« Il faut qu’on soit dans un pays où les institutions sont fortes et respectées, où la constitution est respectée, la justice est forte et respectée, où l’armée est républicaine capable de nous défendre et de nous protéger, où il y a la liberté d’expression. Nous devrons travailler ensemble pour que nous ayons ces institutions qui soient fortes et crédibles. On ne peut pas vilipender cette institution à longueur de journée et vouloir qu’elle se plie », a déclaré Amadou Koné, ministre des Transports et maire de Bouaké. C’était à l’occasion de l’émission 360° de la Nouvelle Chaîne ivoirienne (NCI), du dimanche 10 août 2025.

Selon lui, quand le Président de la République vous invite, ce n’est pas lui qu’il faut voir, même s’il convient de le respecter également en tant que personnalité, mais bien plus il faut voir les symboles de l’Etat.

Faisant ainsi allusion, en filagramme, à l’ex-chef de l’Etat, Laurent Gbagbo qui a décliné l’invitation à la cérémonie de commémoration de la fête d’indépendance de la Côte d’Ivoire.
Pour le reste, Amadou Koné s’est félicité de la réussite de cette célébration tant du point de vue organisationnel que de la mobilisation.

Sur le chapitre des infrastructures, le maire de Bouaké a souligné que sa ville n’a pas eu à faire des investissements nouveaux. « Les infrastructures existaient déjà, car la Côte d’Ivoire a fait d’importants investissements dans le cadre de la Can 2023 que le pays a organisé et dans des visites d’Etat effectuées par le chef de l’Etat Alassane Ouattara, qui a permis la remise en état et la rénovation des infrastructures. Tout cela a facilité l’organisation de cet événement à Bouaké » », a-t-il soutenu.

Toutefois, il a indiqué que les investissements devraient se poursuivre, notamment au niveau de l’emploi des jeunes, « il aura très bientôt l’ouverture du marché de Bouaké. Au niveau de la culture, un important projet culturel de 11 milliards de F Cfa sera bientôt lancé, consacré à la mode, la musique et le cinéma. Au niveau du cadre de vie, nous travaillons aussi à la création d’un important parc de 39 hectares au cœur de la ville pour servir de poumon de respiration de la ville de Bouaké », a-t-il soutenu.