Abidjan, le mardi 19 août 2025(LDA)-La Haute Autorité de la Communication Audiovisuelle (HACA) a rendu public, le lundi 18 août 2025, les premiers résultats de la mesure d’audience nationale des médias audiovisuels en Côte d’Ivoire pour les mois de mai et juin 2025. Réalisée par l’opérateur Kantar, cette enquête couvre un échantillon représentatif de 4 565 individus âgés de 15 ans et plus, répartis dans les grandes villes du pays, notamment Abidjan, Bouaké, Daloa, Korhogo, San Pedro et Yamoussoukro.

L’étude révèle qu'en moyenne, les habitants des zones enquêtées consacrent près de 7 heures par jour à la consommation des médias. La télévision reste le média dominant avec plus de 3 heures quotidiennes d’écoute, suivie du digital (environ 3 heures), de la radio (un peu plus de 30 minutes).

En mai, 71,4 % de la population (soit environ 5 millions de personnes) ont regardé la télévision chaque jour. En juin, ce chiffre est passé à 75,5 %. Les téléspectateurs ont passé en moyenne 4h28 devant leur écran, avec un pic d’audience autour de 20h.

La radio, média de proximité

La radio touche en moyenne 2,45 millions de personnes en mai et 2,43 millions en juin. Les pics d’audience se situent tôt le matin, autour de 6h. L’étude montre également que les auditeurs sont majoritairement des hommes, surtout âgés de 50 ans et plus.

Le digital en pleine expansion

Internet et les réseaux sociaux poursuivent leur progression. Le taux d’accès quotidien s’élève à 76,8 % en mai et 77,7 % en juin. Les groupes les plus connectés sont les 25-34 ans, les actifs et les étudiants. Les activités principales restent le téléchargement, le partage de vidéos et l’écoute de fichiers audio.

Une mesure stratégique pour le secteur audiovisuel

La HACA souligne que cette mesure de référence, conforme aux standards internationaux, constitue un outil stratégique pour les acteurs du secteur audiovisuel, les annonceurs et les institutions publiques. Elle garantit transparence et professionnalisation du marché.

La régularité de ces enquêtes permettra de mieux cerner l’évolution des comportements médiatiques des Ivoiriens et d’adapter l’offre de contenus aux réalités de consommation.