinaire.

 "Aux États-Unis, par exemple, les candidats à la présidence mobilisent des centaines de millions de dollars auprès de donateurs de toutes tailles afin de financer leur campagne. Ces donations varient de 10 dollars à plusieurs millions, montrant un éventail large de soutien populaire.", a-t-il cité en exemple. 

"Sur le continent africain, cependant, a fait observer M. Tiémoko, il s'est installé une tradition opposée : les candidats distribuent de l'argent, souvent d'origine douteuse, aux électeurs. Ainsi, les périodes de campagne se transforment en opportunités de gain immédiat pour de nombreuses personnes."

Selon lui, il est essentiel que les citoyens comprennent qu'en finançant le changement qu'ils désirent, ils investissent dans leur avenir. 

"En contribuant, selon leurs moyens aux campagnes de leurs candidats, ils ne se contentent pas seulement de soutenir une vision mais acquièrent un pouvoir de contrôle sur la gouvernance future, qu'elle soit locale ou nationale, une fois ceux-ci élus", a insisté le candidat du mouvement ADCI. 

 En outre, Assalé Tiémoko estime que ce geste symbolique et pratique confère un véritable droit de regard sur l'action politique. " En 2023, les Ivoiriens ont cotisé la somme de 18 millions pour financer ma campagne aux municipales reprises. Les populations de Tiassalé, dans tous les quartiers et villages, ont participé à cette cagnotte. C'est pour cela que je suis si engagé à défendre la cause des Ivoiriens et que je lutte tant contre les injustices. Parce que je leur doit mon statut de mairie. C'est pour cela que les populations de Tiassalé ont une participation active dans la gouvernance de leur commune et que j'ai une si grande dette morale vis à vis de cette population", a-t-il conclu. 

NB/ POUR SOUTENIR LA CANDIDATURE :

1/ Application mobile de ADCI disponible sur Play store :

https://download.adci-app.org/

2/ sur le site internet de ADCI : www.adci-ci.org/don

3/ Numéros Mobile Money et wave :

  +2250500049696

  +2250719821593

ASSALÉ TIEMOKO ANTOINE 

CANDIDAT À LA CANDIDATURE DE L'ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE

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Abidjan, 1er août 2025 (LDA) – La Diplomatique d’Abidjan révèle en exclusivité le contenu d’une seconde lettre confidentielle adressée par Ahoua Don Mello à Laurent Gbagbo, datée du 23 juillet 2025. Ce document inédit, dont LDA a pu se procurer copie, apporte un éclairage nouveau sur les tensions internes qui secouent le PPA‑CI, à l’approche de l’élection présidentielle de 2025.

Dans cette note au ton plus direct et inquiet que la première (fuite de juin), Don Mello revient sur une stratégie électorale jamais discutée en profondeur. Il rappelle qu’avant la convention de 2024, trois options avaient été identifiées par Gbagbo lui-même : obtenir son inscription sur la liste électorale, envisager une politique de la chaise vide, ou proposer une candidature alternative. Il déplore que ce débat ait été évité, malgré les signaux d’alerte.

La lettre révèle également une accusation frontale : selon Don Mello, Gbagbo serait aujourd’hui « pris en otage » par un groupe de fidèles qui l’éloigne de ses compagnons de lutte historique, dans une logique d’héritage politique plus que de conquête du pouvoir. Il dénonce une commission interne sans stratégie, qui "accompagne l’humiliation du parti".

Mais cette lettre ne saurait être lue sans tenir compte des événements survenus dans les jours suivants.

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Une rupture désormais consommée

Le 26 juillet 2025, Don Mello a annoncé publiquement sa candidature à l’élection présidentielle, rompant ainsi avec la ligne du parti qui maintient Gbagbo comme candidat unique malgré sa radiation de la liste électorale. Une déclaration qui provoque une onde de choc au sein du PPA‑CI.

Dans la foulée, plusieurs de ses proches collaborateurs sont radiés ou démissionnent, refusant une ligne qu’ils jugent attentiste et peu combative.

Le 29 juillet, Laurent Gbagbo signe personnellement un décret interne révoquant Don Mello de ses fonctions au sein du parti, mettant fin à toute ambiguïté sur son sort politique. La rupture est désormais officielle.

Une lettre comme point d’inflexion

Dans sa lettre datée du 23 juillet, Don Mello ne cherche pas la confrontation mais l’ultime dialogue. Il demande une rencontre avec Gbagbo pour "ajuster (leur) politique", et propose une stratégie de "candidatures de précaution radicalisées", non pas pour concurrencer Gbagbo, mais pour forcer une solution politique à sa radiation de la liste électorale.

Mais à l’évidence, le parti a tranché. Et Don Mello, désormais isolé, mais déterminé, poursuit sa route. L’annonce de la création de son mouvement, le MS‑CI (Mouvement Souverainiste de Côte d’Ivoire), devrait acter sa mue politique en solo.

Armand Tanoh

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Abidjan, le vendredi 1er août 2025(LDA)-Une cérémonie de commémoration du 26e anniversaire de l’accession au trône du Roi Mohammed VI, a été organisée le mercredi 30 juillet 2025 à la résidence du Maroc à Abidjan. Les invités ont salué les transformations majeures que connaît le Maroc depuis 1999.

Sous la conduite visionnaire du souverain, le Royaume s’est engagé dans une dynamique de modernisation dans plusieurs secteurs, à savoir le développement humain, les infrastructures de pointe, la transition énergétique, les réformes institutionnelles et consolidation de son ancrage africain à travers une coopération Sud-Sud renforcée.

Dans son allocution, Abdechakour Guenbour, chef de mission adjoint à l’ambassade, a mis en exergue cette trajectoire ambitieuse et inclusive, rappelant que la Côte d’Ivoire occupe une place privilégiée dans cette politique.

Il a notamment évoqué les perspectives communes dans des domaines stratégiques comme l’agriculture durable, le numérique, la transition énergétique ou encore la formation des jeunes.

Au nom du président Alassane Ouattara, Adama Dosso, ministre délégué, chargé de l’Intégration africaine et des Ivoiriens de l’extérieur, a réaffirmé la solidité des relations ivoiro-marocaines depuis 1962 et intensifiées sous l’impulsion des deux chefs d’État.

Il a salué « l’excellence d’une coopération empreinte de respect mutuel et d’efficacité », illustrée par des projets emblématiques comme l’aménagement de la baie de Cocody, la mosquée Mohammed VI ou encore la forte présence des entreprises marocaines dans le paysage économique ivoirien.

Plus qu’un événement commémoratif, cette célébration a été l’occasion de renouveler la volonté des deux nations de renforcer un partenariat stratégique, porteur d’un avenir partagé fondé sur la confiance, la solidarité et la prospérité commune.

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