Les acteurs de la filière diamantifère à Séguéla (Nord-ouest, région du Worodougou) ont reçu, samedi, des dons de la part du projet Droits de propriété et développement du diamant artisanal (DPDDA 2) dont les bailleurs de fonds entreprenaient une visite de terrain sur différents sites parmi lesquels Dona et Bobi, situés à une trentaine de kilomètres du chef-lieu de département, rapporte l'AIP.
Les femmes de Dona, village localisé sur l’axe menant à Mankono, ont réceptionné un tricycle sur leur espace de culture de manioc qui, l’an dernier, avec 23 autres groupements ont produit 13 tonnes de manioc, 13 tonnes également de maïs et plus de 40 tonnes de légumes.
Quant aux Sociétés coopératives (SCOOP), autrefois Groupements à vocation coopérative (GVC), elles sont reparties avec des tables hautes et des tables basses pour évaluer plus aisément les diamants, des lampes, des pinces, des loupes et des torches, a-t-on relevé.
« La lutte contre la pauvreté, au cœur de l’action gouvernementale, peut être une réalité dans les zones diamantifères à travers une bonne organisation (…) et une diversification des activités économiques pour un développement durable », s’est, pour sa part, exprimé le chargé d’affaires de l’ambassade des USA, Andrew Haviland, qui était accompagné de l’ambassadeur de la Grande Bretagne, Joséphine Gauld, après la visite de sites apicoles et piscicoles financés, dans le cadre du DPDDA 2, par l’UE et l’USAID.
Vendredi, ce sont cinq jeunes entrepreneurs appelés à insérer les Activités génératrices de revenus (AGR) dans une ‘’chaîne de valeurs dynamique et durable’’ qui ont bénéficié d’un financement à hauteur de 1,5 million de francs CFA par personne en recevant du matériel pour démarrer leurs entreprises qui exercent dans des domaines connexes à l’exploitation du diamant.
Le projet DPDDA 2, débuté en 2013 pour s’achever en 2018, vise à augmenter le volume de diamant légalement exporté tout en améliorant les conditions de vie des communautés minières, note-t-on.
Auteur: LDA Journaliste